Dysphagie Flashcards

(175 cards)

1
Q

Fonctions de la salivation (4)

A
  • PROTECTIVE :
    1. antimicrobien, nettoyage (hygiène bucale)
    2. Lubrification des aliments (faciliter le glissement de la cavité orale à l’estomac)
  • DIGESTIVE :
    1. Amylase lipase
    2. Mastication, formation du bolus, déglutition, gout
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2
Q

Vrai ou faux : La salive est importante pour la déglutition ?

A

Vrai : sans la salive, la déglutition devient difficile.

Rappel : salive (glandes submandibulaires, parotides, sublinguales et autres petites glandes).

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3
Q

Vrai ou faux : La déglutition est un réflèxe ?

A

Faux : la déglutition n’est PAS un réflexe. C’est un mouvement automatique et volontaire.

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4
Q

Éléments clés de la phase d’ANTICIPATION (3)

A
  1. Gestion des quantités et de la vitesse
  2. Attentes (décisions sont prises avant)
  3. Implications corticales
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5
Q

Éléments clés de la phase ORALE (2)

A
  1. Phase préparatoire et phase linguale.

2. Contrôle, formation et propulsion du bolus

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6
Q

Éléments clés de la phase PHARYNGÉE (2)

  • Initiation de la phase
  • Implications de la phase
A
  1. La phase pharyngée est initiée au contact du BOLUS avec les RECEPTEURS SENSITIFS situés à la langue, piliers du pharynx et épiglotte.
  2. Implique une coordination (interraction) de la respiration et de la déglutition pour la protection des voies respiratoires.
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7
Q

Phase pharyngée : que permet la coordination de la respiration et de la déglutition ?

A

La protection des voies respiratoires.

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8
Q

Phase pharyngée : ÉTAPES

A
  1. Fermeture du NASOPHARYNX
  2. Contraction des muscles PHARYNGÉS
  3. Bascule de l’ÉPIGLOTTE
  4. Pause respiratoire
  5. Fermeture des PLIS VOCAUX
  6. Élévation LARYNGÉE
  7. Relaxation du spincter CRICO-PHARYNGÉ
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9
Q

Pendant notre évaluation, quel est un indice que la fermeture des PV est incomplète ?

A

Voix (aphonie, hypophonie)

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10
Q

Définition de la DYSPHAGIE (5)

  • Difficulté…
  • Implique …
  • Difficulté + précise …
  • Ce qu’on sait …
  • Présentation …
A
  1. La dysphagie est une difficulté à AVALER : trouble de la DÉGLUTITION.
  2. La dysphagie peut impliquer la cavité orale, le pharynx, le larynx et/ou l’oesophage.
  3. Difficulté à transférer la nourriture (aliments, salive, médicaments) de la cavité orale vers l’estomac (en passant par le pharynx et l’oesophage).
  4. La dysphagie est un SYMPTÔME d’une ou de plusieurs conditions médicales.
  5. La présentation de la dysphagie et ses caractéristiques sont très variables : neurologique, anatomique et/ou physiologique.
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11
Q

La dysphagie est … (élément clé)

A

La dysphagie est une SYMPTÔME d’une ou de plusieurs CONDITIONS MÉDICALES.

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12
Q

Définition de l’ASPIRATION

  • Présence de
  • Moment
  • Conséquence
  • Signe clinique
  • Mécanisme de protection des VR
A
  1. La présence de SÉCRÉTITIONS, ALIMENTS ou de CORPS ÉTRANGER dans les voies respiratoires EN-DESSOUS des vrais plis vocaux.
  2. L’aspiration peut avoir lieu AVANT, PENDANT ou APRÈS la phase pharyngée (la déglutition)
  3. Peut être une conséquence d’un REFLUX gastrique.
  4. Le signe clinique de l’aspiration est la TOUX.
  5. Le mécanisme de protection des voies respiratoires pendant l’aspiration est la TOUX.
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13
Q

Quel est le principal signe clinique d’aspiration ?

A

TOUX

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14
Q

Quel est le mécanisme de protection des voies respiratoires lors de l’aspiration ?

A

TOUX

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15
Q

Qu’est-ce qui permet au réflexe de toux d’être déclenché ?

A

SENSIBILITÉ LARYNGÉE

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16
Q

Vrai ou faux : Au vestibule laryngé on parle d’une aspiration ?

A

FAUX : Au vestibule laryngée c’est une pénétration laryngée. Il faut que le corps étranger soit EN-DESSOUS des PV.

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17
Q

Qu’est-ce qui se déclenche dès qu’on touche les PV ?

A

La toux

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18
Q

Si un aliment touche les PV, est-ce que c’est automatiquement une aspiration ?

A

Non, il faut que l’aliment soit en-dessous des PV (aspiration). Si c’est au niveau des PV, c’est une pénétration laryngée.

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19
Q

Que faut-il évaluer avec la toux ?

A

La PRÉSENCE et l’EFFICACITÉ de la toux.

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20
Q

Vrai ou faux : La sensibilité laryngée permet à la toux d’être efficace ?

A

FAUX : La sensibilité laryngée permet à la toux d’être PRÉSENTE.

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21
Q

Définition pénétration laryngée

A

Le matériel parvient AU-dessus ou au NIVEAU des plis vocaux, dans le VESTIBULE LARYNGÉ.

