Etats de connaissance Flashcards

1
Q

Comment la psychanalyse comprend-elle les symptômes
psychopathologiques?

A

Les troubles psychiques dans la psychanalyse:

  • résultent des défenses pathologiques mises en place par l’esprit pour se prémunir contre des conflits insupportables, conflits qui
    peuvent être ancrés dans l’enfance.
  • Mettent à jour les symptômes d’une dynamique inconsciente. Le patient est conscient du symptôme, mais non du conflit inconscient sous-jacent.
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2
Q

Que sont les mécanismes de défense ?

Quel rôle jouent-ils dans la
psychopathologie?

Donnez un exemple de mécanisme de défense

A
  1. Les mécanismes de défense sont des processus psychologiques inconscients utilisés par l’individu pour atténuer l’anxiété, protéger son moi et faire face aux conflits émotionnels.

Ces mécanismes sont considérés comme des stratégies adaptatives qui visent à réduire la tension interne résultant de pensées,

Les mécanismes de défense sont nécessaires car le psychisme est en
proie à des conflits

Conflits possibles entre:
le moi le ça
le moi le sur moi

  1. Rôle :

Les mécanismes de défense sont de moyens de transformations des
pulsions pour qu’elles restent gérables psychiquement.

Le rôle des mécanismes de défenses est de prévenir et d’empêcher l’occurrence de conflits.

  1. Exemple de mécanisme de défense :

Refoulement :

Il s’agit du mécanisme de défense le plus fondamental, par lequel des pensées, des souvenirs ou des désirs inacceptables sont repoussés dans l’inconscient pour éviter leur prise de conscience.

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3
Q

Qu’est-ce que le complexe d’Œdipe?

Comment l’étude du cas du petit
Hans illustre ce complexe?

A

Le terme « complexe d’Œdipe » désigne le réseau des désirs et des
mouvements hostiles dont les objets sont le père et la mère, et des défenses qui s’y opposent.

La résolution du complexe d’Œdipe implique que le garçon réprime ses désirs incestueux pour sa mère et s’identifie à son père. Cette identification permet
le développement de caractéristiques associées au rôle masculin

La résolution pour la fille implique la répression des désirs incestueux pour son père et une identification avec sa mère, permettant l’acquisition (par
identification) de caractéristiques associées au sexe féminin.

  1. Hans était un jeune garçon qui avait développé une phobie des chevaux. Au cours de l’analyse menée par Freud, il a été révélé que cette phobie était liée à des aspects du complexe d’Œdipe. Voici quelques éléments clés de l’étude du cas :

Amour pour la mère : Hans exprimait des sentiments amoureux pour sa mère et désirait être proche d’elle.

Hostilité envers le père : Hans ressentait de la jalousie et de la rivalité envers son père, qu’il percevait comme un obstacle à son désir d’être proche de sa mère.

Peur de la castration : Hans avait peur que son père le pénalise en lui coupant le pénis, une crainte qui correspondait à la castration symbolique associée au complexe d’Œdipe.

Conclusion :

Freud interprétait la phobie des chevaux de Hans comme une manifestation symbolique de ses conflits œdipiens. Les chevaux étaient associés à des représentations symboliques du père, et la peur de Hans était en réalité une peur de la punition paternelle pour ses désirs incestueux.

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4
Q

Quelles sont les méthodes des thérapies psychodynamiques?

A
  1. L’association libre :

Les patients sont encouragés à exprimer librement leurs pensées, leurs émotions et leurs associations d’idées, sans censure ni filtrage. La libre association permet d’accéder aux contenus inconscients.

Il peut y avoir une manifestation possible de résistance lorsque le matériel est sensible. L’interprétation de ce matériel aide à améliorer sa compréhension de sentiments

  1. L’analyse du rêve :

Pendant le sommeil les défenses du moi sont faibles ce qui fait que les pulsions prennent une forme déguisée.

Le contenu du rêve peut être manifeste :

Matériel du rêve que le rêveur rapporte

Le contenu du rêve peut être latent :

Matériel inconscient que le rêve symbolise

  1. L’analyse de la relation transférentielle (transfert) :

Les thérapies psychodynamiques prêtent une attention particulière aux transferts, c’est-à-dire les sentiments et les attitudes que le patient projette sur le thérapeute, souvent basés sur des expériences passées. L’analyse des transferts permet d’explorer les schémas relationnels et les dynamiques émotionnelles profondes du patient.

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5
Q

Réflexion critique:

Existe-t-il des preuves empiriques de la théorie psychanalytique?

A

La théorie psychanalytique repose sur des concepts complexes et difficilement mesurables, tels que l’inconscient, les mécanismes de défense et les conflits psychiques internes.

Par conséquent, il est difficile d’obtenir des preuves empiriques solides dans le sens traditionnel de la recherche scientifique.

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6
Q

Qu’est-ce que l’auto-actualisation? (approche centrée sur la personne )

A

Existence d’une propension des êtres humains à se développer, à
se réalise

L’auto-actualisation est considérée comme une tendance innée présente chez chaque individu. C’est le désir fondamental de se réaliser, de devenir la meilleure version de soi-même et d’exprimer son être authentique

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7
Q

Qu’est-ce que l’auto-actualisation? (approche centrée sur la personne )

A

Existence d’une propension des êtres humains à se développer, à
se réalise

L’auto-actualisation est considérée comme une tendance innée présente chez chaque individu. C’est le désir fondamental de se réaliser, de devenir la meilleure version de soi-même et d’exprimer son être authentique

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8
Q

Comment les troubles psychopathologiques sont compris dans l’approche centrée sur la personne ? ( approche centrée sur la personne)

A

Les troubles psychopathologiques sont perçus comme des manifestations de difficultés ou de blocages dans le développement du soi authentique

Nous ne percevons pas nos valeurs lorsque l’auto actualisation est bloquée ce qui mène a la frustration

Les troubles émergent aussi d’une différence entre nos idées et nos attentes, ce qui fait qu’on va faire une négation nos pensées et l’énergie psychologique sera occupé par la négation ce qui entravera l’auto actualisation

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9
Q

Quel est l’objectif principal de la thérapie centrée sur la personne?

A

Favoriser l’auto-actualisation et diminuer les différences entre
«être» et «idéal».

  • Auto-acceptation et action en accord avec les sentiments qu’on
    éprouve
  • Découverte et acceptation de soi
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10
Q

Quels sont les 4 attributs de base du thérapeute dans cette approche? (centrée sur soi)

Que signifient ces attributs?

A
  1. Considération positive inconditionnelle :

Cela signifie que le thérapeute adopte une attitude d’acceptation et de valorisation inconditionnelle envers le client.

Peu importe les expériences, les émotions ou les comportements du client, le thérapeute les accueille sans jugement ni critique.

  1. Empathie :

L’empathie est la capacité du thérapeute à comprendre et à ressentir les émotions et les expériences intérieures du client.

  1. Sincérité

authenticité et à l’honnêteté du thérapeute dans sa relation avec le client. Le thérapeute exprime ses propres émotions, réactions et perceptions de manière sincère, sans masquer ses propres sentiments

  1. Congruence :

thérapeute est authentique et cohérent, évitant les masques ou les jeux de rôle.

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11
Q

Qu’entend-on par thérapie non-directive?

A

C’est le client qui dirige le déroulement de la thérapie. En effet les thérapeutes n’imposent pas leur propres objectives

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12
Q

Quelles sont les différences principales entre les thérapies
psychodynamiques et l’approche centrée sur la personne?

A
  1. thérapie centrée sur la personne sont non directives, alors que les thérapie psycho dynamiques sont directives.
  2. Les thérapies psychodynamiques accordent une attention particulière à l’inconscient alors que la thérapie centrée sur la personne mais le focus sur la coscience
  3. Les thérapies psychodynamiques accordent une importance particulière à la relation transférentielle entre le client et le thérapeute alors que L’approche centrée sur la personne met l’accent sur une relation thérapeutique empreinte d’empathie, de considération positive inconditionnelle et de congruence.
  4. Les thérapies psychodynamiques visent souvent une meilleure compréhension des conflits inconscients alors que L’approche centrée sur la personne se concentre davantage sur la prise de conscience de soi, l’acceptation de soi
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13
Q

Qu’est-ce que la double contrainte et dans quel trouble ce concept joue-t-il un rôle? (approche systémique)

A
  1. Double contrainte :

Membre du système conforntés à des messages paradoxaux.

