Exam Final Flashcards
(263 cards)
Laquelle de ces définitions correspond le mieux aux relations internationales?
A.La migration des populations et la diffusion des idées
B. Les rapports entre différents groupes sociaux qui traversent les frontières.
C. La politique d’un État par rapport aux enjeux de sécurité
D. Les relations interpersonnelles entre des individus de différentes nationalités.
E. Les droits et obligations des États sur la scène internationale
B. Les rapports entre différents groupes sociaux qui traversent les frontières.
Comment a-t-on souvent présenté la discipline des Relations Internationales?
A. Comme une branche du droit international.
B. Comme la science des phénomènes complexes globaux.
C. Comme un champ de la philosophie appliquée.
D. Comme l’étude des rapports entre humains de diverses origines ethniques.
E. Comme une série de débats inter-paradigmatiques sur les rapports entre acteurs internationaux.
E. Comme une série de débats inter-paradigmatiques sur les rapports entre acteurs internationaux.
Quelle est la raison principale pour laquelle l’intérêt pour la mondialisation économique a facilité le renouveau des Relations Internationales?
A. Les économistes ont investi le champ des Relations Internationales.
B. La finance, le commerce et les entreprises sont devenus des sujets d’intérêt pour les chercheur.e.s.
C. La mondialisation a amené l’émergence des théories constructivistes.
D. La mondialisation a accru l’intérêt des sciences sociales pour les études de sécurité.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
B. La finance, le commerce et les entreprises sont devenus des sujets d’intérêt pour les chercheur.e.s.
Selon les théoricien.nes de la communauté politique mondiale, quels acteurs ont particulièrement facilité l’essor d’une culture mondiale depuis la fin du XIXème siècle?
A. Les ONG internationales
B. Les entreprises multinationales
C. Les diasporas
D. L’Eglise catholique
E. Toutes les réponses ci-dessous
A. Les ONG internationales
Que décide le président Nixon en 1971?
A. La dissolution du GATT
B. La fin de la convertibilité du dollar en or
C. La création de la Banque Mondiale
D. Le retour au système de sécurité wilsonien
E. Toutes les réponses ci-dessus
B. La fin de la convertibilité du dollar en or
Que met en place la Banque Mondiale à la suite de la crise économique de 1983?
A. De larges programmes d’aide inconditionnels aux pays en développement.
B. Des programmes d’aide conditionnés au respect de mesures d’ajustement structurel.
C. Le retour à la convertibilité du dollar en or.
D. Le respect du principe de la nation la plus favorisée.
E. L’arrêt des programmes d’aide.
B. Des programmes d’aide conditionnés au respect de mesures d’ajustement structurel.
Jeremy Bentham crée en 1781 le mot ________. C’est la première fois que le terme apparaît :
A. Mondialisation
B. International
C. Sécurisation
D. État
E. Nationalisme
B. International
La discipline des relations internationales est l’étude des _________ entre les ___________.
A. échanges commerciaux / États
B. guerres / nations
C. conflits / armées
D. interactions / organisations internationales
E. Aucune de ces réponses
E. Aucune de ces réponses
Laquelle des organisations suivantes n’est pas un acteur des relations internationales selon la définition de Battistella ?
A. Organisations intergouvernementales
B. Villes
C. Clubs informels
D. Corporation transnationale
E. Aucune de ces réponses
E. Aucune de ces réponses
Pour Francis Fukuyama, la « fin de l’histoire » fait référence à :
A. Un scénario de guerre nucléaire totale
B. La deuxième guerre mondiale
C. La création de l’organisation des Nations Unies
D. Les attentats terroristes du 11 septembre 2011
E. Aucune de ces réponses
E. Aucune de ces réponses
En 1989, Francis Fukuyama décrit la mondialisation comme “la fin de l’histoire”. Cette expression ne fait pas référence à la fin de l’humanité ou à une catastrophe nucléaire. Fukuyama estime que la progression de l’histoire humaine, envisagée comme un combat entre des idéologies, touche à sa fin avec le développement d’un consensus politique et économique autour de l’idéologie libérale qui tend à se former après la fin de la guerre froide. Cette idée est aujourd’hui critiquée puisque des luttes idéologiques persistent.