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22
Q

Protection naturelle des voies respiratoires (3)

A
  1. Mécanisme de la TOUX
  2. BALAYAGE ciliaire
  3. PHAGOCYTOSE alvéolaire
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23
Q

Définition TOUX

  • But
  • Spécificités
A

But toux : éliminer tout CORPS étranger ou ACCUMULATION de mucus (sécrétitions)

Où : Recepteurs dans le larynx et trachée (réagissent à la stimulation mécanique pour éliciter la toux)

Spécificité : protection naturelle des voies respiratoires = mécanisme de protection des VR pendant l’aspiration

Toux : signe CLINIQUE de l’aspiration

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24
Q

Définition de l’aspiration silencieuse

A

Aspiration en l’ABSENCE de signes clinique d’aspiration

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25
Vrai ou faux : Un patient a une toux très faible lorsqu'il boit un liquide clair. Le risque d'aspiration silencieuse est faible.
FAUX : Lorsqu'il y a une toux (forte ou faible), il n'y a PAS un risque d'aspiration silencieuse (mais il y a un risque d'aspiration).
26
Quelle est une des causes principales de l'aspiration silencieuse ?
Atteinte / manque de sensibilité laryngée (affecte la présence de la toux) Diminution de la sensibilité laryngopharyngée
27
Causes des aspirations pour les patients post-AVC (3)
1. Faiblesse centrale ou périphérique 2. Incoordination de la musculature pharyngée 3. Diminution de la capacité à tousser
28
Risques reliés aux aspirations (4)
1. Pneumonie d'aspiration 2. Malnutrition 3. Désydratation 4. Décès
29
Éléments pour que la pneumonie d'aspiration soit présente (3) (résumé)
1. Présence d'aspirations 2. Présence des bactéries 3. Système immunitaire affaibli
30
Vrai ou faux : La toux est un symptôme d'une aspiration.
Faux : La toux est un signe clinique d'un RISQUE d'aspiration. Toux =/= symptôme d'une aspiration. Toux = RISQUE d'aspiration
31
Définition de la PNEUMONIE | - C'est une ... des ... causée par ... qui se développe chez ...
C'est une INFECTION des POUMONS causée par des AGENTS PATHOGÈNES et qui se développe chez des personnes dont l'IMMUNITÉ GÉNÉRALE OU LOCALE est RÉDUITE.
32
Causes de la pneumonie (4)
1. Virus 2. Bactérienne (pneumonie d'aspiration) 3. Champignons 4. Chimique
33
La pneumonie d'aspiration est une pneumonie de quelle type (cause) ?
Pneumonie bactérienne
34
Dans une pneumonie bactérienne, les bactéries aspirées sont contenues dans... (3)
1. Aliments, sécrétitions, liquide, contenu gastrique 2. Sinus nasaux (intubation nasopharyngée) 3. Dents et gencives Aussi contenu : - Mains des professionnels - Équipement contaminés
35
Vrai ou faux : L'estomac n'est pas une source de colonisation des bactéries ?
FAUX : L'estomac PEUT être une source de colonisation des bactéries.
36
Vrai ou faux : Une personne NPO ne peut pas développer de pneumonie d'aspiration ?
FAUX : Une personne NPO peut quand-même développer une pneumonie d'aspiration, car les bactéries peuvent montrer à l'oropharynx via le type RGO ou NG.
37
Définition d'une pneumonie chimique
Pneumonie chimique : réaction inflammatoire des poumons (aspiration du contenu gastrique, RGO, vomissements)
38
La pneumonie est un risque important pour quelles populations (2)
1. Patients aux soins intensifs, surtout si INTUBÉS | 2. Personnes âgées avec conditions médicales CHRONIQUES.
39
Vrai ou faux : la pneumonie est une infection très importante notée dans les CHSLD ?
VRAI : 13 à 48% de toutes les infections des CHSLD avec un taux de mortalité de 20-50%
40
Vrai ou faux : la pneumonie est une infection commune chez les patients post-AVC ?
VRAI : 13% des patients post-avc.
41
Facteurs pour développer une pneumonie d'aspiration (3) | imp.
1. L'OROPHARYNX ou l'ESTOMAC devient COLONISÉ par des bactéries (colonisation altérée, car pas retrouvée chez une personne en santé). 2. ASPIRATION des bactéries (qui est invasive et virulente) 3. Mécanismes de DÉFENSE locaux des poumons sont COMPROMIS (système immunitaire affaibli), les poumons ne peuvent pas résister.
42
Vrai ou faux : La dysphagie et l'aspiration sont suffisantes pour causer une pneumonie d'aspiration ?
FAUX : Il faut pousser l'analyse : seule la dysphagie et l'aspiration n'est pas suffisante.
43
Facteurs de risque liés au développement d'une pneumonie d'aspiration (6)
1. Conditionsw médicales (MPOC, GI, cardiaque) 2. Hygiène et santé orale 3. Niveau de conscience 4. Niveau de mobilité 5. Capacité à s'alimenter 6. Système immunitaire
44
L'aspiration de _______ est plus associée au développement d'une pneumonie d'aspiration que l'aspiration de ________.