Ne peut pas se soustraire

Messages non perçus directement car ils se présentent de manière déguisée ou qu’ils sont déniés

Sujet ne peut pas exercer son sens critique

La relation de valeur affective est importante

(mere achete cravatte bleu et rouge, fils porte cravate bleu elle lui dit pourquoi il ne porte pas la rouge, si il porte la rouge elle lui dit pourquoi il ne porte pas la bleu et si il porte les deux elle lui dit qu’il est fou)

  1. Ca joue un rôle sur la schizophrénie
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14
Q

Comment les troubles psychopathologiques sont-ils compris dans l’approche
systémique

A

L’individu appartient à des systèmes qui possèdent des lois propres et fonctionnement.

Le comportement pathologique est le produit d’une anomalie
d’au moins un de ces systèmes et / ou est lié à des formes de
communication pathologique

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15
Q

Que sont les axiomes de la communication et qui les a développé?

A

Les 5 axiomes de base (développé par watzlawick)

  1. On ne peut pas ne pas communiquer.
  2. Toute communication présente deux aspects : le contenu et la
    relation, tels que le second englobe le premier et par suite est une
    métacommunication.
  3. La nature d’une relation dépend de la ponctuation des
    séquences de communication entre les partenaires.
  4. La communication humaine utilise simultanément deux
    modes de communication: digital et analogique.
  5. La communication est soit symétrique, soit complémentaire.
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16
Q

Quelles sont les buts et les méthodes principales de la thérapie systémique?

A
  1. Buts :

Observer et identifier les lois de fonctionnement du système

Equilibrer le système en le rendant moins pathogène

L’importance du patient désigné

Symptôme disparaît car n’est plus justifié

  1. Méthodes :

Génogramme (voir Compagnone, P., 2010*)

  • Objets flottants: conte systémique, jeux de l’oie, statues,….
  • Travail avec tout le système (thérapie familiale), une partie du système ou un individu
  • Jeux de rôle
  • Recadrage
  • Interventions paradoxales
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17
Q

Qu’est-ce qu’un patient désigné dans la thérapie systémique?

A

Sujet porteur du symptôme qui masque le manque de fonctionnement du système est garant d’une stabilité (même si pathologique)

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18
Q

Comment fonctionne le conditionnement classique?

Comment fonctionne le conditionnement opérant?

Quelles sont les différences
principales entre ces deux formes de conditionnement? (approche comportementale)

A
  1. Conditionnement classique : (stimulus => reponse)

1.1 Stimulus non-conditionné:

stimulus qui active une réponse physiologique = la nourriture

1.2 Réponse non conditionné :

Réponse non apprise physiologique = salivation

1.3 Stimulus conditionné :

Initialement neutre = cloche

1.4 Réponse conditionné :

Au début activé par stimulus non conditionné (norriture) mais après activé par stimulus conditionné (cloche) = salivation au son de la cloche

  1. Conditionnement opérant

Explique comportement plus complexes que le conditionnement classique (travailler, étudier)

Les réponses opérantes ont des actions sur l’environnement qui produisent des conséquences (stimulus => reponse => consequence)

Renforcement : + probable que ca se reproduise

Punition : - probable que ca se reproduise

Ensuite le renforcement et punition peuvent être :

Négatif : par le retrait d’un stimulus agissant sur l’organisme

Positif : par l’ajout d’un stimulus agissant sur l’organisme

Le renforcement et la punition qui ont été developpé par la conséquence vont agir sur la réponse

  1. Distinction entre:
  • Renforçateur primaire : Le renforçateur répond directement à un besoin essentiel de l’individu.
    Exemple: Nourriture…
  • Renforçateur secondaire : Le renforçateur est un renforçateur par un certain apprentissage fait au préalable.
    Exemple: Jouet, argent
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19
Q

Quelle autre forme de conditionnement connaissez-vous?

A
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20
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage latent?

A

Tolman soutient que le comportement ne peut être réduit au schéma “stimulus => réponse”. Il * Introduit l’idée de motivation et
d’attente dans les théories
béhavioristes.

Tolman développe une théorie basée sur l’association stimulus-stimulus ( “S-S“) et non sur le renforcement.

Il découvre l’apprentissage latent:

  1. Association de plusieurs stimuli indifférents sans qu’un avantage ou un désavantage immédiat n’apparaisse.
  2. Les animaux peuvent apprendre des associations entre stimuli sans
    qu’aucun stimulus biologiquement important tel que la nourriture ne soit présenté.
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21
Q

Qu’est-ce que l’impuissance apprise et dans quel trouble psychique
pourrait-elle jouer un rôle?

A

Ca a un lien avec la dépression

Découverte que des chiens mis dans des situations dans lesquelles ils ne
peuvent pas échapper à des stimuli aversifs continuent à se comporter de manière impuissante, même si la situation a changé et qu’ils auraient le pouvoir d’agir autrement et d’éviter la situation déplaisante

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22
Q

Qu’est-ce que l’extinction? Qu’est-ce que l’habituation?

A
  1. Extinction :

Inhibition de la réponse conditionné (Selon Pavlov, la réponse conditionnée n’est pas complètement perdue durant
l’extinction, mais est plutôt inhibée et peur être restaurée)

  1. Habituation :
  2. Phénomène d’accoutumance et constitue une forme d’apprentissage
  3. Diminution graduelle de l’intensité ou de la fréquence d’apparition d’une réponse suite à la présentation répétée ou prolongée du stimulus l’ayant déclenchée.
  4. L’habituation implique la présentation d’un stimulus inconditionnel ou non- conditionné
    c’est-à-dire un stimulus qui déclenche une réponse automatique.
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23
Q

Qu’est-ce que le façonnage et comment cette procédure est-elle
reliée à la thérapie comportementale?

A
  1. C’est l’adaptation du comportement souhaité en observant d’autres gens en train de le pratiquer
  2. Dans le façonnage, le thérapeute renforce et récompense les réponses qui sont de plus en plus semblables à la réponse cible, tout en ignorant les réponses qui ne se rapprochent pas de l’objectif. En récompensant les progrès successifs, le comportement final souhaité est progressivement façonné.
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24
Q

Comment les troubles pathologiques sont-ils compris dans le modèle
comportemental?

Quels sont les objectifs principaux de la thérapie
comportementale?

A

Un comportement pathologique c’est l’acquisition ou apprentissage d’un comportement mal adapté.

Objectif: changement des comportements, augmentation du registre de comportements

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25
Q

Comment les troubles psychopathologiques sont-ils compris dans les modèles cognitifs?

A
  • Les modèles cognitifs du comportement pathologique se basent sur l’idée
    d’une perturbation du traitement de l’information.
  • Le comportement pathologique est lié à un traitement de
    l’information inapproprié ou biaisé du monde.
  • C’est notre interprétation des événements et non pas les
    événements eux-mêmes qui déterminent nos états
    émotionnels
  • Idée de croyances irrationnelles et de distorsions cognitives.
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26
Q

Qu’est-ce qu’une distorsion cognitive?

A

4 types principaux de distorsion cognitives:

  1. L’attention sélective: concentration sur un détail (négatif) et perte
    de vue de l’ensemble.
  2. La surgénéralisation: extraction d’une règle par rapport à un
    événement (en général négatif) et application de cette règle à des
    événements différents.
  3. L’amplification: les implications négatives d’une situation ou d’un
    comportement sont exagérées.
  4. La pensée dichotomique: vision du monde en noir et blanc, ou en
    «jamais» et «toujours».
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27
Q

Qu’est-ce que le modèle ABC et par qui a-t-il été développé?

A

Modèle ABC crée par Albert Ellis :

  1. Evénement activateur => 2. croyance => 3. Conséquences

Les croyances exagérées ou irrationnelles peuvent être la source
de la dépression.

  • Des sentiments négatifs tels que la peur du futur ou la déception sont
    normaux lorsque les personnes sont confrontées à des pertes.
  • Les croyances irrationnelles conduisent à une dramatisation des émotions et peuvent créer une détresse émotionnelle.
  • La personne est souvent consciente du lien entre événement et
    conséquence, mais en général pas des croyances
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28
Q

Quels les sont les aspects principaux du modèle de Beck et quels sont
les objectifs de la thérapie cognitive selon Beck ?

