Exam 1 Flashcards

1
Q

Qui suis-je?

Transmission d’un message à l’aide d’un code (linguistique et non linguistique), interaction entre 2 personnes.

A

Communication

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2
Q

Qui suis-je?
Habileté à utiliser des pratiques langagières qui sont conformes aux modèles culturels de notre communauté d’appartenance

A

Compétence de communication

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3
Q

Qui suis-je?

Système de symboles conventionnels partagés par les membres d’une même communauté, utilisés pour communiquer avec autrui

A

Langage

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4
Q

Qui suis-je?

Habileté de réflexion sur le langage

A

Métalinguistique

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5
Q

Quelles sont les 7 composantes du langage?

A

Discours - Pragmatique - Morphologie - Syntaxe - Sémantique - Lexique - Phonologie

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6
Q

Quels sont les 2 volets du langage?

A

Expressif et réceptif

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7
Q

Qui suis-je?

Ensemble structuré des mots d’une langue, relation entre les symboles et ce qu’ils représentent

A

Lexique

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8
Q

Qui suis-je?

Règles gouvernant les combinaisons des mots et la signification de ces combinaisons

A

Sémantique

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9
Q

Nommez les relations sémantiques intéressant les objets (12)

A
Non-existence
Récurrence
Rejet
Dénégation
Attribution
Possession
Action
Action locative
État
État locatif
Quantité
Attention
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10
Q

Nommez les relations sémantiques intéressant les événements

A
Coordination
Temps
Causalité
Antithèse
Épistémique
Spécification
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11
Q

Qui suis-je?

Structure interne des mots, ensemble de règles de formation des mots

A

Morphologie

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12
Q

Qui suis-je?

Plus petite unité de sens dans une langue

A

Morphème

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13
Q

Quels sont les deux types de morphèmes?

A

Liés (préfixes, suffixes) et libres

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14
Q

Quels sont les deux types de morphologie?

A

Flexionnelle (genre et nombre + flexions verbales)

Dérivationnelle (nouveaux mots à partir d’un radical)

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15
Q

Quelles sont les 2 types de classes de mots?

A

Ouvertes (à contenu, noms, adjectifs, verbes)

Fermées (arrive + tard dans le développement, adverbes, déterminants, conjonctions, etc)

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16
Q

Qui suis-je?

Relation des mots les uns avec les autres, ensemble de règles gouvernant la structure des phrases

A

Syntaxe

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17
Q

Qui suis-je?

Utilisation sociale du langage, relation entre la forme du message et le contexte dans lequel il est produit

A

Pragmatique

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18
Q

Quelles sont les fonctions de communication?

A

Expressives
Impératives
Référentielles

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19
Q

Quelles sont les intentions de communication?

A
Locuteur:
Demandes d'information
Demandes d'objets et d'action
Commentaires
États

En réponse à un locuteur:
Demandes d’information
Demandes d’objets et d’action
Demandes d’États

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20
Q

Qui suis-je?

Fondement de l’organisation des actes de communication, organisation d’une série d’énoncés dans un message

A

Discours

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21
Q

Quels sont les 3 éléments que doit respecter un discours?

A

Cohésif
Cohérent
Respectant des règles d’enchainement

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22
Q

Quels sont les 5 types de discours?

A
Conversation
Description
Explication
Narration
Argumentation
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23
Q

Quels sont les 4 éléments qui structurent la conversation?

A
  • Alternance des tours de parole
  • Maintien du sujet
    Détection et réparation des bris de comm
    Prendre en considération l’énoncé précédent
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24
Q

Quels sont les principes de coopération de Grice?

A
  • Quantité
  • Qualité (dire des choses vraies)
  • Relation (être dans le propos)
  • Modalité (être clair)
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25
Q

Quel est l’objectif ultime de la communication?

A

La compréhension

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26
Q

Comment comprend-on? (stratégies)

A

Stratégies linguistiques = analyse formelle

Strastégies non linguistiques = analyse du contexte et des gestes, expressions faciales, bruits environnants

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27
Q

Quel est le principe d’organisation générale du langage?

