Exam final Flashcards

(69 cards)

1
Q

Quelles sont les étapes de la prise de décision éthique ?

A
  1. Prendre connaissance de son intuition initiale
  2. Établir les faits
  3. Identifier l’enjeu éthique
  4. Identifier les parties prenantes
  5. Identifier les conséquences
  6. Identifier ses obligations
  7. Considérer son caractère et ses valeurs
  8. Faire preuve d’empathie
  9. Explorer les alternatives de décision
  10. Prendre une décision assumée
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2
Q

Quelles sont les 5 valeurs universelles de Kidder ?

A
  1. L’honnêteté
  2. Le respect
  3. La responsabilité
  4. La justice/l’équité
  5. La compassion
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3
Q

Qu’est-ce qu’une valeur ?

A

Elles reflètent nos croyances profondes sur ce que nous valorisons et sur la façon dont nous devrions agir dans une variété de situations.

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4
Q

Quelles sont les 4 (+2) motivations fondamentales (ABCD) ?

A

AQUIRE (acquérir)
BOND (se lier)
COMPREHEND (comprendre)
DEFEND (défendre)
Plaisir
Facilité

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5
Q

Qu’est-ce qu’un dilemme. éthique selon Sandel?

A

Un conflit entre 2 ou plusieurs principes moraux ou valeur

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6
Q

Qu’est-ce que l’éthique ?

A

Une réflexion et une prise de décision visant le bien commun

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7
Q

Qu’est-ce qu’un moeurs ?

A

Manière de penser, de sentir et d’agir, structurées pas des modèles collectifs, au-delà de droit des institutions.

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8
Q

Qu’est-ce qu’une morale?

A

Ensemble d’impératifs et d’interdits qui résultent de l’opposition du bien et du mal et qui établit des devoirs et des responsabilités.

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9
Q

Quels sont les trois idéaux classiques en éthique ?

A

-La quête du bien-être : recherche du bonheur, de la prospérité et du bien-être personnel et collectif.
-La quête de la liberté : recherche de l’autonomie/indépendance et de la capacité de prendre des décisions libres sans être soumis à des contraintes excessives.
-La quête de la vertu : recherche de l’excellence morale dans la vie quotidienne.

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10
Q

Quelle est la nature de l’être humain pour :
1. Rousseau

  1. Hobbes et Bentham
A
  1. Rousseau : L’être humain est naturellement bon, mais corrompu par la société
  2. Hobbes : L’être humain est mauvais/égoïste
    L’état de nature :
    - État présociétal
    - Réflexion sur le rôle de l’état, le rôle de l’individu
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11
Q

Quelles sont les idées centrales de l’utilitarisme de Bentham ?

A

-Idée centrale : Le principe le plus élevé de la morale consiste à maximiser le bonheur et diminuer la souffrance. Contribuer au bien-être GÉNÉRAL (plus grand bonheur du plus grand nombre)

L’Utilité : Toute chose produisant du plaisir ou du bonheur, prévenant la douleur et la souffrance.

(Ex. Lorsqu’il décide quelles lois ou politiques mettre en œuvre, un gouvernement doit s’attacher à tout ce qui maximisera le bonheur de de la communauté considérés comme un tout. Il propose que l’un des rôles de l’État soit de contraindre les personnes, par la législation. À contribuer a bien-être général en utilisant la menace et la punition.)

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12
Q

Qu’est-ce qu’un enjeu éthique ?

A

Un enjeu d’éthique est une problématique, un défi, ou un dilemme de nature éthique, c’est-à-
dire un enjeu qui fait intervenir ou s’opposer des valeurs, des motivations, des idéaux, des
visions de la vie bonne ou des visions du bien commun

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13
Q

Qu’est-ce qu’un enjeu de droit (ou juridique) ?

A

Un enjeu de droit (ou juridique) est une problématique, un défi ou un dilemme de
nature juridique. Ce type d’enjeux peut surgir lorsque des lois ne sont pas respectées ou
sont contournées par une personne ou une organisation, ou alors lorsqu’elles ne sont
pas claires, pas assez précises ou carrément inexistantes dans un certain domaine du
droit.

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14
Q

Qu’est-ce qu’un enjeu de gouvernance ?

A

Un enjeu de gouvernance est une problématique, un défi ou un dilemme qui concerne
la gouvernance d’une organisation, et donc potentiellement ses dirigeant-es, son conseil
d’administration, ses décisions, sa gestion des parties prenantes, etc.

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15
Q

Quelles sont les objections à l’utilitarisme ?

A

1- Non-respect des droits individuels
2- Seulement un calcul, sans aucun jugement.

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16
Q

Qu’est-ce qu’un code de déontologie?