A

(voir schéma approche cognitivo-comportementale, pag 39)

Situation
Schéma cognitif
Traitement altéré de l’information
(Distorsions cognitives
Pensées automatiques
Comportement Emotion / Affect

  1. Objectifs :

Aider les personnes à identifier et à corriger les pensées biaisées, les
croyances déformées et les attitudes d’échec qui contribuent ou qui
déclenchent les difficultés émotionnelles.

Mise en place de comportements adaptifs

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29
Q

Qu’est-ce que la thérapie cognitivo-comportementale?

A
  1. La thérapie cognitivo comportementale (TCC) intègre des techniques qui aident les personnes à changer non seulement leurs comportements, mais aussi leurs pensées, leurs croyances et leurs attitudes.
  2. Combinaison de techniques comportementales et cognitives
  3. Thérapie brève et directive: le thérapeute est actif
  4. La thérapie est structurée et se déroule sur 10 à 20 séances en général.
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30
Q

Comment les troubles psychopathologiques sont compris dans l’approche biologique, dans l’approche médicale et dans
l’approche bio-psychosociales?

A
  1. Approche biologique :
  • L’approche biologique s’intéresse à l’étiologie du comportement
    pathologique (étiologie biologique).
  • Focus sur les substrats biologiques du comportement pathologique
  1. Approche médicale :

Comportement pathologiques = maladies et les symptômes se sont les troubles psychiques

  1. Approche bio-psychosociale :

Intégration de facteurs biologiques, psychologiques et socioculturels et de leurs interactions dans le développement des troubles pathologiques.

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31
Q

Quel est le lien entre neurotransmetteurs et psychopathologie?

Existe- t-il une dysfonction d’un neurotransmetteur particulier pour chaque trouble?

A
  1. Actuellement, on part du principe que plusieurs systèmes de
    neurotransmetteurs peuvent être en déséquilibre dans les troubles
    psychopathologiques et qu’ils s’influencent mutuellement
  2. Cette approche reconnaît que les troubles mentaux ne peuvent pas être réduits à une simple dysfonction d’un neurotransmetteur particulier.
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32
Q

Qu’est-ce que le modèle diathèse-stress?

Dans quel trouble joue-t-il
par exemple un rôle?

A
  1. Pour compréhension de schizophrénie ou dépression
  2. C’est un modèle qui regroupe l’interaction entre facteurs de vulnérabilités (biologique ) et des expériences de vie stressante.
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33
Q

Quelles sont les implications au niveau du traitement de l’approche
biologique et de l’approche biopsychosociale?

A
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34
Q

Quels sont les développements du modèle diathèse-stress?

Qu’est-ce
que le stress?

Comment se manifeste-t-il au niveau physique?

A
  1. Développements du modèle diathèse-stress :

1.1 Mécanismes épigénétiques:

Les expériences traumatiques dans l’enfance provoquent des changements du
codage génétique (méthylation), en particulier dans des gènes associés à l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et à la sérotonine.

  1. Qu’est ce que le stress ?

Ensemble des réponses de l’organisme soumis à une contrainte de l’environnement

Dépend de la perception de l’individu quant à son ressenti

  1. Comment se manifeste-t-il au niveau physique ?

Etapes réponses du corps face au stress :

  1. Alarme - réponse : reaction face à la perception d’un stresseur => mobilisation du corps pour s’adapter => implication du système nerveux et endocrinien => Sécretion cortisol, noradrénaline et adrénaline
  2. Ensuite il y a la résistance - réponse : Les réponses d’alarme restent à des niveaux élevés mais pas aussi élevé que la première étape => tentative du corps de commencer à restaurer son énergie et réparer dégats
  3. Epuisement : epuisement des ressources individuelles => Si source de stress persiste il y a une vulnérabilité qui se crée => développement des maladies => Augmentation de la vulnérabilité des défenses immunitaires
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35
Q

Quelles sont les fonctions du diagnostic?

A

Fonctions du diagnostic clinique-psychologique: (DICEPE)

Ø Description
Ø Classification
Ø Explication
Ø Evaluation
Ø Pronostic
Ø Indication

Ces fonctions peuvent se réferer à un individu mais aussi à un système interpersonnel (famille, groupes, organisations etc)

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36
Q

Pourquoi dit-on que le diagnostic est un processus?

A

On dit que le diagnostic est un processus parce qu’il implique une évaluation systématique des symptômes, des antécédents et des caractéristiques d’une personne afin de parvenir à une compréhension de son état de santé

Voici les raisons pour lesquelles le diagnostic est considéré comme un processus :

  1. Question diagnostique
  2. Récolte des données
  3. Diagnostic
  4. Conseil/traitement/évaluation
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37
Q

Qu’est-ce que la multi-modalité?

A

Dans le domaine de la santé mentale, la multimodalité implique d’examiner et d’évaluer différents aspects d’un individu dans laquelle se trouvent des variantes à l’intérieur de
chaque catégorie tels que

Les catégories suivantes sont à distinguer :

A. Niveaux/registres des données

B. Sources des données (donneur de l’information)

C. Procédures d’évaluation

D. Constructs/niveaux des fonctions (unités à l’intérieur de chaque niveau de
données ou au-dessus de chaque niveau de données (exemple:
mémoire, émotions,…).

E. Méthodes d’évaluation

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38
Q

Que sont les niveaux des données ?

Quelles sources des données connaissez vous ?

Quelles procédures d’évaluation connaissez-vous ?

Donnez un exemple de construit ?

A
  1. Types de niveaux des données

1.1 Niveau biologique (psychique) :

Processus corporel évaluables physiquement

1.2 Niveau social :

Conditions sociales et systèmes interindividuelles

1.3 Niveau psychique :

Vécu et comportement individuel

1.4 Niveau écologique :

Conditions de l’environnement et matérielles

  1. Sources de données :

2.1 Auto-évaluation :

Personne interrogé sur elle même

2.2 Hétéro evauation :

Autres personnes parlent sur le patient ou données institutions (jours hopital etc)

2.3 Procédés instrumentaux :

Fonctions et performances que la personne présente ( ECG, EEG)

  1. Procédures d’évaluation :

3.1 Auto-évaluation

3.2 Auto-observation

3.3 Hétero-évaluation (échelle dépression Hamilton, entretiens ou interviews)

3.4 Hétéro-observation (observation du comportement, energistrement de données comportementales aux moyens de fréquences par exemple)

3.5 Procédures liées au diagnostic de capacités/performances

3.6 Procédures de diagnostic de terrain (journal)

3.7 Procédures projectives

3.8 procédures d’analyse de contenu dans lequel les textes sont évalués

  1. Construit : Vérification empirique pour voir si l’outil correspond au modèle théorique qui la sous-entend

Types de construit :

4.1 La validité convergente:

calcule les scores obtenus à ce test et ceux obtenus à d’autres test sensés mesurer le même construit ou des construits proches de celui qu’on veut valider.

4.2 La validité divergente
On s’attend à une corrélation faible entre le test à valider et un autre test mesurant un construit différent (non relié théoriquement).

exemple de construit :

Le BDI mesure-t-il la dépression?

Mesure de l’association entre le BDI et un autre instrument de mesure de la dépression.

39
Q

Méthodes d’évaluation: quelles caractéristiques psychométriques connaissez vous?

Comment les tester et les interpréter?

A
  1. Caractéristiques psychométriques :

Fidélité = constance des mesures

Comment tester fidélité ?

Evaluation de la fidélité:

Ø Consistance interne: évaluation si les différentes parties de l’outil conduisent à des résultats consistants en utilisant une corrélation entre les différentes parties de l’épreuve.

§ Méthode statistique: coefficient alpha de Cronbach

Ø Fidélité test-retest: évaluation de l’association entre deux utilisations successives du même instrument

Ø Fidélité inter-juges ou fidélité inter-cotateurs: Comparaison des cotations de plusieurs cotateurs qui évaluent les mêmes sujets avec le même outil.

