Étude examen Flashcards

(154 cards)

1
Q

Qu’est ce que l’éthologie

A

étude descriptive, comparative et causale du comportement animal dans un milieu naturel.

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2
Q

Père de l’éthologie moderne

A

Konrad Lorenz

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3
Q

Principes de base de l’éthologie

A

Le comportement est un moyen d’adaptation à l’environnement
Tout comme les caractéristiques physiques, le comportement est le résultat de la sélection naturelle
Les causes de l’agression chez l’humain sont les même que chez les autres animaux

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4
Q

La sélection naturelle

A

Les individus les moins bien adaptés aux conditions du milieu sont éliminés en nombre proportionnellement plus grand que ceux qui sont mieux adaptés

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5
Q

La sélection artificielle

A

Sélection volontaire pour augmenter la valeur de la récolte (gros fruits, mutation hâtive des fruits, etc.)
- races de chiens, chats, chevaux, vollailles sélectionnées pour les oeufs et la viande

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6
Q

Le comportement est quoi

A

Un phénotype
Résulte des effets de l’hérédité et de l’environnement

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7
Q

1ere question de base de l’éthologie

A

Que fait l’animal? (description précise de tous les mouvements; éthogramme)

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8
Q

Comportement =

A

Mouvement coordonné de muscles
Ne pas confondre avec une attitude ou valeur

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9
Q

Classification de Tembrock

A

C’est une classification fonctionnelle des déplacements

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10
Q

Comportements d’orientation (Tembrock)

A

Photo (plantes attirées par le soleil), chémo (attiré par des substances chimiques), géo (gravité, ex: vers de terre qui sait par où s’orienter à cause de la gravité), thermo (attiré par la température, ex: serpents qui cherchent le chaud), hydrotaxies (capable de détecter l’eau à distance)
CE COMPORTEMENT N’EST PAS CHEZ LE CHIMPANZÉ

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11
Q

Comportements d’exploration (Tembrock)

A

Ex: quand un chimpanzé est mis face à un objet nouveau, la façon dont il l’approche est un comportement d’exploration

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12
Q

Comportements de confort (Tembrock)

A

Soins corporels, toilettage, etc.

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13
Q

Comportements liés au métabolisme (Tembrock)

A

Acquisition et incorporation des aliments, bibition (boire), défécation, miction, accumulation de réserves alimentaires, positions de repos et de sommeil

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14
Q

Comportements agnostiques (Tembrock)

A

fuite, soumission, menace, attaque

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15
Q

Comportements territoriaux (Tembrock)

A

Vocalisations, marquage du territoire par l’urine ou une glande, etc.

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16
Q

Comportements de construction (Tembrock)

A

Castor qui construit un barrage, araignée qui construit sa toile, etc.

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17
Q

Comportements de reproduction (Tembrock)

A

Parade nuptiale, copulation, ponte/incubation/mise-bas, comportement parental

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18
Q

Comportements sociaux (Tembrock)

A

Communication et affiliation

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19
Q

Comportements de jeu (Tembrock)

A

bataille chez les petits, courir l’une après l’autre, etc.

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20
Q

Conflits de motivation

A

Comportements dans les situations de conflit entre des tendances oppose2es

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21
Q

Mouvements d’intention (conflits de motivation)

A

Tendance est légèrement inhibée par une autre de sorte que l’exécution du comportement n’est pas complète

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22
Q

Comportements ambivalents (conflits de motivation)

A

Simultané ou successif si deux tendances sont activées en même temps et de même force
SimultanéL mouette rieuse, cou dressé, très droit= tendance à la fuite. Bec pointé vers le sol = tendance à l’attaque. Si les deux sont faits en même temps, c’est un comportement ambivalent

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23
Q

Activités redirigées (conflits de motivation)

A

Le comportement est dirigé vers un autre objet que le stimulus de départ

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24
Q

Activités de déplacement/substitution (conflits de motivation)

A

Exécution d’un comportement sans rapport avec aucune des deux motivations de départ

