Exam 1 Flashcards

(201 cards)

1
Q

Quels sont les variables dépendantes dans les recherches en criminologie ?

A

Le crime, la criminalité, la personne et la carrière criminel

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1
Q

Qu’est-ce qui justifie de faire d’un comportement un crime ?

A

ce qui justifie qu’on en fasse un acte criminel, ce n’est pas tant la nature préjudiciable du comportement que le fait que la société souhaite réduire son occurrence efficacement en autorisant la police à en faire une priorité d’action

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2
Q

qu’est-ce que la criminalité ?

A

Étude des tendances de la criminalité au plan sociétal
(ex., nouvelles lois, inauguration d’un casino, modification des rôles sociaux au cours du temps) ex: taux homicide : Somme des homicides commis sur un territoire donné pour une période donnée / 100 000 habitants

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3
Q

Quels sont les objectifs d’études sur la personne en criminologie ?

A

Identifier et comprendre les facteurs qui influencent l’émergence et le maintien de la déviance / délinquance

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4
Q

Quels sont les caractéristiques de la personne ?

A

Génétiques
Âge
Sexe
Ethnie
Intelligence
Personnalité
Attitudes

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5
Q

Quel est le continuum de la conduite déviante ?

A

Activités jugées déviantes pour les personnes mineures
: Fumer la cigarette, consommer de l’alcool, avoir des relations sexuelles avant l’âge de 16 ans, etc vers Acte délictuel dans la Code criminel : Meurtre, vol, agression sexuelle, etc.

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6
Q

Qu’est-ce qu’un délinquant ?

A

juvénile ou personne non judiciarisée

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7
Q

Qi’est-ce qu’un criminel ?

A

adulte ou personne judiciarisée sous le code criminel

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8
Q

Qu’est-ce qu’un contrevenant ?

A

contrevient à la loi pas nécessairement code criminel. et donc personne judiciarisée, utilisé beaucoup en prison

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9
Q

Quels sont les autres critères qui permettent de déterminer le type de délinquance ?

A

Fréquence/Répétition des crimes
Gravité des crimes
Importance du «style de vie délinquant»:
Habitudes comportementales déviantes
Système de valeurs déviantes
Choix de vie

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10
Q

Quels sont les types de délinquants ?

A

Délinquance commune / d’occasion
Délinquance de transition
Délinquance de condition

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11
Q

Qu’est-ce que la carrière criminelle ?

A

C’est la succession de crimes que commet un délinquant au cours de sa vie

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12
Q

Quels sont les objectifs des études sur la carrière criminelle ?

A

Décrire, comprendre ou expliquer l’enchainement de la carrière criminelle
Identifier et comprendre les facteurs qui influencent sur la carrière criminelle

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13
Q

Quels sont les paramètres de la carrière criminelle ?

A

Participation
Fréquence, variété / diversité, gravité et durée

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14
Q

Dans les paramètres de la carrière criminelle de Blumstein, à quoi réfère la participation ?

A

Proportion de gens qui ont commis un crime au cours d’une période donnée ou au cours de leur vie (prévalence) ou proportion de nouveaux délinquants / année (incidence)

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15
Q

Dans les paramètres de la carrière criminelle de Blumstein, à quoi réfère la fréquence ?

A

Nombre de crimes commis pour une période donnée (Lambda)

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16
Q

Quel sont les facteurs des jeunes ayant été reconnu coupable en vertu de la LSJPA dans les six dernières années ?

A

81% des jeunes = 1re fois qu’ils entraient en contact avec la justice
81,3% des jeunes = garçons
41% des jeunes = signalement retenu
Parmi les motifs de signalement retenu:
87% = troubles de comportements
67% = négligence
27% = abus physique
17% = abus sexuel

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17
Q

À quoi réfère la durée dans les paramètres de la carrière criminelle ?

A

La durée entre le premier délit et le dernier

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18
Q

Quel est le Lambada annuel des jeunes contrevenants sur six ans ?

A

Garçons
Moyenne de 4,6 délits officiels sur 6 ans
Lambda moyen = 0,77
Filles
Moyenne de 2,6 délits officiels sur 6 ans
Lambda moyen = 0,43

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19
Q

Quels sont les facteurs des jeunes qui ont récidivé sur la période de 6 ans ?

A

Jeunes = 14 ans à leur 1re infraction (15 ans pour les non-récidivistes)
Garçons = taux de récidive de 43% (filles = 28%)
Milieux défavorisés = taux de récidive de 45% (milieux favorisés = 36%)
Antécédents LPJ = taux de récidive de 53% (sans antécédents LPJ = 35%)

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20
Q

Quel est la différence entre le droit pénal et criminel ?

A

le droit pénal s’entend de l’ensemble des règles de droit public qui ont pour objet les peines et la répression des crimes et des infractions (fédérales, provinciales, municipales) alors que le droit criminel s’entend de l’ensemble des règles du droit pénal qui ont pour objet les crimes et la répression des comportements qui portent atteinte aux valeurs fondamentales de la société (compétence exclusive du federal)-le droit pénale englobe le droit criminel mais pas l’inverse

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21
Q

Que nous dit la courbe âge-crime de Labert Alfred Quételet ?

A

Pic du nombre de crimes vers 15-17 ans (trajectoires individuelles différenciés) et diminution rapide ensuite (présente malgré le temps et l’espace, donc en dehors du chrono et des politiques)

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22
Q

Est-ce que la relation ¸age-crime est la même pour les crimes violents que les crimes non-violents ?

A

Elle est semblable mais le pic est légèrement plus tôt pour les crimes non-violents que les crimes violents. Les crimes non-violents sont beaucoup plus commun et leurs prévalence diminue plus rapidement que pour les crimes violents.

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23
Q

Quel est lla théorie de Gottfredson et coll pour expliquer l’augmentation de la criminalité à l’adolescence ?

A

Pic est dû à une augmentation de la fréquence des crimes des “délinquants” à l’adolescence.

Le même nombre de jeunes commet tout simplement plus de crimes puis diminue sa fréquence à la fin de l’adolescence.
Fréquance mais pas de différence dans les participants