  1. Validité: l’outil / instrument mesure ce qu’il doit mesurer

Comment tester validité

§ La validité de contenu : voir si matériel est approprié pour tester

§ La validité de critère (types) :

  • Validité Predictive : Les résultats obtenus par l’instrument prédisent la performance obtenue à un
    autre instrument servant de référence.
  • Validité Concomitante : L’instrument est utilisé en même temps que le critère de référence

ex : on fait passer en même temps un test de dépression et un diagnostic basé sur
le DSM-5. Les critères du DSM-5 permettent un diagnostic du trouble et le questionnaire
permet d’évaluer sa sévérité

§ La validité de construit (types)

  • Sensibilité : capacité de l’instrument d’identifier correctement les personnes souffrant du trouble évalué. (faux négatifs : instrument n’identifie pas les personnes atteintes du trouble alors qu’elles le sont)
  • Spécificité : capacité de l’instrument d’identifier de manière spécifique les
    personnes souffrant du trouble en question. (faux positifs : instrument identifie des personnes atteintes du trouble alors qu’elle ne le sont pas)
40
Q

Quelles formes d’entretien connaissez-vous?

Quels sont leurs avantages et
désavantages?

A
  1. Entretien clinique non structuré :

Avantage: aspect libre, proche du style de conversation courante

Désavantage: manque de standardisation

  1. Entretien clinique semi-structuré :

possibilité d’aborder de manière spontanée des axes non définis au
préalable.

Plus standardisé que l’entretien non structuré et laisse encore une liberté au psychologue

  1. Entretien clinique structuré :

Entretien standardisé

Bons critères de validité et de fidélité

41
Q

Comment interpréter les tests d’intelligence?

A

On peut utiliser :

  1. échelles d’intelligence de
    Wechsler:
  • Wechsler Intelligence Scale for Children (WISC-IV, 2003)
  • Wechsler Adult Intelligence Scale (WAIS-IV, 2008)
  1. Tests d’intelligence non verbale: Matrices de Raven
42
Q

Que sont les tests de personnalité objectifs et projectifs?

Donnez des
exemples?

A
  1. Le tests projectifs :

Certaine liberté de réponse

Ø Support perceptif présenté sous forme de stimuli ambigus (par ex. des tâches d’encre).

Ø Hypothèse psychodynamique: le sujet va projeter ses propres représentations dans l’interprétation du stimulus ambigu.

Ø Hypothèse psychodynamique: possibilité de capter des phénomènes subtils comme les
désirs ou les conflits intrapsychiques.

Ø Possibilité d’isoler des phénomènes inconscients.

Ø Problème de la subjectivité du clinicien et peu de preuves empiriques de la validité et
de la fidélité du test.

1.1 Exemples de tests projectifs :

Le test de Rorschach (peintures)

Le Thematic Aperception Test (sujet doit faire histoire avec debut millieu et fin a partir d’une image)

  1. Tests objetifs :

En général auto-questionnaire

Ø Exploration de dimensions de la personnalité différentes suivant les tests: extraversion / introversion, psychasténie (névrotisme), stabilité émotionnelle,…

Ø Les sujets répondent à des questions ou des phrases (items) à propos de leurs, sentiments, de leurs pensées, leurs attitudes, leurs intérêts ou leurs croyances.

Ø «Père» des tests de personnalité: Test de personnalité de Eysenck:
développement d’une première échelle divisant la personnalité selon les dimensions suivantes: extraversion / introversion; névrotisme / psychotisme

2.1 Exemples tests objectifs :

Minnesota Multiphasic Personality Inventory (MMPI)

Système des « Big-Five»

43
Q

Quels tests neuropsychologiques connaissez-vous?

A
  1. Pour la mémoire => Figure complexe de Rey
  • Figure géométrique sans signification évident
  • Sujet doit recopier figure en voyant modèle
  • Sujet doit recopier la figure de mémoire
  1. Pour l’attention => D2 test d’attention concentrée (brickenkamp)
  • Evalue les détails dans un temps restreint et concentration mobilisée
  • Contrôle attention visuelle et capacité de concentration
44
Q

Quelles méthodes de recherche connaissez-vous?

A

A. Etudes de cas
B. Etudes épidémiologiques
C. Etudes longitudinales
D. Etudes corrélationnelles
E. Etudes de parenté
F. Méthode expérimentale: psychopathologie expérimentale et
études randomisées contrôlées
G. Méta-analyses

45
Q

Quelles sont les avantages et désavantages des études
longitudinales, des études corrélationnelles et des études
expérimentales?

A

C. Les études longitudinales

1.1 Avantages :

  • Permet de suivre un groupe
  • Permet d’analyser une évolution individuelle au sein du groupe
  • Permet d’identifier des facteurs de risque, et de vulnérabilité et de faire
    des prédictions sur l’apparition de troubles psychiques (études
    longitudinales prospectives).

1.2 Désavantages :

  • coûteuses
  • ont besoin de beaucoup de temps
  • risque élevé de perdre des participants

D. Etudes corrélationnelles

2.1 Avantages :

Permet d’établir et quantifier les relations entre variables

Permet d’étudier un vaste choix de variables

Permet d’étudier les phénomènes au moment de leur survenue

Peut se faire en contexte naturel

Fournit une alternative à l’expérimentation (qui manipule les variables) lorsqu’elle n’est pas possible pour des raisons éthiques ou autres.

2.2 Désavantages :

  • Ne permet pas d’établir des relations causales.
  • Pas de manipulation ou de modification des variables
  • Problèmes de directionnalité
  • Nous ne savons pas si une troisième variable (C) intervient et est responsable des effets de A et B à la fois.

F. Méthode expérimentale

3.1 Avantages

 Permet d’établir des relations causales.

 Permet de contrôler davantage les variables non-étudiées.

 Permet de généraliser les résultats.

 Fournit des données objectives.

 Permet de comparer les résultats.

 Permet de répéter l’expérience.

3.2 Désavantages :

  • Artificialité potentielle de la situation.
  • Pour des raisons éthiques, certaines recherches ne peuvent pas être réalisées.
  • Exclut les phénomènes qui ne peuvent pas être étudiés avec une méthode expérimentale.
46
Q

Pouvez-vous donner des exemples cliniques pour chaque
méthode?

A

A. Études de cas : Une étude de cas clinique pourrait consister en l’analyse détaillée d’un seul patient atteint de schizophrénie, en examinant son historique médical, ses symptômes, ses traitements antérieurs et ses résultats.

B. Études épidémiologiques : Une étude épidémiologique pourrait enquêter sur l’incidence et la prévalence de la dépression dans une population donnée, en utilisant des questionnaires standardisés pour évaluer les symptômes dépressifs chez un grand échantillon de personnes.

C. Études longitudinales : Une étude longitudinale pourrait suivre un groupe de personnes atteintes de trouble bipolaire sur une période de plusieurs années pour examiner l’évolution de leurs symptômes, leur réponse au traitement et leur qualité de vie au fil du temps.

D. Études corrélationnelles : Une étude corrélationnelle pourrait examiner la relation entre l’anxiété et l’insomnie en mesurant ces deux variables chez un échantillon de participants et en analysant la corrélation entre elles.

E. Études de parenté : Une étude de parenté pourrait comparer les taux de dépression chez les jumeaux monozygotes (identiques) et dizygotes (non identiques) pour déterminer le rôle de la génétique dans le développement de la dépression.

F. Méthode expérimentale : Une étude de psychopathologie expérimentale pourrait utiliser un groupe de participants présentant des symptômes d’anxiété et les diviser de manière aléatoire en deux groupes, l’un recevant un traitement expérimental (par exemple, une thérapie cognitivo-comportementale) et l’autre un placebo, afin de déterminer l’efficacité du traitement.

G. Méta-analyses : Une méta-analyse pourrait être réalisée en regroupant les résultats de plusieurs études différentes portant sur l’efficacité des antidépresseurs dans le traitement de la dépression, afin de tirer des conclusions globales basées sur l’ensemble des données disponibles.

47
Q

Dans le cadre de quelle méthode parle-t-on de prévalence,
d’incidence et de facteurs de risque?

Que signifient ces termes?

A

Les termes “prévalence”, “incidence” et “facteurs de risque” sont généralement associés aux études épidémiologiques

  1. Incidence :

nombre de nouveaux cas pathologiques observés pendant une période donnée et pour une population déterminée.