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25
2e question de base de l'éthologie
Quelles sont les causes et les mécanismes des comportements?
26
Facteurs externes
Déclencheurs des comportements
27
Facteurs internes
mécanismes nerveux, hormonaux, etc derrière les comportements.
28
FAP (quelques concepts de base de l'éthologie)
Fixed Action Pattern = patron moteur fixe Mouvement ou séquence de mouvements coordonnés, stéréotypés, innés, déclenchés par un stimulus précis de l'environnement, mais qui une fois déclenché est indépendant de ce stimulus et s'exécute complètement Peut être fonctionnel dès la naissance ou subir une certaine maturation et n'apparaitre qu'à l'âge adulte Ne répond qu'à un petit nombre de stimuli, même si l'animal en perçoit de nombreux
29
IRM (quelques concepts de base de l'éthologie)
Innate Releasing Mechanism = Mécanisme inné de déclenchement Mécanisme du système nerveux qui permet le déclenchement d'une réponse (FAP) lors de la réception du stimulus-signal approprié (spécifique) Automatisme des décharges: les mécanismes nerveux produisent et distribuent des influx aux centres moteurs indépendamment de toute stimulation externe; automatiques mais ne permettent pas le déblocage des influx produits
30
Umwelt (quelques concepts de base de l'éthologie)
Monde tel que l'animal le perçoit selon les possibilités sensorielles de son système nerveux central limité par les sens
31
Stimulus déclencheur (quelques concepts de base de l'éthologie)
Stimulus-signal Stimulus qui peut déclencher l'exécution d'un FAP
32
Méthode des leurres (quelques concepts de base de l'éthologie)
Méthode permettant de déterminer le stimulus déclencheur
33
Types de stimuli déclencheurs
Stimuli configuratif, stimulus orienteur ou directeur, stimulus déclencheur supra normal
34
Stimulus configuratif
Importance de la proportion relative des différentes parties
35
Stimulus orienteur ou directeur
Donne orientation à la réaction
36
Stimulus déclencheur supra normal
produit une réponse plus forte que normal
37
Stimuli déclencheurs chez les humains
Bébé 5-8 semaines: Sourit si le stimulus est frontal et bouge Bébé avant 8 semaines: sourire = FAP, fonction adaptative est de créer un lien avec le parent Trouver cute/vouloir protéger:grosse tête, membres arrondis, gros yeux, mouvements maladroits Bébé qui cherche à téter: va tourner la tête de gauche à droite et toucher le sein avec sa joue jusqu'à ce qu'il trouve le mamelon
38
Loi de sommation hétérogène (concepts de base de l'éthologie)
Chacun des signaux présentés isolément a une efficacité pratiquement égale, mais la présentation simultanée de deux signaux double l'intensité de la réponse (Lorsque la réponse peut être déclenchée par différents stimuli)
39
Réactions en chaîne (concepts de base de l'éthologie)
Enchainement de stimuli et de réponses ; chaque réponse de l'un est un stimulus pour l'autre
40
Déclencheur social =
Stimulus-signal qui s'est développé à partir d'un comportement utilitaire par ritualisation et qui a adopté une fonction de communication Ex: bailler Ex: les bébés peuvent comprendre que pleurer plus fort leur apporte plus d'attention parentale
41
Ritualisation (concepts de base de l'éthologie)
Exagération au niveau de l'intensité (vitesse et amplitude) afin que le message soit clair + nouvel IRM
42
Empreinte/Imprinting (concepts de base de l'éthologie)
Mécanisme inné qui détermine l'objet d'attache chez les bébés de certaines espèces d'oiseaux Forme d'apprentissage
43
Période critique ou sensible (concepts de base de l'éthologie)
Période au cours de laquelle certains apprentissages doivent se réaliser
44
3ème question de base de l'éthologie
Comment se développent-ils (comportements) chez l'individu depuis la fécondation? (ontogenèse)
45
4ème question de base de l'éthologie
Comment se sont-ils adaptés au cours de l'évolution de l'espèce? (phylogenèse)
46
5eme question de base de l'éthologie
Quelle est leur fonction? (valeur adaptative, valeur de survie)
47
L'autorité vs le positivisme (méthode scientifique)
Positivisme: Pendant des milliers d'années, la vérité était dans les écrits (bible, aristote, etc.) apparait au 19e siècle, premiers scientifiques à se poser des questions Recherchent aussi une vérité absolue
48
L'observation: à la base de la découverte (méthode scientifique)
Observation, hypothèse, vérification par l'observation et l'expérimentation, théorie (vérité relative), fait
49
Chez l'intervenant (méthode scientifique)
Observation, hypothèse, intervention, théorie, fait
50
Qu'est ce que l'observation
Observation au sens strict (direct) et au sens général (une donnée obtenue par tout moyen: observation directe, observation rapportée, questionnaire, sociogramme, etc.) Exige beaucoup de temps mais est riche d'informations Plus objectivité et indépendant de la perception individuelle.
51
distinction entre observation directe et évaluation
