Épicondylagie, examen et intervention Flashcards

1
Q

Quelle est l’étiologie de l’épicondylagie latérale

A
  • On ne parle pas forcément de «ite», car pas ou peu de processus inflammatoire dans le tissu atteint
    *Tendinose des tendons, gaines et jonctions musculaires du muscle Court Extenseur Radial du Carpe (CERC) et autres
  • Tendinopathie :
    ➢ Désorganisation des fibres de collagène
    ✓ Perte de l’orientation parallèle des fibres
    ✓ Peut mener à des micro-déchirures
    ❖ Plus souvent les fibres profondes
    ➢ Neo-vascularisation tendineuse
    ➢ Présence de vascularisation perpendiculaire aux fibres de collagène
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2
Q

Quelle est l’épidémiologie de l’épicondylagie latérale?

A
  • Plus fréquente en latéral qu’en médial (7-10x)
  • Affecte principalement côté dominant (75%)
  • Affecte 1-3% de la population générale
  • 5-10% des patients sont des joueurs de tennis
  • Pathologie fréquemment reliée au travail (souris et clavier, préhension répétitive)
  • Ratio : ♀= ♂
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3
Q

Quels sont les facteurs de risques de l’épicondylagie latérale?

A

Sports (raquette), changement récent dans l’entraînement ou travail (augmentation volume, erreur d’entraînement ou modification
équipement)
* Travailleur manuel (gestes répétés)
* Ordinateur (souris et clavier), Ergonomie au travail
* Patho-mécanique du membre supérieur
➢ Mal alignement coude ou poignet (post-trauma ou fracture)
➢ Raideur poignet, coude ou épaule donc surcharge musculotendineuse
➢ Diminution contrôle moteur membre sup (ceinture scapulaire)
➢ Instabilité latérale du coude pré-existante
* Pathologie cervicale associée

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4
Q

Quel est le mécanisme de blessure de l’épicondylagie latérale?

A
  • Apparition souvent insidieuse (tableau clinique habituellement rencontré), augmentation progressive
  • Microtraumatismes répétés : répétition de contractions concentriques et excentriques des extenseurs et déviateurs radiaux du poignet (+ a/n CERC)
  • Histoire de traumatisme direct
    Pathologie multifactorielle impliquand une pathologie de tendon, un rpoblème de contrôle moteur et un changement dans le SNC impliquant les processus nociceptifs et non nociceptifs
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5
Q

Quelles sont les classification de l’épicondylagie?

A

Pathologic stages:
Stage l: temporary irritation (chemical inflammation?)
Stage Il: permanent tendinosis - less than 50% tendon cross-section
Stage Ill: permanent tendinosis - greater than 50% tendon cross-section
Stage IV: partial or total rupture of tendon
Phases of pain:
Phase l: mild pain after exercise activity, <24 hours
Phase Il: pain after exercise activity, >48 hours, resolves with warm-up
Phase Ill: pain with exercise activity, does not alter activity
Phase IV: pain with exercise activity that alters activity
Phase V: pain caused by heavy activities of daily living
Phase VI: intermittent pain at rest that does not disturb sleep; pain caused by light activities ofdaily living
Phase VII: constant rest pain and pain that disturb sleep

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6
Q

Quelle est la présentation clinique de l’épicondylagie latérale?

A
  • Patient se présente avec une douleur à la face latérale du coude et dans la région de l’épicondyle latérale
    ➢ Rapporte parfois des symptômes descendants dans l’avant-bras
  • ↑ de la douleur avec préhension et gestes nécessitant EXTENSION du poignet (poignée de porte, serrer la main, sac d’épicerie, ouvrir un pot…)
  • Diminution progressive de la force de préhension en lien avec augmentation des symptômes (la fameuse tasse de café…!)
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7
Q

Quels sont les dx différentiels de l’épicondylagie latérale?