A

Pragmatique, c’est parce qu’on a une intention de communication qu’on va utiliser les autres composantes du langage pour la réaliser

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28
Q

Quelles sont les capacités initiales (modèle émergentiste du développement langagier)?

A
  • Bases perceptuelles
  • Prédisposition à reconnaitre des patrons de régularités
  • Motivation à communiquer
  • Capacités d’imitation
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29
Q

Quels sont les volets de l’environnement extérieur (modèle émergentiste du développement langagier)?

A
  • Quantité / qualité de l’input
  • Engagement actif de l’enfant
  • Sensibilité parentale
  • Interaction
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30
Q

Comment se nomme le stage du développement langagie rentre 0-9 mois?

A

Prélinguistique et préintentionnel

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31
Q

Vrai ou faux?
Dans le développement du langage, c’est l’âge qu’il est le plus important de regarder pour évaluer le niveau de développement?

A

Faux -> c’est la séquence d’apparition des comportements

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32
Q

Nommez les 4 étapes de la chronologie des acquisitions du langage chez l’enfant de 0-3 ans

A
  • Catégorisation des phonèmes (2 mois)
  • Sensibilisation au rythme et à la prosodie (5-9 mois)
  • Identification de la forme et de la catégorie des mots (12-14 mois)
  • Identification des catégories syntaxico-sémantiques (24-36 mois)
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33
Q

Globalement, à quoi s’attend-on d’un enfant de 3 ans?

A

À ce qu’il comprenne et soit compris

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34
Q

Quelles sont les 3 phases de l’interaction?

A
Attention partagée (0-2 mois)
Engagement interpersonnel (2-6 mois)
Attention conjointe (6-8 mois)
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35
Q

Quand est-ce qu’on peut vraiment parler d’attention conjointe?

A

Quand l’enfant alterne son regard entre l’adulte et l’objet d’intérêt

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36
Q

Vers quel âge attend-on les premiers mots?

A

12 mois (1 an)

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37
Q

Nommez quelques caractéristiques du LAE

A
-	Caractéristiques prosodiques :
o	Voix aïgue
o	Musicalité exagérée
o	Élocution lente
o	Voyelles exagérément allongées
-	Caractéristiques syntaxiques :
o	Phrases courtes
o	Bcp phrases impératives
o	Bcp phrases interrogatives
o	Peu de subordonnées
-	Caractéristiques lexicales :
o	Vocabulaire restreint
o	Mots courts
-	Caractéristiques discursives :
o	Bcp de répétitions (modèles connexionnistes : permet de renforcer les connexions neuronales)
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38
Q

Quels sont les éléments importants du stade prélinguistique (0-9 mois)?

A
  • Beaucoup d’exercices articulatoires
  • Évolution vers la manifestation d’actes de communications intentionnels
  • Augmentation graduelle de la réceptivité aux intentions de communication
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39
Q

Comment nomme-t-on le stade 9-21 mois?

A

Transition à la communication linguistique

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40
Q

Comment les enfants identifient-ils les frontières des mots?

A

Par travail statistique jusqu’à vers 2 ans, puis par des indices phonologies (connaissance de la langue)

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41
Q

Quels sont les processus d’acquisition des mots? (4)

A
  • Principes lexicaux
    • Principe de l’objet entier
    • Principe de l’exclusivité mutuelle (pas de synonymes, une partie donc)
  • Passerelle syntaxique (bootstrapping)
  • Exposition limitée (fast mapping)
  • Interaction adulte-enfant
  • -Attention conjointe
  • -Lecture partagée
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42
Q

Quels sont les 2 types de gestes?

A

Déictiques (pointer, donner, montrer)

Référentiels (représentationnels, symboliques)

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43
Q

Qui suis-je?
suite de sons utilisée toujours dans le même contexte et pour désigner la même chose, phase de transition entre le babillage et le premier mot

A

Proto-mots

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44
Q

À partir de combien de mots y a-t-il une explosion du vocabulaire (apprentissage rapide de nouveaux mots) ?