Observation: action de porter, par la voie des sens, une attention minutieuse et méthodique sur un sujet d'étude dans le but de constater des faits particuliers permettant de mieux le connaître Évaluation: action de collecter des informations qui pourront être comparées à des critères préétablis; la collecte peut se faire par des moyens aussi variés que l'observation et l'utilisation de tests ou questionnaires
52
Distinction entre auto-observation et auto-évaluation
Auto observation: n'a du sens que si, par exemple, l'observateur se regarde dans un miroir ou rapporte ses propres comportements qui sont possiblement observables par les autres: doit tout autant faire appel aux sens de sorte qu'un tiers pourrait aussi constater les mêmes faits Auto-évaluation: processus par lequel un sujet est amné à porter un jugement sur lui-même (la qualité de son cheminement, de son travail, de ses acquis, etc.) en regard d'objectifs prédéfinis et tout en s'inspirant de critères d'appréciation
53
Objets et objectifs en observation
L'observation vise des objets et des objectifs différents selon les disciplines Médecine sportive: pratiques corporelles Arbitre sportif: respect des règles ergonome: optimiser la gestion du temps et de l'effort dans la manipulation d'objets etc
54
L'observation dans l'approche psychoéducative
Une étape Une observation objective précise de l'adaptation des personnes (OOP) But descriptif: ce qu'un individu dit et fait précisément, sans interpréter à partir de soi La principale difficulté réside dans l'objectivité de la terminologie descriptive (décrire sans inférences, sans jugements, sans termes subjectifs) Observation qualitative est souvent l'étape préliminaire à l'observation quantitative
55
Observation libre (libre vs systématique)
Être attentif à ce qui se passe autour de soi, prendre position ou se déplacer pour avoir une bonne vue d'ensemble ou pour observer les situations de différents points de vue Facilite le repérage d'indices comportementaux pouvant suggérer l'utilisation d'une méthode d'observation systématique Utiliser un journal de bord pour consigner les observations jugées pertinentes
56
Observation systématique (libre vs systématique)
A un but, pour vérifier une hypothèse, pour observer une centration, pour aider à résoudre un problème, etc. Est rigoureusement planifiée et exécutée Utiliser un journal de bord ou une grille pour consigner le détail des observations
57
Observation participante
Contexte dans lequel l'observateur s'intègre à l'activitée de l'individu ou du groupe et y participe (vécu partagé), sans donner l'impression de les limiter, en restant soi0même , sans porter de jugements et sans étaler ses connaissances; trouver des points communs entre les gens et vous-même aide à avoir de bonnes relations Observateur utilise ses sens et ses émotions pour se laisser imprégner par l'atmosphère qui existe dans l'environnement des individus observés afin de formuler des hypothèses sur leur adaptation Observateur écrit ses observations et impressions après la période d'observation Type plus subjectif et sujet à des imprécisions
58
Observation non-participante
L'observation est en retrait, soit visible et à distance, soit caché derrière un miroir sans tain Importance de justifier et faire accepter sa présence La présence non participante a des effets sur les individus observés
59
Effet Hawthorne
La présence de l'observateur entraîne un effet inhabituel d'activation de l'observé
60
Observation provoquée
Implique que le sujet est placé devant une tâche ou une épreuve déterminée par l'observateur afin de susciter l'apparition de certains comportements
61
Observation engagée
utilisée pendant l'activité éducative L'intervenant utiliser ses connaissances, ce qu'il voit, ce qu'il entend et ce qu'il ressent pour venir en aide au moment opportun à l'individu en difficulté
62
Centration d'observation
Un comportement particulier à observer chez un sujet dans un moment et un contexte précis Compte-tenu qu'on ne peut tout observer, la centration permet de cerner un champ d'investigation plus restreint mais pertinent à notre questionnement, ce qui rend l'observation plus efficace et plus précise
63
Centration d'observation pour Berthiaume
L'orientation de l'observation vers un comportement particulier sur lequel l'intervenant veut recueillir des données
64
Le défi adaptatif
Ce que le sujet ciblé devrait faire de socialement acceptable ou d'attendu pour atteindre ses objectifs, pour combler ses besoins
65
Processus d'identification du Défi Adaptatif (PIDA)
Processus utile dans deux situations A: Lorsqu'on observe un jeune: permet d'identifier le défi adaptatif d'un individu, c'est-à-dire ce qu'il doit améliorer pour mieux s'adapter à son environnement B: lorsqu'on observe un intervenant: permet d'identifier le défi adaptatif de l'intervenant, c'est-à-dire ce qu'il doit améliorer pour mieux intervenir
66
