écologie Flashcards

(6 cards)

1
Q

quelles objectifs

A

Les objectifs écologiques actuels sont largement influencés par les préoccupations mondiales liées au changement climatique, à la perte de biodiversité, à la pollution et à la durabilité des ressources naturelles. Ces objectifs sont définis à différents niveaux : mondial, national, et local, et cherchent à équilibrer les besoins humains avec la préservation de l’environnement. Les principaux objectifs écologiques actuels sont principalement guidés par des accords internationaux, des initiatives gouvernementales, des objectifs de développement durable (ODD) et des actions de la société civile. Voici les principaux objectifs écologiques actuels :

  1. Lutte contre le changement climatique
    L’un des plus grands défis écologiques contemporains est la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour limiter l’impact du changement climatique. Cela implique :

Réduire les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre pour limiter le réchauffement de la planète à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et idéalement à 1,5°C (objectif fixé par l’Accord de Paris de 2015).
Décarboner l’économie en réduisant la dépendance aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et en favorisant les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie, etc.).
Promouvoir l’efficacité énergétique et la réduction des consommations d’énergie.
Mettre en place des politiques de décarbonation dans tous les secteurs (industrie, transport, bâtiment, agriculture).
2. Préservation de la biodiversité et des écosystèmes
La perte de biodiversité est un problème majeur qui affecte les écosystèmes et leur capacité à fournir des services vitaux comme la pollinisation, la régulation de l’eau et de l’air, et la séquestration du carbone. Les objectifs incluent :

Protéger les habitats naturels et les espèces en danger, notamment en augmentant les aires protégées (parcs nationaux, réserves naturelles) et en promouvant les corridors écologiques.
Réduire la déforestation et promouvoir la reforestation et la gestion durable des forêts.
Lutter contre la pollution de l’air, de l’eau et des sols qui menace les écosystèmes et les espèces, y compris la pollution par les plastiques et les produits chimiques.
Favoriser la restauration des écosystèmes dégradés et l’amélioration de la gestion durable de la faune et de la flore.
3. Transition vers une économie circulaire
L’objectif de l’économie circulaire est de réduire la consommation de ressources naturelles et de limiter la production de déchets en favorisant le recyclage, la réutilisation et la réparation. Cela inclut :

Réduire les déchets à la source, en privilégiant les produits durables, réparables et recyclables.
Promouvoir le recyclage et la réutilisation des matériaux dans les secteurs industriels, commerciaux et domestiques.
Mettre en place des systèmes de gestion des déchets efficaces, notamment pour les plastiques, les électroniques, et les métaux rares.
Favoriser des pratiques de consommation responsable et la réduction de l’empreinte écologique des produits et services.
4. Transition énergétique et promotion des énergies renouvelables
La transition énergétique est essentielle pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et limiter l’impact du changement climatique. Les objectifs incluent :

Accélérer la transition vers les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydraulique, biomasse, géothermie).
Augmenter la part des énergies renouvelables dans la production d’énergie, avec des objectifs précis, comme l’atteinte de 60% d’énergie renouvelable dans le mix énergétique mondial d’ici 2050.
Encourager l’efficacité énergétique à tous les niveaux (bâtiments, transports, industries) pour limiter la consommation d’énergie.
Développer des solutions de stockage de l’énergie pour pallier l’intermittence des énergies renouvelables (batteries, hydrogène, stockage thermique).
5. Agriculture durable et sécurité alimentaire
L’agriculture est un secteur clé pour la préservation de l’environnement, en particulier en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de serre, la consommation d’eau, et la biodiversité. Les objectifs incluent :

Réduire l’usage des pesticides et des engrais chimiques et promouvoir des pratiques agricoles plus durables (agriculture biologique, agroécologie).
Réduire l’empreinte carbone de l’agriculture, notamment en promouvant l’agriculture régénérative, l’agroforesterie et la gestion durable des sols.
Encourager la consommation d’aliments à faible empreinte écologique, comme les aliments d’origine végétale, et réduire le gaspillage alimentaire.
Soutenir l’agriculture locale et la résilience des systèmes alimentaires face aux impacts du changement climatique.
6. Protection de l’eau
L’accès à une eau propre et abondante est un enjeu vital pour l’humanité. Les objectifs incluent :

Conserver et gérer durablement les ressources en eau face à la pénurie d’eau croissante dans de nombreuses régions du monde.
Réduire la pollution des eaux et promouvoir des pratiques de gestion de l’eau qui préservent la qualité des nappes phréatiques, des rivières et des lacs.
Améliorer l’accès à l’assainissement et à l’eau potable pour les populations vulnérables, en particulier dans les pays en développement.
Récupérer et recycler les eaux usées pour limiter l’impact écologique des activités industrielles et agricoles.
7. Réduction des inégalités écologiques
Les inégalités environnementales désignent les disparités d’impact du changement climatique et des problèmes environnementaux entre les pays et les communautés. Les objectifs incluent :