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24
Quel est la théorie de Blumstein pour expliquer l'augmentation de la criminalité à l'adolescence ?
Pic est dû à une augmentation de la participation à la délinquance à l’adolescence. Il y a beaucoup de nouveaux "délinquants" qui commettent un faible nombre de crimes puis cessent toute activité criminelle. Participe ou participe pas
25
Quel théorie est plus influente pour expliquer le pic de la délinquance à l'adolescence ?
Blumstein (augmentation de la participation) même si l'autre est aussi vrai
26
La précocité de la délinquance est à la base des autres dimensions de la carrière criminelle (Fréchette & LeBlanc, 1989). Comment ?
Plus la délinquance apparaît tôt plus elle est durable, abondante et variée
27
Quel autre facteur influence la hausse de criminalité à l'adolescence ?
Changement des institutions auxquels on a recours lors de l’adolescence (police vs école ou parents)
28
La précocité de la délinquance est à la base de quels dimensions de la carrière criminelle ?
durée, fréquence et variété
29
Que se passr-t-il comme changement physiques à l'adolescence ?
Accélération rapide de la croissance mécanismes de contrôle Développement des caractères sexuels primaires (maturation des glandes sexuelles) et secondaires (seins, voix, poils) Capacité aérobique du corps (force, résistance) Image corporelle → estime de soi (jeune est très sensible aux regards des autres) Aller chercher validation des pairs autrement Le corps change et entraîne de nouvelles possibilités.
30
Que se passe-t-il au niveau affectif à l'adolescence ?
Sexualité et 1er amour émotions fortes Développement de l’autonomie émotionnelle (distanciation des parents) Période d’égocentrisme aiguë (être concentré sur soi-même et ne considérer le monde extérieur qu’en fonction de ses besoins)
31
Que se passe-t-il au niveau cognitif à l'adolescence ?
Fin du développement du cerveau et surtout du lobe frontal très important Adolescent apprend à réguler des doses grandissantes d’hormones sexuelles Développement de la pensée abstraite autoévaluation, planification à long terme, processus de résolution de problèmes Développement de la pensée morale plusieurs stades et se caractérise par l’intégration des conventions servant à régir les rapports interpersonnels Période d'hédonisme (recherche du plaisir) et de prise de risque par la découverte des choses telles que la drogue, le sexe, l’aventure, etc.
32
Que se passe-t-il au niveau du développement social à l'adolescence ?
Besoin d’indépendance → Absence (ou diminution de l’intensité) des contrôles parentaux Développement des compétences sociales Élargissement du milieu social à travers les amitiés → Peu de contrôles sociaux autres que familiaux (travail, amis, etc.)
33
Quel proportion des délinquand à l'adolescence vont être condamné à l'âge adulte ?
Entre 30% et 60% des "délinquants" juvéniles judiciarisés vont être condamnés à l’âge adulte (Piquero et al., 2013) Environ 70% chez ceux qui ont reçu une mise sous garde
34
Par quoi est caractérisé la délinquance à l'âge adulte ?
Utilitaire et non plus pour le « trill » Adultes font des crimes pour l’apport monétaire ou pour soulager une frustration momentanée
35
Quels sont les périodes de vie généralement propice au désistement ?
25 ans = majorité des "délinquants" lobe frontal Après 40 ans (on désiste rarement dans la trentaine)
36
Il y aurait 3 trajectoires développementales et non une seule (Loeber et al., 1993), lesquelles sont-elles?
Trajectoire de conflit avec l’autorité (authority conflict pathway) Trajectoire de délinquance cachée (covert pathway) Trajectoire de délinquance ouverte (overt pathway)
37
Quel est l'évolution de la trajectoire de conflit avec l'autorité ?
(début avant 12 ans) 1. Comportements têtus 2. Gestes de défiance et de désobéissance 3. Évitement de l’autorité (sécher les cours, quitter l’école, fuguer, etc.) Il faut généralement avancer dans cette trajectoire avant de monter dans les autres.
38
Quel est l'évolution de la trajectroire de délinquance caché ?
(début avant 15 ans) 1, Comportements mineurs (petits vols, mensonges répétés) 2. Destruction de propriété (vandalisme, mettre le feu) 3. Délinquance acquisitive modérément grave (fraude, vol sur une personne) 4. Délinquance acquisitive grave (vol d’auto, cambriolage)
39
Quel est l'évolution de la trajectoire de délinquance ouverte ?
1. Agressions mineures (intimidation) 2. Agressions physiques (bagarre) 3. Délinquance violence (viol, voies de fait)
40
Quels sont les types de délinquants selon (LeBLanc et al.) ?
Délinquance commune-d'occasion 45% des délinquants Délinquance de transition Délinquance de condition
41
Quels sont les types de délinquants selon Moffit (1993) ?
Limité à l'adolescence (de transition) et persistant à vie (de condition)
42
Quel est la nature de la délinquance du type limité à l'adolescence ?
Environ 45% des "délinquants" Délinquance plus fréquente et grave que celle commune Survient au moment de la puberté (changements biologiques, émotionnels, psychologiques, de rôles)
43
Quel est la nature de la délinquance du type persistant à vie ?
Environ 5%-10% des "délinquants" Délinquance distinctive plus diversifiée, fréquente et persistante Début des comportements "délinquants" avant l’adolescence (précocité)
44
Quels sont les explications (facteurs de risques et protections) du type de délinquant limité à l'adolescence ?
Importance accrue des pairs versus les adultes (ex., parents, professeurs et autres gardiens) Développement antérieur normal Environnement familial/social sain Causée par l’ennui Écarts entre la maturité physique et sexuelle avec l’affranchissement offert par les adultes (ex., privilèges, responsabilités) trop liberté
45
Quel est l'explication (facteurs de risques et protections) de la délinquance de type persistant à vie ?
Délinquance moins conditionnelle à l’influence des pairs, mais ils peuvent servir de « modèles » à ceux ayant un profil « limité à l’adolescence » Facteurs physiologiques et/ou neuropsychologiques seraient aussi impliqués (Ex. TDAH, difficultés cognitives, tempérament difficile, impulsivité, faible contrôle de soi) Exposés à des environnements familiaux difficiles (Ex., pauvreté, parents déviants, supervision inadéquate, relations d’attachement difficiles, échanges coercitifs) règles strictes, ensuite manque de supervision Causée par des motifs utilitaires
46
Comment se déroule le désistement de la délinquance de type limité à l'adolescence ?
La plupart désisteront graduellement de la délinquance lorsqu’ils auront accès à des rôles adultes (ex., emploi, partenaire) et s’engageront dans un mode de vie plus conventionnel Or, ceux qui se feront prendre dans des « pièges » (ex., toxicomanie, décrochage, grossesse adolescente, dossier criminel) auront plus de difficultés à réintégrer un mode de vie conventionnel et demeureront à risque de maintenir leurs comportements "délinquants" au-delà de l’adolescence et à vivre d’autres difficultés
47
Quels points peut-on faire sur la proportion de jeunes dans les trajectoires de délinquance ?
1. Les jeunes présents dans le système de justice en raison d’une délinquance ponctuelle sont les + nombreux (60% de la cohort) bleu et orange 2. Trajectoire brève, mais intense (15%) : une période de récidive limitée à quelques mois. «Des mauvaises périodes qui se terminent» (5 délits en 8 mois -vols, introductions par effraction, voies de fait) 3. Trajectoire précoce et persistante(15%) : caractérisée par sa durée et son polymorphisme. « Des abonnés qui inquiètent» (9 délits en 36 mois –40% placements LPJ); 4. Trajectoire intermittente et bénigne (10%) : une faible récidive, ainsi que des délits officiels peu graves et espacés. «Des visiteurs occasionnels qui font du trouble» (3 délits en 18 mois infractions relatives aux drogues, voies de fait et vols).  bcp bcp stupéfiants
48
Quel est la proportion de jeunes délinquants ponctuels (non récidivistes) ?
61,5%: Entrée + tardive = délit(s) + grave (41,6%) Entée + précoce = délit(s) – grave (19,9%)
49
Quel est la proportion de jeunes délinquants récidivistes ?
38,5% : Trajectoire précoce et persistante (14,4%) Longue durée + polymorphisme Délits variés, fréquents et persistants Trajectoire brève, mais intense (15,4%) Période de récidive limitée à quelques mois Plusieurs vols, introduction par effraction, voies de fait et manquements Trajectoire intermittente et bénigne (8,7%) Faible récidive Délits officiels très peu graves (ex. : infractions relatives aux drogues)
50
À quoi ressemble la trajectoire de la délinquance commune ?
Entée + précoce Trajectoire intermittente et bénigne
51
À quoi ressemble la trajectoire de la délinquance limité à l'adolescence (de transition) ?