  1. Prévalence :

nombre global de cas pathologiques à un instant donné, son taux comprend à la fois les nouveaux et les anciens cas.

  • Prévalence ponctuelle: nombre de cas pathologiques observés dans une population cible à un moment précis ou sur une période donnée
  • Prévalence de vie: survenue d’une maladie, d’un événement à un
    moment de la vie des personnes interrogées.

Facteurs de risque:

les études épidémiologiques aident également à identifier les facteurs potentiels de causalité de maladies et de troubles psychologiques.

Par exemple: pauvreté, conflits parentaux, changement
de législation etc

48
Q

Quelles sont les particularités de la méthode expérimentale en
psychologie clinique?

A

Problèmes d’application de la méthode expérimentale
aux interventions cliniques:

  1. la rémission spontanée :

Amélioration ou guérison inattendue

Eysenck remarque qu’il y a une amélioration de 90% en 5 ans sur les patients n’ayant pas reçu de traitement, tandis que seulement 68% présentent une amélioration pour ceux avec traitement.

Les patients ne suivant rien ont un taux plus élevé que les patients sous traitement

49
Q

Que signifient les termes simple aveugle et double aveugle?

A
  1. Etudes simple aveugle :
  • Répartition aléatoire des participants en deux groupes (expérimental vs contrôle) = randomisation
  • Les sujets ignorent s’ils sont assignés au groupe expérimental qui
    recevra le produit actif ou au groupe contrôle qui ne recevra qu’un
    placebo.
  1. Etudes en double aveugle :
  • Les sujets sont également randomisés
  • Les participants et les chercheurs ignorent quel est le groupe qui
    reçoit le produit actif.
  • Permettent de contrôler au mieux l’influence des convictions du sujet et de l’expérimentateur sur les variables mesurées par rapport au traitement pris.
50
Q

Quelle est l’importance des méta-analyses?

A

Les méta-analyses permettent de regrouper et de synthétiser les résultats de plusieurs études indépendantes sur une question de recherche spécifique.

Elles sont en haut de la pyramide de l’évidence scientifique sous “synthèses méthodiques”

51
Q

Quelles sont les spécificités de l’intervention en psychologie clinique?

A

promotion de la santé et prévention, traitement/thérapie, réhabilitation

52
Q

Pourquoi est-il important d’évaluer les interventions en psychologie
clinique?

A

L’évaluation empirique des interventions en psychologie
clinique est nécessaire pour :

 Justification politique dans le système de la santé

 Raisons éthiques et déontologiques

 Prise en compte en santé publique (global mental health)

53
Q

Quelle est la différence entre efficacité et efficience?

A

A. Efficacité

L’efficacité représente la mesure du changement par rapport à un état visé qui peut être dû à l’intervention.

L’efficacité s’attache à la distance du but.

B. Efficience

L’efficience se réfère à l’investissement nécessaire pour atteindre le but.

54
Q

Quels sont les critères définissant l’efficacité d’une intervention?

Quel est le lien entre significativité statistique et significativité clinique?

A

L’analyse de l’efficacité se fait selon différents critères formels:

 Significativité statistique du changement

 Significativité clinique du changement: taille de l’effet

 Pourcentage de patients améliorés

 Ampleur du changement (spectre d’effets)

 Durée du changement

 Taux d’effets négatifs (effets non désirés)

Une différence ou une association peut être statistiquement significative, mais avoir une importance clinique limitée si elle est de petite taille ou sans réelle pertinence pratique.

De même, une différence ou une association peut être cliniquement significative sans être statistiquement significative, notamment lorsque les échantillons sont de petite taille ou lorsque la variabilité est élevée.

  1. Lien important :

Idéalement, il est souhaitable d’avoir à la fois une significativité statistique et clinique pour guider la prise de décision en clinique.

La significativité statistique fournit une preuve d’une différence ou d’une association réelle, tandis que la significativité clinique évalue l’importance pratique de cette différence ou de cette association pour les individus concernés.

55
Q

Qu’est-ce que le concept de «global mental health» et son lien avec la
nécessité des interventions en psychologie clinique?

A

Le concept de “global mental health” (santé mentale globale) est une approche qui vise à promouvoir la santé mentale, à prévenir les troubles mentaux et à améliorer l’accès aux soins et aux interventions psychologiques dans le monde entier, en mettant l’accent sur les pays à revenu faible et intermédiaire

Le lien entre le concept de “global mental health” et la nécessité des interventions en psychologie clinique réside dans le fait que les interventions psychologiques jouent un rôle essentiel dans la promotion de la santé mentale, le traitement des troubles mentaux et la réduction de la souffrance psychologique à l’échelle mondiale.

56
Q

Comment différencier les différentes types d’intervention selon leurs
fonctions?

A

Voir slide 10 powerpoint introduction a la psychologie clinique

il y a un tableau

57
Q

Quelles formes de prévention connaissez-vous?

A
  1. Prévention universelle:
  • l’intervention touche un groupe entier ou une de ses parties qui n’est pas défini par un facteur de risque spécifique (par exemple tous les élèves d’une école).

Exemple: information sur le SIDA dans les écoles

  1. Prévention sélective:
  • l’intervention vise un groupe d’individus spécifiques qui a été exposé à des facteurs de risque connus.

Exemple: programmes de prévention du SIDA dans des groupes montrant
des comportements sexuels à risque ( personnes dépendantes à des
substances)

Ensuite on peut avoir dans ces catégories soit des préventions spécifique soit des préventions non spécifiques

2.1 Prévention spécifique:

  • Diminution de l’incidence de troubles spécifiques

2.2 Prévention non-spécifique:

  • Selon Kaplan (1964) le développement et le maintien de la santé nécessitent l’approvisionnement d’un individu avec des biens de base («basic supplies») de nature matérielle, psychosociale et socioculturelle.
  • La prévention non-spécifique doit viser à maintenir et à promouvoir les
    ressources internes et externes de la personne (concept de ressources).
58
Q

Quelles sont les spécificités de la psychothérapie par rapport aux autres formes d’intervention cliniques?

Quelles variables influencent l’efficacité d’une psychothérapie?

A
  1. Spécificités :

Interaction systématique: Les interactions avec le patient sont en
principe modulées par le point de vue théorique du thérapeute.

Principes psychologiques: la pratique du thérapeute est issue de
principes psychologiques issus de la recherche et de la théorie.

  1. Variables influençant l’efficacité de la psychothérapie:

 Variables liées aux patient-e-s

 Variables liées aux thérapeutes

 Variables liées au processus et au cadre

 Variables liées aux observateurs

59
Q

Quelles formes de psychothérapie connaissez-vous?

Quels sont leurs buts
spécifiques?

Une de ces formes de psychothérapie est-elle plus efficace que les autres?

A
  1. Formes (types) de psychothérapies:
  • Psychanalyse / approches psychodynamiques
  • Thérapie cognitive / thérapie comportementale / thérapie cognitivocomportementale
  • Thérapie centrée sur le client
  • Thérapie systémique
  • Thérapie familiale / thérapie de couple
  • Thérapies éclectiques et intégratives
  1. Buts (Réhabilitation)
  • Soutien /aide de personnes souffrant de maladies chroniques ou de handicaps à gérer leur maladie (handicap) et ses conséquences.
  • Aide /soutien pour que ces personnes puissent prendre part à la vie sociale, familiale et professionnelle de manière aussi indépendante que possible.
  • Diminution des limitations dans un domaine précis.
  • Adaptation de la personne concernée à son environnement, mais aussi organisation des conditions environnementales pour faciliter la vie de la personne malade / handicapée.

c.

Il n’existe pas de réponse simple à la question de savoir si une forme de psychothérapie est plus efficace que les autres

60
Q

Qu’est-ce que l’alliance thérapeutique?

A

L’alliance thérapeutique, également appelée alliance de travail ou relation thérapeutique, fait référence à la relation collaborative et de confiance entre le patient et le thérapeute dans le cadre d’une psychothérapie.

Elle représente l’engagement mutuel, la compréhension, la coopération et la confiance entre les deux parties

Aspects :

Confiance, collaboration, empathie.