Promouvoir l’équité en matière d’accès aux ressources naturelles et de gestion des risques environnementaux, en particulier dans les pays en développement.
Aider les pays les plus vulnérables (comme ceux situés dans les régions côtières ou les petites îles) à s’adapter aux effets du changement climatique grâce à des financements climatiques et des technologies vertes.
Réduire les inégalités sociales et économiques exacerbées par les impacts environnementaux (par exemple, la montée du niveau de la mer, les sécheresses, les catastrophes naturelles).

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Q

mesures prises

A

Engagement international et coopération
Les accords internationaux jouent un rôle central dans la mise en œuvre des objectifs écologiques :

L’Accord de Paris sur le climat (2015), qui engage les pays à limiter le réchauffement climatique en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre.
Les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, en particulier l’ODD 13 (Lutter contre les changements climatiques), l’ODD 14 (Vie aquatique), l’ODD 15 (Vie terrestre), et l’ODD 12 (Consommation et production responsables).
Les initiatives multilatérales pour la préservation des océans, des forêts et des aires protégées, comme la Convention sur la diversité biologique.

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Q

cope 28

A

COP28 (2023) - Dubaï, Émirats Arabes Unis
La COP28 s’est tenue en décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis (EAU), avec pour objectif principal de faire avancer l’agenda climatique mondial après la COP27 de 2022, en renforçant l’action climatique en vue de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels, conformément à l’Accord de Paris.

Points clés de la COP28 :

Bilan mondial de l’Accord de Paris :
La COP28 a marqué le début du bilan mondial quinquennal (Global Stocktake) de l’Accord de Paris, un processus fondamental pour évaluer les progrès collectifs des pays vers les objectifs climatiques mondiaux.
Le bilan mondial a pour but d’évaluer si les actions des pays sont suffisantes pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux, notamment la limitation du réchauffement à 1,5°C. Il a servi de moment crucial pour que les pays actualisent leurs engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Financement climatique :
Le financement climatique, en particulier l’aide aux pays en développement pour atténuer le changement climatique et s’adapter à ses impacts, a continué d’être un point central des discussions.
Les pays développés étaient sous pression pour tenir leurs engagements de 100 milliards de dollars par an en soutien aux pays vulnérables, et des discussions ont eu lieu sur la manière de financer l’adaptation, ainsi que les pertes et dommages.
Le Fonds pour les pertes et dommages, mis en place lors de la COP27, était un sujet de discussion pour ses mécanismes de financement et de gouvernance.
Transition énergétique et énergies fossiles :
La question de la transition énergétique a été largement abordée, avec des débats sur l’accélération de la réduction de la dépendance aux énergies fossiles et la promotion des énergies renouvelables.
La position des Émirats, l’un des principaux producteurs de pétrole et de gaz, a soulevé des questions sur la volonté réelle du pays à sortir des énergies fossiles.
Les discussions sur la compensation carbone et la transition vers des technologies vertes ont pris une place importante dans les négociations.
Adaptation et résilience climatique :
La résilience climatique des pays vulnérables face aux catastrophes naturelles et aux impacts du changement climatique était au centre de l’agenda.
Des mesures pour renforcer l’adaptation au changement climatique, notamment par des actions concrètes et des financements accrus, ont été discutées.
Résultats principaux :

Mise à jour des engagements sur les émissions de gaz à effet de serre.
Création de mécanismes pour renforcer le financement des pays vulnérables.
Discussions sur la transition énergétique avec une pression accrue sur les grands producteurs d’énergies fossiles.
L’accent a été mis sur le bilan mondial et sur la nécessité d’actions ambitieuses pour éviter un réchauffement de plus de 1,5°C.

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4
Q

cope 29

A

Actualités ONU Climat, le 24 novembre 2024 – La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29) s’est achevée aujourd’hui avec un nouvel objectif en matière de financement pour aider les pays à protéger leurs populations et leurs économies contre les catastrophes climatiques, et partager les vastes avantages de l’essor des énergies propres.

Avec un accent important mis sur le financement de l’action climatique, la COP 29 a réuni près de 200 pays à Bakou, en Azerbaïdjan, et est parvenue à un accord décisif qui permettra de :

Tripler le financement aux pays en développement, par rapport à l’objectif précédent de 100 milliards de dollars par an, à 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035.
S’assurer des efforts de tous les acteurs pour travailler ensemble afin d’augmenter le financement aux pays en développement, à partir de sources publiques et privées, pour atteindre un montant de 1 300 milliards de dollars par an d’ici à 2035.