Entrée + tardive Trajectoire brève, mais intense
52
À quoi ressemble la trajectoire de la délinquance persistante à vie (délinquance de transition) ?
Trajectoire précoce et persistante
53
Que peut on dire de la dynamique évolutive des comportements délinquants ?
La plupart des "délinquants" qui vont persister dans la délinquance ont commencé relativement jeune. Les grands bouleversements vécus par les jeunes pendant leur développement à l’adolescence peuvent expliquer, entre autres, pourquoi cette période est si problématique en termes de délinquance. La majorité des "délinquants" désistent à la fin de l’adolescence / début âge adulte.
54
Quels sont les méthodes de recherche utilisé en transmission génétique des caractéristiques complexes ?
Études de familles (généalogie) La délinquance tend à apparaitre plus fréquemment dans certaines familles que d’autres. Études de jumeaux Les jumeaux identiques tendent à agir plus souvent de la même manière que les jumeaux fraternels. Études d’adoption Les enfants adoptés qui avaient un parent biologique délinquant auraient plus de chances de devenir "délinquants" eux-mêmes.
55
Quels sont les systèmes génétiques impliqué dans la délinquance ?
Dopaminergique: Système de récompense, d’euphorie Sérotonine: stabilité émotionnelle isrs Enzymes métaboliques des neurotransmetteurs, principalement dopamine et sérotonine
56
Qu'est-ce que le modèle diathèse-stress nous dit sur la délinquance ?
Génétique crée une vulnérabilité accrue à l’environnement L’environnement est le facteur criminogène, pas la génétique
57
Qu'est-ce que le modèle de suceptibilité différenciel nous dit sur la délinquance ?
Génétique est un marqueur de plasticité Indique à quel point la personne est susceptible à son environnement Pour le meilleur et pour le pire E.g., impulsivité
58
Quel est le lien entre gender gap et le crime ?
Plus le crime est grave, plus le gender gap augmente.
59
Quel est le lien entre le gender gap et le processus judiciaire ?
Plus on avance dans le processus judiciaire, plus le gender gap augmente
60
Quels sont les différences dans les trajectoires selon le gender gap ?
Les trajectoires délinquantes des filles se comparent à celles des garçons (trajectoires de conflit avec l’autorité, ouverte et caché). Atteindre la fin / le haut des trajectoires est moins fréquent (Fontaine et al., 2008) Il y a une proportion plus faible de filles dans la trajectoire qui témoigne d’un engagement précoce et persistent - ratio 10-15 gars : 1 fille Passage à l’âge adulte moins fréquent (Lanctôt et al., 2004) Bien qu’une proportion importante des filles se livrent à une délinquance variée et violente au cours de l’adolescence (31%), seulement 4% vont persister dans cette voie à l’âge adulte. On connaît toutefois peu de choses sur l’hétérogénéité des filles (typologies)
61
Quels sont les spécificité de la délinquance féminine au niveau du mode d'expression ?
Plusieurs suggèrent un élargissement de la définition de crime par des notions de troubles de comportements ou de difficultés de comportements (Parent, 1992; Lanctôt et LeBlanc, 2002; Verlaan et al., 2005). Les différences dans le gender gap tendent à s’estomper si on considère un spectre plus grand de comportements (agression physique et indirecte) Comportements de rébellion et d’opposition Comportements susceptibles de compromettre leur sécurité et leur développement (fugues, consommation de drogues, etc.) Conduites moins voyantes et formes de violence plus discrète comme l’agression indirecte Répandre des rumeurs, divulguer les secrets des autres, dégrader, ridiculiser, isoler ou exclure une personne du groupe d’amis et porter atteinte à la réputation (Verlaan et al., 2005) Les filles préfèreraient un mode d’agression qui inflige des blessures émotives et sociales plutôt que physique
62
Selon différents modèles théoriques, pourquoi les femmes seraient moins délinquantes ?
Elles présenteraient moins de caractéristiques criminogènes (agressivité, faible contrôle de soi) (Gottfredson et Hirschi, 1990) Elles seraient éduquées différemment (Cavan & Ferdinand, 1975; Hagan et al. (1987) Socialisation Elles auraient moins la possibilité de rencontrer des opportunités criminelles (Alder, 1975; Hagan et al., 1987; Mears et al., 1998) vu: leur surveillance plus importante de la part des parents leur fréquentation plus restreinte de pairs "délinquants"
63
Pourquoi les jeunes de milieu favorisés commettent des crimes ?
Les jeunes des classes favorisés commettent des crimes par ennui, pour l’excitation, par attrait. (Seductions of Crime: Moral and Sensual Attractions in Doing Evil (Katz, 1988)) phénoménologie de la délinquance
64
Comment la délinquance est expliqué selon la théorie de Social Structure and Anomie (Merton, 1938)
Comment un individu parvient-il à concilier les attentes sociales par rapport aux objectifs à atteindre (buts culturellement valorisés) et l’accessibilité aux moyens qui peuvent être utilisés ?
65
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne a les moyens d'atteindre les attentes et a des buts, quel sera sa position ?
Conformisme: Continuer d'essayer d'atteindre les buts, avec les moyens acceptés, même si on risque de ne jamais y arriver (scolarisation et travail). La plus commune
66
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne n'a moyens d'atteindre les attentes mais a des buts ?
Innovation : Trouver de nouveaux moyens d'atteindre les buts. Ces moyens pourront être plus ou moins moraux ou légaux. Un jeune pauvre trouvera d’autre moyens d’avoir un IPhone comme tout le monde.
67
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne a les moyens d'atteindre les attentes mais pas de but ?
Ritualisme : Laisser tomber les idéaux, perdre toute ambition, suivre aveuglément la règle institutionnalisée.
68
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne n'a pas de moyens d'atteindre les attentes et aucun but ?
Retraite :Laisser tout tomber (moyens et buts), vie en marge de la société. Itinérants, populations marginalisées (toxicomanes). Ils se foutent de tout.
69
Selon la théorie Social Structure and Anomie (Merton, 1938) si la personne rejette moyens et les buts ?
Rébellion : Juger que le système est mauvais et qu’il doit être changé. Utilisation de divers moyens pour y parvenir. ANTICONFORMISTES Green Peace, extrémistes religieux
70
Pourquoi les jeunes de milieu défavorisés commettent des crimes selon la théorie social structure et Anomie de Merton ?
Les jeunes des classes défavorisés commettent des crimes suite à l’adoption d’un mode d’adaptation particulier (innovation, retraite ou rébellion).
71
Comment s'explique la General Strain Theory (Agnew, 2005) ?
Situation aliénante / Événement négatif / Environnement aversif-Sentiment de tension (Frustration/Colère/Haine/Rage)-Désengagement social (diminution du contrôle informel, Rejet des valeurs conventionnelles dominantes et adoption de valeurs antisociales) + Exposition pairs "délinquants", attitudes/valeur et opportunités criminelles- délinquance (La violence devient alors un moyen de prendre sa revanche sur une société qui les désavantage et les conduit à la pauvreté)
72
Quels sont les types de tensions selon la General Stain Theory ?
-Échouer à atteindre des objectifs Disjonction entre les résultats actuels (pas d’argent) et les objectifs à long terme (avoir une belle maison) Sentiment d’injustice exclusion de certains jeunes (ex. certains groupes ethniques, jeunes des milieux défavorisés) de l’école et du marché du travail -Perte de stimuli positifs Déménagement, séparation des parents, perte d’amis, etc… ARGENT??? -Ajout de stimuli aversifs Violence familiale, négligence, relations tendues avec parents/enseignants/étudiants
73
Selon la General Strain Theory, pourquoi les jeunes défavorisés commettent des crimes ?
Les jeunes des classes défavorisés commettent des crimes suite à des événements/contexte aversifs.
74
Quand peut-on parler de surreprésentation d'une population dans le système judiciaire ?
Quand la proportion de suspects/détenus d’un groupe ethnique dépasse sa proportion dans la population générale.
75
Comment explique-t-on la surreprésentation de certains groupes ethniques dans le milieu carcéral ?
#1 – Les groupes ethniques surreprésentés commettent tout simplement davantage de crimes et des crimes plus violents. #2 – Les acteurs du système de justice n’agissent pas de la même façon selon le groupe ethnique des individus. (Stade de la police, tribunaux, détermination de la peine et la mise en isolement dans le milieu carcéral)
76
En quoi le racisme systémique est impliqué dans la surreprésentation de certains groupes ethniques dans le système judiciaire ?