Première étape du PIDA
Choisir la centration (tel comportements dans tel contexte: interaction avec pairs, interaction avec adultes, moment du repas ou de jeu, une intervention de l'éducateur, etc.)
67
Deuxième étape du PIDA
Décrire la séquence comportementale observée Identifier d'abord les circonstances immédiates (identifier OOP, comportements verbaux et non verbaux des tiers qui précèdent l'OOP, comportements verbaux et non verbaux qui succèdent l'OOP) Toujours dans un tableau
68
Troisième étape du PIDA
Identifier vos réactions comportementales (mouvements, position du corps, expressions faciales, réponses verbales, etc.) et surtout émotionnelles (peur, colère, peine, sentiment d'impuissance, etc.) en tant qu'observateur de l'OOP
69
Quatrième étape du PIDA
Formuler différentes hypothèses sur l'OOP en lien avec les besoins fondamentaux du sujet observé et procéder à l'analyse
70
Besoins liés à l'homéostasie (besoins fondamentaux)
Besoin de respirer, besoin de s'alimenter, besoin d'éliminer les déchets, besoin de dormir, besoin de maintenir constante la température corporelle
71
Besoin de se mouvoir (besoins fondamentaux)
Besoin de se défendre et de défendre ses proches, besoin de se détendre, besoin d'affection, besoin de protection (besoin que les autres nous protège)
72
Besoins liés à l'actualisation de soi dans son rapport à l'environnement (besoins fondamentaux)
Besoin de stimulation, besoin de liberté, besoin de créativité, besoin d'autodiscipline
73
Besoins liés à la vie sociale (besoins fondamentaux)
Besoin d'inclusion (les amis à l'école), besoin d'équité (même très jeunes les enfants ont ce besoin là), besoin de réciprocité (en lien avec l'amitié "je t'aide tu m'aides"), besoin de pouvoir, besoin de reconnaissance, besoin d'attachement
74
Besoins liés à la reproduction
Besoin de sexualité, besoin d'avoir des enfants
75
Cinquième étape du PIDA
Justifier votre choix d'une hypothèse à partir du contexte immédiat et du contexte global s'il est reconnu (identité sexuelle et culturelle, âge, niveau scolaire, etc. Histoire de vie: relations avec famille et pairs, placements, santé physique et mentale, expériences antérieures possiblement reliées au contexte immédiat, etc. Mandat du milieu (école, CLSC, CJ, etc.)
76
Sixième étape du PIDA
Formuler le défi adaptatif
77
planification d'une observation directe: 1.Déterminer l'objectif
Objectif théorique (pour augmenter nos connaissances générales sur un phénomène): causalité, développement, organisation séquentielle des comportements, etc. Objectif normatif: pour élaborer des normes qui permettront de poser un jugement clinique sur la normalité ou la pathologie d'un individu dans une situation spécifique Objectif éducatif: mieux connaitre le comportement d'un individu en interaction avec l'environnement physique et social, évaluation diagnostique du problème, évaluation de la mise en oeuvre du plan d'intervention, évaluation des effets de l'intervention
78
Planification d'une observation directe: 2. Choisir une centration
Le comportement d'un individu-cible ou un groupe-cible dans une situation précise
79
Planification d'une observation directe: 3. choisir un type d'observation
Participante, systématique, etc.
80
Planification d'une observation directe: 4. Choisir une technique d'échantillonnage
Des sujets; des comportements: définir de manière opérationnelle; des moments d'observation
81
Planification d'une observation directe: 5. Choisir un système de notation
Journal de bord, grille, etc. N.B combinaison des quatre outils précédents doit être guidée par un souci de rigueur scientifique, par un souci d'économie d'énergie et par les limites imposées par l'environnement physique et social où se dérouleront les observations
82
Les techniques d'observation
Observateur: instrument de mesure La décision: problème de subjectivité Techniques d'observation: afin de minimiser ce problème de standardisation Contribuent à garantir la validité interne des données recueillies en assurant leur fiablité et en réduisant les biais Permettent d'acquérir une information plus complexe et plus exhaustive sur un problème donné, dans un contexte qui est plus près du contexte naturel Ne s'appliquent qu'à l'observation quantitative, qui a pour but d'obtenir une information mesurable sur le comportement
83
Trois types de mesures observationnelles
Fréquence, durée, intensité (plus grande part de subjectivité)
84
Échantillonnage comportemental
Actes et postures, le regard est souvent utilisé comme critère pour déterminer qui est en interaction Définir les comportements et établir un système de codification Échantillonnage restreint ou exhaustif: nombre de catégories dépend du problème étudié
85
Échantillonnage des sujets
Ad Libitum: selon les occasions de voir le sujet (biais lié à l'observabilité différentielle, biais lié à l'observateur qui pourrait choisir les sujets et les moments d'observation selon son humeur) Centration sur un individu particulier (focal individual sampling) ou sur un sous-groupe (focal subgroup sampling)