A
  • Dysfonction Cx avec possibilité de segment facilité
    ➢ Habituellement C5-6 et/ou C6-7
    ➢ Neurodynamique problématique (ULNT 2r > ULNT 2m)
  • Dysfonction articulaire au coude (R/U prox, H/U ou H/R)
    ➢ Importance d’évaluer adéquatement la mobilité accessoire
    ➢ Peut contribuer à développer un problème d’épicondylalgie
  • Syndrome tunnel radial (*non discuté dans le cadre du cours) ou autre pathologie du nerf radial
  • Instabilité ligamentaire (collatéral latéral → en lien avec le site de dlr)
  • Douleur référée d’une pathologie de la coiffe des rotateurs
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8
Q

Que retrouve en en S et O lors d’une épicondylalgie latérale?

A

Subjectif:
Localisation des symptômes : face lat et avant-bras
Faiblesse préhension avec douleur
Hx et mécanisme de blessure : progressif, mvts répétés?
Douleur et/ou ATCD Cx ou ailleurs Quadrant sup
Échelles et questionnaires
OBJECTIF:
Observation locale et posturale
Mise en tension sélective : douleur et diminution force aux mvts d’extension du poignet
Force musculaire : diminution force de préhension avec douleur
Souplesse musculaire : muscles extenseurs poignet
Palpation : épicondyle latérale
Scan cervical, examen neuro et neurodynamique au besoin
Contrôle moteur du membre supérieur

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9
Q

Comment va être la force musculaire lors d’une épicondylalgie latérale? Quels tests plus spécifiques peuvent être fait?

A

➢ Extension et Dév. radiale résistée poignet :
✓ Avant-bras en pronation
✓ Douleur de consultation, diminution de force (peut coter sur 5)
✓ Pire en extension du coude
✓ Cozen’s Test : sensibilité et spécificité non démontrées
*** Beaucoup plus souvent problématique avec
extension que déviation radiale (car plus souvent le CERC qui est atteint et ne fait pas de déviation radiale)
➢ Extension résistée 3e doigt
✓ Avec avant-bras en pronation et coude en extension
✓ Court extenseur radial du carpe
➢ Force de préhension
✓ Diminuée vs côté sain, avec douleur
✓ À faire avec Jamar données de suivi
✓ Diminution plus importante de la force avec coude en EXTENSION vs coude en FLEXION
✓ Coude sain:
Force de préhension pas de différence si coude en flexion ou en extension
✓ Coude pathologique:
Force de préhension plus grande si coude est en flexion ; une diminution de 8% entre les 2 positions a une sensibilité de 80% et une spécificité de 85% → épicondylite latérale
(peut aider le dx)
✓ PFGS (Pain-Free Grip Strength)
La force maximale que le patient peut générer avant que le douleur se manifeste
Coude en extension, avant-bras en pronation, légère extension du poignet
✓ MGS (Maximal Grip Strength)
Force maximale qui peut être générée
Coude en extension, avant-bras et poignet en neutre

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10
Q

Vrai ou faux, il y a un changement de la souplesse des muscles extenseurs lors d’un épicondylagie latérale et un changement de la souplesse des fléchisseurs lors d’une ÉM?

A

Vrai,
ÉL: Diminution souplesse des muscles extenseurs du poignet avec reproduction possible de la douleur à l’épicondyle ou dans les extenseurs (en proximal)
➢ Augmentation tonus extenseurs du poignet, avec douleur
ÉM:
➢ Diminution souplesse des muscles fléchisseurs du poignet
➢ Augmentation tonus fléchisseurs du poignet et rondpronateur, avec douleur

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11
Q

Quelles seront les observations fréquente a/n du contrôle moteur lors d’épicondylagie latérale?

