ECC 2020 Flashcards
donnez 2 signes cliniques d’hyperthyroïdie et 3 signes clinique d’hypothyroïdie.
hyperthyroïdie: perte de poids, tachycardie, dyspnée d’effort
hypothyroïdie: prise de poids, bradycardie, sécheresse cutanée
quelle est la définition d’un drapeau rouge?
signe qui fait suspecter une potentielle pathologie structurelle majeure (correction fait par moi)
citez les 4 ddx les plus fréquents de douleur mécaniques à l’aine.
coxopathie, cruralgie, syndrome thoraco lombaire, douleurs référées lombaires basses.
Un patient de 65 ans vous consulte pour de fortes raideurs rachidiennes diffuses, ainsi que des douleurs produites aux mouvements de nuque notamment. Par ailleurs, ce patient se plaint aussi de sensations de tiraillements dans les jambes quand il marche, au bout de trente minutes. Celui-ci a réalisé radiographie, scanner et I.R.M. qu’il vous apporte (ci-contre). Il explique que son médecin lui aurait parlé d’une très forte arthrose… (voir image annale question 4)
a) Quelle est cette pathologie, en fait ?
b) Citez un symptôme clinique non neuro-musculo-squelettique, durant votre interrogatoire, que vous rechercheriez ?
c) Durant votre examen clinique, en réalisant les réflexes ostéo-tendineux L4 et S1, en admettant qu’ils soient anormaux, vous obtiendriez quel résultat ?
d) Suite de la question (c) : en tenant compte des résultats obtenus, quel faisceau neurologique serait touché?
a) maladie de forestier
b) dysphagie
c) hyperréflexie
d) voie pyramidale (corticoïdes-spinale)
(corrigée par moi)
Pour le nouveau coronavirus, on estime que la période qui sépare la contamination des premiers signes cliniques peut varier de 2 à 14 jours. Comment appelle-t-on cette période en pratique médicale ?
la période d’incubation
canal carpien:
a) quel nerf y passe?
b) Donnez deux sites de conflit potentiels de ce nerf, dans d’autres régions anatomiques.
c) Donnez trois étiologies possibles d’une compression du nerf légendé en B, dans la zone schématisée ci-dessous.
d) Donnez les quatre stades cliniques dans un syndrome de ce type.
e) Quel examen paraclinique de choix permet de montrer une lésion de cette structure?
a) le nerf médian
b) le rond pronateur et le ligament de struthers.
c) le diabète, l’hypothyroïdie, l’acromégalie
d) Stade 1: présence de troubles sensitifs subjectifs.
stade 2: présence de troubles sensitifs objectifs
Stade 3: présence de troubles sensitifs objectifs + déficits moteurs (opposant du pouce, pince pouce index)
Stade 4: possible amyotrophie de l’éminence thénar (main de singe)
e) l’ EMG
Une patiente de 32 ans vous consulte pour des lombalgies à composante discale avec des douleurs qui irradient dans la fesse gauche depuis deux semaines. Lors de votre examen clinique, vous testez et retrouvez :
* Une flexion et une extension multi-segmentaires douloureuses ;
* Une inclinaison rachidienne :
o À gauche : douloureuse au niveau du rachis ;
o À droite : douloureuse au niveau de la fesse gauche ;
* Une manœuvre de KEMP positive en région basse lombaire ;
* Le signe de la clé positif en L5 ;
* Un sclérotome L5 au niveau du grand trochanter gauche positif ;
* Des myotomes, R.O.T., dermatomes des membres inférieurs normaux ;
Vous décidez de réaliser un protocole COX 1. La patiente vous rappelle trois jours plus tard pour vous dire que depuis la séance, elle présente des irradiations jusqu’au pied.
a) Que n’avez-vous pas recherché lors de votre séance qui aurait pu éviter cette évolution ?
b) Vous décidez de faire le test de mise en tension du nerf sciatique. Comment faites-vous une différenciation proximale du nerf sciatique ?
c) La différenciation structurelle augmente la douleur chez la patiente. Que concluez-vous sur le type d’atteinte chez cette patiente ?
d) Elle vous décrit la douleur qui suit un trajet le long du bord latéral du pied gauche. Quel nerf innerve la face latérale du pied gauche ? Comment allez-vous placer le pied gauche pour mettre en tension ce nerf ?
a) on n’a pas cherché de préférence directionnelle
b) avec abduction et RI hanche
c) on en conclut que la douleur est d’origine neurogène
d) n sural gauche, pied en dorsiflexion et inversion
(corrigée par moi)
Vous vous intéressez à la technique « GRASTON ». Vos recherches bibliographiques vous ont permis de trouver ces deux références (documents A: étude de cas et B: RCT). Lequel de ces deux articles vous permettrait-il de savoir si cette technique vous serait utile? Pourquoi?