86
Échantillonnage des moments d'observation
Distribution: continue vs discrète Échantillonnages instantané vs un-zéro Durée des périodes d'observation (Combien de temps la période précise dure) Points limites (début et fin): c'est à quelle heure
87
Échantillonnage instantané vs un-zéro
Instantané: à chaque fois que le comportement est observé, on prend en note Un-zéro: temps délimité, est ce que le comportement s'est produit à ce moment précis
88
Moyens de réduire l'effet de l'observation
Installer la caméra dans le local bien avant la séance d'observation afin qu'il y ait habituation, camoufler la lumière rouge qui signale l'enregistrement, utiliser un contrôle à distance afin qu'il n'y ait personne derrière la caméra lorsqu'on filme
89
Moyens pour réduire l'effet de la présence de l'observateur
Identifier les caractéristiques d'un observateur qui pourraient influencer le comportement des individus et en tenir compte, permettre aux personnes observées de s'habituer à la présence de l'observateur pour réduire le niveau de méfiance, fournir un rationnel sur la présence de l'observateur, se placer en retrait en dehors du champ de vision des personnes observées, rester neutre
90
Précautions à prendre pour diminuer les erreurs
Prendre conscience de son état physique et mental; peut être reporter la session d'observation Faire un bon entraînement lorsque la grille est complexe Pour la saisie, faire une double vérification ou avec un sous-échantillon aléatoire Éviter toutes les interprétations qui ne sont pas soutenues par les chiffres
91
Choix du mode de transcription des données
Médium de travail; transcription verbale, écrite ou sur ordinateur; protocole vs ouvert; grilles d'observation
92
Médium de travail
Sur le vif ou par enregistrements audio ou vidéo En présence ou caché derrière un miroir sans tain Journal de bord Types de notes: notes repères (prises sur le vif, repères lors de la rédaction du compte rendu détaillé pour se remémorer quelques événements marginaux ou une parole entendue), notes descriptives (lieux, personnes, récits d'événements, interactions), notes prospectives (idées sur la façon de se comporter le lendemain, choses à observer ou à vérifier, sur des textes à lire), notes d'analyse (idées d'interprétation qui nous viennent sur le terrain)
93
Validité de la grille au plan théorique
Documentée par des recherches pour: Sa capacité a1 mesurer les concepts sous-jacents (validité convergente) Sa capacité de différencier différents individus ou différentes situations (validité discriminante) Sa capacité de prédire une trajectoire de développement (validité prédictive)
94
Validité de la grille au plan écologique
Adaptée à l'environnement où elle est justifiée
95
Validité de la grille au plan clinique
En accord avec l'importance qu'accordent les divers intervenants du milieu à ces comportements En tenant compte des limites pratiques imposées par le milieu
96
Fidélité
Calcul de l'erreur liée à l'observateur Accords inter-juges et intra-juges (équation de base 2 et n juges) (sur l'ensemble, sur un échantillon ou par catégories Coefficient Kappa: pour tenir compte du hasard
97
Réduction des données (analyse et interprétation)
Regrouper les comportements (selon les catégories fonctionnelles) OU laisser tomber ceux qui ont une faible fréquence
98
Analyse et interprétation
Se souvenir que l'observation ne nous apporte pas nécessairement d'information sur les composantes motivationnelles, affectives et cognitives des sujets Pour l'observation systémique: idéal est d'observer derrière un miroir sans tain Il est avantageux d'observer dans des conditions naturelles ou de reconstituer ces conditions au laboratoire
99
Erreurs possibles
Choix d'une d'observation inadéquate (incomplète, non valide, technique d'échantillonnage inappropriée) Erreurs de codage Erreurs de saisie des données à l'ordinateur Erreurs de calcul des scores Lors de la communication des résultats, sélection ou manipulation des données (pour impressionner l'auditoire, pour influencer la prise de décisions, pour camoufler des erreurs commises)
100
Avantages de l'enregistrement audiovisuel (analyse et interprétation)
Permet de revoir la même situation plusieurs fois Permet d'utiliser des grilles différentes Permet de calculer la fidélité inter-juge sans envahir l'environnement naturel des personnes observées
101
Inconvénients de l'enregistrement audio (analyse et interprétation)
Difficulté à reconnaitre dans un groupe la personne qui parle
102
Problèmes reliés à la personne observée (analyse et interprétation)
Niveau de réactivité des personnes observées: tendance des personnes à changer leurs comportements lorsqu'elles sont observées (Âge des enfants: moins de réactivité chez enfants préscolaires que chez les plus vieux) Tendance des personnes observées à augmenter ou diminuer la fréquence des comportements en fonction de leur perception des objectifs poursuivis par l'observateur (désirabilité sociale)
