Exam Flashcards
(112 cards)
Le cours PSY3018 présente des techniques d’imagerie fonctionnelle, comme l’imagerie par résonance magnétique de diffusion.
Faux
L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle et l’imagerie optique mesurent toutes les deux des changements vasculaires.
Vrai
L’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle a une meilleure résolution spatiale que l’imagerie par résonance magnétique pondérée en T1 utilisée pour la morphométrie.
Faux
L’imagerie en tomographie par émission de positrons repose sur l’injection d’un traceur radioactif au/à la participant.e de recherche.
Vrai
L’imagerie optique utilise de la lumière proche infra-rouge pour mesurer l’activité du cerveau.
Vrai
Choisissez la bonne réponse. On compare deux appareils IRM de forces respectives 1.5T et 7T. Ces deux appareils …
Question 1Réponse
a.
ont des champs B0 de forces différentes.
b.
utilisent des stimulations radio-fréquences identiques pour entrer en résonance avec les protons.
c.
stimulent les protons d’hydrogène.
d.
Réponses a, c.
e.
Réponses a, b, c.
D
On souhaite comparer l’épaisseur de l’hippocampe, entre des personnes âgées en bonne santé cognitive et des personnes âgées avec une démence de type Alzheimer. Une chercheuse complète une étude d’IRM structurelle en VBM, avec N=100 sujets par groupe.
a. (/7.5) Avant d’interpréter les résultats, elle inspecte la qualité de la segmentation de la matière grise dans l’espace natif. Indiquez un exemple de problème qui peut survenir, et expliquez quelle conséquence cette erreur peut avoir sur les mesures VBM dans le contexte de cette étude.
b. (/7.5) On sait que les personnes âgées bougent plus que les personnes jeunes. Pensez vous que ce mouvement va potentiellement impacter l’analyse VBM? Si oui, comment peut-on essayer de réduire l’impact du mouvement? Si non, expliquez pourquoi.
A. Un problème de volume partiel peut arriver, car les volumes hippocampiques sont reconnus d’être plus petit chez les personnes atteintes d’alzheimer à comparer des sujets sains. La moyenne de chaque voxel peut être biaisée par un % supérieur de matière grise qui le serait réellement
B. Oui, les mouvements des sujets créés des artefacts non aléatoires. Nous pouvons dire au sujet de porter une attention à ne pas bouger (les entraîner) ou éliminer les sujets qui n’arrivent pas à contrôler leur mouvement, à priori la collecte de données. Sinon, il est possible de les retirer durant le traitement des données avec un recalage linéaire pour ensuite un recalage non linéaire (considérant que l’hippocampe est une partie isolée du cerveau limbique-proche des gangions de la base-, recalé seulement cette partie se fait mieux avec un recalage non linéaire)
Une activation localisée dans le cortex occipital va modifier l’afflux sanguin dans le cerveau entier.
Faux
Le pré-traitement de données IRMf individuelles dans le but de générer une carte d’activation individuelle implique nécessairement une IRM anatomique du sujet.
Faux
Le filtrage des données d’IRMf est appliqué à la série temporelle de manière indépendante pour chacun des voxels
Vrai
Quand on effectue une mesure en IRMf, la réponse hémodynamique observée à une stimulation soutenue de 20 secondes est nécessairement identique à la somme des réponses à deux stimulations successives de 10 secondes.
Faux
Le signal BOLD est sensible à l’oxygénation du sang à cause de l’impact de l’hémoglobine sur les propriétés T2* de la matière grise.
Vrai
Choisissez la bonne réponse. La connectivité fonctionnelle est une technique d’analyse des données d’IRMf…
Question 1Réponse
a.
… qui compare le niveau d’activité d’une région cérébrale entre une condition d’intérêt (par exemple un stimulus visuel) et une condition de contrôle (par exemple du repos).
b.
… qui mesure la cohérence entre l’activité temporelle de deux parties du cerveau (voxel ou région).
c.
… qui est applicable uniquement dans une condition de repos.
d.
Réponses b et c.
e.
Réponses a, b, c.
B
(/15 points) On utilise l’IRM de diffusion et des régions d’intérêt pour segmenter le faisceau arqué chez un participant avec une tumeur cérébrale.
a. (/7.5) Le participant présente régulièrement des tremblements durant l’examen. Citez un phénomène (problème) pouvant compromettre la reconstruction du faisceau. Proposez une manière de tenter de corriger ce problème.
b. (/7.5) Pensez vous qu’il est possible une reconstruction de ce faisceau malgré la présence de tumeur? Si oui, expliquez si une IRM structurelle T1 serait utile. Si non, expliquez pourquoi.
a. Les tremblements viennent créer des artéfacts lors de l’acquisition des images en T2*. Une façon pour corriger le problème est d’entrainer le sujet à ne pas bouger durant le temps d’acquisition. Il reste aussi à savoir si les tremblements sont réellement involontaire ou s’il y a une autre cause adjacente (il tremble parce qu’il a froid, ou s’il a un désordre de la substance noire causant des tremblements involontaire est incontrôlable lorsqu’il est immobile. Dans le 2e cas, l’acquisition sera très ardue.)