RCT: Car il compare la technique graston à une autre thérapie et à un placebo. On a donc des comparaisons.
De plus le 1er est une étude de cas donc ce n’est pas représentatif de la population générale.
Qu’évoquez-vous devant des vertiges évoluant par crises paroxystiques de 48 heures, associées à des acouphènes et à une baisse de l’acuité auditive?
Maladie de ménière
Un patient se présente en consultation avec des douleurs de rythme non-mécanique. Vous suspectez une spondylodiscite.
a) Quelle serait votre prise-en-charge ?
b) Quels seraient les risques d’une prise-en-charge chiropratique notamment par manipulations vertébrales ?
a) je réfère
b) risque de fracture, ou d’aggravation de la symptomatologie.
Vous recevez un patient de 28 ans pour un lumbago. Vous pratiquez une manipulation du rachis lombaire bas. Quelles sont les effets secondaires temporaires qui peuvent survenir à la suite de cette manipulation ?
- augmentation temporaire de la douleur
- courbature
- fatigue
Un test orthopédique est décrit comme extrêmement sensible et très peu spécifique. Que pouvez-vous en déduire en cas de résultat…
a) … positif au test ? Pourquoi ?
b) … négatif au test ? Pourquoi ?
a) on ne peut rien déduire car le test est peu spécifique, c’est à dire qu’il y a beaucoup de faux positifs
b) on peut dire que le patient n’a pas la pathologie car le test est extrêmement sensible ce qui limite le nombre de faux négatifs
(corrigé par moi)
Monsieur B., quarante-quatre ans, professeur de mathématiques, sans antécédents, vient vous consulter pour une lombalgie irradiant dans le membre inférieur droit. La douleur lombaire est apparue il y a quinze jours après un effort de soulèvement. Il s’agit d’une douleur lombaire basse, relativement supportable, irradiant à la face postéro-externe de la cuisse, à la face externe de la jambe et au dos du pied. La douleur est aggravée par les efforts, soulagée par le repos, impulsive à la toux. Son seul antécédent est une malposition urétérale opérée dans l’enfance. L’examen clinique montre un signe de Lasègue à droite à 55°, une colonne lombaire enraidie et douloureuse à la palpation. Il n’y a pas d’anomalie à l’examen neurologique, pas de fièvre, pas d’altération de l’état général. Il vous apporte ses radiographies et son scanner qui explore L5-S1 et L4-L5, pages suivantes. (voir imagerie question 13)
a) Quel est le diagnostic à évoquer ? Précisez par quel mécanisme (étiologie).
b) Cet épisode douloureux et invalidant dure depuis 15 jours pour rappel. Le patient n’a, pour le moment, commencé aucun traitement. Quel autre examen paraclinique pourrait être prescrit à Monsieur B. ?
c) Après un traitement adapté, le patient revient vous voir, trois semaines après la première consultation, avec des douleurs lombaires et du membre inférieur droit persistantes ainsi que des douleurs de membre inférieur gauche nouvellement apparues. Il existe un déficit du releveur du pied droit depuis 24 heures. Que craignez-vous ?
d) Suite de la question (c) : quelle est la conduite à tenir concernant votre prise-en-charge ?
a) Une lombalgie non spécifique avec une radiculopathie L5 droite d’origine discale. Le mécanisme étiologique, est l’effort de soulèvement, qui a générer un dérangement discal postèrieur et latéralisé a droite. Ce dérangement génère probablement une conflit radiculaire sur la racine L5 responsable de la symptomatologie.
b) Il serait intéressant de faire un IRM lombaire afin d’objectiver plus préciser le conflit disco-radiculaire
c) Je crains un syndrome de la queue de cheval. En effet une hernie discale importante peut comprimer les racines de la queue de cheval, et c’est l’une des complications possibles des sciatiques/curralgies. L’atteinte bilatérale, pluriradiculaire et le déficit moteur sont en faveur de cette possible complication.
d) Je pose des questions précises a l’anamnèse sur la présence de troubles sphinctèriens et une anesthésie/hypoesthésie de la région ano-périnéale, je fais un examen neurologique du membre infèrieur. Je demande au patient d’aller aux urgences dans la journée, avec un taxi, afin des réaliser un IRM. Et j’eçris une lettre a son medecin généraliste pour lui en informé et lui donner les résultats de mon examen neurologique principalement.