103
Sociogramme
Tous les échanges sociaux qui sont résumés dans un schéma
104
éthique liée à l'observation
Soucis d'objectivité être conscient de qui on est et de nos limites respect des personnes, respect des règles locales, informer les gens sur les objectifs, rassurer les gens sur la confidentialité des données, obtenir leur accord pour la diffusion publique des images (s'il y a lieu OU les informer que seule l'équipe d'observateurs pourront voir les images)
105
Éthique liée à une recherche
Obtenir le consentement libre et éclairé (écrit ou verbal, informer sur les objectifs et la procédure, informer sur les risques et bénéfices, informer sur la possibilité d'un signalement par le chercheur) Dédommagements et non des salaires Possibilité de se retirer à tout moment sans justification Données anonymes liste sur la correspondance entre les noms et les numéros sous clé
106
L'agression physique chez les enfants
Pic vers 2-3 ans chez la majorité des enfants: période où s'établit une hiérarchie de dominance entre les enfants à la garderie En moyenne, les garçons sont plus agressifs que les filles Puis, diminution régulière à l'adolescence Si agression ne diminue pas, peut entrainer des problèmes d'adaptation sociales Importance de mieux comprendre les mécanismes de socialisation qui permettent la socialisation de l'agression physique
107
Principales caractéristiques de l'agression chez les enfants
Jeux de bataille (affect positif, réciproque, activité se prolongeant, semble sans but) Batailles (affect négatif, unidirectionnel, provoque séparation des pairs, conflit pour ressources ou dominance)
108
Dès l'âge de 2 ans
Jeux de bataille (RTP): jeux de lutte et de poursuite, social ou solitaire, impliquent beaucoup de contact physique avec autre partenaire, sans objets, surtout chez les garçons Jeux de guerre: jeux de "faire semblant" ou jeux de rôles, social ou solitaire, jeux avec fusils/soldats/superhéros, surtout chez garçons
109
Jeux de bataille enfant-enfant
Chez tous les mammifères, surtout les mâles 5% du temps libre au préscolaire Indépendant des vraies batailles Dès 4 ans, les enfants sont capables de discriminer entre jeux de bataille et batailles Indicateur positif de compétence sociale COnduisent à des jeux avec règles, jeux coopératifs Risque d'escalade en agression
110
Enfants rejetés
Ont de la difficulté à interpréter les signaux qui discriminent jeux et agressions Ont tendance à répondre par des agressions qui discriminent jeux et agressions Ont tendance à répondre par des agressions lorsque situations sont ambiguës Se sentent facilement menacés Interventions pour prendre conscience des différences entre jeux et agressions, que les agressions font mal, qu'il y a d'autres moyens plus efficaces pour atteindre ses buts
111
Fonctions des jeux de batailles chez les primates
Cohésion sociale par la formation de liens sociaux Développement des habiletés de combat Familiarisation avec les rôles de dominant et de subordonné, évaluation mutuelle des forces et habiletés des participants, établissement et maintien de la dominance
112
Mécanisme des jeux de bataille enfant-enfant pour permettre leur prolongation
Présence de signaux de jeu qui inhibent l'intervention d'un tiers Réciprocité Pauses mutuelles Sélection de partenaires de taille ou de force similaire Handicaper sa force: le plus fort ajuste sa force au plus faible
113
jeux de guerre entre les enfants
Typiques de l'espèce humaine, surtout chez les enfants Très fréquent: 50% des enfants d'âge préscolaire en font au moins une fois par semaine à la maison, malgré les parents qui essaient de les décourager Les parents encouragent surtout les garçons Bien que l'opinion des parents varient quant à la réalisation de ces jeux à la maison, ils sont unanimes pour ne pas les permettre à l'école Chez les enfants qui font ces jeux, probabilité plus grande d'avoir fratrie plus âgée Effets des émissions télévisées Pas de lien entre l'âge de l'enfant et la classe sociale
114
Jeux de guerre entre les enfants et agressivité
En général, pas de lien entre jeux de guerre et agressivité des enfants Sauf pour enfants "hard-to-manage": avec hyperactivité et troubles de comportement: font plus de jeux symboliques violents, plus de comportements antisociaux, plus d'émotions négatives, moins de comportements pro sociaux et d'empathie, difficulté à détecter et comprendre les émotions, répondent plus négativement aux menaces de perdre jeu compétitif
115
Rôle potentiel du père dans la socialisation de l'agression physique
Carson et al.: idée que les jeux de bataille père-enfant pourraient jouer un rôle important dans l'apprentissage de la régulation des émotions lors des interactions agressives de l'enfant avec les autres enfants