61
Q

CIM-11 (2019): Troubles de l‘humeur

A

Troubles spécifiques:
1. Troubles bipolaires

Personne passe d’un état dépressif à un état maniac

  1. Troubles cyclothymique :

Personnes souffrent dans la durée de changements de l’humeur pendant 2 ans par exemple mais ne corresponde pas a la bipolarité

  1. Troubles dépressifs
    3.1  Épisode dépressif unique

Premier épisodes dépressifs apparait mais disparaissent en 3-4 ans

3.2  Trouble dépressif récurrent

épisodes revient

  1. Dysthymie :

trouble persistent pendant 2 ans ou la personne ne se sent pas mieux mais n’a pas tout les symptômes qui remplissent les critères de la dépression

 Trouble anxieux-dépressif mixte

62
Q

Comment mesurer la dépression?

A
  1. Echelle d’auto-évaluation

A. Beck Depression Inventory (BDI)

Normes officielles:
1-10: Hauts et bas considérés comme normaux.
11-16: Symptômes cliniquement significatifs, dépression légère
17-23: Dépression clinique, dépression modérée
>23: dépression sévère

  1. Echelle d’hétéro-évaluation

Normes officielles:
 0-7: pas de dépression
 8-17: dépression légère
 18-25: dépression modérée
 26-52: dépression sévère.

B. Hamilton Depression Rating Scale (HAM-D):

On peut faire passer ces tests lorsque la personne donne l’impression d’avoir une depression, mais ces tests sont que indicatifs. Il faut ensuite approfondir les choses. Le BDI donne une petite idée de la sévérité de la depression

63
Q

Y a-t-il plus d’hommes que de femmes souffrant de dépression?

A

Plus de femmes souffrent de dépression mais plus d’hommes consomment des substances

64
Q

Facteurs de risque de depression

A

Facteurs de risque socio-démographiques

  1. Genre féminin:
    * Prévalence de la dépression presque double chez les femmes que chez les hommes.
    * Plus grande susceptibilité biologique, et rôle de la puberté (en particulier puberté précoce).
  • Plus grande fréquence et sévérité d‘événements de vie stressants.
  • Plus grande dépendence interpersonnelle, plus d‘intérêt / soucis pour le bien- être de
    personnes proches
  1. Age:
    * Adolescence-début âge adulte ou durant les phases de transition
  2. Facteurs sociaux:
    * Classe de revenu basse / chômage / pauvreté
    * Séparation /divorce
    * Manque d’une relation personelle
  3. Antécédents familiaux
    Les personnes ayant un parent souffrant de dépression ont 3 x plus de risques de souffrir de
    dépression, en particulier entre 15 et 25 ans
65
Q

Modèles étiologique depression

A

Manque ou une perte de renforcement social:
(Lewinsohn, 1974)

  • La dépression est un déséquilibre entre comportement et renforcement.
  • La perte de renforcements peut être liée à peu d‘expériences de renforcements sociaux ou à un excès d‘expériences négatives.

Recompense et dopamine :

Les réponses à la récompense dans le cerveau impliquent entre autres la
dopamine et des changements dans la fonction de ce neurotransmetteur ont été observées chez les patients souffrant de dépression.

  1. Modèle reformulé d‘impuissance apprise (Abramson, Seligman &
    Teasdale, 1978):
  • Lorsqu‘une personne vit des expériences importantes qui ne sont pas contrôlables, elle développe un sentiment d‘impuissance dans d‘autres situations qui pourraient être contrôlables => vulnérabilité cognitive
  1. Modèle diathèse-stress
66
Q

Les médicaments sont-ils plus efficaces que la psychothérapie ou l’inverse?

A
  1. Psychothérapie cognitivo—-comportementale (TCC)

Efficacité très testée (80 études)

  1. Psychothérapie interpersonnelle

Éclectique, va choisir des relations conflictuelles pour les travailler.

Elle semble être efficace mais sur le long terme elle perd de son efficacité (anti dépresseur sont plus efficaces).

Bonne efficacité en combinaisons d’anti dépresseurs et a court terme

  1. Thérapie centrée sur le client

semble être efficace pour les troubles dépressifs

67
Q

Quelle forme de psychothérapie est la plus efficace?

A

TCC (thérapie cognitivo comportementale) est en général efficace contre la dépression mais ses effets ne sont pas clairement supérieurs à d’autres formes de psychothérapie ou au traitement pharmacologique seul

La combinaison pharmacothérapie et TCC est plus efficace que la pharmacothérapie seule.

68
Q

Les personnes qui parlent de se suicider ne le font pas,
est-ce vrai?

A

Les personnes qui en parlent ne le font pas = FAUX, 75% des gens on en parlé avant de se suicider

La grande majorité des récidives se produit dans les mois qui suivent la tentative de suicide

Parler du suicide à quelqu’un qui va mal n’a jamais contribué au passage à l’acte suicidaire. Au contraire c’est l’occasion pour la personne en souffrance de se sentir reconnue

69
Q

A partir de quand les troubles anxieux deviennent pathologiques ? (troubles anxieux)

A

Les troubles anxieux sont caractérisés par une peur irrationnelle, incontrôlable et disproportionnée.

L’anxiété se manifeste par des symptômes qui touchent les domaines physiques / physiologiques, comportementaux et cognitifs.

Les symptômes physiques / physiologiques des troubles anxieux sont proches
des réactions normales de la peur.

Symptômes se manifestent par l’évitement ou agitation

70
Q

J’ai peur des araignées, suis-je phobique?

A

La phobie désigne la crainte angoissante d’un objet donné. Cette angoisse est irraisonnée, incontrôlable (ou peu contrôlable) et disproportionnée face
à la dangerosité réelle de l’objet.

Pour mettre un diagnostic de phobie il faut voir des que ca impact notre quotidien et que ca a un impact sur le fonctionnement social de la personne alors on peut mettre un diagnostic de phobie, sinon pas besoin

71
Q

Quels types de troubles de anxieux existent? (pas besoin d’apprendre)

A

DMS-V (2013):
* Trouble d’anxiété de séparation
* Mutisme sélectif
* Phobie spécifique
* Trouble d’anxiété sociale (Phobie sociale)
* Trouble panique
* Agoraphobie
* Anxiété généralisée
* Trouble anxieux induit par une substance
* Trouble anxieux dû à une affection médicale générale
* Autre trouble anxieux spécifié
* Trouble anxieux non-spécifié

72
Q

La phobie, ça s’apprend?

A

Théories liées à l’apprentissage : la théorie des deux facteurs (Orval Mowrer)

Il y aurait deux types de conditionnement qui joue un rôle dans l’apprentissage

1.Conditionnement classique : par cette méthode les phobies sont acquises.

Déroulement : stimulus neutre (rat, chien etc) qui est associé avec un comportement de l’animal (morsure, grognant) qui provoque la peur (reaction non conditionnée) et ca donne une association entre le chien et le comportement ( ce n’est pas le chien a la base qui fait peur mais le comportement qu’il a montré envers vous ) = conditionement qui va créer une phobie des qu’on voit le chien. Sous entend une experience negative

2.Renforcement négatif : par cette méthode, la phobie est maintenue.

Déroulement : Si on a peur on va éviter la situation (conditionnement opérant) , ex : o changeant de trottoir on se sent mieux donc on va reproduire le comportement et c’est un renforcement négatif car on a enlevé quelque chose de désagréable.

Cependant le renforcement négatif garde la peur et donc cercle vicieux car on évitera le problème et on se sentira mieux etc. Le renforcement négatif maintient le trouble.

73
Q

Tous les objets peuvent-ils provoquer des phobies?

A

Pas tout les objets peuvent devenir phobogènes (boite de conserve, prise électrique rarement phobogène etc)

Expérience de conditionnement aversif est faite par beaucoup de monde, mais pas tout
le monde développe une phobie.

74
Q

Les phobies ça se soigne?

A

Désensibilisation systématique (Wolpe, 1961) :

Première technique basée sur le conditionnement classique et qu’il y a une association entre stimulus neutre et conditionné (pour améliorer les choses on va mettre le patient en relation avec les objets qui lui font peur)

On va avec des techniques de relaxation pour annuler la réaction de peur = consiste a inhiber l’anxiété par le conditionnement d’une réponse concurrente

En général, cette exposition se fait par imagination (échelle de peur sur ce qui nous fait le plus peur et le moins peur en %) .