Racisme limite accès aux ressources financières et à l’emploi Racisme limite accès à l’éducation Racisme limite accès aux réseaux prosociaux 1. Discrimination raciale « Overt » « Covert » (Souvent liée à la criminalisation de la pauvreté) 2. Vulnérabilités socioéconomiques/facteurs de risque Mobilité résidentielle (souvent forcée) entraîne une surpopulation dans lles logements, des stress multiples et la reconstruction constante des réseaux sociaux Sous-financement des écoles, manque d’accès à l’université Trauma intergénérationnel et perturbation de l’environnement familial (pensionnats, sixties scoop, etc.) 3. Relations tendues entre Premières Nations et autorités policières
77
Que peut-on retenir de la surreprésentation des femmes authoctone dans le milieu carcéral ?
Bien qu’elles représentent 4,3 % de la population, les femmes autochtones représentent 40 % de l’ensemble de la population carcérale féminine au Canada (Bureau de l’enquêteur correctionnel, 2018). Les femmes autochtones représentent non seulement 50 % des placements en isolement sous responsabilité fédérale, mais elles sont placées en isolement pour une durée plus longue que les femmes non autochtones (Association des femmes autochtones du Canada, 2017).
78
Quels sont les impacts immédiates et intergénérationnelle des école résidentielles pour les authochtones ?
Taux élevés de dysfonctionnement familial Taux élevés de pauvreté Taux élevés de dépendance Taux élevés de problèmes de santé mentale Accès inadéquat aux mesures de soutien Poursuite des abus et de la violence sexuels Changements dans les rôles traditionnels des femmes Interruption de la transmission des enseignements traditionnels et culturels Des idéaux inaccessibles imposés aux familles et aux survivants autochtones
79
Qu'est-ce qu'un rapport gladue ?
l’examen, plus particulièrement en ce qui concerne les délinquants autochtones, de toutes les sanctions substitutives qui sont raisonnables dans les circonstances et qui tiennent compte du tort causé aux victimes ou à la collectivité.
80
Quels sont les trois dimensions de la santé mentale ?
-La santé mentale positive: le bien-être, l'épanouissement personnel, les ressources psychologiques et les capacités d’agir de l’individu dans ses rôles sociaux. -La détresse psychologique réactionnelle: symptômes, les plus souvents anxieux ou dépressifs, qui apparaissent généralement dans un contexte d’accidents de la vie ou d’événements stressants et peuvent être transitoires. Lorsqu’elle est temporaire et fait suite à un événement stressant, elle est considérée comme une réaction adaptative normale.  -Les troubles mentaux Les troubles mentaux “graves” ou ”sévères et persistents”
81
Quels sont les trois grandes catégories de violence ?
- Violence auto-infligée - Violence interpersonnelle - Violence collective
82
Quel sont les deux modèles explicatifs du lien entre la santé mentale et la violence
1. 5-10% lien direct, souvent porté non-criminellement responsable. 2. la causalité est indirecte qui passe par l’accroissement des facteurs de risque
83
Quel est le rôle des médias dans la stigmatisation des personnes ayant un TMG ?
Cinéma etc : représente les homicides typiquement commis par des personnes ayant un TMG Société : stigmatise les personnes souffrant d’un TMG Personnes souffrant d’un TMG : réticence quant à la recherche d’aide professionnelle Acte d’homicide commis par les personnes souffrant d’un TMG
84
Quels sont les facteurs individuels du central height ?
Attitudes Personnalité Consommation
85
Qu'est-ce qui fait parti des attitudes antisociales ?
Attitudes, valeurs, croyances, rationalisations et identité personnelle favorable à la criminalité
86
Nommes les attitudes antisociales
Identification aux criminels, Valorisation du mode de vie délinquant / Dévalorisation du mode de vie conventionnel, Attitudes négatives envers le système de justice / Défie l’autorité, Conviction que le crime va apporter des gains et des bénéfices, Rationalisations qui spécifient un large éventail de conditions dans lesquelles la délinquance est justifiée
87
Qu'est-ce que l'identification aux criminels ?
il se montre négatif et hostile tout en rejetant les autres personnes qui ne sont pas des criminels (il pourrait par exemple dire : « Je me fous de ce qu’ils pensent. »).
88
Qi'est-ce que la valorisation du mode de vie délinquant / Dévalorisation du mode de vie conventionnel
Le jeune appuie un mode de vie criminel ou anticonformiste Il se sent mieux dans un contexte criminel que prosocial Le jeune est peu attaché aux milieux conventionnels tels que le foyer ou la famille, l’école et le travail Le jeune fait parfois fi des autres activités conventionnelles ou non criminelles. Il n’appuie pas certaines activités prosociales (ex. : école et travail) Le jeune ôte toute portée aux activités non prosociales ou rejette ce qu’elles ont de valorisant
89
Qu'est-ce que l'attitudes négatives envers le système de justice / Défie l’autorité ?
il est d’avis que les règles et les lois ne le concernent pas Il démontre une certaine hostilité à l’endroit du gouvernement et au système de justice pénale Le jeune refuse de suivre les instructions que lui donnent ses parents, ses enseignants ou d’autres personnes en situation d’autorité
90
Qu'est-ce que la conviction que le crime va apporter des gains et des bénéfices ?
Le jeune met l’accent sur l’utilité de l’activité criminelle Argent facile et sans effort … succès et prestige instantané par la violence
91
Quels sont les 5 principales techniques de neutralisation ?
Déni des responsabilités, Déni des conséquences néfastes, Déni de la victime, Condamner ceux qui nous condamnent, Renvoie à une cause plus importante,
92
Qu'est-ce que la technique de neutralisation déni des responsabilités ?
Rejet la responsabilité, ce n’est pas de sa faute « J’étais high/soûl/sous l’influence des médicaments/émotions »
93
Qu'est-ce que la technique de neutralisation déni des conséquences néfastes ?
Les actes n’ont pas causé de réel dommage « Les assurances vont payer » « J’étais seul sur la route »
94
Qu'est-ce que la technique de neutralisatoion déni de la victime ?
« Il le méritait » « Il l’a cherché » « C’est elle qui le voulait »
95
Qu'est-ce que la technique de neutralisation condamner ceux qui nous condamne ?
La victime a surement fait bien pire (ex. pédophile) « Les policiers sont corrompus/biaisés»
96
Qu'est-ce que la technique de neutralisation qui renvoie à une cause plus importante ?
« Devait venger ma gang » « Il m’a manqué de respect »
97
Qu'est-ce que la personnalité selon les criminologues ?
Le faible contrôle de soi
98
Qu'est-ce que la personnalité selon les psychologues ?
la personnalité antisociale et la psychopathie
99
Qu'est-ce que le contrôle de soi ?
Le contrôle de soi serait une source de contrôle individuelle importante pour inhiber une inclinaison à commettre un crime ou à s’engager dans la délinquance lorsque l’opportunité se présente.
100
Quels sont les six caractéristiques du faible contrôle de soi ?
Préférence pour les tâches simples et faciles pour obtenir leur gratification, Impulsivité, Préférence pour les activités physiques comparativement aux activités intellectuelles, Égoïsme, recherche des sensations fortes et faible tolérance à la frustration
101
À quoi réfère la préférence pour les tâches simples et faciles pour obtenit leur gratification ?
Manque de persévérance, assiduité, ténacité
102
À quoi réfère l'impulsivité ?
Orientation de l’« ici et maintenant » et ont de la difficulté à reporter la gratification
103
À quoi réfère l'égoisme ?
Indifférence ou insensible aux souffrances et besoins des autres
104
Quels traits du big five sont corrélés positivement avec la délinquance ?
Conscience (délibération), agréabilité (droiture, altruisme et compliance) et névrosisme (impulsivité et colère-impulsivité)
105
Quel est le lien entre le sixième domaine possible du big five (honnêteté et humilité avec une autre théorie de la personnalité ?
Antisociale et psychopathes
106
Qu'est-ce que la personnalité antisociale selon le DSM-5
Trouble de la personnalité caractérisé par une tendance générale à l'indifférence vis-à-vis des normes sociales, des  émotions  et droits d'autrui ainsi que par un comportement impulsif
107
Comment mesurer la personnalité antisociale ?
Au moins présence de 3: -Incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l'indique la répétition de comportements passibles d'arrestation -Tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l'utilisation de pseudonymes ou des escroqueries -Impulsivité ou incapacité à planifier à l'avance Irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d'agressions -Mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d'autrui -Irresponsabilité persistante, indiquée par l'incapacité répétée d'assumer un emploi stable ou d'honorer des obligations financières -Absence de remords, indiquée par le fait d'être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui
108
Quels sont les deux grands facteurs de la psychopathie ?
Facteur #1 = Facteur interpersonnel Absence d’affects, manipulation, narcissisme, manque d’empathie   Facteur #2 = Facteur comportemental Comportements impulsifs, irresponsables ou antisociaux, mode de vie inadapté/erratique
109
Quels sont les principaux critères de la psychopathie (PCL-R) ?
1. Loquacité/charme superficiel 2. Surestimation de soi 3. Besoin de stimulation/tendance à s'ennuyer 4. Tendance au mensonge pathologique 5. Duperie/manipulation 6. Absence de remords ou de culpabilité 7. Affect superficiel 8. Insensibilité/manque d'empathie
110
Quel est la différence entre un psychopathe et un sociopathe ?
-Sociopathe (psychopathie secondaire) = surtout environnement social -Tempérament plus normal à la naissance Personnalité tient à un environnement social défavorable (parents absents, proches "délinquants", pauvreté, intelligence extrêmement faible ou développée). -Psychopathe (psychopathie primaire) = mélange de facteurs psychologiques, biologiques, génétiques et environnementaux -Naissent avec des caractéristiques psychologiques particulières comme l'impulsivité ou l'absence de peur, qui les conduisent à chercher le risque et les rendent incapables d'intégrer les normes sociales.
111
Quels sont les facteurs du central height ?
Historique criminel Attitudes procriminelles Traits de personnalité antisociale Pairs déviants Loisirs oisifs Consommation Supervision parentale inadéquate/enjeux familiaux Problèmes scolaires / professionnels
112
Plusieurs grandes théories en criminologie reposent sur la transmission des attitudes antisociales comme facteurs de risque de s’engager dans la délinquance. Lesquels ?
Association différentielle (Sutherland) Apprentissage sociale (Akers) Technique de neutralisation (Sykes et Matza) Sous-culture de la délinquance (Miller)
113
Quels traits différencie le psychopathe de la personnalité antisociale ?
Antisocial: impulsivité, je m’en foutisme Psychopathie: Sadisme, froideur, manipulation
114
Quel est le lien entre la consommation de drogue et la violence selon l'aspect psychopharmacologique (intoxication) ?
Intoxication entraine altération de la pensée, sensations et perceptions (Agit comme un désinhibiteur en réduisant les contraintes internes, Moins bon contrôle de soi Seule l’intoxication à l’alcool est statistiquement associée à la violence (précède moitié des crimes violents) qui entraine des comportements violents
115
Comment l'intoxication peut être utilisé comme outil pour réaliser un but ultime
S’intoxiquer pour se donner du courage / calmer sa nervosité avant le crime, Se servir de l’intoxication comme excuse après un crime)
116
Quel est le lien entre la consommation et la délinquance selon l'aspect économico-compulsif (dépendance) ?
l'usage avusif entraine un besoin d'argent donc éventuellement le crime acquisitif
117
Quels sont les critiques du lien entre la consommation et la délinquance selon l'aspect économico-compulsif ?
Tous les consommateurs ne s’accrochent pas au produit de façon compulsive Certains ont des revenus suffisants pour satisfaire leur consommation D’autres vont restreindre leur usage Utilisation de substitut moins dispendieux
118
Quel est le lien entre la consommation et la délinquance selon l'aspect systémique ?
Production-obtention des drogues, vente de drogue (context déviants, pairs antisociaux), entrainant au crime
119
Quels sont les incidents plus graves liés au marché de drogue ?
Disputes pour le territoire (41%) Remboursement des dettes des clients (27%) Punir / se venger d’un trafiquant (vol, mauvaise qualité)
120
Quel est la proposition de départ de la théorie du lien social de Hirshi ?
Attachement Quand on est attaché à quelqu’un, on fait attention à lui, à ses besoins, on a une relation plus positive. ↓ On sera prêt à « bien agir » pour conserver cet amour. Participation / Implication Participation / implication dans des activités prosociales/conventionnelles ↓ Cela fait que nous avons moins de temps libre pour faire des « niaiseries ». Engagement (commitment) Investissements faits par une personne dans divers domaines prosociaux ↓ On aura beaucoup à perdre si on transgresse les règles Valeurs conventionnelles Adhésion aux valeurs prosociales de la société, intégration et application de celles-ci
121
Quels sont les trois sphères d'attachement importante à l'enfance ?
Attachement aux parents Attachement aux pairs prosociaux Attachement à l’école
122
À quoi réfère l'engagement dans la théorie du lien social de Hirshi ?
Désir d’atteindre des objectifs conventionnels réduisent la délinquance – ça réduit les chances qu’on atteigne ces objectifs T’as beaucoup à perdre Crainte des sanctions Engagement familial: Perte de valeur aux yeux des parents et de leur confiance Engagement social: Perte d’amis prosociaux Perte de statut social (ex. Joel Legendre) Engagement professionnel: Perte d’investissement à l’école et au travail
123
À quoi réfère l'engagement dans la théorie du lien social de Hirshi ?
Dimension du « temps » de l’engagement   ’L’oisiveté est la mère de tous les crimes’ Participation scolaire et extra-scolaire
124
À quoi réfère les valeurs dans la théorie du lien social de Hirshi ?
ADHÉSION aux valeurs conventionnelles (NON DÉVIANTES) de la société, INTÉGRATION et APPLICATION de celles-ci Dire que tu les as n’est pas assez Croyances que la loi est généralement juste et utile, et qu’il est bon de les suivre
125
Quels sont les quatre paradigmes explicatif pour regrouper tous les facteurs criminogènes familiaux ?
Paradigme de la séparation Paradigme de la négligence parentale Paradigme du mauvais système disciplinaire Paradigme de la déviance des parents
126
Quel est le paradigme de la séparation ?
La famille non-nucléaire Absence de consensus de définition Famille monoparentale, car le père (ou la mère) a quitté ou est décédé (moins pire que quitté) Famille uniparentale (jamais eu de père présent) Famille séparée à la petite enfance, enfance ou adolescence Famille divorcée Présence – Absence variable du parent manquant
127
Pourquoi la famille brisé est un facteur criminogène ?
Impact criminogène serait dû aux effets pré-séparation -Mauvaise ambiance (moins de chaleur, d’affection et présence de conflits) -Supervision réduite -Apprentissage de l’agressivité, de la violence et de la coercition comme moyen d’expression et de résolution des conflits Impact criminogène serait dû aux effets post-séparation -Hausse du stress et insécurité émotionnelle -> nuisent à la chaleur affective -Supervision et contrôle plus faibles (il n’y a plus qu’un seul parent) -Absence de rôle masculin -> modèle trouvé dans la rue ou chez les pairs déviants (mais + pour les garçons)?
128
Pourquoi la famille monoparentale est un facteur criminogène ?
Absence parentale qui passe par les contrôles directs (présence) Parents sont souvent à la maison Parents ont des activités avec les enfants Parents savent où sont les enfants Absence parentale qui passe par les contrôles indirects (engagement) Affection , qualité de la relation, etc.
129
Quel est l'explication favorisé du paradigme de séparation ?
Théories de trajectoires de vie: La séparation est une séquence d’expériences stressantes (conflits parentaux, perte d’un parent, réduction des circonstances économiques, changement dans les figures parentales, éducation sous-optimale)
130
Pourquoi l'abus et la négligence à l'enfance entraine des arrestations juvéniles ou adulte ?
1. Victimisation crée des conséquences cognitives directes et immédiates 2. Victimisation crée des changements corporels qui augmentent le risque de violence 3. Abus mène à des styles de coping impulsifs ou dissociatifs qui créent des problèmes 4. Victimisation crée une faible estime de soi et altère la capacité à traiter l’information sociale (menaces) 5. Victimisation change l’environnement familial 6. Pratiques de justice juvénile étiquette et isole les victimes des pairs prosociaux
131
Qu'est-ce qu'un modèle disciplinaire adéquat ?
Socialisation adéquate se fait essentiellement avec l'aide d'un système de renforcements et punitions relié aux méthodes disciplinaires employées par la famille Établissement de règles claires Surveillance et supervision Reconnaissance des méfaits Punition des écarts aux normes
132
À quoi réfère l'établissement des règles claires dans le modèle disciplinaire adéquat ?
Spécification des choses à faire et à ne pas faire Spécification des sanctions prévues en cas de non-conformité Lien avec la délinquance = -0,13