116
Les jeux de bataille père-enfant
Définir la sensibilité paternelle dans un contexte de jeux de bataille Les pères sont plus directifs Même mécanismes ou non que dans les jeux des jeunes (pause mutuelle, réduction de sa force, renversement des rôles, etc.) La relation de dominance établie grâce à ces jeux pourrait faciliter la discipline et l'obéissance (et assurer la protection) Pourraient permettre à l'enfant d'apprendre: à contrôler ses émotions agressives, à avoir confiance en lui dans les situations de compétition, à prendre sa place
117
Les 2 pôles de l'attachement au sens large
base de sécurité: évaluée avec la situation étrange, relation d'activation Exploration: évalué avec la situation risquée, relation d'activation
118
Les dimensions parentales centrales reliées à l'attachement au sens large
Relation d'attachement: réconfort Relation d'activation: Stimulation à la prise de risque, contrôle
119
La théorie de la relation d'activation père-enfant
Lien émotif de l'enfant pour le parent qui fait au quotidien de l'ouverture au monde fonction générale: ouverture au monde
120
Rôles paternels directs
Stimuler l'enfant en le confrontant à l'environnement physique et social afin qu'il développe des habiletés Protéger l'enfant des dangers de l'environnement en lui mettant des limites; importance de l'autorité: surtout avec les garçons qui prennent plus de risques et ont plus d'accidents, Les limites et les règles sécurisent l'enfant
121
Interactions mère-bébé vs père-bébé
M-B: calme, réconforte l'enfant, plus verbale et didactique, jeux cognitifs centrés sur les objets P-B: excite l'enfant, plus physique, jeux imprévisibles, idiosyncratiques, non conventionnels
122
La fonction paternelle de l'ouverture au monde
Le père aide l'enfant à s'ouvrir au monde extérieur Le père répond aux besoins de stimulations, d'impulsions et d'incitation par une action dynamisante Par les jeux imprévisibles ou non conventionnels, et par les taquineries, l'enfant est déstabilisé et apprend à réagir aux événements imprévus, à la nouveauté
123
L'ouverture au monde: catalyseur de prise de risques
INcite l'enfant à prendre des initiatives, à s'aventurer, à être plus audacieux, à s'affirmer Encourage l'exploration dans les milieux à risque Prépare l'enfant à affronter un certain danger
124
L'ouverture au monde: l'enfant apprend la confiance en soi et l'autonomie
résolution de problèmes sans recourir à l'adulte Exploration de la nouveauté Capacité de confrontation lorsque nécessaire
125
Rôle didactique du père au plan du langage
Plus de mots non familiers Plus de demandes de clarification Plus de questions demandant une élaboration Plus de demandes d'actions Refuse plus souvent de résoudre les problèmes à la place de l'enfant
126
L'enfant au plan du langage
Plus de formules de politesse envers le père Plus exigeant envers la mère Plus de demandes d'action du père Plus expressifs à la mère
127
Typologie de la qualité de la relation d'activation
Sous-activité: explore peu, est passif, reste près du parent Activé: confiant et prudent dans son exploration et obéit au parent lorsqu'il met des limites Sur-activé: hypersociable, imprudent et n'obéit pas au parent lorsqu'il met des limites; relié au manque d'encadrement
128
La qualité de la relation d'activation dépend du sexe du parent
Les pères sous-activent/activent/sur-activent plus les enfants que les mères
129
La qualité de la relation d'activation dépend du sexe de l'enfant
Les pères et les mères sous-activent plus les filles que les garçons Les pères et les mères sur-activent plus les garçons que les filles
130
La qualité de la relation d'activation dépend du tempérament de l'enfant
impulsivité, timidité, sociabilité
131
La qualité de la relation d'activation dépend du comportement parental
Stimulation à la prise de risque, mise de limites (protection)
132
Le rôle primordial du comportement parental
La stimulation parentale à la prise de risque explique significativement l'activation de l'enfant après avoir contrôlé : Le sexe de l'enfant Le tempérament de l'enfant
133
La situation risquée
Procédure observationnelle de 20 minutes 6 étapes dont: présentation d'un risque social (un homme étranger intrusif), présentation d'un risque physique, réaction à l'interdit 5 critères pour classifier 30 minutes de codage par un chercheur ou un intervenant
134
Mémoire (facteurs limitants et facilitants)
Difficulté à se souvenir de détails (en particulier les enchainements d'actions) Même si la prise de notes est possible pendant l'observation, on n'a pas nécessairement le temps de tout noter et il faut compléter après nos souvenirs Plus on sollicite notre mémoire, plus elle se développe
135
Perception (facteurs limitants et facilitants)
Définition: processus par lequel une personne acquiert des renseignements sur son environnement. L'ensemble des procédures qui nous permettent de prendre connaissance du monde environnant et de construire nos propres représentations mentales de ce monde.