Ex : quand le patient pense a une araignée on le demande de se relaxer. Ensuite on montre une photo d’araignée, penser a une araignée. En général que par imagination de la peur pour désensibilisation systématique.

Résultats : 75% d’amélioration mais limité aux phobies acquises par conditionnement classique (ou on peut mettre en lien des situations neutres et une version menaçante du stimuli)

  1. Thérapies d’exposition

On a pas de techniques de relaxation, on va confronter la personne sur ce qui lui fait peur jusqu’à ce quelle comprenne et se reconditionne sur ses peurs. Le reconditionnement est possible que si on se detend pas (jusqu’à toucher l’araigne par exemple)

On peut participer a des workshops, cours etc basé susr ses techniques d’exposition. On est confrontés a des situations graduelles qui nous font peur et on immersion (on passe directement en immersion avec une araignée etc)

Il y a aussi un rôle de modelage (thérapeute ne doit pas avoir peur et être a l’aise devant les agrainés par exemple car le patient va apprendre des réactions du thérapeutes et se mettre en confiance)

Résultats : 75% d’amélioration par rapport aux placebos

75
Q

Qu’est-ce qu’une substance psychoactive?

A

Une substance psychoactive est une substance naturelle ou synthétique qui agit sur le psychisme en modifiant son fonctionnement.

Elle peut entraîner des changements dans les perceptions, l’humeur, la conscience, le comportement etc

76
Q

Quels sont les troubles principaux liés à l’utilisation de substance définis par le DSM-5 et la CIM-11?

A

DSM-5 :

Trouble lié à la consommation d’alcool : Il s’agit d’un trouble caractérisé par une consommation d’alcool récurrente entraînant des difficultés cliniquement significatives, telles que des problèmes de santé, sociaux ou professionnels.

Trouble lié à l’utilisation de substances (autres que l’alcool) : Ce trouble englobe une gamme de substances, y compris les opioïdes, les stimulants, les dépresseurs, les hallucinogènes, etc. Il se manifeste par une consommation problématique, des difficultés liées à l’utilisation de la substance et une détresse clinique.

Trouble de l’usage nocif : Il s’agit d’un schéma de consommation de substances qui entraîne un préjudice pour la santé physique ou mentale de l’individu.

Trouble de la dépendance aux substances : Ce trouble se caractérise par une dépendance physiologique et psychologique à une substance donnée, accompagnée de symptômes de sevrage lors de l’arrêt ou de la réduction de la consommation.

Trouble de la consommation de cannabis : Il s’agit d’un trouble spécifique lié à la consommation problématique de cannabis.

CIM-11 :

Troubles liés à l’utilisation d’alcool : Cette classification comprend les troubles de la consommation d’alcool, les troubles mentaux et comportementaux liés à l’utilisation d’alcool, ainsi que le syndrome de dépendance à l’alcool.

Troubles liés à l’utilisation de substances psychoactives : Cette catégorie englobe les troubles liés à la consommation de différentes substances, telles que les opioïdes, les stimulants, les dépresseurs, les hallucinogènes, etc.

Trouble de l’usage nocif de substances psychoactives : Ce trouble est caractérisé par des conséquences néfastes pour la santé physique ou mentale d’une personne en raison d’une utilisation problématique de substances psychoactives.

Trouble de la dépendance aux substances : Il s’agit d’un trouble marqué par une dépendance physique et psychologique à une substance donnée, entraînant une difficulté à contrôler la consommation, un syndrome de sevrage et une préoccupation constante pour la substance.

77
Q

Quels sont les différences principales entre ces 2 systèmes de classification
concernant ces troubles?

A
  1. Inclusion de nouveaux troubles :

Le DSM-5 introduit le trouble de la consommation de cannabis comme un trouble spécifique lié à la consommation problématique de cannabis. En revanche, la CIM-11 ne comprend pas de catégorie spécifique pour le trouble de la consommation de cannabis.

  1. Critères diagnostiques :

Les critères diagnostiques spécifiques peuvent varier entre le DSM-5 et la CIM-11 pour certains troubles liés à l’utilisation de substances

78
Q

Quels sont les critères du trouble lié à l’utilisation de substances?

A

) Tolérance

2) Sevrage

3) La substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.

4) Désir persistant ou efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’usage d’une
substance

5) Craving, désir très fort d’utiliser la substance

6) Beaucoup de temps est consacré à l’obtention de la substance

7) Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou
réduites à cause de l’usage de la substance

8) L’usage de la substance est poursuivi bien que la personne se sache atteinte par un
problème psychologique ou physique persistant ou récurrent qui peut avoir été causé par la substance

79
Q

Quels sont les troubles liés à un comportement addictif (DSM-5 versus CIM-11)?

A

Dans le DSM-5, les troubles liés à un comportement addictif ne sont pas regroupés sous une catégorie spécifique.

Le DSM-5 reconnaît plutôt certains comportements comme des troubles spécifiques, tels que le trouble du jeu vidéo, le trouble de l’utilisation d’Internet et d’autres troubles liés aux comportements impulsifs et compulsifs. Ces troubles sont classés dans la section des troubles liés aux substances et troubles addictifs, bien qu’ils n’impliquent pas l’utilisation de substances psychoactives.

La CIM-11 reconnaît spécifiquement les troubles liés aux comportements addictifs et les classe sous une catégorie distincte appelée “Troubles liés aux comportements addictifs”.

Cette catégorie inclut des troubles tels que le jeu pathologique (jeu compulsif), le trouble d’utilisation d’Internet, le trouble d’utilisation de réseaux sociaux, le trouble d’utilisation de jeux vidéo, le trouble d’utilisation de réalité virtuelle et d’autres troubles de comportement liés à une addiction

80
Q

Quelle est la prévalence de la consommation de tabac et d’alcool?

Différence hommes-femmes?

Selon l’âge?

A

prevalence alcool : 2.4%

Le genre: les hommes risquent 2 x plus de développer un alcoolisme que les femmes

L’âge: développement chez les adultes âgés de 20 à 40 ans

81
Q

Comment les substances peuvent-être catégorisées et quelles substance psychoactives connaissez-vous?

A

Categories :

A. Les dépresseurs: les barbituriques

  • Médicaments hypnotiques (facilitant le sommeil) susceptibles d’entraîner des effets nocifs, en particulier une accoutumance.

Les dépresseurs: les opiacés et
opioides :

  • Morphine / héroine

4.B. Les stimulants

  • Amphétamines / Ecstasy / Cocaïne /nicotine

Effets euphoriques, parfois hallucinatoires (party drugs)

4.C. Les hallucinogènes

hallucinations très colorées, distorsions visuelles

  • considéré comme un révélateur d’âme
  • LSD / PCP / MARIJUANA
82
Q

Quels sont les effets des substances psychoactives présentées?

A

Heroine : opiacé tres repandu, reduit la douleur. Lié a un fort sentiment d’euphorie

Ecstasy :aussi appelé MDMA

Effets euphoriques, parfois hallucinatoires

Cocaïne: stimulant

Nicotine : augmentation de la vigilance / libération d’endorphine

LSD : Retour de l’utilisation du LSD et des substances psychédéliques pour le traitement des troubles mentaux en accompagnement avec de la psychothérapie

PCP : effets hallucinogènes

Marijuana : Légères hallucinations et distorsions perceptives

principe psychoactif: delta-9-tetrahydrocannabinol (THC)

83
Q

Quels sont les facteurs étiologiques liés aux différentes phase de consommation et aux différents modèles étiologiques?

Rôle du renforcement positif et négatif?

A

Modèle étiologique intégré:

1ere partie : Acquisition de la dépendance

Premier contact : effets positifs de la drogue, caractéristiques génétiques, pression pairs

Phase d’expérimentation : utilisation recréative

Consommation régulière

Abus

2eme phase : dependance (on prend pour ne pas se sentir mal au lieu de pour se sentir mieux)

Facteurs qui contribuent a la consommation et dépendance :

  1. Biologiquement : phases comportementales dans lequel on a plus de risque de développer la dépendance et l’adolescence est la phase la plus critique.