A

50 mots (entre 18 et 30 mois)

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45
Q

Pourquoi y a-t-il une accélération subite du rythme d’apprentissage?

A

L’enfant comprend que chaque objet est associé à un mot

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46
Q

Vrai ou faux?

L’explosion du vocabulaire se fait en fonction de l’âge

A

Faux, en fonction du niveau de développement -> 4 à 5 mois après l’apparition des premiers mots

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47
Q

Quels sont les 2 styles d’apprentissage?

A
  • Référentiel (nomme)

- Expressif (formules relatives aux fonctions sociales)

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48
Q

L’enfant entre 9-12 mois devient conscient de quoi qui influence les fonctions des premières productions langagières?

A

Il devient conscient que ses comportements peuvent exercer un effet sur l’interlocuteur

49
Q

Qu’est-ce qui permet à 12 mois une augmentation fulgurante des intentions de communication?

A

Premiers mots

50
Q

À quoi es tliée la connasisance morphologique des enfants?

A

À l’étendue des connaissances lexicales, plus il connait de mots, plus il peut jouer avec ceux-ci

51
Q

Quels sont les éléments importants du stade de la transition à la communication linguistique (9-21 mois)?

A
  • Début de l’intentionnalité
  • Augmentation des intentions de communication
  • Intentions marquées par l’intonation
  • Début du développement des habiletés conversationnelles
  • Découverte du sens des mots
  • Cheminement vers l’utilisation des mots pour communiquer
  • Construction du premier vocabulaire
52
Q

Comment s’appelle le stade 21-36 mois?

A

Communication linguistique

53
Q

Sur quoi nous renseignent les erreurs commises lors de l’acquisition des nouveaux mots?

A
  • L’organisation du lexique mental de l’enfant

- Sa représentation du monde

54
Q

Quels types de connaissances sont requis pour la morphologie dérivationnelle?

A
  • Réceptive (capacité de reconnaitre des affixes courants)
  • Relationnelle (2 mots partagent le même morphème)
  • Syntaxique (reconnaitre la catégorie grammaticale des affixes et quel type de changement ils opèrent)
  • Distributionnelles (dans quel contexte on peut l’appliquer)
55
Q

Qui suis-je?

Utilisation de processus morphologiques réguliers pour former des mots

A

Sur-généralisation

56
Q

Que nous apprennent les erreurs de surgénéralisation?

A

Que les enfants utilisent des règles morphologiques productives très tôt dans leur développement

57
Q

Qu’est-ce qui est atteint vers 2 ans? (marqueur de développement)

A

Phrases de 2 mots

58
Q

Quelles sont les 2 stratégies de combinaisons de 3 mots?

A

recombinaison

expansion

59
Q

Quand l’enfant commence-t-il à faire des phrases de 3 mots?

A

Quand environ la moitié des énoncés de l’enfant contiennent 2 mots

60
Q

Qu’est-ce que l’enfant apprend avec les phrases de 2-3 mots?

A

Les types d’énoncés:

  • affirmatif
  • négatif
  • Interrogatif
  • Impératif
61
Q

Comment calcule-t-on la LMÉ?

A

Nombre total de morphèmes / nb total d’énoncés

62
Q

Qui suis-je?

Indicateur de la complexité des énoncés plus précis que l’âge jusqu’à 3 ½ans – 4 ans environ

A

LMÉ (Longueur moyenne des énoncés)

63
Q

Quels sont les éléments les plus importants du stade de la communication linguistique (21-36 mois)?

A
  • Augmentation fulgurante du vocabulaire
  • Mots véhiculent des contenus plus complexes que les simples relations signifiants-signifiés
  • Combinaisons de 2, puis 3 et 4 mots
  • Combinaisons de mots permettent de communiquer des contenus plus élaborés, dont les relations entre objets
  • Soutien du dialogue, rapporter des faits et offrir des réponses contingentes
64
Q

Comment s’appelle le stade entre 36 et 60 mois?