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5
Q

accord de paris

A

Les Accords de Paris (formellement appelés l’Accord de Paris sur le climat) sont un accord international juridiquement non contraignant, adopté lors de la COP21 en décembre 2015, à Paris, dans le but de lutter contre le changement climatique mondial. Il marque un tournant majeur dans les négociations climatiques mondiales, avec un large consensus sur la nécessité de limiter le réchauffement de la planète et de prendre des mesures ambitieuses pour protéger les populations et les écosystèmes des impacts du changement climatique.

  1. Objectifs des Accords de Paris
    a. Limiter le réchauffement climatique

Objectif principal : L’accord vise à limiter le réchauffement de la planète à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, avec l’ambition de limiter cette augmentation à 1,5°C si possible, pour éviter des impacts climatiques catastrophiques.
Cette ambition se base sur les scénarios scientifiques qui montrent que des hausses de température supérieures à 2°C pourraient entraîner des conséquences graves pour les écosystèmes, la biodiversité, les sociétés humaines et les économies.
b. Émissions de gaz à effet de serre (GES)

Les pays se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment en soumettant leurs contributions déterminées au niveau national (CDN). Ces engagements sont révisés régulièrement pour renforcer la lutte contre le réchauffement climatique.
Révision tous les 5 ans : Chaque pays doit revoir et renforcer ses engagements tous les cinq ans, dans le cadre du mécanisme du bilan mondial.
c. Neutralité carbone

L’accord vise à atteindre un équilibre entre les émissions mondiales et les absorption de carbone (par exemple, à travers les puits de carbone comme les forêts et les océans) d’ici le milieu du siècle (2050 ou avant), pour parvenir à un monde neutre en carbone.
d. Adaptation au changement climatique

Les pays doivent prendre des mesures pour s’adapter aux impacts du changement climatique, comme les événements climatiques extrêmes, la montée du niveau de la mer, et les changements dans les systèmes agricoles.
L’accord stipule que l’adaptation doit être équitable et que des financements doivent être alloués pour aider les pays vulnérables à s’adapter.
e. Financement climatique

Les pays développés ont pris l’engagement de fournir un financement climatique pour aider les pays en développement à atténuer le changement climatique et à s’adapter à ses effets. Ce financement doit atteindre 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, puis être revu à la hausse.
Le financement doit être transparente et soutenir des projets climatiques dans les pays les plus vulnérables.
f. Transparence et responsabilité

L’accord met en place des mécanismes de transparence pour garantir que les pays respectent leurs engagements et que leurs actions climatiques soient suivies et évaluées de manière régulière.
Chaque pays doit rendre des comptes sur ses efforts pour réduire ses émissions, et un bilan mondial est prévu tous les 5 ans pour réévaluer l’efficacité des efforts collectifs.
2. Pays signataires
Les Accords de Paris ont été adoptés par 196 pays et l’Union Européenne en décembre 2015, lors de la COP21, ce qui en fait l’un des accords environnementaux les plus largement soutenus de l’histoire. L’accord est entrée en vigueur le 4 novembre 2016, après avoir été ratifié par suffisamment de pays représentant 55 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Tous les pays signataires sont tenus de prendre des mesures de réduction des émissions et de développement durable adaptées à leurs contextes nationaux, tout en veillant à ce que les efforts des plus grandes économies (comme les États-Unis, la Chine, et l’Inde) soient proportionnels à leur part dans les émissions mondiales.

Quelques faits clés concernant les pays signataires :