L'aspiration de NOURRITURE est plus associée au développement d'une pneumonie d'aspiration que l'aspiration de LIQUIDES.
45
Un __________ de la déglutition et la ____________ sont aussi fortement associés avec le développement d'une pneumonie.
Un DÉLAI de la déglutition et la présence de RÉSIDUS sont fortement associés avec le développement d'une pneumonie
46
La plupart des pneumonies NOSOCOMIALES sont causées par l'aspiration de bactéries provenant de ...
OROPHARYNX
47
Où est-ce que les agents pathogènes responsable des pneumonies d'aspiration prolifèrent ?
Plaque dentaire
48
Qu'est-ce qui peut prévenir la colonisation de la bouche par les agents pathogènes ?
Brossage de dents
49
Vrai ou faux : La dysphagie augmente le risque de malnutrition et de déshydratation ?
VRAI
50
Quelles sont les conséquences de la malnutrition/déshydratation ? (3)
1. Faiblesse musculaire 2. Diminution de l'état d'éveil 3. Affaiblissement du système immunitaire.
51
Comment minimiser le risque de pneumonies d'aspiration ? (3) (imp)
1. Minimiser les ASPIRATIONS (en identifiant la CAUSE de l'aspiration et en faisant des recommandations) 2. Minimiser la COLONISATION OROPHARYNGÉE (en gardant la bouche PROPRE et HUMIDE) 3. Prévenir / corriger la MALNUTRITION / DÉSHYDRATATION (pour maintenir un système immunitaire en santé).
52
Vrai ou faux : Un patient qui tousse aspire nécessairement ?
FAUX : Un patient qui tousse n'aspire pas nécessairement, il faut évaluer la présence et l'efficacité de la toux. Si la toux est efficace, on diminue le risque d'aspiration.
53
Vrai ou faux : Un patient qui ne tousse pas lorsqu'il boit est à l'abris des aspirations ?
FAUX : Un patient qui ne tousse pas n'est pas nécessairement à l'abris des aspirations, car il peut y avoir des aspirations silencieuses.
54
Vrai ou faux : Un patient qui tousse lorsqu'il boit n'est pas nécessairement incapable de s'alimenter ?
VRAI : différents niveaux de dysphage.
55
Vrai ou faux : Un patient qui a un réflexe de nausée et un examen sensitif pharyngé adéquat n'est pas nécessairement capable de tousser s'il aspire ?
Vrai : pourrait y avoir des aspirations silencieuses
56
Étapes examen clinique
Examen clinique : 1. Collecte de données 2. Examen physique 2. 1 Évaluation MOP 2. 2 Évaluation fonction laryngée / protection VR 2. 3 Évaluation parole/langage 3. Essai alimentaire / observation de repas
57
Facteurs pouvant contribuer au problème de déglutition observables dans la collecte de données (5)
1. Dossier médicale (histoire, durée, apparition, antécédents médicaux reliés à la dysphagie) 2. Mode d'alimentation actuel 3. Trachéotomie 4. Examen physique pratiquée par le Md 5. Médicaments (effets secondaires sur la déglu)
58
Objectifs de l'évaluation de la déglutition (6) | imp.
1. Déterminer l'ABSENCE ou la PRÉSENCE d'un trouble de la déglutition (dysphagie) 2. Apporter des informations sur les CAUSES possible de la dysphagie en relation avec des PROBLÈMES anatomiques et physiologiques. 3. Estimer le RISQUE relatif d'ASPIRATION 4. Recommander des TESTS supplémentaires 5. Contribuer au processus DÉCISIONNEL d'un MODE d'ALIMENTATION SÉCURITAIRE 6. Déterminer les approches THÉRAPEUTIQUES en fonction du profil (communicationnel, cognitif et comportemental) du patient et de l'évolution de la maladie
59
L'objectif le plus important de l'évaluation de la déglutition est : Apporter des ___________ sur les _________ ________ de la dysphagie en relation avec des ______________ ___________ et ______________.
Apporter des informations sur les causes possibles de la dysphagie en relation avec des problèmes anatomiques et physiologiques.
60
Quels sont les effets secondaires des médicaments sur la dysphagie ? (4)
SNC : Diminution de l'état d'éveil SNP : Atteinte sensitive oropharyngée Psychiatrique : dyskinésies Xérostomie (diminution de salive)
61
Vrai ou faux : Les médicaments pour le SNC peuvent avoir une atteinte sensitive oropharyngée ?
Faux : les médicaments pour le SNP peuvent faire une atteinte sensitive oropharyngée.
62
Vrai ou faux : Pratiquement toutes les conditions affectant le SNC ou SNP sont susceptibles de causer une dysphagie basse ?
Faux : Pratiquement toutes les conditions affectant le SNP ou SNC sont susceptibles de causer une dysphagie HAUTE.
63
Quelle est la première question à se poser lorsqu'on commence la collecte de données et pourquoi (5).
Question : Quel est le diagnostic. Nous donne de l'information sur : 1. Les CAUSES anatomo-physiologiques de la dysphagie. 2. Le risque d'ASPIRATION associé à la maladie 3. Le risque d'aspirations SILENCIEUSES associé au dx 4. La planification du traitement 5. Évaluation plus efficace.
