Évaluation module 1 Flashcards
(18 cards)
Identifiez diverses causes pouvant nuire au travail intellectuel.
Il peut s’agir de facteurs physiques, chimiques, biologiques, psychologiques, linguistiques, cognitifs.
- Difficultés d’ordre congitivres peuvent se diviser en deux catégories :
- on peut mal connaître un sujet
- on peut ne pas être capable d’organiser les connaissances que l’on a.
Ce dernier type de difficulté peut être en bonne partie solutionné par une étude de la logique.
Identifiez quelques activités intellectuelles (ou cognitives) qui sont communes à tous les champs d’études et qui requièrent un apprentissage particulier puisqu’elles sont relativement complexes et que, par conséquent, chaque personne n’effectue pas spontanément sans difficulté ni erreur.
- Classer,
- définir,
- énoncer ce qu’on connaît,
- raisonner.
D’après vous, est-ce qu’une personne qui a une bonne formation en logique est capable de bien définir tout type de réalité? Est-elle capables en outre d’argumenter sur n’importe quel sujet? (a) Si oui, pourquoi? (b) Sinon, pourquoi?
Non. Il faut aussi bien connaître l’objet à définir (connaissances empiriques) ou le sujet sur lequel porte l’argumentation
Une bonne formation en logique permet d’améliorer au moins trois aspects de la vie intellectuelle. Quels sont-ils?
- Acquérir plus facilement de nouvelles connaissances;
- Mieux organiser les connaissances que l’on a;
- Exprimer par écrit ce qu’on sait avec plus de précision et de rigueur.
Quel est le meilleur synonyme possible de l’adjectif “logique”?
L’adjectif « cohérent » est le meilleur synonyme possible de l’adjectif « logique ».
Reliez de façon systématique les notions de fin, cohérence, partie, matière, moyen, tout, forme, logique.
Faites un schéma d’ensemble.

Quelle est la condition minimum pour qu’on puisse s’interroger sur la logique ou l’illogisme d’une chose?
Il faut que ce soit un tout, quelque chose fait de plusieurs parties.
Quelles sont les deux grandes catégories de choses extra-mentales qui ont été distinguées dans le texte qui précède?
Quelles sont les deux grandes catégories de choses intra-mentales qui ont été faites?
Extra-mentales : naturelles et artificielles
Intra-mentales: émotionnelles et intellectuelles
Est-ce qu’une même chose peut être dite à la fois logique et illogique? Expliquez (en vous référant entre autres à quelques exemples).
Oui, une même chose peut être dite à la fois logique et illogique, mais pas du même point de vue.
Exemple:
- on peut dire que le fait de se jeter à l’eau pour sauver la vie d’une personne qu’on aime, alors qu’on ne sait pas nager, est une chose logique du point de vue des émotions en jeu,
- mais peut-être illogique du point de vue rationnel, puisqu’on n’a à peu près aucune chance de la sauver.
- Dans un autre ordre d’idées, un raisonnement peut être logique en lui-même, mais illogique dans un poème.
Donnez 3 définitions de la notion de tout et 3 définitions de la notion de partie.
- Un tout est ce qui a des parties, ce qui a été constitué de parties, ou ce qui est divisible en parties (Principes de logique, p.12-14).
- Une partie, c’est ce que le tout a, ce en quoi le tout est divisé, ou ce de quoi le tout est composé.
Quel est le moyen principal par lequel on peut accéder aux pensées qui se trouvent dans l’esprit d’une personne?
Par le langage; à travers ce que dit cette personne. Cela montre l’importance qu’a une personne de s’exprimer par écrit avec précision et clarté (sinon, on n’aura pas accès à sa pensée)
Pourquoi ne peut-on pas dire le français et parler des phrases?
- Le terme « le français » se réfère à la langue, qui est un moyen qui sert pour dire quelque chose.
- Or, le verbe « dire » se réfère non pas au moyen, mais à la fin.
- Ainsi, on peut parler le français, mais non pas dire le français.
- Par ailleurs, la notion de phrase, dans le présent contexte, se réfère à un contenu, à quelque chose qui est dit.