Quatre explications possibles de la mondialisation sont généralement présentées. Lequel des phénomènes suivants n’en fait pas partie?
A. La mondialisation est une idée politique propulsée, entre autres, par des traités de libre-échange signés entre les États
B. La mondialisation est un phénomène propulsé par le développement des voyages intercontinentaux.
C. La mondialisation est une prophétie autoréalisatrice, en ce sens que puisqu’on l’annonce, elle se produit.
D. La mondialisation s’explique par le développement de nouvelles technologies à l’échelle mondiale.
E. La mondialisation est une progression naturelle du capitalisme puisque les entreprises croissent jusqu’au point où elles peuvent atteindre un marché mondial.
B. La mondialisation est un phénomène propulsé par le développement des voyages intercontinentaux.
Lequel des éléments suivants n’est pas une caractéristique de la mondialisation?
A. L’émergence d’un marché mondial
B. La diffusion de l’anglais
C. La diffusion mondiale du fondamentalisme religieux
D. La formation d’une société civile naissante
E. La diffusion des normes culturelles
C. La diffusion mondiale du fondamentalisme religieux
Quel président américain est associé au courant idéaliste des Relations internationales?
A. Theodore Roosevelt
B. Woodrow Wilson
C. Herbert Hoover
D. Dwight D. Eisenhower
E. Franklin D. Roosevelt
B. Woodrow Wilson
Le président américain Woodrow Wilson est à l’origine de la Société des Nations (SDN). Il s’agit d’une organisation intergouvernementale fondée après la Première Guerre mondiale pour éviter que de tels conflits se reproduisent. Wilson estime que les institutions internationales peuvent assurer la paix et la stabilité. Les idéalistes « wilsoniens » se sont intéressés à l’étude du droit international et des organisations internationales comme vecteur de paix et de stabilité.
Quel événement marque l’émergence du réalisme face à l’idéalisme ?
A. La Première Guerre mondiale
B. La mise en place de la Société des Nations
C. Le krach boursier de 1929
D. La Deuxième Guerre mondiale
E. La Guerre froide
D. La Deuxième Guerre mondiale
Les réalistes, en particulier Hans Morgenthau, constatent que les traités et les organisations internationales (comme la Société des Nations) n’ont pas permis d’empêcher la Deuxième Guerre mondiale. En réponse au courant idéaliste qui étudie ce que les relations internationales devraient être, les réalistes veulent étudier les relations internationales telles qu’elles sont réellement. Le réalisme a dominé ce premier débat fondateur des relations internationales.
L’issue de la guerre du Vietnam et la crise du pétrole de 1973 entraînent un débat:
A. Fondateur
B. Méthodologique
C. Ontologique
D. Epistémologique
E. Mondialiste
C. Ontologique
Dans les années 70, un débat ontologique oppose les paradigmes réalistes, libéralistes et critiques, au sujet de l’objet d’étude des relations internationales. Face aux revers que connaissent les États-Unis, les auteurs libéraux et critiques soutiennent qu’il n’y a pas que les États et la puissance militaire qui comptent.
Le libéralisme considère que
A. les États ne sont pas des acteurs importants
B. les États sont l’unité d’analyse à privilégier
C. l’État ne peut pas être l’unique objet d’étude des relations internationales
D. les classes sociales sont une unité d’analyse particulièrement intéressante
C. l’État ne peut pas être l’unique objet d’étude des relations internationales
Face au réalisme qui considère que l’unité d’analyse des relations internationales devrait être les États, le libéralisme reconnait que les États demeurent des acteurs importants, mais ajoute qu’il existe d’autres acteurs importants des relations internationales, dont les firmes transnationales et les organisations internationales. L’école critique met accent sur les acteurs transnationaux et particulièrement les classes sociales (par exemple une élite transnationale).