136
Limites de la perception
Les conditions de l'environnement (éclairage, bruit, nbre de personnes par rapport à la grandeur de salle, etc.) La position de l'observateur L'état de l'observateur (fatigue, maladie) La capacité d'attention L'éveil, la disponibilité d'esprit, l'ouverture, la curiosité, l'étonnement
137
Sélection de l'information (facteurs limitants et facilitants)
L'intensité de la stimulation: plus stim est intense, plus nous susceptibles de la percevoir. La dimension des choses: plus elle est grande plus l'attention est sollicitée Les contrases La répétition Le mouvement La familiarité et la nouveauté Verbal et non verbal
138
Catégorisation de l'information (facteurs limitants et facilitants)
Automatique, spontannée à partir du vocabulaire connu qui véhicule des concepts, des stéréotypes
139
Stéréotype
Représentations à partir de seulement quelques caractères qui permettent de maximiser la vitesse de prise de décision, aux dépens de la précision
140
Interprétation de l'information (facteurs limitants et facilitants)
"L'interprétation personnelle, phénomène lié à la projection, consiste à donner à la réalité des significations issues de l'univers personnel." Personnalité, valeurs, préjugés, croyances, nos émotions au moment de l'observation, etc. À partir d'une théorie à laquelle on adhère (consciemment ou non) L'effet Pygmalion L'effet de halo
141
Effet Pygmalion
Les attentes de l'éducatrice envers un enfant peuvent l'amener, consciemment ou non, à adopter des attitudes qui modifieront le comportement de l'enfant
142
Effet de halo
Lorsqu'un comportement qui a une forte impression sur l'observateur vient biaiser son jugement sur les comportements subséquents
143
Fonctions de la mémoire
N'est pas faite pour représenter précisément le passé. Sa fonction première est d'utiliser le passé pour prédire le futur Elle a évolué pour emmagasiner et retrouver l'information utile le plus rapidement possible On oublie ce qui n'est pas important
144
La mémoire a évolué pour...
Supporter le processus de décision
145
Modalités selon lesquelles la mémoire opère davantage
1- Fréquence 2- Effet de primauté: information reçue en premier 3-Effet de récence: information reçue le plus récemment
146
Fonction de la vision
Elle sert avant tout à discriminer Réorganisation de l'information
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Communication verbale et non-verbale
Dans une interaction, tout comportement a la valeur d'un message, c'est-à-dire qu'il est une communication, y compris l'immobilité ou l'absence de réponse
148
Importance du non-verbal
Dans le monde animal et l'espèce humaine Contradiction parfois entre non verbal et verbal Le non verbal aide à interpréter le verbal Porter davantage attention au non verbal C'est la personne observée qui peut nous dire si notre interprétation a une signification pour elle
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Composantes de la communication
Source (destinateur ou émetteur) Destination (destinataire ou récepteur) Canal (voie, médium): pour établir et soutenir le contact Code: ensemble de règles de transmission de message Message: sélection ordonnée d'un ensemble conventionnel de signes Contexte (référent: ce de quoi on parle
150
Théorie de la communication
Composantes de la communication S'il y a eu modification du comportment, on peut présumer que l'information a été reçue L'information peut: A. ne pas avoie été reçue, B. avoir été reçue, mais pas comprise, C. Avoir été comprise, mais refusée
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Communication verbale
Linguistique Communication verbale informe sur la pensée et les émotions de l'émetteur, dans la mesure où il peut utiliser les bons mots
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Communication non verbale
Sémiotique (sémiologie): l'étude générale des signes non linguistiques. L'intention de communiquer constitue le critère fondamental du comportemnt sémiologique. Le signe se divise en deux catégories: le signal et l'indice
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Composantes de la communication non verbale
Paralinguistique: timbre de la voix, volume de voix, pauses dans la phrase, accent mis sur certains mots, ton de voix Kinésique: mouvement corporels Proxémie: étude des relations spatiales entre les personnes Comportements tactiles Odeurs Morphologie du corps, muscles et graisse Tout ce qui peut modifer l'apparence naturelle du corps humain
154
Types de distance
Distance intime:L pour serrer quelqu'un dans ses bras Distance personnelle: pour discuter avec quelqu'un sans que les autres puissent entendre Distance sociale: permet de percevoir tout le corps de l'autre personne, mais non les détails précis du visage Distance publique: un conférencier