64
Vrai ou faux : Il y a une corrélation significative entre les troubles de la communication et la déglutition ?
Vrai (selon Martin et Corlew 1991)
65
Lien dysphagie et troubles de la communication (Lapointe et MacFarland, 2004) _____ % dysphagiques avant des troubles de la communicaiton Dysarthrie : ____ % Aphasie : _____ % Dysphonie : _____ % Cognitivo-linguistique : _____ %
``` 79% des dysphagiques avec trouble de la communication 36% dysarthrie 18% aphasie 18% dysphonie 8% cognitivo-linguistique ```
66
Vrai ou faux : Une grande population des dysphagiques ont une parésie des PV ?
Faux : seulement 5.6% ont une parésie des PV. Cependant, lorsqu'il y a une parésie, une grande proportion (44%) font des aspirations (avec liquides).
67
Vrai ou faux : Il faut toujours faire le lien avec l'impact fonctionnel ?
Vrai (très important de faire le lien avec l'impact fonctionnel)
68
Objectifs du MOP (4)
1. Préciser l'ANATOMIE et la PHYSIOLOGIE des structures orales, laryngées et pharyngées 2. Précisions sur la SENSIBILITÉ péri-orale, intra-orale et pharyngée 3. Précisions sur les RÉFLEXES oropharyngés 4. Précisions sur les PRAXIES bucco-faciales
69
Quel est le but de l'évaluation du MOP (1)
Déterminer la cause anatomo-physiologique : chercher l'aspect anatomique ou physiologique qui cause le risque d'aspiration ou de dysphagie
70
Évaluation et impact fonctionnel : 1. Mandibule 2. Joues 3. Lèvres 4. Langue 5. Vélopharynx 6. Dents
1. Mandibule - Formation du bolus (force, mobilité, amplitude des mvts) 2. Joues - Formation du bolus (tonus : maintien des aliments pendant la formation = accumulation de résidus) 3. Lèvres - Contrôle oral antérieur du bolus (force : contrôle du flot et maintien des aliments dans le bolus = écoulements) 4. Langue - Contrôle oral postérieur du bolus (écoulements passifs vers l'arrière) - Formation du bolus - Propulsion du bolus (force, amplitude et symétrie adéquate = résidus dans le palais (force langue affectée) 5. Vélopharynx - Contrôle postérieur du bolus (= voix nasillarde et émissions nasales) - Réflexe de vomissement 6. Dents - Formation du bolus
71
Vrai ou faux : Il y a une relation entre l'aspiration et le réflexe de vomissement
FAUX : Il n'y a PAS de relation entre le réflexe de vomissement (GAG) et l'ASPIRATION.
72
Vrai ou faux : La présence de gag garantie une protection des voies respiratoires ?
FAUX : La présence de gag ne garantie PAS la protection des voies respiratoires.
73
Vrai ou faux : Le gag est une action similaire à celle de la déglutition ?
FAUX : Le gag est une action CONTRAIRE à celle de la déglutition
74
Une accumulation de résidus au niveau des joues =
Possible problème avec les joues et la langue
75
Un écoulement du bolus vers l'avant =
Possible atteinte des LÈVRES (contrôle antérieur)
76
Un écoulement du bolus vers l'arrière =
Possible atteinte de la LANGUE et du vélopharynx (contrôle postérieur)
77
Résidus au palais =
Possible atteinte à la force de la LANGUE
78
Voix nasillarde et écoulements =
Possible atteinte au VÉLOPHARYNX
79
Accumulation de sécrétions =
Possible problème au niveau du relachement du SPYNCTER crico-pharyngé
80
Résidus pharyngés =
Possible atteinte au niveau du PÉRISTALTISME pharyné
81
Objectifs de l'essai alimentaire (3)
1. Évaluer la déglutition pendant un repas 2. Estimer le risque d'aspirations 3. Observer les signes clinique d'aspiration
82
Résultats de l'essai alimentaire (ce qu'on observe) - Phase orale (5) - Phase pharyngée (2)
Phase orale (5) : 1. Contrôle oral du bolus 2. Capacité à maintenir le bolus à l'intérieur de la bouche 3. Formation du bolus 4. Propulsion - transit oral (normal, allongé) 5. Sensibilité orale Phase pharyngée (2) : 1. Mouvement / montée laryngée 2. Présence de signes cliniques d'aspiration (fausse route)
83
Signes clinique d'aspiration (5) | imp.
1. Présence du mécanisme de TOUX 2. DÉRHUMAGE (raclement de gorge) 3. Obstruction des voies respiratoires (ETOUFFEMENT) 4. Changement de la qualité vocale 5. Désaturation (SaO2)
84
Quel.s est.sont le.s mécanisme.s de protection des voies respiratoires pendant la DÉGLUTITION ? (imp.)
1. Montée laryngée | 2. Fermeture des PV
85
Quel.s est.sont le.s mécanisme.s de protection des voies respiratoires pendant l'ASPIRATION ? (imp.)
1. Toux
86
Vrai ou faux : La toux est un signe clinique d'aspiration, ainsi qu'un mécanisme de protection naturel contre l'aspiration
Vrai
87
Interprétation des signes clinique d'aspiration | - Avant la déglutition - Après la déglutition - Pendant la déglutition imp.