Les pays développés : Ils sont responsables d’une grande part de l’histoire des émissions de gaz à effet de serre, et ont des obligations accrues en matière de financement climatique et de réduction des émissions.
Les pays en développement : Bien qu’ils ne soient pas tenus de réduire leurs émissions autant que les pays développés, ces pays ont aussi des engagements à réduire leurs émissions en fonction de leurs capacités et de leurs priorités de développement. Ils bénéficient de financements et de soutien technologique pour soutenir la transition énergétique.
Les petits États insulaires et les pays les moins avancés (PMA) ont un rôle crucial dans les négociations, car ils sont particulièrement vulnérables aux impacts du changement climatique (monter du niveau de la mer, phénomènes météorologiques extrêmes).
3. Les principaux engagements et initiatives liés à l’Accord de Paris
Les Contributions Nationales Déterminées (CDN) : Chaque pays soumet une contribution volontaire décrivant ses engagements climatiques. Ces engagements peuvent évoluer au fil des ans, et la révision de ces CDN est un élément clé de l’accord.
Financement climatique : Les pays développés se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an pour aider les pays en développement à atténuer les effets du changement climatique, à s’adapter et à réduire leur vulnérabilité.
Bilan mondial : Tous les 5 ans, un bilan mondial est prévu pour évaluer les progrès accomplis et vérifier si les efforts sont suffisants pour atteindre l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C. Ce mécanisme incite les pays à renforcer leurs engagements.
4. La position des États-Unis
Un moment marquant dans l’histoire des Accords de Paris a été le retour des États-Unis sous l’administration de Joe Biden après que Donald Trump ait annoncé en 2017 leur retrait de l’accord. En 2021, sous la présidence de Biden, les États-Unis ont réintégré l’accord, renforçant ainsi les efforts mondiaux pour atteindre les objectifs climatiques.

  1. Challenges et critiques
    Bien que l’accord de Paris soit un jalon important, il y a plusieurs défis :

Manque d’actions contraignantes : L’Accord de Paris repose sur un système de volontariat et de contribution des pays, sans mécanismes de sanctions pour ceux qui ne respectent pas leurs engagements.
Inégalité des engagements : Les pays en développement, bien que soucieux de limiter leurs émissions, soulignent souvent que leurs efforts doivent être soutenus par des financements internationaux.
Adaptation et financement : Bien que l’accord mentionne des mécanismes d’adaptation et de financement, des écarts de financement demeurent, notamment pour les pays les plus vulnérables.
Nécessité de plus d’ambition : Certains critiques estiment que les engagements actuels ne suffisent pas pour limiter le réchauffement à 1,5°C. Des appels sont lancés pour une action plus ambitieuse de la part des grandes économies.
Conclusion
Les Accords de Paris sont un accord mondial majeur qui a permis à 196 pays de se mettre d’accord sur une lutte commune contre le changement climatique, en fixant un objectif ambitieux de limitation du réchauffement climatique à 1,5°C. Cependant, la mise en œuvre de ces objectifs dépend de la coopération des États et de l’intensification des efforts mondiaux. Les engagements nationaux sont cruciaux pour atteindre ces objectifs, mais il reste des défis importants, notamment en matière de financement et de réduction des émissions pour que l’Accord de Paris soit un véritable succès.

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6
Q

le réchauffement climatique

A

Le réchauffement climatique a des conséquences multiples et de plus en plus graves à l’échelle mondiale. Ces problèmes touchent divers aspects de la vie humaine, des écosystèmes, de l’économie, et des sociétés. Voici un aperçu des principaux problèmes liés au réchauffement climatique :

  1. Élévation du niveau de la mer
    L’une des conséquences les plus visibles du réchauffement climatique est la montée du niveau de la mer, causée par :

La fonte des glaciers et des calottes glaciaires (notamment en Antarctique et au Groenland).
L’expansion thermique de l’eau (lorsque l’eau se réchauffe, elle se dilate).
Cette élévation menace les zones côtières et les îles basses, avec des risques accrus de submersion et d’inondations. Cela entraîne des pertes de terres agricoles, des déplacements massifs de populations (les réfugiés climatiques) et la destruction d’infrastructures importantes (ports, habitations).

  1. Événements climatiques extrêmes
    Le réchauffement de la planète entraîne une intensification et une fréquence accrue des événements climatiques extrêmes, tels que :

Canicules : Des vagues de chaleur plus longues et plus intenses, affectant la santé humaine, l’agriculture, la gestion de l’eau et l’énergie.
Inondations : Des précipitations plus intenses et des phénomènes de pluies diluviennes augmentent les risques d’inondations, notamment dans les zones urbaines.
Sécheresses prolongées : La réduction des précipitations et l’augmentation de l’évaporation affectent les ressources en eau, particulièrement dans les régions déjà arides, exacerbant la pénurie d’eau.
Tempêtes et ouragans : Les cyclones tropicaux deviennent plus puissants, menaçant les zones côtières et causant des destructions massives.
3. Perturbation des écosystèmes et perte de biodiversité
Le réchauffement climatique modifie profondément les écosystèmes et les habitats naturels :