(ici à eu 3/4 points)
Que faut-il tester en priorité lors d’un accident avec chute sur un membre périphérique?
Il faut verifier si il y a eu une altération du statut neuro-vasculaire.
Faire un examen vasculaire (prise des pouls périphériques)
Faire un examen neurologique: tester si il y a un déficit moteur et senstif.
Votre patient fait un malaise en salle d’attente. Quelles sont les deux conditions indispensables vous permettant de le placer en position latérale de sécurité (PLS) ?
le patient est inconscient mais il respire
Concernant le LUMBARLOCK:
a) expliquez la position du patient pour le réaliser
b) Que permet-il de tester ?
c) Citez 2 top tier où vous pouvez le rechercher.
a)-Le patient s’aggenouille, s’assis sur ses talons et se penche en avant en position de boule. On va lui demander de mettre sur l’épaule opposée et de pivoter sur la droite et sur la gauche afin d’apprécier le mouvement des thoraciques.
b) Il permet de tester l’extension et la rotation thoracique.
c) On peut le rechercher dans l’extension multisegmentaire et la rotation multisegmentaire
(corrigée par moi)
Dans quels types d’ataxie,les troubles de l’équilibre sont-ils majorés par l’occlusion des yeux?
ataxie vestibulaire et lemniscale
(corrigée par moi)
Un homme de 71 ans vous consulte, car grand bricoleur, il a vu apparaitre progressivement cette tuméfaction en arrière de son coude gauche comme illustrée sur les photographies ci-dessous. La tuméfaction est bien mobile, non adhérente, peu douloureuse (sauf à la pression appuyée). Le patient vous demande si cela est grave. (voir photo question 18)
a) Citez deux diagnostics à éliminer en premier lieu lors de la survenue d’une telle tuméfaction, en dehors de toute infection ?
b) Dans le cas d’un tableau complètement mécanique, tel que décrit ci-dessus, à quel diagnostic pensez-vous alors ?
a) L’arthrite infectieuse est a éliminer en premier. Les deux autres diagnotics a éliminer sont: -épanchement inflammatoire de type: Arthropathie microcristalline (Goutte, Chondrocalcinose articulaire) -épanchement traumatique
b)Hygroma: bursite rétro-olécranienne.
Monsieur P., 42 ans, consulte pour un trouble de la marche survenu en quelques heures après avoir passé le week- end en position accroupie, à poser du carrelage pour rénover sa maison. Vous observez que le patient présente une difficulté à soulever la partie avant du pied et à réaliser une dorsiflexion de celui-ci. Cela rend la marche difficile. Comme les orteils ont tendance à glisser sur le sol, Monsieur P. trébuche un peu. Il présente aussi un léger engourdissement au niveau des deux tiers antérolatéraux de la jambe et du dos du pied.
a) Comment s’appelle le type de démarche que présente Monsieur P. ?
b) Quel nerf est probablement comprimé chez Monsieur P. ?
a) Un steppage
b) Le nerf fibulaire commun
Qu’est-ce que la maladie d’EHLER-DANLOS?
trouble congénital du tissu conjonctif avec anomalie du collagène de type V—> hyperlaxité, ostéoporose, troubles cardiaques
(corrigée par moi)
Donnez cinq facteurs de risque cardio-vasculaires.
tabac, obésité, diabète, alcool, dyslipidémie
(corrigée par moi)
Un patient marathonien de 31 ans vient vous consulter pour une douleur intermittente au talon gauche apparue il y a plusieurs mois. Votre examen clinique vous oriente vers une atteinte du tendon d’Achille. Vous décidez de faire un examen échographique. Sur une coupe longitudinale du tendon d’Achille, vous observez l’image ci-dessous. (voir annale question 22)
a) Décrivez cette image échographique.