- Avant la déglutition 1. Diminution de la SENSIBILITÉ orale 2. RETARD/ABSENCE de déglutition 3. Problème FONCTIONNEL au niveau de la LANGUE 4. Diminution du CONTRÔLE oral (postérieur) bolus - Pendant la déglutition : 1. Diminution de l'ÉLÉVATION du larynx 2. Mauvais ACCOLEMENT des plis vocaux - Après la déglutition : 1. PÉRISTALTISME pharyngé insuffisant 2. Dysfonction PHARYNGÉE unilatérale 3. Dysfonction CRICOPHARYNGÉE
88
Vrai ou faux : L'auscultation cervicale est appropié comme seul élément d'évaluation ?
FAUX : L'ausculatation cervicale (évaluer le risque de dysphagie par les signaux acoustiques) n'est pas approprié comme seul test.
89
Lors de l'évaluation clinique on veut juger (3)
1. Fiabilité de l'examen clinique 2. Réponse pharyngée 3. Risques d'aspiration
90
Grâce à l'évaluation on peut recommander (7) :
1. Mode d'alimentation sécuritaire (PO vs NPO) 2. Consistance des aliments 3. Statégies préventives 4. Approche thérapeutique 5. Suivi 6. Hygiène orale 7. Administration sécuritaire des médicaments
91
Limites de l'évaluation clinique (3)
1. Ne permet pas un DIAGNOSTIC précis des problèmes NEUROMUSCULAIRES ou NEUROSENSORIELS sous-jacents à la pathologie 2. ESTIMATION seulement de la phase PHARYNGÉE 3. INCERTITUDES p/r aux ASPIRATIONS.
92
Dysphagie haute = __________ | Dysphagie basse = __________
Dysphagie haute = OROPHARYNGÉE | Dysphagie basse = OESOPHAGIENNE
93
Dysphagie basse - Symptômes (5) - Quand suspecter (2)
Symptômes dysphagie basse : 1. Sensation de nourriture collée dans la gorge ou oesophage 2. Difficultés avec les solides 3. Brulures 4. Douleurs thoraciques 5. Régurgitations (position couchée ++) À suspecter quand : 1. Symptômes présents SANS pathologie reliée à la dysphagie 2. Évaluation clinique négative
94
Quelle est la cause la plus fréquente de dysphagie ?
AVC
95
Vrai ou faux : L'incidence de la dysphagie est élevée dans les premiers jours post-AVC ?
Vrai
96
Vrai ou faux : Une amélioration spontanée est notée chez peu de patients post-avc dès la première semaine ?
Faux : Une amélioration spontanée est notée chez 58% des survivants dès la première semaine.
97
Vrai ou faux : Plusieurs patients ayant subi un AVC ont des apirations ?
Vrai : 43 à 54% des patients ayant subi un AVC on des aspirations (dont 37% développent une pneumonie et 3,8% en décèdent).
98
Vrai ou faux : Peu de patients ayant subi un AVC souffrent de malnutrition ?
Faux : 48% des patients post-avc dysphagiques souffrent de malnutrition
99
Vrai ou faux : L'implantation de programmes de dysphagie n'est pas accompagné d'une réduction importante des pneumonies ?
Faux : Selon la littérature, l'implantation des programmes de dysphagie est accompagnée d'une réduction importante des pneumonies. Le traitement du patient dysphagique par une équipe multi + l'évaluation précoce d'une orthophoniste est associé à un meilleur pronostic.
100
Quelle pathologie ? 1. Réduction de la force, de l'amplitude et de la vitesse des mouvements du côté opposé de la lésion. 2. Diminution de la sensibilité possible. 3. Chaque phase de la déglutition peut être affectée.
AVC de l'hémisphère gauche/droit
101
Atteintes : AVC de l'hémisphère gauche/droit (3)
1. Réduction de la force, de l'amplitude et de la vitesse des mouvements du côté opposé de la lésion. 2. Diminution de la sensibilité possible. 3. Chaque phase de la déglutition peut être affectée.
102
Quelle pathologie ? 1. Conséquences importantes sur la musculature orale et/ou pharyngée 2. Sensibilité laryngée et/ou pharyngée peut être atteinte
AVC du tronc cérébral
103
Atteintes : AVC du tronc cérébral
1. Conséquences importantes sur la MUSCULATURE orale et/ou pharyngée 2. SENSIBILITÉ laryngée et/ou pharyngée peut être atteinte
104
Quel AVC a des risques plus importants pour la dysphagie ?
AVC du tronc cérébral
105
Est-ce qu'il y a un risque d'ASPIRATIONS dans les AVC ? | Est-ce qu'il y a un risque d'aspirations SILENCIEUSES dans les AVC ?
AVC : ASPI : Oui (43 à 50%) SIL : Oui (2 à 25%)
106
Est-ce qu'il y a un risque d'ASPIRATIONS dans les AVC HG/HG ? Est-ce qu'il y a un risque d'aspirations SILENCIEUSES dans les AVC HG/HD?
AVC HG/HD : ASPI : oui SIL : n/s
107
Est-ce qu'il y a un risque d'ASPIRATIONS dans les AVC tronc ? Est-ce qu'il y a un risque d'aspirations SILENCIEUSES dans les AVC tronc ?
AVC tronc : ASPI : oui SIL : Oui (très imp)
108
Est-ce que les patients TCC peuvent avoir une dysphagie ?
Oui (25 à 50% dysphagiques)
109
Quelle pathologie ? 1. Lésions structurales (thorax, bouche, cou) 2. Troubles du comportement
TCC
110
Atteintes TCC (2)
1. LÉSIONS structurales (thorax, bouche, cou) | 2. Troubles du COMPORTEMENT
111