A

Consolidation des acquis

65
Q

Qui suis-je?
Récit d’une suite de faits, produit sous la forme d’un monologue décontextualisé tout en maintenant la cohérence et la cohésion

A

Discours narratif

66
Q

Expliquer en quoi le langage n’est pas seulement un outil de communication, mais
aussi un outil de représentation. Que veut-on dire par « représentation » ?

A

Le langage est un outil de représentation des expériences que nous vivons et du monde
qui nous entoure. Le langage organise le réel, définit et désigne les objets, les
événements et les personnes qui nous entourent.

67
Q

Expliquer la différence entre une « relation sémantique » et une « intention de
communication » ?

A

Relation sémantique : Fait partie de la sémantique, le sens des mots entre eux, liens
de sens entre les mots produits par l’enfant.
Ce qu’il communique, le contenu de son message.

Intention de communication : Fait partie de la pragmatique, la fonction communicative
attribuée à l’acte de communication de l’enfant (verbal ou non). Dans Pourquoi il
communique, le but de son message.

68
Q

Doit-on s’inquiéter si un enfant de 6 mois ne semble pas porter attention aux
expressions et vocalisations de l’adulte ?

A

Oui, l’enfant réagit assez tôt aux vocalisations de l’adulte (entre 2 et 6 mois).

69
Q

Doit-on s’inquiéter s’il n’y répond pas par ses propres vocalisations ? (enfant de 6 mois)

A

Oui, l’enfant est rapidement conscient de l’impact de ses vocalisations sur
l’environnement (2-6 mois), et peut être engagé dans des interactions mutuelles
où chacun vocalise à tour de rôle.

70
Q

Vrai ou faux : l’attention conjointe s’établit par rapport à l’adulte seulement.

A

Faux. L’attention conjointe s’établit par rapport à des objets ou événements, en
plus de l’adulte. Elle correspond à l’alternance de l’attention portée sur
l’objet/l’événement et sur l’adulte lui-même. Ceci se voit par l’alternance du
regard. L’attention est dite conjointe car elle est portée par l’enfant et le parent,
sur un même objet ou événement/situation.

71
Q

Qu’appelle-t-on « émergence du code symbolique »

A

Quatrième et dernière phase de l’interaction : utilisation du langage comme code
partagé pour interpréter et véhiculer des messages.

72
Q

À quelle(s) composante(s) du langage l’utilisation de gestes fait-elle référence

A

Lexique.
Syntaxe (si combinaisons de gestes pour illustrer un même propos).
Pragmatique (selon l’intention exprimée, par exemple pointer ou tendre la main)

73
Q

Devrait-on s’inquiéter si un enfant de 10 mois ne produit pas de gestes ?

A

Oui, puisqu’en moyenne, la majorité des enfants utilisent déjà quelques gestes à
cet âge

74
Q

Pourquoi l’utilisation de gestes représentationnels est-elle un prédicteur valide
des habiletés langagières ultérieures, contrairement à l’utilisation de gestes de
ritualisation ou déictiques ?

A

Les gestes représentationnels ont une valeur symbolique plus grande que les
gestes déictiques et de ritualisations. Ils ont un sens plus abstrait et donc,
démontrent la capacité de l’enfant à utiliser des codes symboliques de plus haut
niveau (tout comme pour le langage).

75
Q

Expliquez à un client en quoi l’utilisation de proto-mots est un indicateur de
l’émergence des premiers mots.

A

Le proto-mot est une transition entre le babillage (suite de sons variés d’un
moment à l’autre, sans signification) et les premiers mots (sens partagé par tous,
vocabulaire). Le proto-mot, par sa constance, démontre que l’enfant commence à
utiliser un code symbolique pour représenter le monde.

76
Q

Qu’est-ce qu’un énoncé bimodal ?

A

Énoncé utilisant deux modes de communication (ex : Oral + Gestuel, Gestuel +
Oral)

77
Q

Devrait-on s’inquiéter si un enfant de 24 mois ne combine pas de mots ?

A

Oui

78
Q

Devrait-on s’inquiéter si …

a. un enfant de 12 mois ne produit aucun mot ?
b. un enfant de 18 mois de produit aucun mot ?
c. un enfant de 18 mois produit une cinquantaine de mots ?
d. un enfant de 24 mois produit une cinquantaine de mots ?