On sait que le cerveau durant l’adolescence leur système de récompense est particulièrement réactive par rapport aux adultes

  1. Niveau comportementale : substance disponible, intérêt et curiosité, effets positifs de la drogue (agissent au niveau du cerveau,, ça va améliorer l’humeur et un apprentissage se fait au niveau du comprotement), groupe de pairs : apprentissage par modèle (si on est avec des pairs consommant différentes choses on les prendra comme modèles)
  2. Systémique : pression sociale, désir d’être intégré et se soumettre au règles de ce groupe. Caractéristiques de famille ; un coté surprotecteur et un manque de distance c’est-à-dire les limites a l’interieur de la famille donc quand les échelons hiérarchiques se mélangent et savoir qui prend quel rôle dans la famille
  3. Psychanalyse :
    Hypothèse de Freud : idée qu’il y a une fixation au stade orale pour des raisons de mauvaises adaptations du complexe d’œdipe

L’enfant tombera dans des comportements qui sont pas adaptés a son niveau de développement donc ca serait la satisfaction orale (cigarettes, boissons , nourriture) aussi l’idée du moi qui serait impacté et qui aurait de la peine d’avoir sa propre identité et donne lieu à ses blessures narcissiques (effets positifs de la drogue repris)

84
Q

Quelles sont les possibilités de traitement pour dependances substances?

A
  1. Interventions cliniques
    Comment ca se soigne ?

1ere phase : désyntoxication
Passer par des étapes de sevrage pour sortir les drogues du système
Selon les drogues on ne peut pas se sortir soi-même (comme l’alcool, héroïne etc)

Il y a donc des cures de désintoxication qui se font dans des milieux cliniques

2eme phase : Faut que la personne ne retombe pas

On a des thérapies de cours, activités
On peut utiliser des médicaments comme les anti-dépresseursou le disulfirame (pour traiter les problems d’alcool) comme l’antabuse qui lorsqu’on le prend et qu’on prend ensuite de l’alcool l’antabuse fait qu’on tombe très malade

Traitements de substitution :

Substitution a la nicotine : patchs, gomme à macher
Substitution à l’héroïne : méthadone (car c’est complique d’arrêter l’Héroine), la méthaodne a les mêmes effets physiques (empêche d’avoir les symptômes sevrages) mais pas les mêmes effets psychologiques (changement d’humeur etc)
Lorsque toute ces techniques ne marchent pas, en leur donne une consommation d’héroïne contrôlée pour qu’ils puissent se réinsérer socialement

Groupes d’aide : les alcooliques anonymes

  1. Thérapie cognitivo-comportementale :
    Mise en place de startegies d’auto-contrôle

Programme de renforcement et de contingences : ex : si on ne boit pas pendant un jour on reçoit des jetons qu’on peut ensuite accumuler pour acheter un repas dans un restaurant etc

Techniques aversives : cigarettes qui donnent des chocs elecrtriques (marchent pas trop)

  • Entraînement aux compétences sociales : on integre personne sociale pour qu’elle pense plus qu’on a besoin d’un verre pour s’integrer socialement
  • Entraînement avec support numérique : entrainement ou on reprogramme le cerveau (on ne doit pas le droit de presser sur le bouton lorsqu’on voit le verre de biere mais on a presse lorsqu’on voit des légumes ou eau etc)
  • Entraînement pour prévenir les rechutes : Que faire si on rechute etc

Techniques basées sur l’approche centrée sur la personnes

    • L’ entretien motivationnel (efficace):

Entretien qui se basent sur le modèle transthéorique du changement.

Le but est de influencer la personne a voir qu’elle a un problème et s’autodéterminer pour changer son comportement.

  1. Les approches alternatives

Psychédélique utilisé pour traiter des problèmes de dépendance. Centre de réhabilitation qui mélange médecine moderne et substances psychédéliques.
Ex : centre au Pérou qui mélange médecine traditionnelle et plantes avec cérémonies psychédéliques

85
Q

Quels sont les deux approches de la thérapie centrée sur la personne

A
  1. Thérapie de la Gestalt de Fritz Pearls
  2. Thérapie centrée sur les émotions de Greenberg, Rice et Eliott
86
Q

Thérapie de la Gestalt (approche centrée sur la personne)

A

Le thérapeute aide le client à prendre conscience de ce qui se passe dans le moment présent, en portant une attention particulière aux sensations corporelles, aux émotions ressenties et aux schémas de pensée

caractéristique clé de la thérapie de la Gestalt est l’utilisation de techniques expérientielles, telles que le jeu de rôles, la visualisation, la créativité et la focalisation sur les sensations corporelles. Ces techniques visent à aider les individus à accéder à leurs expériences internes et à exprimer pleinement leurs émotions et leurs besoins.

Relation authentique, engagée et empathique avec le patient

87
Q

Thérapie centrée sur les émotions (approche centrée sur la personne)

A

Considère que les émotions sont le moteur central de notre activité psychique

Le thérapeute joue un rôle actif en aidant le client à identifier et à comprendre les émotions ressenties, ainsi qu’en fournissant un soutien émotionnel.

utilise différentes techniques pour faciliter le travail émotionnel, telles que l’exploration des souvenirs émotionnels, l’expression émotionnelle dans la relation thérapeutique, la régulation des émotions et l’apprentissage de compétences émotionnelles

Objectif c’est la resolution de conflits emotionnels

88
Q

Techniques dans l’approche centrée sur la personnes

A
  1. Reflet :

Il s’agit d’une écoute active et empathique où le thérapeute répète, reformule ou résume les propos du client et ses émotions. Le but est de montrer au client que son discours est compris et accepté sans jugement ni interprétation

  1. Focusing :

Le focusing est une technique qui permet au client de se connecter avec son ressenti corporel intérieur. Cela implique de prêter attention aux sensations physiques, aux émotions et aux intuitions présentes dans le corps

exemple : “ la sensation que vous éprouvez est elle légère ou lourde ?”

89
Q

quels sont les 4 principes/concepts de l’approche systémique

A
  1. Patient désigné
  2. Principe de totalité
  3. Principe d’homéostasie

Tout système tend à réduire les variations et a les maintenir dans des limites acceptables

  1. Principe d’équifinalité

Structure actuelle du systeme et ses interactions explique mieux son fonctionnement que l’histoire du système

90
Q

Types apprentissage dans l’approche comportemental

A
  1. Tolman et l’apprentissage latent
  2. Bandure et l’apprentissage social :

se fait par imitation, observation du comportement (faconnage)

91
Q

Types de traitement dans l’approche bio psychosociale

A
  1. Lithium :
    - stabilisateur d’humeur
    - Contre bipolarité
    - sel de métal
  2. Anxiolytiques :
  • Contre anxiété
  • Diminue activité du système nerveux central
  • Hypnotiques
  1. Antipsychotiques/neuroleptique
  • Contre troubles psychotiques : idées délirantes, hallucinations, schizophrénie
  • Blocage action dopamine
  1. Anti depresseurs
  • Contre dépression
  • inhibiteur sélectif de la recapture de sérotonine
  • Prozac
92
Q

Neurotransmetteurs definition et types

A

0.0 Definition :

Ce sont des messagers chimiques transmettant l’info d’une neurone a un autre

Peuvent augmenter ou diminuer l’activité post synaptique (inhibiteur vs excitatateur)

  1. Types :

1.1 GABA :
- Action inhibitrice
- A un niveau élevé ca réduit l’anxiété, hormones hostiles mais aussi émotions positives

1.2 L’acétylcholine :

  • Pour Alzheimer
  • Rôle : impliqué dans mémoire et apprentissage ( système nerveux central) et impliqué dans l’activité musculaire et fonctions végétatives (système nerveux périphérique)

1.3 Sérotonine :

  • Produite dans le système nerveux central
  • Fonctionnement de traitement de l’info / regulation des comportements, humeurs et mécanismes de pensée
  • Produite par le système nerveux central
  • Antidépresseurs et suppresseurs d’appétit agissent sur la sérotonine

1.4 Les catécholamines :

Dopamine : extraversion, recherche de plaisir (maladie de parkinson, traitement avec du L-DOPA)

Noradrénaline : fonctions basiques (respirations) ou reactions d’urgence

93
Q

Types d’étude longitudinale

A
  1. Fictives : porte sur personnes qui représentent le trouble sur des âges different et a des stades différents du trouble, on les combine ensuite.
  2. Prospectives : personnes observés sur une longue période
  3. Rétrospectives : Personnes relatent temps passées, on en tire des conclusions sur l’évolution