Une approche positiviste considère que:
A. il est impossible d’avoir une approche scientifique des phénomènes sociaux
B. les réalités sociales sont complexes mais empiriquement observables
C. tout savoir est subjectif
D. les acteurs sont généralement irrationnels
B. les réalités sociales sont complexes mais empiriquement observables
Depuis les années 1990, un débat épistémologique oppose positivistes et post-positivistes: Qu’est-ce qu’un savoir valide ? Est-il possible d’avoir une démarche scientifique pour étudier des phénomènes sociaux tels que les relations internationales? Pour les positivistes, même si les réalités empiriques (factuelles) du monde social sont complexes, il est possible d’établir des relations de cause à effet entre des variables (par exemple entre le type de régime politique d’un État et le type de politique étrangère que cet État déploie).
Le post-positivisme estime qu’il n’existe pas de savoir objectif, désincarné de l’expérience sociale. Les post-positivistes considèrent que tout savoir est subjectif, que le langage utilisé pour décrire les réalités est teinté d’un point de vue particulier, et qu’il n’est pas possible de dégager de grandes régularités dans les phénomènes sociaux. Le chercheur peut tout au plus essayer de comprendre le monde dans lequel il se trouve lui-même.
Si un chercheur s’intéresse à l’absence de puissance contre-hégémonique pour expliquer les politiques expansionnistes de l’Allemagne avant la Deuxième Guerre mondiale, il:
A. adopte une approche d’individualisme méthodologique
B. adopte une approche holiste
C. s’intéresse aux acteurs agrégés
D. pense que les processus cognitifs des individus expliquent la structure
B. adopte une approche holiste
Un chercheur peut s’intéresser à la Deuxième Guerre mondiale de plusieurs manières.
L’approche individuelle (individualisme méthodologique) s’intéresse aux préférences, aux perceptions et aux processus cognitifs des acteurs. Cette approche part des parties pour expliquer le tout. En l’espèce, il s’agirait par exemple de s’intéresser à Adolf Hitler.
Au niveau agrégé, on s’intéresse aux firmes, aux partis politiques, aux ministères et tout particulièrement aux comportements de ces acteurs agrégés. En l’espèce, il s’agirait d’étudier par exemple les politiques expansionnistes du parti nazi.
L’approche holiste (systémique) part du tout pour expliquer les parties et s’intéresse au système international: c’est le contexte qui structure le comportement des acteurs. En l’espèce, ce serait par exemple l’absence de puissance contre-hégémonique pour faire obstruction aux politiques expansionnistes allemandes.
La discipline des relations internationales est caractérisée par:
A. le faible nombre de questions qui intéressent les chercheurs
B. le faible nombre de perspectives utilisées par les chercheurs
C. une grande hétérogénéité en matière de représentation dans le profil des chercheurs influents
D. une certaine homogénéité dans le profil des chercheurs influents
D. une certaine homogénéité dans le profil des chercheurs influents
Les résultats du sondage TRIP AROUND THE WORLD: Teaching, Research, and Policy Views of International Relations Faculty in 20 Countries indiquent que les chercheurs en relations internationales s’intéressent à un grand nombre de questions (la sécurité, l’environnement, la sécurité humaine, les études de genre, les études de développement international, etc.) et adoptent des perspectives variées pour étudier ces questions.
Toutefois, parmi les chercheurs désignés par leurs pairs comme étant les plus influents dans la discipline, on retrouve des chercheurs établis aux États-Unis et principalement des hommes blancs d’un certain âge. Il existe une certaine homogénéité dans le profil de ces chercheurs. Cela ne signifie pas qu’il n’existe pas de chercheuses et de chercheurs provenant des pays en développement, mais que la discipline est historiquement centrée sur le monde anglophone.
La première alliance militaire majeure d’après Seconde Guerre mondiale en Occident, créée en 1949, est:
A. l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord
B. l’Organisation des Nations Unies
C. le Pacte de Varsovie
D. la Communauté Européenne de Défense
E. le Concert de l’Europe
A. l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)
Afin de rassurer les Européens face à l’Union Soviétique, les États-Unis signent un traité en temps de paix. Le traité de l’Atlantique Nord (OTAN) est signé le 4 avril 1949 (Allès, 2018: 70).