A

Non
Oui
Non
Oui

79
Q

Doit-on s’inquiéter si un enfant de 36 mois utilise occasionnellement des
déterminants et articles dans ses énoncés ?

A

Oui. Normalement, utilisation systématique avant 36 mois (vers 30 mois).

80
Q

Pourquoi la longueur moyenne des énoncés (LMÉ) devrait-elle être utilisée comme
indicateur du développement morphosyntaxique ?

A

Il s’agit d’un très bon indicateur de la complexité morphosyntaxique des productions
de l’enfant car la LMÉ nous donne une indication du nombre de mots ou du nombre
de morphèmes utilisés par l’enfant.

81
Q

Nommez 3 faits saillants qui caractérisent les changements dans le développement
pragmatique entre 21 et 36 mois

A
  • Augmentation du maintien du sujet de conversation.
  • Commence à rapporter des événements passés, progressivement moins dans
    l’ici/maintenant.
  • Produit davantage de tours de parole – début d’une véritable conversation/échange
    avec l’adulte.
82
Q
  1. Devrait-on s’inquiéter si un enfant de 36 mois comprend seulement les questions «
    où ? », « quoi ? » et « qui ? » ?
A

Oui, l’enfant devrait à cet âge commencer à comprendre des questions dites
« complexes » (pourquoi, combien, comment).

83
Q
Proposez une façon simple et brève d’évaluer le niveau de chacune des composantes
suivantes.
a. Compréhension 
b. Lexique 
c. Morphologie et syntaxe 
d. Sémantique et pragmatique
A

a. Compréhension : Poser des questions simples pendant jeu libre (ferme : il est où le mouton ?) consignes simples (met le mouton dans la maison / donne le mouton à maman)
b. Lexique : Livre/imagier, images pigées dans un sac
c. Morphologie et syntaxe : Livre – décrire ce qui se passe sur les pages
d. Sémantique et pragmatique: Pendant le jeu libre / faire parler des personnages / poupées

84
Q

Vous évaluez le développement langagier d’un enfant de 36 mois dans son milieu de
garde et disposez d’une courte période de jeu. Quelles informations cherchez-vous à
obtenir pour avoir une idée générale du développement de chacune des composantes
du langage ?

A

Entre autres…
Comprend-il les questions simples ?
Est-il capable de raconter des petits bouts de sa journée / un événement passé ?
Peut-il anticiper / répondre / imaginer ce qui va se produire dans une histoire et l’exprimer ?
Entretient-il des conversations sur quelques tours de parole ?
Produit-il des phrases de 3-4 mots ?
Fait-il des relations entre les mots ?
Est-il intelligible ?
Comprend-t-il ce qu’on lui dit sans l’aide de gestes ?

85
Q

Comment caractériseriez-vous globalement le développement lexical entre 3 et 5 ans
? Quel est le plus grand changement dans le développement de cette composante à
cet âge ?

A

Diminution du rythme d’acquisition des mots, mais l’enfant continue à intégrer de nouveaux mots à son lexique. Le vocabulaire devient également plus abstrait et complexe.

86
Q

Quels sont les derniers temps de verbes acquis par un enfant ?

A

Conditionnel et futur simple

87
Q

Que veut-on dire par « phrase complexe » ?

A

Proposition coordonnées ou subordonnées, qui comportent plus d’un verbe
conjugué.

88
Q

Vers quel âge l’enfant commence-t-il à créer des phrases complexes?

A

Cela peut être aussi tôt que 2½ - 3 ans (coordonnées avec “pis”, “et”)

89
Q

Devrait-on s’inquiéter si un enfant de 4 ans ne comprend pas des consignes
comportant deux verbes ? (ex : range tes crayons et va les porter dans l’armoire).
Justifiez.

A

Oui, si l’enfant ne comprend jamais les consignes à deux verbes, puisque cette
habileté est en cours de consolidation entre 3 et 4 ans. La longueur et complexité de la consigne, ainsi que les termes utilizes peuvent aussi influencer la comprehension, il importe donc de verifier la comprehension de l’enfant dans plusieurs contextes et
avecun vocabulaire varié.