Disparition des habitats : De nombreuses espèces, en particulier celles vivant dans les régions polaires ou les récifs coralliens, sont menacées. Par exemple, les récifs coralliens sont menacés par l’acidification des océans et l’élévation de la température de l’eau, ce qui entraîne des phénomènes de blanchissement des coraux.
Changement des saisons et migration des espèces : Les plantes et les animaux changent leurs comportements en réponse à la modification des saisons et des températures, ce qui perturbe les écosystèmes. Certaines espèces migrent vers des zones plus fraîches ou plus élevées, mais beaucoup n’ont pas la capacité de s’adapter suffisamment vite.
Extinction d’espèces : Le réchauffement climatique accentue le risque d’extinction des espèces, notamment celles qui ne peuvent pas migrer ou s’adapter aux nouveaux conditions climatiques.
4. Sécurité alimentaire
Le réchauffement climatique perturbe de nombreux aspects de l’agriculture et de la production alimentaire :

Réduction des rendements agricoles : Les canicules, les sécheresses et les pluies irrégulières affectent la production de cultures essentielles comme le maïs, le riz, et le blé, menaçant la sécurité alimentaire de milliards de personnes.
Changements dans la distribution des cultures : Certaines régions deviennent inadaptées à certaines cultures (par exemple, des régions plus chaudes et sèches), tandis que d’autres peuvent voir un essor des rendements agricoles à court terme, mais les conditions deviennent rapidement extrêmes et moins stables à long terme.
Pertes de poissons et d’insectes pollinisateurs : Le réchauffement de l’océan affecte la pêche, et la perte de la biodiversité, en particulier les pollinisateurs comme les abeilles, réduit la production de nombreux fruits et légumes.
5. Menace sur la santé humaine
Le réchauffement climatique présente des risques directs et indirects pour la santé :

Vagues de chaleur : Les canicules augmentent les risques de problèmes cardiaques et respiratoires chez les personnes vulnérables, comme les personnes âgées, les enfants et les malades chroniques.
Propagation de maladies : Le changement climatique permet la propagation de maladies infectieuses. Par exemple, les maladies vectorielles comme le paludisme et la dengue se propagent à de nouvelles régions où les insectes vecteurs (moustiques) peuvent survivre grâce à des températures plus élevées.
Mauvaise qualité de l’air : Le réchauffement climatique contribue à l’augmentation des polluants atmosphériques, comme l’ozone, qui détériore la qualité de l’air et augmente les maladies respiratoires (asthme, bronchites, etc.).
6. Inégalités sociales et économiques
Le réchauffement climatique a un impact disproportionné sur les populations les plus vulnérables, exacerbant les inégalités sociales et économiques :

Pauvreté accrue : Les pays en développement et les communautés pauvres sont particulièrement exposés aux risques climatiques. Les agriculteurs dans les pays tropicaux, par exemple, souffrent directement des sécheresses et des inondations.
Réfugiés climatiques : La montée du niveau de la mer, les inondations et les sécheresses massives forcent les populations à fuir leurs foyers, créant des migrations massives et des tensions géopolitiques liées à l’accueil des réfugiés climatiques.
Ressources et conflits : La compétition pour les ressources naturelles, comme l’eau et les terres agricoles, pourrait alimenter des conflits dans certaines régions du monde.
7. Économie mondiale et industries
Les impacts du réchauffement climatique peuvent affecter plusieurs secteurs économiques importants :

Agriculture : L’irrigation, les récoltes et la pêche deviennent moins prévisibles et plus risquées, ce qui perturbe l’approvisionnement alimentaire et affecte les prix des produits agricoles.
Infrastructure : Les inondations, les tempêtes et les vagues de chaleur augmentent les coûts liés à l’entretien des infrastructures (routes, bâtiments, ponts, etc.), tout en provoquant des dégâts matériels considérables.
Tourisme : Les zones touristiques côtières et les stations de ski souffrent des effets du changement climatique, comme l’élévation du niveau de la mer, la disparition des glaciers et l’augmentation des phénomènes climatiques extrêmes.
8. Acidification des océans
L’acidification des océans, causée par l’absorption du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique, affecte gravement les écosystèmes marins. L’excès de CO2 dissous rend les océans plus acides, ce qui :

Affaiblit les récifs coralliens.
Perturbe la chaîne alimentaire marine en affectant les mollusques, les crustacés et les poissons.
Peut impacter la pêche, notamment dans les régions dépendant de la pêche pour la sécurité alimentaire.
Conclusion
Le réchauffement climatique est un phénomène complexe et multidimensionnel qui génère une série de problèmes interconnectés. De l’élévation du niveau de la mer à la perte de biodiversité, en passant par des événements climatiques extrêmes et des impacts sur la santé, les effets sont visibles à l’échelle mondiale. Pour atténuer ces problèmes, il est crucial que les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre soient renforcés et que des mesures d’adaptation soient prises pour protéger les populations vulnérables et les écosystèmes.

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