b. la faisabilité de la reconstruction du faisceau dépendrait de la localisation de la tumeur. Une IRMs en T1 permettrait de délimiter la tumeur et ainsi de la recaler pour voir sa position ainsi que la position recalée du faisceau arqué en se fiant à un atlas, atlas qui permettrait de voir si son emplacement est au même endroit qu’un endroit moyennée d’une population. Le principe de diffusion observe surtout la matière blanche et ses propriétés anisotropes de l’eau parallèlement aux axones neuronales. Si la tumeur n’est pas localisée proche, le faisceaux serait très bien observable. Or, si la tumeur est très proche ou intervient structurellement avec le faisceau, la reconstruction sera très biaisée. Une tumeur est généralement un amas de matière non connue et on ne peut dire avec certitude que la tractographie sera véridique. Un problème de croisement de fibres ou de fiber kissing pourrait survenir et on ne pourrait pas y remédier.
La lumière proche infrarouge peut traverser les tissus biologiques sur plusieurs centimètres.
Vrai
Il n’est pas utile d’utiliser l’IRM structurelle quand on fait de l’imagerie optique car cette dernière permet déjà de mesurer l’anatomie cérébrale.
Faux
Le positionnement des émetteurs et récepteurs sur le crâne du sujet de recherche peut varier pour couvrir différentes parties du cerveau.
Vrai
L’imagerie optique utilise l’absorption de différentes longueurs d’onde dans la lumière proche infra-rouge pour quantifier la concentration en oxy- et désoxy-hémoglobine.
Vrai
L’imagerie optique permet de mesurer l’activité hémodynamique sur l’ensemble de la matière grise, et également les structures situées au milieu du cerveau comme le thalamus ou le putamen, ainsi que le cervelet.
Faux
La tomographie par émission de positrons…
Question 1Réponse
a.
peut mesurer le métabolisme du glucose dans le cerveau.
b.
peut mesurer des caractéristiques structurelles dans le cerveau, comme le dépôt de plaques beta-amyloïdes.
c.
peut mesurer de nombreux phénomènes physiologiques différents, tout dépend du traceur!
d.
Réponses b et c.
e.
Réponses a, b, c.
E
Une chercheuse s’intéresse aux différences d’organisation cérébrale entre deux groupes de participant.e.s, un groupe avec un diagnostic de troubles de déficit de l’attention et hyperactivité (TDAH, N=200) et un groupe contrôle neurotypique (N=200). Malheureusement lors de la préparation de l’étude, une erreur s’est produite, et l’information de diagnostic TDAH est mélangée: chaque groupe est en réalité composé d’un nombre aléatoire d’individus TDAH et de contrôle.
a. (/7.5) La chercheuse réalise tout d’abord une analyse comparant le volume moyen de matière grise totale dans le cerveau entre les deux groupes. La chercheuse ne trouve aucune différence significative (p<0.01). Est ce que ce résultat vous semble surprenant? Pourquoi?
b. (/7.5) La chercheuse pense que même s’il n’y a pas de différences morphologiques globales, il se peut que certaines régions spécifiques présentent cependant des différences. Elle réalise donc également une étude VBM au niveau du cerveau entier. La chercheuse identifie des différences au niveau du cortex visuel (p<0.01 pour chaque test). Est ce que ce résultat vous semble surprenant? Pourquoi?
a. Non, car des analyses statistiques ont été fait avec deux groupes homogènes (où il y aura trop de variabilité) où les effets peuvent s’être annulé entre eux. Elle n’a donc aucune puissance statistique pour son unique test-t (comparaison simple ou de 2 moyenne uniquement)
b. Non, car les analyses de VBM utilisent des atlas représentant la population et avec ses comparaisons multiples (comparer plusieurs moyennes entre elles avec plusieurs seuil significatif) amène souvent un problème de sensibilité statitisique et de retrouver des faux positifs. Comme elle a recaler ses analyses avec deux groupes où les participants ne sont pas distincts, elle analyse en fait, un même groupe avec 2 sous-groupes qu’elle dit diviser entre 2 population, mais sans ne l’être réellement. Elle pourrait arriver à trouver que la densité de la matière grise est différente avec une probabilité de 99% à comparer de la population. Or, ses données, qui sont du « garbage- in, garbage-out » ne permettent aucunement d’affirmer ses résultats pour une population atteint de TDAH.
Le pré-enregistrement d’une étude permet d’éviter de redéfinir les hypothèses de l’étude une fois les résultats connus (HARKING).
Vrai
Dans un test statistique, la taille de l’effet est importante pour interpréter un résultat significatif.
Vrai
Le choix de la procédure de recalage (par exemple linéaire vs non-linéaire) n’a pas d’impact sur la significativité des résultats dans une carte cérébrale statistique.
Faux