90
Q

Qu’est-ce qu’un mot de relation ? Quelle est sa fonction ?

A

Mot ayant pour sens la relation entre deux objets/événements/personnes sur les
plans de l’espace, du temps, de la quantité et de la dimension. Vocabulaire
généralement plus abstrait/concepts abstraits.

91
Q

Quels sont les rôles et les responsabilités de l’orthophoniste au niveau de l’écrit?

A
Promotion
Prévention
Évaluation
Intervention
Collaboration
92
Q

Quelles sont les deux phases du modèle socio-interactionniste

A

Inter-psychologique (code commun avec l’interlocuteur)

Intra-psychologique (utilisation de ce code par l’enfant, pour lui-même)

93
Q

Qu’est-ce que la zone proximale de développement?

A

La distance entre le niveau de développement actuel tel qu’on peut le déterminer à travers la façon dont l’enfant résout des problèmes seul et le niveau de développement potentiel tel qu’on peut le déterminer à travers la façon dont l’enfant résout des problèmes lorsqu’il est assisté par l’adulte ou collabore avec d’autres enfants plus avancés

Espace entre ce qu’il peut résoudre seul et avec un peu d’aide

94
Q

Qu’est-ce que l’étayage linguistique?

A

Processus grace auquel un adulte ou un spécialiste vient en aide à quelqu’un qui est moins adulte ou mois spécialiste dans le cadre d’une tâche particulière

Stimulation linguistique!

On s’ajuste! Analogie de l’escalier

95
Q

Vrai ou faux?

L’étayage ne peut être efficace que s’il prend appui sur ce que chacun produit

A

Vrai! On ne parle pas à l’enfant, on parle AVEC l’enfant

96
Q

Qu’est-ce qui influence le développement de l’enfant?

A

Les facteurs personnels de l’enfant (tempérament, potentiel intellectuel, intérêt pour la communication, développement cognitif)
Les facteurs relationnels
Les facteurs personnels des parents, familiaux et sociaux

97
Q

Quelles sont les dimensions de l’interaction adulte - enfant les plus fortements associées au développement langagier?

A
  • Réponse à l’enfant (sensibilité aux intéres, adéquation des réponses, réciprocité, créativité)
  • Contrôle
  • Appui au développement
  • Affect
98
Q

Qui suis-je?
Habileté à engager l’enfant ou à s’engager avec l,enfant dans un échange collaboratif où chacun prend part à l’activité orientée vers un but commun?

A

Réciprocité

  • N’interrompt pas
  • Questions ouvertes
  • Tours de parole balancés
99
Q

Quels sont les 2 éléments qui doivent être mis en place pour soutenir le développement langagier?

A
  • Créer un environnement propice à la communication
  • -Hauteur de l’enfant
  • -Participe activement à l’activité en cours
  • -Encourage la participation verbale et non verbale
  • Se centrer sur l’enfant
    • Observe et écoute de façon attentive
    • Éviter de dominer la conversation
    • Répond en étant relié aux intérêts de l’enfant
    • Adopte un rythme qui permet à l’enfant de participer aux échanges
100
Q

Vrai ou faux?
Il n’existe pas de relation significative entre plusieurs aspects de la stimulation langagière et le développement précoce du langage chez les enfants avec un développement typique?

A

Faux

101
Q

Que peut-on faire pour promouvoir les interactions verbales?

A
  • Commentaire sur ce qui intéresse l’enfant
  • Mettre des mots sur ce qui intéresse l’enfant
  • Question à réponse ouverte
  • Question à réponse fermée
102
Q

Que peut-on faire pour enrichir le langage de l’enfant?

A
  • Mettre l’accent sur certains mots ou les répéter pour les rendre plus saillants (modelage)
  • Ébaucher une phrase pour aider l’enfant à amorcer ou répondre
  • Répéter ce que l’enfant a dit en ajoutant un ou plusieurs morphèmes (expansion)
  • Reformule l’énoncé de l’enfant en précisant la syntaxe, la morphologie ou le sens (reformulation)
103
Q

Vrai ou faux?