133
À quoi réfère la surveillance et supervision dans le modèle disciplinaire adéquat ?
Jeunes enfants = Toujours sous surveillance Enfants plus vieux et adolescents = Vérification et questionnement Lien avec la délinquance = -0,23
134
À quoi réfère la reconnaissance des méfaits dans le modèle disciplinaire adéquat ?
Le parent doit être prêt à reconnaître que son enfant a mal agi. Cette reconnaissance doit être systématique.
135
À quoi réfère la punition écart au norme dans le modèle disciplinaire adéquat ?
Mettre en action les menaces identifiées au point #1 L'élément le plus important de la punition est la désapprobation morale claire et nette d'un comportement prohibé. mais ne suffit pas, il faut sévir Lien avec la délinquance = -0,20
136
La bonne socialisation ne prend pas racine seulement avec le système disciplinaire. Il faut d'autres éléments, ce que nous appellerons les stratégies complémentaires. Lesquelles ?
Renforcement positif et stratégies de résolution de conflits
137
À quoi réfère le renforcement positif dans les stratégies complémentaires du modèle disciplinaire adéquat ?
Dire à l’enfant ce qui n’est pas acceptable ne lui indique pas ce qui est acceptable. Ne pas courir autour de la piscine n’indique pas au jeune qu’il faut marcher … Seulement punir fera sûrement des personnes prosociales, mais avec d’autres problèmes internalisés (ex. Faible estime de soi, anxiété, introversion) Il n’est pas toujours facile de reconnaître les comportements positifs et de les renforcer Parents centrés sur les mauvaises actions Parents pensent que l’enfant n’est bon à rien
138
À quoi réfère les stratégies de résolutions de confflit dans les stratégies complémentaires du modèle disciplinaire adéquat ?
Les parents qui ont du succès sont ceux qui sont capables d'utiliser des stratégies de problem solving adéquates et diversifiées ou comment désamorcer une éventuelle crise du bacon … dans certaines familles, le conflit est le mode majeur de communication Éviter l’installation de la dynamique du conflit Enfant devient un spécialiste de la manipulation par les crises de nerfs et par l'agression d'autrui (mode majeur de communication) Apparaît lorsque le parent utilise une stratégie autoritaire Donne lieu à un mode d’interactions négatives caractérisé par une escalade des conflits et l’utilisation future de manipulation/coercition/violence par les enfants plutôt que la recherche de solution (Patterson, 1982)
139
Quels sont les conséquence du mauvais système disciplinaire ?
#1 - Situation cognitive inconfortable pour l’enfant (fatalisme et présentisme) les punitions ne sont pas liées à ses comportements, mais plutôt inévitable et cyclique -> il pense qu'il ne peut pas contrôler ce qui lui arrive par ses propres actions -> alors pkoi faire des efforts, je vais vivre le ici et maintenant, le moment présent Un parent qui punit parfois rapidement, parfois après 8 avertissements, parfois pas du tout … Un parent qui pète sa coche pour un rien #2 – Apprentissage de la coercition comme méthode valide pour régler ses conflits Si l’enfant ne comprend pas pkoi il est punit -> l'enfant en vient à penser que la menace (ou la violence physique) est un bon moyen pour exprimer sa colère ou pour régler ses conflits
140
D'où viendrait la non-intégration du contrôle de soi ?
Insuffisance ou socialisation déficiente par la famille Mauvaise éducation familiale Dans un bon contexte disciplinaire, l’enfant apprend à Délayer ses gratifications Considérer les besoins des autres Accepter de réduire ou de délayer la satisfaction de ses besoins Les gens avec un faible contrôle sont souvent des parents présentant plus de difficultés Explication de la transmission intergénérationnelle de la délinquance?
141
Quel type de parentalité est positivement associé à la délinquance ?
permissif et autoritaire
142
Quelles sont les différences clées entre le style parentale autoritaire et démocratique ?
Contrôle: Autoritaire: Impose un contrôle strict, à la fois sur les comportements et le psychologique Démocratique: Impose un contrôle équilibré sur les comportements Règlements: Autoritaire: « Parce que je l’ai dit » - règles absolues et non questionnables Démocratiques: Règles doivent être suivies mais peuvent être modifiées selon les besoins et la logique de l’enfant
143
Quels mécanismes expliquent la transmission intergénérationnelle de la déviance ?
Imitation Transmission d’attitudes et de valeurs Implication directe Gang de rue de père en fils Vol, livrer de la drogue
144
À quel niveaux doit-on reconnaitre les traumas ?
Ampleur  De la victimisation chez les jeunes contrevenants Portée  Conséquences sur la santé physique et mentale Implications  Victimisation n’est pas seulement un facteur de 2e ordre (ex. facteur de réceptivité)
145
Quel est la transformation de la grande question pour être sensible au trauma ?
What's wrong with you - what happened to you
146
Qui agissent comme agent de socialisation pendant l'enfance ?
Surtout les parent, moins les amis
147
Qui agissent comme agent de socialisation pendant l'adolescence ?
Moins les parents, surtout les amis
148
Quel est la proposition théorique du modèle de facilitation par les pairs ?
Les pairs délinquants facilitent la délinquance.
149
Comment s'effectue l’apprentissage social selon la théorie de Akers ?
-Renforcement de façon différentiée des comportements délinquants et non délinquants -Enseignement des croyances, valeurs favorables à la délinquance (sens que le jeune donnera à ses actions) -Modèles de référence que l’adolescent pourra imiter
150
Quels sont les éléments centraux de la théorie d'apprentissage social de Akers ?
-Les interactions les plus importantes sont celles avec les groupes de pairs, les figures d’autorité et les groupes « virtuels » (créés par les médias) -Les attitudes, valeurs et orientations qu’une personne considère bon ou mauvais/désirable ou indésirable/justifié ou injustifié/ approprié ou inapproprié affectent la probabilité qu’ils participent à différents comportements -Définition positive ou neutralisante -Renforcement différentiel: l’équilibre des récompenses/punitions perçues, vécues, anticipés influence la fréquence des comportements -Imitation
151
Quel est la proposition théorique du modèle de la sélection ?
Le modèle des causes communes propose que l’association entre les pairs délinquants et la délinquance soit due à des variables tierces liées à ces deux concepts. (Faible contrôle de soi, Problèmes familiaux, Problèmes liés à l’école, etc.)
152
Quels sont les caractéristiques des jeunes qui sont le plus à risque de s’associer avec des pairs délinquants (Agnew & Brezina, 2012) ?
-Irritable, agressive, faible capacité d’inhibition, faible régulation des émotions… - Déjà des comportements délinquants - Rejet par les pairs « conventionnels » - Désir d’être associés à des gens plus similaires - Recherche de sensations fortes - Histoire d’échec à l’école, difficultés familiales -Certains quartiers où il y a plus de groupes délinquants, plus de violence
153
Quel est la proposition théorique du modèle mixte ?
Le modèle mixte propose que l’impact des pairs délinquants agisse à la fois via le modèle de la facilitation et le modèle de la sélection (Thornberry, 1987).
154
Pour quel jeunes le modèle de facilitation a un rôle d'actualisation ?
-Jeunes avec des troubles du comportement tardifs et modérés/faibles (souvent associés à d’autres facteurs criminogènes ponctuels) comme la séparation des parents Pendant une phase anomique qui a entrainé un sentiment de tension -Un jeune avec un « potentiel » délinquant ne se réalisera pleinement que s'il entre en contact avec d’autres jeunes délinquants. Présence d'un groupe de pairs délinquants est nécessaire pour assurer un processus de criminalisation complet Tout seul dans ton coin tu vas pas loin
155
Pour quel jeunes le modèle de la sélection a un rôle d'accélération ?
-Jeunes avec des troubles du comportement précoces et importants -Un jeune délinquant verra sa carrière criminelle prendre un nouvel essor au contact de pairs délinquants. Nouveaux modèles de comportements Nouvelles opportunités
156
Quel rôle joue le modèle de facilitation ?
Rôle d'actualisation
157
Quel rôle joue le modèle de la sélection ?
Rôle d’accélération
158
Un des meilleurs prédicteurs de la délinquance future (Andrews & Bonta, 2010; Gendreau et al., 1996) et ce, même en contrôlant pour les antécédents criminels, lesquels ?
la personnalité et les attitudes antisociales.
159
Quels sont les trois principales rôles de l'école ?