b) Quel est votre diagnostic ?
a) C’est une échographie musculo-squelettique en coupe longitudinale du tendon d’achille gauche. On observe, une perte de l’écostructrure fibrillaire du tendon, une perte du parralélisme des fibres tendineuses, la présence d’une plage hypo-échogène au sein du tendon. On observe également une déformation fusiforme avec une convexité des bords superficiels et profonds du tendon.
b) C’est une tendinopahie globale/totale de l’ensemble du tendon d’achille
(1,5/2 points)
A quel dermatome tronculaire correspond chacune des lettres sur l’illustration ci-dessous? (voir image question 23)
A: Nerf cutané postèrieur du bras (en provenance du nerf radial)
B: Nerf cutané latéral de l’avant bras (en provenance du nerf musculo-cutané) C: Nerf médian (branches digitales)
Donnez la définition d’une CONTRE-INDICATION, d’une NON-INDICATION, et d’une INDICATION au traitement chiropratique d’un patient adulte se présentant à vous pour des lombalgies. Donnez un exemple pour chacune d’elles.
a) CONTRE-INDICATION.
b) NON-INDICATION.
c) INDICATION.
a) la prise en charge chiro peut aggraver la pathologie ou entrainer un retard dx, exemple: fracture
b) la prise ne charge chiro ne va pas améliorer les symptômes mais ne va pas non plus les aggraver, ex: douleur lombaires du au règles
c) prise en charge chiro va améliorer la symptomatologie: ex lombalgie non spécifique à prédominance discale
Quelles sont les trois obligations préalables à l’installation d’un chiropracteur en France?
Enregistrement de son numéro de diplôme à l’Agence Régionale de Santé (ARS) pour obtenir un numéro d’Adeli Souscrire a la responsabilité civile professionelle (RCP)
Déclarer un établissement recevant du public (ERP) de 5è catégorie
Obtenir un numéro de Siret en s’inscrivant a l’URSAFF
Un homme de 44 ans se présente à vous avec des douleurs lombaires chroniques. (voir image question 26)
a) Nommez le type d’imagerie pour les trois exemples ci-contre (coupes, séquences).
b) Quelles sont vos observations radiologiques ? Décrivez les trois principales.
c) Quelles seraient les coupes et séquences d’un protocole standard d’I.R.M. dans le cas de ce patient ?
d) Citez quatre contre-indications à la réalisation d’une I.R.M.
e) Identifiez les structures anatomiques légendées de 1 à 4.
f)Identifiez les structures anatomiques légendées de 5 à 8.
a) la 1ere: IRM coupe sagitale séquence T1. La 2e: IRM coupe sagitale séquence T2. La 3e: IRM coupe axiale séquence T2
b) on remarque un pincement discal L5-S1 à un stade bien avancé ainsi qu’un picement discale L4-L5. On voit également un changement modic L4-L5 de type 1 (hypo T1 et hyper T2) donc inflammatoire. On voit également une hernie discale en L4-L5 postéro latérale.
c) une coupe sagitale en T1 et une coupe sagitale T2 et une coupe axiale en T1 et axiale en T2, une coupe oblique.
d) pace maker, valve cardiaque, objet métallique oculaire
e)
1: racine L4 droite
2: articulation zygapophysaire L4-L5 droite
3: muscle psoas gauche
4: disque L4-L5
f) 5: racines de la queue de cheval
6: articulaire postérieure inférieure de L4 gauche
7: ligament jaune
8: processus épineux de L4.
(4,25/6 points)
Une patiente de 28 ans se présente à vous pour des fortes lombalgies à rythme inflammatoire. A l’observation des yeux, vous voyez ceci sur la photographie ci-dessous. (voir image question 27)
a) Comment appelle-t-on ce symptôme générant, dans certains cas, douleurs oculaires avec larmoiements et photophobie ?
b) Quelle est la pathologie dont pourrait bien souffrir votre patiente ?
c) Citez deux tests biologiques objectivant la présence d’un syndrome inflammatoire.
a) Uvéïte antèrieure aigüe
b) Cette patiente souffre de Spondylarthrite ankylosante
c) La vitesse de sédimentation (VS) ainsi que la protéïne C Réactive (CRP), objectivent un syndrome inflammatoire si elles sont augmentées aux analyses biologiques.