- Ainsi, on dit une phrase, mais on ne parle pas une phrase.
Le langage est d’une façon générale le sujet d’étude des quatre sciences suivantes : la grammaire, la poétique, la rhétorique et la logique. Ces sciences portent donc globalement sur le même sujet, mais elles sont pourtant distinctes.
Montrez, en vous référant au tableau des lieux de la cohérence, que ces sciences se distinguent en ceci que l’une (laquelle?) étudie le langage en tant qu’il est un moyen en vue d’une certaine fin (laquelle?), et que d’autres (lesquelles?) l’étudient selon l’une ou l’autre des fins qu’il nous permet d’atteindre (lesquelles?).
La grammaire étudie le moyen qu’est une langue;
les autres disciplines étudient la cohérence qu’il y a dans certaines choses que l’on dit (en se servant du langage) lorsque l’on vise
soit à émouvoir (la poétique),
soit à faire agir (la rhétorique)
soit à faire connaître (la logique).
Faites ressortir en termes de parties/tout les liens qui existent entre les trois touts que sont le mot, la phrase énonciative et le paragraphe argumentatif.
Le paragraphe argumentatif est un tout composé de phrases énonciatives.
Une phrase énonciative, à son tour, est un tout composé de mots.
En quoi le type de connaissance contenu dans un mot pris séparément se distingue-t-il du type de connaissance contenu dans un phrase énonciative ou dans un paragraphe argumentatif?
La connaissance exprimée dans un mot pris séparément n’est ni vraie ni fausse alors que celle exprimée par une phrase énonciative et par un paragraphe argumentatif est nécessairement ou vraie ou fausse.
En quoi à son tour le type de connaissance de contenu dans un paragraphe argumentatif se distingue-t-il radicalement du type de connaissance contenu dans une phrase énonciative?
La phrase énonciative présente quelque chose comme vrai, mais sans le justifier.
Le paragraphe argumentatif, quant à lui, énonce ce qui conduit à admettre que son énoncé principal est vrai.
Pouvons-nous identifier dans le langage des unités de discours plus petites que le mot et plus grandes que le paragraphe? Si oui, lesquelles?
Pourquoi ne les avons-nous pas inscrites dans les sujets étudiés par la logique, en tant que constituant un 4e et 5e sujets d’étude?
On ne trouve rien de plus petit que le mot : les phonèmes, syllabes, voyelles et consonnes ne sont pas des unités de discours : elles ne signifient rien par elles-mêmes;
par ailleurs, les racines ou les désinences ou les préfixes, infixes, suffixes ne sont pas non plus des unités de discours : on ne parle pas avec des racines, etc, mais avec des mots.
Cela dit, la signification portée par le mot peut être divisée, et chaque membre de la division (chaque partie de la définition de la chose signifiée par le mot) peut à son tour être définie et être étudiée par la logique.
Ainsi, la logique inscrit dans son sujet d’étude la signification du mot pris séparément, tout autant que la signification de chaque partie de la définition.
À l’autre bout du spectre, on trouve évidemment des unités de discours plus grandes que le paragraphe argumentatif : le chapitre, par exemple, ou un essai en entier.
Mais la signification portée par ces unités plus grandes se ramène en général au genre de signification portée par un paragraphe argumentatif;
dans d’autres cas, cela se ramène à la signification portée par une phrase énonciative.
Ainsi, la logique inclut dans son étude ces touts plus grands.
Est-ce que, pour être logique, il faut prendre soin de définir parfaitement les objets de pensée que l’on veut faire intervenir dans une phrase énonciative, avant de formuler cette phrase et avant de faire le moindre raisonnement s’y rapportant?
Autrement dit, y a-t-il dans la vie intellectuelle un ordre rigoureux d’opération entre la première, la deuxième et la troisième opération de l’intelligence (que sont la définition, l’énonciation et le raisonnement)?
Évidemment, non.
L’ordre d’étude de ces sujets répond à des considérations purement logiques.
Il est clair cependant qu’une personne peut raisonner sur un sujet qu’elle n’a pas clairement défini.
Et de fait, il arrive qu’un raisonnement soit prérequis à une définition.