Autour de quelle question tournent les débats actuels sur le système westphalien?
A. L’impact de la fin de la Guerre froide sur l’équilibre des puissances
B. L’impact réel des traités de Westphalie sur la guerre froide
C. Le défi que pose la mondialisation à la souveraineté
D. L’impact de l’augmentation du nombre d’États sur leur souveraineté
E. Toutes ces réponses
C. Le défi que pose la mondialisation à la souveraineté
Selon Lapointe (2019: 590) “les débats actuels autour du système de Westphalie sont fortement influencés par la reconnaissance du fait, et ce, même chez plusieurs auteurs réalistes, que la mondialisation pose un défi considérable au principe de souveraineté. Plusieurs se demandent en conséquence si le système westphalien persiste dans un contexte où le rôle et les prérogatives de l’État « westphalien » sont de plus en plus remis en question”.
Quelle est la cause de la Guerre froide selon le front communiste?
A. Le début de la décolonisation
B. La volonté des classes possédantes occidentales d’anéantir l’État communiste qu’elles n’ont jamais accepté
C. La défaite du régime nazi
D. Le dilemme de sécurité
E. Le refus d’un système dominé par deux grandes puissances
B. La volonté des classes possédantes occidentales d’anéantir l’État communiste qu’elles n’ont jamais accepté
Comme l’écrit Allès (2018: 63): “Pour le monde communiste, la guerre froide existe depuis la révolution bolchevique de 1917. Selon cette lecture, les classes possédantes n’ont jamais accepté la naissance d’un État communiste et ont tout fait pour l’anéantir. En Allemagne, elles ont utilisé Hitler contre l’Union soviétique. Après 1945, inquiètes des aspirations des peuples et des succès de l’Union soviétique, ces classes utilisent le militarisme et l’anticommunisme le plus primaire pour mettre au pas les travailleurs dans leur pays et généraliser partout un capitalisme à leur profit. Surtout, en faisant du camp communiste un ennemi, elles justifient la préservation (pour les Britanniques et les Français) et l’extension (pour les Américains) de leurs empires”.
Laquelle de ces affirmations représente le mieux la doctrine Truman?
A. Elle s’applique partout dans le monde.
B. Elle ne s’applique qu’entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et le début de la Guerre froide.
C. Elle repose sur le besoin croissant de l’Europe de trouver des partenaires économiques.
D. Elle s’appuie sur des intérêts géopolitiques spécifiques et ne vise pas tous les pays.
E. Elle représente un idéal jamais appliqué.
D. Elle s’appuie sur des intérêts géopolitiques spécifiques et ne vise pas tous les pays.
La doctrine Truman, aussi appelée doctrine de l’endiguement (containment), est présentée au Congrès américain en 1947 et vise à endiguer la propagation de l’idéologie communiste. Les États-Unis lancent le plan Marshall qui vise à reconstruire l’Europe occidentale et freiner l’expansion du bloc soviétique : une offre militaire et financière est offerte aux pays qui s’opposeront aux pressions communistes. Il s’agit de soutenir notamment la Grèce, l’Allemagne ou encore le Japon (voir Alles, 2018: 69).
Que vise le Traité de Non-Prolifération de 1968?
A. Le désarmement des pays déjà dotés de l’arme nucléaire.
B. L’accès des pays non dotés de l’arme nucléaire au nucléaire civil.
C. Le renoncement à l’arme nucléaire des pays qui n’en sont pas encore dotés.
D. La collaboration des superpuissances.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
E. Toutes les réponses ci-dessus.
Le traité de non-prolifération “distingue les États dotés en 1968 de l’arme nucléaire: États-Unis (bombe en 1945), URSS (1949), Royaume-Uni (1952), France (1960), Chine (1964), à savoir les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Ceux-ci s’engagent à faciliter l’accession des États non dotés à la technologie nucléaire pour un usage civil pacifique, mais aussi à s’orienter vers leur propre désarmement, ce qu’ils ne mettront pas en œuvre. Les autres pays s’engagent à ne pas chercher à obtenir des technologies nucléaires à usage militaire.” (Alles, 2018: 78).