A

➢ Préhension
✓ Tendance en flexion ou en extension du poignet plutôt que garder le carpe neutre (idem pour ÉM)
➢ Perturbation sensorimotrice bilatérale chez une personne avec une épicondylite unilatérale
✓ Augmentation du temps de réaction du membre supérieur
✓ Diminution de la vitesse du mouvement autant pour le membre sain que pour le membre atteint
➢ Diminution proprioceptive (sensation de la position et seuil de détection du mouvement) observée chez patients avec épicondylite du coude.
➢RSH peut être perturbé (idem pour ÉM)
✓Force proximale serait affectée chez les gens avec ÉL
✓Patients avec ÉL auraient faiblesse et diminution endurance a/n trapèze inférieur et dentelé antérieur
* Il n’est cependant pas clair «qui cause quoi»

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12
Q

Quels sont les questionnaires qui peuvent être utilisés dans des cas de ÉL

A

➢ Patient-Rated Tennis Elbow Evaluation (PRTEE)
✓ Version française par Blanchette en 2010
✓ Sert de test, retest pour le suivi de la fonction du patient (fonction)
✓ > 54/100 = mauvais pronostic
➢ Mayo Elbow Performance Index (MEPI)
➢ Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand (DASH) ou Quick-DASH

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13
Q

Quelle est l’étiologie de l’épicondylagie médiale?

A

Processus inflammatoire vs désorganisation des fibres de collagène
* Atteint habituellement le rond pronateur et le muscle Fléchisseur Radial du Carpe

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14
Q

Quelle est l’épidémiologie de l’ÉM?

A
  • 10-20% de tous les cas d’épicondylalgie
  • Affecte principalement côté dominant (75%)
  • Golf et sports de lancer (baseball ++)
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15
Q

Quels sont les facteurs de risques de l’ÉM?

A
  • Sports (golf, lancer, «overhead»), changement récent dans l’entraînement (augmentation volume ou erreur d’entraînement)
  • Travailleur manuel (gestes répétés)
  • Ergonomie au travail
  • Patho-mécanique du membre supérieur
    ➢ Mal alignement coude ou poignet (post-trauma ou fracture)
    ➢ Raideur poignet, coude ou épaule donc surcharge musculotendineuse
    ➢ Diminution contrôle moteur membre sup (ceinture scapulaire)
    ➢Instabilité médiale du coude pré-existante
  • Pathologie cervicale associée
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16
Q

Quel est le mécanisme de blessure de l’ÉM?

A
  • Apparition souvent insidieuse (tableau clinique habituellement rencontré), augmentation progressive
  • Microtraumatismes répétés : répétition de contractions concentriques et excentriques des fléchisseurs du poignet et du rond pronateur de l’avant-bras
  • Histoire de traumatisme direct
17
Q

Quelle est la présentation clinique de l’ÉM?

A
  • Patient se présente avec une douleur à la face médiale du coude et dans la région de l’épicondyle médiale
    ➢ Rapporte parfois des symptômes descendants dans l’avant-bras
  • ↑ de la douleur avec préhension et gestes nécessitant la FLEXION du poignet et la PRONATION de l’avant-bras
  • Diminution progressive de la force de préhension en lien avec augmentation des symptômes
18
Q

Quels sont les DX différentiels de l’ÉM?

A
  • Dysfonction Cx-Thx avec possibilité de segment facilité
    ➢ Habituellement C7-D1 et/ou D1-2
    ➢ Possibilité d’atteinte en C5-6 et C6-7 (moins fréquente)
    ➢ Neurodynamique problématique (ULNT 3 et ULNT 2m)
  • Instabilité ligamentaire (ligament collatéral médial → p/r site dlr)
  • Syndrome tunnel ulnaire
    ➢ Peut mimer les symptômes à la face médiale du coude
  • Tendinopathie tricipitale
  • Syndrome défilé thoracique (douleur face ulnaire coude/avant-bras)
19
Q

À quoi ressemblerait le S et le O lors de l’évaluation de l’ÉM?