Quelle pathologie ? 1. Formation du bolus difficile (mange lentement) 2. Difficulté avec contrôle lingual 3. Difficulté avec propulsion linguale 4. Temps de transit allongé 5. Fermeture laryngée inadéquate 6. Efficacité de la toux réduite 7. Réduction du péristaltisme pharyngé 8. Atteinte sensibilité laryngée
Parkinson
112
Symptômes Parkinson (8)
1. FORMATION du bolus difficile (mange lentement) 2. Difficulté avec CONTRÔLE lingual 3. Difficulté avec PROPULSION linguale 4. Temps de TRANSIT allongé 5. FERMETURE laryngée inadéquate 6. EFFICACITÉ de la TOUX réduite 7. Réduction du PÉRISTALTISME pharyngé 8. Atteinte SENSIBILITÉ laryngée
113
Atteintes parkinson (3)
Trouble neuromoteur hypokinétique : 1. Dysarthrie (hypokinétique) 2. HYPOPHONIE 3. Dysphagie
114
Est-ce qu'il y a un risque d'ASPIRATIONS dans Parkinson? | Est-ce qu'il y a un risque d'aspirations SILENCIEUSES dans M Parkinson?
Aspirations : Oui avant, pendant et après déglu (avant : contrôle postérieur pendant : hypophonie (mauvais accolement PV) après : péristaltisme pharyngé insuffisant (résidus post-déglu)) Silencieuses : oui très important !!! Atteinte de la sensibilité laryngée Pneumonies = cause importante décès
115
Quels sont les symptômes bulbaires les + fréquents chez les patients qui souffrent de la SLA ?
Dysarthrie (93%) | Dysphagie (87%)
116
Atteintes SLA (7)
1. FAIBLESSE ou SPASTICITÉ des muscles oro-pharyngés 2. Réduction des MOUVEMENTS linguaux, faciaux, palataux et pharyngés 3. SENSIBILITÉ laryngée affectée 4. Risques d'ASPIRATIONS augmentent avec le temps 5. Insuffisance RESPIRATOIRE progressive (impact efficacité toux) 6. Maladie progresse rapidement 7. Alimentation orale impossible
117
Quelle pathologie ? 1. Faiblesse ou spasticité des muscles oro-pharyngés 2. Réduction des mouvements linguaux, faciaux, palataux et pharyngés 3. Sensibilité laryngée affectée 4. Risques d'aspiration augmentent avec le temps 5. Insuffisance respiratoire progressive (impact efficaité toux) 6. Maladie progresse rapidement 7. Alimentation orale impossible
SLA
118
Symptômes de la SLA (6)
1. Aliments restent BLOQUÉS dans la gorge 2. Augmentation de la DURÉE des repas 3. FATIGUE lors des repas 4. Perte de POIDS 5. TOUX 6. Infection PULMONAIRE
119
Est-ce qu'il y a un risque d'ASPIRATIONS dans SLA? | Est-ce qu'il y a un risque d'aspirations SILENCIEUSES dans SLA?
ASP: Oui (faiblesse au niveau des structures : phase orale et pharyngée affectée) SIL : Oui (sensibilité laryngée affectée)
120
Vrai ou faux : Peu de patients avec une SEP ont une dysphagie ?
Faux : 30 à 40 %. Dysphagie légère.
121
Vrai ou faux : Les patients SEP avec une lésion au tronc cérébral ou au cervelet ne présentent pas plus de chances d'avoir une dysphagie ?
Faux : Le déficit dépend d'où est situé la lésion. Les patients SEP avec une lésion du tronc cérébral ou du cervelet on un + grand risque de présenter une dysphagie.
122
Vrai ou faux : La dysphagie dans la SEP est liée avec le stade de la maladie ?
Vrai : + avancé = + risque de dysphagie | non ambulatoire = + risques
123
Vrai ou faux : Le risque de dysphagie, d'aspiration et de bronco-pneumonie n'est pas important chez la population SEP ?
Faux : La dysphagie, le risque d'aspiration et la bronchopneumonie sont des causes fréquentes de décès chez la population SEP.
124
Quelle pathologie ? 1. Faiblesse linguale 2. Déficit laryngé 3. Déficit oral et pharyngé
SEP
125
Atteintes SEP (3)
1. Faiblesse LINGUALE 2. Déficit LARYNGÉ 3. Déficit ORAL et PHARYNGÉ
126
Est-ce qu'il y a un risque d'ASPIRATIONS dans SEP? | Est-ce qu'il y a un risque d'aspirations SILENCIEUSES dans SEP?
Aspi : oui | Sil : n/s
127
Vrai ou faux : La dysphagie et dysphonie sont progressives dans la myasthénie grave ?
Vrai
128
Vrai ou faux : Les phases orales et pharyngées sont peu affectées dans la myasthénie grave ?
Faux: Les phases orales et pharyngées sont affectées.
129
Vrai ou faux : Les exercices oro-faciaux sont indiqués dans la myasthénie grave ?
Faux : Les exercices sont CONTRE-indiqués, car peuvent accélerer la maladie
130
Quelle pathologie ? 1. Maladie neuromusculaire, auto-immune 2. Phases orales et pharyngées affectées
Myasthénie grave
131
Atteintes myasthénie grave (2)
1. Maladie neuromusculaire, auto-immune | 2. Phases orales et pharyngées affectées
132
Vrai ou faux : La dystrophie oculopharyngée est une maladie d'origine franco-ontarienne ?
Faux : Franco-québécoise (héréditaire)
133
Quelle pathologie ? 1. Progression graduelle de la dysphagie 2. Détérioration articulation, résonance et support respiratoire 3. Faiblesse musculaire 4. Régurgitations nasales ou orales 5. Dysfonction cricopharyngée 6. Risque d'aspiration chronique 7. Pneumonie d'aspiration
