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(33 cards)
Notion d’espace
1/ une donnée de la représentation
2/ un problème d’ordre esthétique
3/ une construction mi-empirique, mi-imaginaire
Cadre centrifuge / centripède
André Bazin, “Peinture et cinéma”, Qu’est-ce que le cinéma, 1985 : cadre picturale est centripète quand le cadre cinématographique est centrifuge, fonctionne davantage comme un cache
Définition de la modernité
Modernité c’est d’abord une mise en question et un refus des codes classiques = soit en rendant l’espace “improductif” soit en rompant les règles de mise en scène pour déstabiliser le spectateur
Citation de Jacques Aumont
“Regarder une image c’est en général y reconnaître quelque chose du monde.”
Explication de la façon dont est façonné l’espace au cinéma
La façon dont est traité l’espace au cinéma résulte d’un choix lié à l’époque (occident capitaliste durant le premier quart du 20eme siècle) non un espace absolu. Habitus perceptif / idéologie dominante
Écran fenêtre VS écran cadre
Corps du film pensé pour soi et pas comme une partie du monde (pas de hors champ). Crée l’espace plutôt que le recueillir
Exemples de l’écran cadre
Ecran rectangulaire Eisenstein (horizontal/vertical/peinture) :
Xavier Dolan, Mommy (2014)
Espace phénoménologique
Espace en tant que puissance de coexistence dynamique entre notre corps et le monde
Phénoménologie / cinéma
- Puissance de réalité du cinéma par sa nature dynamique fait apparaître l’espace
- Rend compte de l’expérience spatiale en engageant le corps du spectateur (sens proprioceptif)
Exemple d’un effet de spatialisation
Ecran bleu Gerry accentue effet spatialisation du suivant
Exemple de la situation spatiale du spectateur
Sherlock Junior (1924), Buster Keaton projeté dans Hearts and Pearls action continue situation spatiale du spectateur de film
Deux types d’espaces au cinéma
- Espace représenté dans le film
- Inscrit dans le corps du film avec ses nœuds de signification vivantes (Ponty) organique
Rythme spatial
Rythme spatiale du visible = respiration du film = rencontre avec le corps spectateur
Espace cinéplastique
Espace pris dans la composition en par le mouvement (contraction d’un ou court dilatation).
Il mobilise, la composition photographique de l’image et son évolution mouvante, progressive (à I’intérieur du plan) ou subite (au moment du passage d’un plan à l’autre)
Espace agencement
Configuration mouvante de la matière expressive de l’ensemble d’un film ou d’une séquence, en tant
que celle-ci constitue une structure spatiale globale, animée d’une logique autonome de composition. À la fois extension de l’espace cinéplastique, et distinct de lui par sa nature propre, l’espace-agencement constitue, à ľ’intérieur de chaque film, une architecture rythmique abstraite qui sous-tend la représentation
Espace audio-visuel
Fondé sur la reconnaissance de la contribution décisive du son cinématographique à la construction de l’espace filmique, ce dernier
type d’espace pose des problèmes spécifiques
Analyse de plan cinéplastique
1.Composition visuelle de l’image en mvt
2. Mobilité de cette image
3. Durée
4. Articulation avec autres plans
Une femme sous influence, John Cassavetes (1974) avec Mabel Gena Rowlands
Être à l’espace fusion avec son être au monde focale longue bonnes distances abolies
Lumière crée un espace
La rue, Karl Grune (1923) : jeu d’ombre sur plafond héros présence ville nocturne
Opérateur des Lumières
Alexandre Promio
Le Plaisir
Max Ophuls, 1951 : la maison Tellier voix de Jean Servais
Expression “pâte du monde”
Maurice Merleau Ponty, Le cinéma et la nouvelle psychologie (1945)
Contraction
Accéléré
Dilatation
Ralenti