1. Instruction Apprendre, transmettre des connaissances, savoir lire, écrire et compter 2. Acquérir des qualifications de base Former des citoyens capables de contribuer à la société (persévérance, écouter les consignes, travail en équipe, retarder gratification pour un gain ultérieur, etc.) 3. Socialisation Transmettre les valeurs de la société (respect de l’autre et des institutions, égalité, liberté, goût de la réussite et du travail, solidarité, protection de l’environnement, etc.) Continuer ce qui a été entreprit par les parents -> second agent socialisateur
160
Comment est-ce que l'école est une source de contrôle ?
-Surveillance plus efficace que les parents (plus d’adultes) -Repérage de jeunes avec des problèmes, car plus de points de comparaison -Intérêt à maitriser les comportements cruciaux pour assurer le bon fonctionnement de l’établissement -Moyens, capacités et habitudes de punir les mauvais comportements
161
Capacité de socialisation et de normalisation (acquérir les qualifications de base à être un bon citoyen) dépend directement du soutien de la famille, comment ?
-Présence d'une certaine stabilité matérielle et émotionnelle à la maison. Lorsque l'ambiance familiale est malsaine, qu'il y a de gros conflits entre les parents, le jeune ne peut investir dans le projet scolaire. Le jeune, qui ne bénéficie pas à la maison de conditions salubres, de repas équilibrés et de stabilité a plus de difficultés à s'investir dans le projet scolaire. Il est normal qu'un jeune qui arrive à l'école affamé, avec des poux ou puces, ou qui a été témoin ou victime de violence familiale ne puisse être un bon élève. Offre de petits déjeuners à l’école dans les milieux défavorisés -Présence d'un fort attachement entre l'enfant et ses parents L'école n'est pas facile pour personne. L'enfant attaché cherchera à a) faire plaisir à ses parents et à b) éviter de déplaire à ses parents. L'attachement de l'enfant pour ses parents, plus tard, se transformera en attachement de l'enfant pour son professeur.
162
Quels sont les particularité à l'école pour les délinquants ?
-Ont un cheminement scolaire désorganisé échec, doublage d’année, sanctions, suspension -Des difficultés à l’école -N’y portent pas beaucoup d’intérêt -Ont des troubles de comportements dans leur milieu scolaire Perturbent la classe, Enfreignent les règles, Comportements qui entraînent des sanctions et suspensions
163
Quels sont les modèles causales de la criminalité ?
Théorie de tension et étiquettage
164
Qu'est-ce que la théorie de tension ?
proposent que les sources de tension puissent créer de la frustration et de la colère ce qui favorisera le recours à des comportements délinquants chez certaines personnes. Ne pas arriver aux objectifs, vivre des stimulus aversifs
165
Qu'est-ce que la théorie de l'étiquettage ?
Stigma négatif (réaction sociale) –> jeune peut s’imprégner de sa nouvelle identité et agir en conséquence.
166
Quels sont les trois grandes sources de tension ?
Échouer à atteindre des objectifs Perte de stimuli positifs Ajout de stimuli aversifs
167
Qu'est-ce que la déviance primaire ?
celle commise par une grande proportion de jeunes sans qu’ils ne se voient comme déviants Consommation du pot, mais ne sont pas des « toxicomanes »
168
Qu'est-ce que la déviance secondaire ?
Adaptation au rôle de délinquant, rôle largement créé par la réaction sociale face au jeune
169
Qu'est-ce que le processus d'étiquettage de Lemert (1950) ?
Déviance primaire entraine la réaction sociale et l'étiquettage et entraine la déviance secondaire (le jeune agit en fonction de l'étiquette)
170
Quels sont les cinq principales caractéristiques associés aux difficultés à l'école et la délinquance (famille)?
1, Ambiance familiale Malsaine, conflits, faible attachement. 2. Manque de préparation à l’école, de stimulation intellectuelle 3. Capacités intellectuelles réduites Les jeunes avec un déficit intellectuel s'ennuieront à l'école. Dû à cet ennui, ils ne voudront plus apprendre, et leur performance scolaire s'en ressentira. 4. Tempérament impulsif Les impulsifs, extravertis, et agressifs trouvent l'école, ennuyante, plate. Ils auront de la difficulté à rester assis et à conserver l'attention; préférant faire les bouffons, sécher ou foxer les cours comme on dit à Montréal. 5. Difficultés à faire le lien entre actions et conséquences Si on ne comprend pas ce que nous donnera l'école et les bons résultats scolaires, on ne voit pas très bien pourquoi on étudierait. On devient fataliste, c'est-à-dire que l'on conçoit notre vie comme fixée à l'avance par le destin. On ne peut rien changer au cours des choses. Ce problème provient à la base, on l'a vu, des méthodes disciplinaires familiales inadéquates.
171
Quel est l'explication du modèle mixte du lien entre les difficultés scolaire et la délinquance ?
Modèle causal École (événement et étiquetage) = cause de la délinquance sont à l’extérieur de la personne Modèle des causes communes Problèmes scolaires et délinquance proviennent de facteurs antérieurs communs Modèle mixte Mélange du modèle causal et du modèle des causes communes Jeunes arrivent à l’école avec son bagage propre (ses caractéristiques personnelles) qui détermine une large part de son initiation et son engagement dans la délinquance Influence propre de l’école qui vient s’ajouter Accélère ou ralentis le processus de criminalisation Pour certains jeunes « à risque » l’école aura un effet protecteur
172
Quel est la proposition de Andrew et Bonta (2010) quant à la gestion des temps libres et la délinquance ?
Faible niveau (ou absence) d’engagement et de satisfaction dans des activités récréatives et de loisirs prosociales/conventionnelles ainsi que pauvre utilisation des temps libres, lien expliqué par la satisfaction et le sens qu’on leur apporte et l’intérêt.
173
Quels sont les 3 éléments essentiels pour la délinquance selon la Théorie des activités routinières (adaptation) (Osgood et al., 1996) ?
-Absence d’une figure d’autorité Figure d’autorité = Personne qui a la responsabilité d’exercer un contrôle social dans ce contexte / cette situation -Activités non structurées Type d’activités qui ne fournit pas d’agenda sur l’horaire ou l’organisation du temps Le manque de structure laisse place à la déviance Peut faciliter la rencontre avec des opportunités de délinquance -Présence de pairs délinquants Aider dans la recherche d’opportunités criminelles (Felson et Boba, 2010) Fournir des opportunités criminelles matérielles et sources de friction (Cusson, 2005; Warr, 1996) Aider à accomplir des délits à titre de co-délinquants (Felson et Boba, 2010; Warr, 1996)
174
À quoi réfère l'institutionnalisation de l'ennuie ?
Sous les conditions déshumanisantes de la vie moderne, l’ennui est omniprésente dans les expériences quotidiennes Souvent allégée par le consumérisme Participation à la délinquance de faible gravité (vandalisme, vols) sont associés à une recherche de l’excitation (un « sneaky thrill » - Katz, 1988) L’ennuie souvent causé par des conditions déshumanisantes de la vie moderne (attendre autobus, épicerie, médecin), la délinquance sert à se désennuyer (délinquance primaire)
175
Dans les institution, à quoi est associé l'ennuie ?
aux conflits, à la mise en isolement, aux mesures de contention, aux tentatives d’évasion, etc
176
Quels facteurs environnementaux sont les plus criminogènes en bref ?
Non-structurées En présence de pairs (et encore plus lorsqu’ils sont délinquants) En l’absence de figure d’autorité L’ennui crée une situation idéale pour la délinquance
177
Quels sont les théories explicatives du désistement ?
Explications individuelles Explications sociales et structurelles Explications intégratives
178
À quoi réfère les différences inter-individuelles du désistement ?
Personnes avec un meilleur contrôle de soi et un meilleur contrôle social désistent davantage Beaucoup d’études, plus faciles à étudier Vision fataliste  Désisteurs sont donc fondamentalement différents des non-désisteurs
179
À quoi réfère les différences intra-individuelles du désistement ?
Existence de stabilité et changement dans le parcours délinquant au cours de la vie Le fait que les facteurs de risque à l’enfance expliquent peu la délinquance à l’âge adulte témoigne de changement au cours de la vie Pour plusieurs, les désisteurs et les non-désisteurs sont des individus identiques, mais à différents stades dans leur vie (Maruna, 2001, Laub et Sampson, 2003) Vision optimiste  Désisteurs ne sont donc pas fondamentalement différents des non-désisteurs Les délinquants sont capables de changement. Des facteurs externes/sociaux (liés aux événements de vie) et internes/subjectifs (lié aux changements identitaires/cognitifs) peuvent venir atténuer les facteurs de risque et augmenter les facteurs protecteurs On ne peut pas réduire les trajectoires délinquantes adultes au passé. Il est difficile de prédire à long terme les désisteurs à partir de facteurs de risque de l’enfance / adolescence.