Dystrophie oculopharyngee
134
Atteintes dystrophie oculopharyngee (7)
1. PROGRESSION graduelle de la dysphagie 2. DÉTÉRIORATION articulation, résonance et support respiratoire 3. Faiblesse MUSCULAIRE 4. RÉGURGITATIONS nasales ou orales 5. Dysfonction CRICOPHARYNGÉE 6. Risque d'ASPIRATION CHRONIQUE 7. PNEUMONIE d'aspiration
135
Est-ce qu'il y a un risque d'ASPIRATIONS dans DYSTRPHIR OCULOPHARYNGEE? Est-ce qu'il y a un risque d'aspirations SILENCIEUSES dans DYSTROPHIE OCULOPHARYNGEE ?
Aspi : Oui (chronique) + après la déglutition (dysfonction crico) Silencieuse : n/s
136
Vrai ou faux : Il existe une diminution de la fonction de la déglutition chez les personnes âgées normales ?
Vrai
137
Vrai ou faux : Il existe une augmentation du transit pharyngé chez les personnes âgées avec des troubles chronique, ce qui peut créer un risque d'aspiration ?
Faut : Il existe un RALENTISSEMENT du transit pharyngé
138
Effets du vieillissement sur les structures importantes pour la déglutition (5)
1. État DENTS et GENCIVES 2. TONUS des muscles péri-oraux, linguaux et pharyngés 3. Rigidité de L’ÉPIGLOTTE 4. DÉPLACEMENT vers le BAS des structures laryngées 5. Diminution du RÉFLEXE de la TOUX
139
Effets du vieillissement sur la phase PHARYNGÉE (4)
1. DÉLAI du réflexe de déglutition 2. DURÉE réduite de la PHASE pharyngée 3. DURÉE réduite de L’OUVERTURE crico-pharyngée 4. Diminution du PÉRISTALTISME pharyngé
140
Vrai ou faux : Les personnes âgées sans condition chronique ont quand même tendance à avoir des pneumonies reliées à l'aspiration ?
Faux : Peu ou pas de tendance aux pneumonies reliées à l'aspiration.
141
Vrai ou faux : La dysphagie et l'aspiration sont des complications fréquentes chez les personnes âgées décompensées ?
Vrai
142
Vrai ou faux : La dysphagie et l'aspiration peut augmenter avec la détérioration de la condition générale ?
Vrai
143
Facteurs de risque pour le vieillissement (11)
1. Besoin de succions régulières 2. MPOC 3. Troubles cardiaques 4. Gavage 5. Alitement 6. Délirium 7. Perte de poids 8. Trouble de la déglutition 9. Infection urinaire 10. Modification pour manger 11. Aide totale pour manger
144
Quelle pathologie ? 1. Réduction de la lumière pharyngée 2. Interfère avec le passage du bolus 3. Peut limiter la bascule de l’épiglotte
Ostéophytes cervicaux
145
Atteintes ostéophytes cervicaux (3)
1. Réduction de la lumière pharyngée 2. Interfère avec le passage du bolus 3. Peut limiter la bascule de l’épiglotte
146
Quelle pathologie ? 1. Hernie de la muqueuse qui se forme dans la paroi postérieure du pharynx (au dessus du muscle cricopharyngien) 2. Accumulation alimentaire 3. Risque d'aspiration post-déglutition
Diverticule de Zenker
147
Atteintes diverticule de Zenker (3)
1. Hernie de la muqueuse qui se forme dans la paroi postérieure du pharynx (au dessus du muscle cricopharyngien) 2. Accumulation alimentaire 3. Risque d'aspiration post-déglutition
148
Quel est le facteur le plus important qui contribue aux difficultés reliées à l'alimentation orale ?
La douleur et l'oedème causée par la mucosite
149
Vrai ou faux : La mucosite cause une atrophie des muscles ?
Vrai (perte de poids, atrophie, support nutritionnel)
150
Vrai ou faux : la mucosite contribue à la dysphagie ?
Vrai
151
Quel est l'impact à long terme de la radio/chimio ?
Fibrose. La fibrose réduit l'amplitude des mouvements de la musculature orale, pharyngée et laryngée ce qui contribue à la dysphagie.
152
Quelle est la pathologie ? 1. Réduction de l'amplitude des mouvements de la musculature orale, pharyngée et laryngée ce qui contribue à la dysphagie. 2. Aspirations silencieuses = risque important
Cancer tête/cou
153
Atteintes cancer tête/cou (2)
1. Réduction de l'amplitude des mouvements de la musculature orale, pharyngée et laryngée ce qui contribue à la dysphagie. 2. Aspirations silencieuses = risque important
154
Est-ce qu'il y a un risque d'ASPIRATIONS dans CANCER? | Est-ce qu'il y a un risque d'aspirations SILENCIEUSES dans CANCER?
Aspi : n/s | Silencieuses : oui (car sensibilité région ORL affectée)
155
Définition EXAMEN PARACLINIQUE
L'examen PARACLINIQUE permet d'OBJECTIVER la dysphagie (phase orale et pharyngée), de déterminer CAUSES de la dysphagie et de mieux PLANIFIER l'intervention.
156
Objectifs de l'examen paraclinique selon ASHA (7)
1. VISUALISER les structures ANATOMIQUES (cavité orale, vélo-pharynx, pharynx, larynx, oesophage) 2. ÉVALUER le FONCTIONNEMENT physiologique des muscles et des structures impliquées dans la déglutition 3. OBSERVER, MESURER et INFÉRER sur la SYMÉTRIE, SENSATION, FORCE, PRESSION, TONUS, AMPLITUDE et COORDINATION des mouvements 4. Déterminer PRÉSENCE, CAUSE, SÉVÉRITÉ et MOMENT d'aspiration 5. Déterminer la voie d'ALIMENTATION sécuritaire 6. Déterminer la posture, POSITIONNEMENT , manoeuvre et traitements pour l'alimentation sécuritaire 7. Déterminer la sécurité et l'efficacité des différentes TEXTURES et vicosités et spécifier volume du bolus.