A

Subjectif:
Localisation des symptômes : face méd et avant
-bras
Faiblesse préhension avec douleur
Hx et mécanisme de blessure : progressif, mvts répétés?
Douleur et/ou ATCD Cx ou ailleurs Quadrant sup
OBJECTIF:
Observation locale et posturale
Mise en tension sélective : douleur et diminution force flexion du poignet et pronation de l’avant -bras
Force musculaire : diminution force de préhension avec douleur
Souplesse musculaire : muscles fléchisseurs poignet
Palpation : épicondyle médiale
Scan cervical, examen neuro et neurodynamique au besoin
Contrôle moteur du membre supérieur

20
Q

À quoi ressemble la force musculaire lors d’une ÉM? Quels tests spécifiques peuvent être faits?

A

➢ Flexion et Dév. radiale résistée poignet : (fléchisseur radial du carpe souvent impliqué)
✓ Avant-bras en supination
✓ Douleur de consultation, diminution de force
✓ Pire en extension du coude
▪ Pas aussi clair qu’avec épicondylite latérale
▪ Observation clinique
➢ Pronation résistée de l’avant-bras :
✓ Position de départ avec avant-bras en supination
✓ Rond pronateur (muscles le plus souvent impliqué!)
➢Force de préhension
✓ Diminuée vs côté sain, avec douleur
✓ À faire avec Jamar données de suivi
✓ Diminution plus importante de la force avec coude en EXTENSION vs coude en FLEXION
▪ Données scientifiques ne sont pas aussi abondantes et prédictives que pour épicondylite latérale
▪ Observation clinique

21
Q

Quels tests médicaux peuvent être utilisés pour le dx des épicondylagie?

A

*Imagerie :
➢ Échographie musculo-squelettique
➢ IRM
✓ Utiles pour montrer les changements structurels et la vascularisation du tendon
✓ Présence de rupture ou non du tendon CERC (ou autre tendon)
✓Surtout si symptômes persistants depuis plus de 6 mois même avec Tx conservateur
** Attention, la morphologie du tendon ou la quantité de vascularisation tendineuse n’est pas nécessairement en relation avec les symptômes cliniques
Imagerie (suite) :
➢ RX coude
✓ Surtout si nous suspectons des changements
dégénératifs articulaires associés
➢ RX cervicale
✓ Peut s’avérer pertinente si suspicion d’une
influence de la colonne Cx
* Consultation en orthopédie :
➢ Déterminer si condition chirurgicale ou non
✓ En lien avec échec Tx conservateur
✓ En lien avec résultat d’imagerie

22
Q

En quoi consiste le tx des épicondylagies en physio? (global)

A
  • Éducation et quandtification : IFM vs désorganisation, diminution/ arrêts activités aggravantes
  • TMO (PRN) : coude, poignet, cx. Articulaire selon restriction. Traction H/R ou H/U == étirement des fibres et effets neurophysiologique
  • X’s : renforcement isom + isot, assouplissement (massage, étirement PNF)
  • Contrôle moteur : Ceinture scapulaire = ✓ RSH adéquat, positionnement tête humérale
    ✓ Indispensable à un bon «reaching»
    ✓ Approche multimodale en physio +
    renforcement ceinture scap est plus
    efficace que approche multimodale seule , Préhension. ** Entraînement spécifique du
    côté contralatéral donne des bénéfices du côté atteint par phénomène de «cross education»**
    -Autre : Électro, mulligan, neurodynamique, PPAS, attelle, ergonomie = ➢ Correction au travail (poste de travail et outils de travail)
    ➢ Correction du geste sportif, référer à un expert au besoin
23
Q

Comment étiré les fléchisseurs et les extenseurs du poignet et quels seront les bénéfices?

A

✓ Extenseurs : E coude + Pronation + F poignet
✓ Fléchisseurs : E coude + Supination + E poignet
Les exercices pourraient favoriser une hyperémie, l’alignement des fibres de collagène et les forces tensiles créées dans le tendon pourraient favoriser le remodelage.

24
Q

Comment va évoluer le renforcement selon les phase (aigu à chronique)?