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Que se passe t-il avant l'arrêt des activités criminelles selon (Le Blanc et Loeber, 1990, 1998) ?
Diminution du lambda Augmentation de la spécialisation, crimes moins diversifié Diminution de la gravité (concentration sur des crimes plus mineurs)
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Quels sont les différents stades du désistement ?
Désistement primaire (désistement actif) Arrêt dans les activités criminelles (Maruna et Farrall, 2004) Désistement secondaire (désistement identitaire) Mouvement de l’arrêt des activités criminelles vers l’adoption d’un rôle ou d’une identité non délinquante, deviens prosocial (Maruna et Farrall, 2004) Désistement tertiaire (désistement relationnel) Reconnaissance social du changement et le développement d’un sentiment d’appartenance avec la personne et sa communauté (McNeill, 2016)
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Quels sont les théorie de maturation naturelle du désistement ?
Glueck et Glueck (1974) Désistement est dû aux changements physiques et mentaux du processus naturel de maturation au fil des ans, la personne prend de la maturité Gottfredson et Hirschi (1990) Désistement est dû aux changements biologiques qui ralentissent l'individu et réduisent la motivation et la capacité de commettre des crimes Shulman et al. (2016) système socioémotionnel est suractivé à l’adolescence (puis diminue) entraînant plus de recherche de récompenses système d’autorégulation (régulation efficace des pensées, sentiments ou actions dans la poursuite d’objectifs à moyen et long termes) devient mature à l’âge adulte
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Quels sont les changements cognitifs de maturations proposés par Gore ?
Changement d’une vision égocentrique vers la considération des autres Importance du mariage … relation à long terme, avoir des enfants Développement de valeurs et comportements prosociaux Facilité croissante dans les interactions sociales Considération plus importante pour la société en générale Préoccupation croissante pour le « sens de la vie »
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Quel est la théorie du changement identitaire du désistement de Maruna ?
Pour désister, les délinquants ont besoin de développer une identité cohérente (avec leur passé) et prosociale pour eux-mêmes
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Quel est le processus de changement identitaire pour le désistement selon Maruna ?
Expliquer et comprendre leur passé criminel (Pourquoi ils ont fait ce qu’ils ont fait ?) Comprendre pourquoi ils ne sont plus comme ça maintenant Être capable de faire une histoire narrative congruente de leur vie qui explique ce changement (à eux-mêmes et aux autres)
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Quels sont les deux concepts centraux de la théorie du parcours de vie ?
Trajectoire et transition
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À quoi fait référence la trajectoire dans la théorie du parcours de vie ?
Voie développementale au cours de la vie comme la vie au travail, la parentalité et la délinquance. Évolution sur une longue période de temps Les trajectoires réfèrent à des modèles de comportements à long terme et sont marquées par une suite de transitions.
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À quoi réfère la transition dans la théorie du parcours de vie ?
Événements de vie spécifiques qui sont incorporés dans les trajectoires. Changements dans l’état (professionnel, conjugale, criminel, etc.) qui est plus ou moins abrupt pouvant générer des points tournants (changement important dans une trajectoire). (par exemple, le premier emploi ou mariage) Évolution sur une courte période
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Qu'est-ce que la théorie du lien social stratifié selon l'âge de Sampson et Laub (1993, 2003)
Concept clé = contrôle social informel à travers les âges Personne est inhibée à commettre des crimes par la force des liens avec la société. c’est-à-dire la force des liens avec la famille, les pairs, l’école et plus tard avec les des adultes des institutions sociales (comme le mariage et l’emploi). Effet d’accumulation de l’affaiblissement des liens avec le temps -> Délinquance Cette séquence (trajectoire) peut être interrompue par une transition Emploi, mariage, armée
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Quels sont les principaux points tournants au désistement ?
Travail, armée, mariage, pairs
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Qu'est-ce qui inflience l'effet du travail sur le désistement ?
Stabilité et qualité du travail Travail prosocial
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Qu'est-ce qui influence l'effet du mariage sur le désistement ?
Stabilité et qualité de la relation Partenaire prosociale Effet moins important pour les mariages tardifs (après la trentaine)
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Qu'est-ce qui influence l'effet de l'armée sur le désistement ?
Impact mitigé (changement dans l’armée avec les années)
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Qu'est-ce quii fait que les pairs ont un l'effet sur le désistement ?
Augmentation des activités routinières non criminogènes Moins d’exposition aux attitudes criminelles Lien travail  désistement passerait par augmentation de collègues prosociaux
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Qu'est-ce que le désistement ?
événements (points tournants) qui favorisent la (re-) construction du lien social
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Quels sont les 4 processus de la reconstruction du lien social qui favorise le désistement ?
Échange réciproque de capital social entre délinquant et personne prosociale: quand on a une relation par exemple avec l’employeur, la personne doit donc être prosocial, investissement mutuel Augmentation du contrôle social informel Changements dans les activités routinières  Exposition plus limitée à des opportunités criminelles ou sources de tentations (et donc que la propension à la délinquance va s’actualiser) Développement du sentiment de « compter pour quelqu’un »: apparentance
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Quel est le processus intégratif du changement selonGiordano et al. (2002) ?
1. Le délinquant s’ouvre au changement. MAIS QUE’EST-CE QUI MOTIVE LE DÉLINQUANT À S’OUVRIR À CE CHANGEMENT ? (Limite de cette explication) 2. Le délinquant saisit les « grappins » de changement présents dans son environnement. Il s’expose à des expériences prosociales qui vont favoriser le désistement (ex. travail). 3. Le délinquant adhère à une nouvelle identité de lui-même (prosociale et non criminelle). 4. Le délinquant envisage la déviance comme maintenant inacceptable. Il y a un changement de perception où les conséquences négatives de la délinquance deviennent évidentes.
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Quel est le processus intégratif du changement selon Farral et al. (2011) ?
1. Le délinquant modifie sa perception des structures sociales. Il adopte un ensemble de routines différentes qui l’amène à des endroits très différents de ceux où ils commettaient des crimes. Il modifie son niveau d’enthousiasme ou d’engagement émotionnel dans les routines familiales et professionnelles. (prosocial) 2. Le délinquant fait une (ré-)évaluation rationnelle des couts et bénéfices associés aux crimes. 3. Le délinquant modifie son identité afin d’être en harmonie avec sa nouvelle perception des structures sociales.
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En somme qu'est-ce qu'on peut retenir du désistement ?
Les délinquants ne présenteront pas le même risque de récidive toute leur vie. Consensus de plus en plus fort sur le fait que le désistement est un processus plutôt qu’un état L’intermittence de la carrière criminelle est la norme Désistement peut donc être temporaire puis permanent
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Quels sont les intéractions entre les théories sur le désistement ?
Les dispositions individuelles et les événements de vie (points tournants) convergent ensemble pour favoriser le désistement. Les événements de vie favorisent les changements subjectifs et agissent comme un catalyseur pour un changement permanent. Les personnes avec le bon mindset et le bon réseau social pour les supporter sont mieux équipés pour Faire face aux problèmes Résister aux tentations Éviter les échecs (aussi changement de perception des échecs donc de l’impact)