Donnez cinq facteurs de risque de l’ostéoporose.
-Femme avec ménopause précoce
-Maigreur, anorexie
-Traitement par corticoïdes a long cours
-Alcoolisme
-Antécédants familiaux d’ostéoporose
-Peu ou pas d’activité physique
Citez cinq signes d’alertes que doit chercher le proche d’un sportif (chez qui l’on suspecte une commotion cérébrale), immédiats après le traumatisme ou retardés, et qui doivent l’inciter à le faire consulter rapidement.
-Perte de connaissance
-Convulsions
-Asymétrie des pupilles
-Majoration des céphalées et vomissements
-Aggravation des signes neurologiques
-Diplopie
Un patient de 25ans, s’est remis depuis plusieurs semaines à la course à pied, il décrit des douleurs mécaniques sur le bord interne du tibia, dans le tiers moyen. Ces douleurs sont majorées à la course. La palpation de la zone est douloureuse. Citer les deux diagnostics les plus fréquents ?
Pèriostite tibiale et Fracture de fatigue
MonsieurB., âgé de 68 ans, veuf, s’est vu ordonner une imagerie par son médecin généraliste à l’occasion de douleurs de hanche et de rachialgies dorsolombaires de rythme inflammatoire. Il n’a pas encore consulté le médecin pour ses résultats, et préfère venir vous voir avant ; il vous présente ses images réalisées tôt ce matin, ci-contre. (voir image question 31)
a) Qu’observez-vous ?
b) Quel organe serait le plus vraisemblablement à l’origine de l’apparence de ces images, selon le tableau clinique ?
c) Ce patient doit-il selon vous reconsulter son médecin généraliste ? Est-ce urgent ? Précisez.
a) Sur les différentes radiographies numériques du rachis lombaire, dorso-lombaire et lombo sacré. J’observe la présence de lésion ostéoblastiques multiples en patch sur plusieurs niveaux vertébraux, sur l’ensemble du rachis lombaire ainsi que le bassin. De plus on note la présence de plusieurs vertèbres d’ivoires c’est-a dire totalement sclérotique. Sur les radiographies antèro-postèrieures, on note également la présence de pédicules sclérotiques.
b) L’organe le plus probablement atteint est la prostate. Car un cancer de la prostate peut donner des métatastases ostéoblastiques, car c’est un homme de 64ans, et les douleurs sont de rythme non mécanique en faveur d’une étiologie tumorale.
c) Ce patient doit consulter son mèdecin généraliste dans les 48h. C’est une urgence, non vitale et absolue sur l’instant, mais une urgence au vue des possibles complications médullaires, radiculaires et également pour apprécier la dissémination des lésions métastatiques et pour obtenir un diagnostique certain par une biopsie osseuse.
Une patiente de 60 ans vient vous consulter pour une douleur intermittente à l’épaule droite. Cette douleur est apparue progressivement sans traumatisme, il y a 2 ans. Elle est évaluée à 07/10 lors des crises, qui peuvent durer quelques jours. Elle est soulagée par la prise d’AINS. Voici ci-contre une photographie de la position de la patiente, de la sonde et ce que l’on voit sur l’image échographique. (voir image question 32)
a) Nommez la coupe de l’image échographique, et décrivez ce que vous observez.
b) Quel est le diagnostic le plus probable sachant que le doppler puissance était négatif, et que la zone anéchogène est compressive sous la sonde ?
a) C’est une échographie de la région antèrieure de l’épaule: coupe transersale antèrieure de l’épaule. On observe dans la gouttière bicipitale, la présence d’une zone anéchogène autour du tendon du lon chef du biceps brachial.
b) Cela est en faveur d’un épanchement mécanique de l’articulation gléno huméral, d’origine arthrosique. En effet, l’échodoppler puissance est négatif, ce qui élimine une possible ténosynovite du long chef du biceps brachial. De plus, il n’y a pas d’antécédant traumatique, donc cela élimine une rupture de la coiffe des rotateurs. Le fait que la douleur évolue par crise est aussi en faveur des poussées congestives d’arthrose.