A

➢ Phase aiguë : pas de renforcement ou très peu (finger slides)
➢ Phase sub-aiguë : renforcement excentrique
✓ Avec coude fléchi pour débuter
✓ Progression avec coude en extension
✓ Progression de la charge et du nombre de répétitions
➢ Phase chronique : Patient plus fort et moins de douleur
✓ Exercices concentriques et excentriques
✓ Progression de la charge et des répétitions
➢ Pas d’évidences claires des bénéfices de l’excentrique vs concentrique
➢ Satisfaction ( douleur) et retour à l’activité (fonction) seraient légèrement plus positives avec excentrique
➢ Exercices (concentriques et/ou excentriques) ; effets bénéfiques à court et long terme
➢Exercices excentiques → Remodelage des fibres
➢ Exercices ISOM auraient des effets bénéfiques sur
la douleur et la fonction, mais probablement nonefficaces si intervention seule
➢ Meilleure combinaison serait : exercices avec
phase excentrique et concentrique par la suite, suivi d’une phase ISOM

25
Q

Quelles sont les recommandations p/r au port d’attelle dans les épicondylagies?

A

➢ Surtout utiliser pour retour au jeu ou au travail
➢ Durant l’activité stressante, enlever au repos et la nuit
Facteur prédictif de l’efficacité de l’orthèse: Extensor grip test = Si la douleur produite est plus petite lorsque la pression à l’avant-bras est appliquée avant la résistance au poignet p/r après, le test est positif

26
Q

Devrions nous recommander des infiltrations de cortisones avec les épicondylagie? pourquoi? Quelles autre options pourraient être envisagées?

A

Non, car:
✓ Effets bénéfiques à court terme (même meilleurs que physio à court terme)
✓ Effets à long terme : récurrence des symptômes, physio supérieure à corticostéroïdes sur 52 semaines
✓ Lorsque comparée à placebo = pas de différence significative
▪ Donc infiltration cortisone est efficace à court terme car effet placebo??
Infiltration + physio = pas plus de bénéfices que physio seule à 52sem, physio seule semblerait plus efficace!!
➢ Injection avec «autologous whole blood»:
✓ ↓ douleur, ↑ force et amélioration fonction vs Cortisone (sur suivi long terme)
➢ Injection avec plasma riche en plaquettes (PRP):
**Améliorerait la fonction et la douleur plus que l’infiltration de Cortisone avec suivi 6 mois
et 1 an
✓ **
Pourrait être une option envisageable dans un cas chronique avec échec d’autres traitements conservateurs ***
✓ ↓ douleur, ↑ force et amélioration fonction vs Cortisone à court terme, mais pas à long terme vs «autologous
✓ Facteurs de croissance dans les plaquettes
▪ Favorise la guérison tissulaire

27
Q

Dans quel cas est-ce que la chx est indiqué avec les ÉL? Quelle est la chx et ses complications?

A

➢ 10 % à 20 % des patients avec une épicondylite ne répondent pas au traitement conservateur.
✓ Chirurgie indiquée si symptômes persistent après 6 mois de traitement conservateur
➢ Relâchement de l’origine commune des extenseurs
✓ Complications potentielles du relâchement (arthroscopie ou arthrotomie) :
bris de l’insertion, infection, instabilité en varus du coude si atteinte du ligament collatéral radial.
➢ Résection partielle de l’épicondyle
➢ Résection du tiers proximal du ligament annulaire
➢ Excision bourse ou frange synovial (arthroscopie).
➢ Relâchement percutanée sous anesthésie locale
➢ Ostéoponction percutanée, forage.
➢ Dénervation, décompression du nerf radial.
➢ Chirurgie intra-articulaire, si déchirure complète : suture.

28
Q

Quelles sont les options chirurgicales pour les ÉM?

A

✓ Relâchement de l’origine commune des fléchisseurs
✓ Excision partielle du tendon
✓ Résection partielle de l’épicondyle
✓ Dénervation, décompression du nerf ulnaire
✓ Chirurgie associée du ligament collatéral ulnaire
➢ 8-17% d’échec avec la chirurgie
➢ 95% des athlètes retournent à leur niveau de sport