157
Évaluations paraclinique (6)
1. Vidéofluoroscopie 2. Echographie 3. Scintigraphie 4. Manométrie 5. Électromyographie 6. FEES
158
Définition de la VIDÉOFLUOROSCOPIE Implique... Permet ...
La vidéofluoroscopie implique l'exposition des patients aux RADIATIONS La vidéofluoroscopie permet d'évaluer les phases ORALES et PHARYNGÉES grâce à un produit radio-opaque dont on peut suivre le déplacement dans la cavité orale, pharynx, et partie cervicale de l'oesophage
159
Rôle de l'orthophoniste avec la vidéofluoroscopie (5)
1. Identification des patients candidats 2. Administration et modification des aliments testés 3. Positionnement du patient 4. Stratégies compensatoires 5. Analyse des données
160
Que doit toujours faire l'orthophoniste avec la vidéofluoroscopie (3)?
1. L'orthophoniste identifie (après analyse) la CAUSE et les SYMPTÔMES de la dysphagie 2. Prend une DÉCISION quant à l'ALIMENTATION sécuritaire 3. Développe un plan de TRAITEMENT
161
Indications pour la vidéofluoroscopie (4)
1. Quand pas confiance en l'examen clinique (ex : ne connais pas la cause, car pas de pathologie liée à la dysphagie) 2. Pas de signes cliniques d'aspiration fiables 3. Objectiver le risque d'aspirations silencieuses 4. Objectiver la cause de la dysphagie
162
Contre-indications vidéofluoroscopie (5)
1. Condition médicale fragile 2. Peu de collaboration patient 3. État d'éveil limité 4. État d'agitation 5. Résultats ne changeront pas l'intervention
163
Limitations de la vidéofluoroscopie (4)
1. Temps (peu représentatif d'un repas, car dû à l'exposition aux r-x on évalue une courte période) 2. Contraste (baryum change la viscosité des aliments) 3. Effet de fatigue (difficie à évaluer) 4. Refus (patient peut refuser baryum)
164
Résumé GBM Permet ... Analyse objective de ...
``` Permet de : - Estimer le volume et la fréquence des aspirations avec peu de risques - Orienter le traitement Analyse objective : - De la phase pharyngée ```
165
Interprétation Il faut parler de ....... pour expliquer .......... (imp)
Il faut parler du DÉFICIT (CAUSE) pour expliquer le SYMPTÔME (pénétration, aspiration, résidus).
166
Vrai ou faux : L'OEDÈME développé lors de la MUCOSITE contribue peu à la DYSPHAGIE ?
Faux : L’OEDÈME et la DOULEUR contribuent beaucoup à la DYSPHAGIE
167
Vrai ou faux : La GUÉRISON de la MUCOSITE commence pendant le traitement de chimio/radio ?
FAUX : La GUÉRISON de la MUCOSITE commence APRÈS la FIN du traitement chimio/physio
168
Vrai ou faux : La DOULEUR associée à la MUCOSITE débute en moyenne 3 à 4 semaines après le début de la CHIMIOTHÉRAPIE ?
Faux : La DOULEUR associée à la MUCOSITE débute en moyenne 3 à 4 semaines après le début de la RADIOTHÉRAPIE.
169
Vrai ou faux : La douleur augmente au cours du traitement et l’œdème se développe.
VRAI
170
L’intervention en dysphagie (cancer tête/cou) consiste en des ________ qui AUGMENTENT la _______ et l’__________ des __________, l’____________ et la ____________ des muscles.
L’intervention en dysphagie (cancer tête/cou) consiste en des EXERCICES qui AUGMENTE la FORCE et l’AMPLITUDE des MOUVEMENTS, l’ELASTICITÉ et la MOBILITÉ des muscles.
171
La thérapie radio/chimio est efficace pour : _____________ pharyngée _____________ pharyngée _____________ des voies respiratoires _____________ ________________ chez certains patients
La thérapie radio/chimio est efficace pour : MOBILITÉ pharyngée VIDANGE pharyngée PROTECTION des voies respiratoires RÉDUIRE L'ASPIRATION chez certains patients
172
Recommandations pour la radio/chimio (3)
1. DENTS et GENCIVES saines au début du traitement 2. ÉVITER les produits avec ALCOOL et TABAC 3. Utiliser un RINCE-BOUCHE avec du BICARBONATE de soude
173
Effets de la MUCOSITE (8)
Effets de la mucosite 1.DOULEUR 2. OEDÈME 3. Diminution de la QUALITÉ de vie 4. Augmentation du risque d’INFECTIONS (lésions ouvertes) 5. Difficultés avec l’ALIMENTATION ORALE 6. Perte de POIDS importante 7. ATROPHIE rapide des MUSCLES 8. SUPPORT nutritionnel nécessaire
174
Effets de la FIBROSE (2)
Effets de la fibrose (2) 1.Réduction de l’AMPLITUDE des mouvements de la MUSCULATURE orale, pharyngée et laryngée 2.Risque d’aspirations SILENCIEUSES
175
Effets de la RADIO/CHIMIO (5)
Effets de la RADIO/CHIMIO (5) 1. FATIGUE 2. DOULEUR 3. Perte d’ÉLASTICITÉ des TISSUS 4. NAUSÉES 5. VOMISSEMENTS