(1,25/2 points)
Un patient de 33 ans vous consulte pour des douleurs lombaires en barre associées à une irradiation postérieure dans la cuisse jusqu’à face latérale du pied droit. Après votre anamnèse et examen clinique, vous posez le diagnostic de lombosciatique S1 droite à composante discale. Lors de l’examen des amplitudes de mouvement, vous avez noté :
* Une douleur lombaire augmentée ainsi qu’une diminution de l’irradiation lors de la flexion latérale à droite et lors de l’extension lombaire ;
* Une douleur lombaire diminuée et une augmentation de l’irradiation lors de la flexion latérale gauche et la flexion lombaire.
a) Quelle sera la position dans laquelle vous devrez ajuster votre patient ? (Allongé sur quel côté ? Quelle posture (lordose/délordose) lombaire ?)
b) Expliquez les raisons qui vous ont poussées à choisir cette position pour votre patient.
c) En plus de l’ajustement, que feriez-vous en priorité durant la consultation ?
a) j’allongerai mon patient sur le côté gauche et en lordose lombaire
b) car c’est la direction qui permet une centralisation de la douleur donc c’est la péréférence directionnelle. c) du Mc Kenzie en extension+flex lat droite
Une femme de 52 ans vous consulte pour des céphalées présentes depuis 20 ans. La patiente présente des crises de douleurs, chaque mois, qui durent environ 48 heures, intenses, avec photophobie, phonophobie, nausées et vomissements. La patiente présente quelques heures avant l’apparition de ces céphalées des impressions de tâches lumineuses qu’elle connaît bien.
a) Quel diagnostic le plus probable pouvez-vous envisager ? Soyez précis.
b) Comment appelle-t-on communément le signe neurologique que la patiente décrit avant l’arrivée de ces maux de tête ?
c) Quelle classe de médicaments pourrait-être conseillée à la patiente pour traiter ces crises aiguës ?
a) migraine avec aura
b) prodrome
c) triptan
(corrigée par moi)
Dans le cadre d’une hernie discale foraminale L5-S1 droite, quelle racine sera touchée?
L5 droite
Un traumatisme important du rachis cervical peut-il contre-indiquer la mise en place d’une P.L.S. (position latérale de sécurité) ? Justifiez brièvement.
oui car lorsqu’on suspecte une fracture cervicale il ne faut pas bouger le rachis cervical
Une fille de 12 ans se présente à vous avec ses parents, se plaignant d’une douleur récente à la hanche droite. Une imagerie a été réalisée, ci-contre. voir imagerie question 37
a ) Nommez le type d’imagerie pour les trois exemples coupes, séquences).
b) Quel est le diagnostic ?
c) Identifiez les structures anatomiques légendées de 6 à 10.
a) IRM du bassin en coupe coronale en T1 (pour la première image sur la gauche) et en T2 (pour la deuxième image sur la droite). Ainsi qu’un IRM coupe transversale du bassin en T1.
b) Épiphysiolyse fémorale supérieure a droite
c) 6: muscle sartorius droit
7: grand trochanter droit
8: muscle droit de l’abdomen
9: vessie
10: muscle carré des lombes G
(corrigée par moi)
Citez une pathologie à éliminer en cas de lombalgie aiguë, chez un jeune sportif adolescent, sans traumatisme direct. Le patient ne présente ni fièvre, ni autre signe clinique. Il ne présente pas d’antécédent particulier.
lyse isthmique
Que suspectez-vous chez cette patiente, présentant ce signe ci-contre, dans le cadre d’un traumatisme récent? (image de bleu derrière les oreilles)
Je suspecte une fracture de la base du crâne car on voit la présence d’un “Battles sign” (hématome derrière l’oreille)
Une femme de 80 ans vous consulte pour des douleurs inflammatoires bilatérales au niveau des épaules sans facteur déclenchant, depuis deux semaines.
a) À quelle pathologie pensez-vous en premier lieu ?
b) Elle présente également des céphalées temporales et un trouble de la vision. À quelle pathologie associée pensez-vous ?
c) Quelles complications pourraient survenir chez cette patiente, en l’absence de traitement ?
d) Suite de la question (b): le diagnostic suspecté est confirmé. Quel examen paraclinique permettrait de poser le diagnostic de façon probable ?
a) PPR
b) maladie de Horton
c) cécité
d) biopsie de l’artère temporale
(corrigée par moi)