Apprendre à lire et à écrire est un simple dérivé d’apprendre à comprendre et parler

A

Faux!

104
Q

Qu’est-ce qui fera le pont à l’écrit avec l’extraction du sens des phrases complexes?

A

Les structures comprises et produites à l’oral -> moins de temps de décodage, plus de ressources à la compréhension du texte

105
Q

Qui suis-je?
Selon cette perspective, les compétences et la réussite des enfants dans le domaine de la littéracie émergent uniquement à l’intérieur de l’enseignement formel du langage écrit?

A

Perspective de reading readiness

L’enfant n’est pas prêt pour la lecture tant qu’il n’a pas atteint une compétence suffisante en langage oral

106
Q

Quel est le problème majeur de la perspective de reading readiness qui la rend désuète?

A

Les enfants avec des difficultés ou un trouble développemental du langage

107
Q

Quels sont les points importants qui expliquent la perspective d’éveil à l’écrit?

A
  • Développement de la littératie débute dès la naissance
  • Développement de la littératie et le langage sont interreliés
  • L’enfant est actif dans le développement de la littératie
  • Plusieurs connaissances en littératie sont apprises de façon implicite
  • Développement de la littératie modulée par l’intervention de l’adulte (médiateur)
  • Acquis en littératie suivent une séquence développementale (plus simple au plus complexe)
108
Q

Vrai ou faux?

C’est protecteur de stimuler l’intérêt de la lecture en bas âge

A

VRAI

109
Q

Quelles sont les habiletés d’éveil à l’écrit qui contribuent au développement des compétences de base?

A
  • Conventions de l’écrit
  • Conscience de l’écrit (alphabétique et calligraphie)
  • Traitement phonologique
  • Principe alphabétique
110
Q

Quelles sont les habiletés langagières contribuant au développement des compétences de haut niveau?

A
  • Registre littéraire (lexique, morphologie, syntaxe, discours)
  • Accès lexical
  • Inférences
  • Métalinguistique et métacognition
111
Q

Par rapport au développement de l’éveil à l’écrit, que sont capables de faire plusieurs enfants à 3 ans?

A
  • Connaissent le nom de plusieurs livres d’histoire
  • Peuvent pointer les mots dans un livre
  • Peuvent reconnaitre quelques lettres majuscules
  • Gribouillent avec crayons / papier
  • Peuvent demeurer assis, seuls, avec un livre
112
Q

Par rapport au développement de l’éveil à l’écrit, que sont capables de faire plusieurs enfants à 4 ans?

A
  • Écrire leur nom
  • Reconnaissent quelques mots écrits
  • Écrivent des lettres (faire semblant)
  • Chantent l’alphabet
113
Q

Vrai ou faux?

La maitrise de l’ensemble des lettres est seulement après un enseignement systématique

A

Vrai, c’est même souhaitable

114
Q

Vrai ou faux?

La conscience phonologique ne s’enseigne pas

A

Faux, elle s’enseigne et doit s’enseigner

115
Q

Nommer des facteurs de risque et de protection pour l’acquisition du langage écrit?

A
  • Présence ou non de déficit langagier et nature de celui-ci
  • Autres sphères développementales
  • État de santé
  • Engagement, motivation
  • Convictions sur le rôle des parents versus celui de l’école
  • Compétences linguistiques et de lecture de la famille et antécédents familiaux de troubles langage / apprentissage
  • Statut socio-économique
  • Culture
116
Q

Quel est le facteur de risque le plus puissant par rapport aux facteurs de nature environnementale?

A

Le manque de compétences de l’enfant au niveau du langage oral

117
Q

Nommer des activités efficaces de promotion de l’éveil à l’écrit?

A
  • Lecture d’histoires
  • Programmes de conscience phonologique et comptines
  • Éveil à l’écriture
  • Enseignement formel et équilibré en classe
118
Q

Qu’est-ce qui est le plus important dans les activités de promotion d’éveil à l’écrit?

A

Le plaisir!