A

« Texte réglementaire énonçant les règles de conduite professionnelle qui régissent l’exercice d’une profession ou d’une fonction et faisant état des devoirs, des obligations et des responsabilités auxquels sont soumis ceux qui l’exercent. »

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17
Q

Comment Mill élargit la théorie utilitariste de Bentham ?

A

Il introduit une distinction entre les plaisirs supérieurs (intellectuels et moraux) et les plaisirs inférieurs (physiques), arguant que les plaisirs intellectuels (supérieurs) ont une valeur intrinsèque plus élevée.

Pour lui, l’utilitarisme n’est pas une simple recherche du plaisir immédiat, mais une quête du bien-être durable et éclairé pour l’ensemble de la société.

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18
Q

Qu’est-ce que la déontologie organisationnelle?

A

Vise globalement à assurer un comportement éthique des employé-es et dirigeant-es, en
établissant les règles régissant les comportements dans une organisation et en précisant les
moyens disciplinaires afin de gérer les manquements aux règles établies
* Les règles organisationnelles sont souvent consignées dans un « code d’éthique »

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19
Q

QUELLE EST LA THÉORIE DE LA PRIMAUTÉ ACTIONNARIALE DE
MILTON FRIEDMAN ?

A
  • L’entreprise est la propriété des actionnaires
  • L’objectif de la gouvernance est de maximiser
    l’investissement des actionnaires
  • Approche financière de l’entreprise
  • Seul l’intérêt des actionnaires doit être pris en
    compte dans la gouvernance (ou du moins pris en
    compte en premier)
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20
Q

Qu’est-ce que la théorie des parties prenantes de Edward Freeman?

A

La prémisse centrale de cette théorie est que les organisations sont constituées de multiples parties
prenantes, qui contribuent toutes au succès de l’entreprise, et qui donc ont un droit légitime d’être
pris en considération par celle-ci.

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21
Q

Définition des parties prenantes :
- Interne / primaire
-Externe / secondaire

A

Interne : « Un groupe d’intérêt constitué par tout individu ou groupe d’individus
identifiable duquel une organisation est dépendante afin d’assurer sa pérennité »

Externe : « Groupe d’intérêt constitué par tout individu ou groupe
d’individus identifiable qui peut affecter l’atteinte des
objectifs d’une organisation ou être lui-même affecté par
l’atteinte de ces objectifs. »

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22
Q

Théorie des parties prenantes : Pour être éthique, l’entreprise doit respecter 3 points :

A
  • Tenir compte des intérêts de toutes ses parties prenantes
  • Choisir parties prenantes prioritaires selon leur pouvoir, leur légitimité social, l’urgence de la demande
  • Discussions et des compromis avec parties prenantes pour garantir pérennité de l’entreprise
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23
Q

Quelles sont les limites de la théorie des parties prenantes ?

A
  1. L’identification des parties prenantes, il peut être difficile de déterminer qui sont exactement les parties prenantes et comment leurs intérêts doivent être pris en compte.
  2. Priorisation : quels intérêts devraient être priorisés lors d’un conflit? Les intérêts des différentes parties prenantes peuvent parfois entrer en conflit, ce qui rend difficile la prise de décisions qui satisfont tout le monde.
  3. Statut théorique : théorie normative [elle prescrit comment les entreprises devraient agir moralement, manque de réalisme] ou descriptive [la manière dont les entreprises fonctionnent dans la réalité, en intégrant les diverses influences et attentes des parties prenantes, pas de normes morales claires]
  4. Justification fondamentale de la théorie [pourquoi les entreprises devraient prendre en compte les intérêts de toutes les parties prenantes plutôt que de se concentrer uniquement sur la maximisation des profits, responsabilité première n’est pas justement de maximiser les profits?]
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24
Q

Qu’est-ce que la théorie de l’agence ?

A

La théorie de l’agence étudie la relation entre un principal (celui qui délègue une tâche, comme un employeur) et un agent (celui qui exécute la tâche, comme un employé). Cette relation peut engendrer des conflits d’intérêts, connus sous le nom de problème principal-agent.

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25
Quels sont les problèmes de principal-agent ?
Asymétrie de l’information - Souvent les gestionnaires en savent plus long sur l’entreprise que les actionnaires Effort - “La loi du moindre effort” vs. “Au delà de l’appel du devoir” Horizon - Tendance des gestionnaires à privilégier le court-terme Aversion au risque - Tendance des gestionnaires à privilégier le maintien de l’organisation vs la performance Utilisation des actifs - Tension entre la croissance et le gain personnel (avantages, bonus, prestige, etc.)
26
Quelles sont les limites de la théorie des parties prenantes de Edward Freeman?
L’objectif final reste ORGANOCENTRIQUE – l’entreprise reste au centre du modèle. Les parties prenantes sont prises en considération dans l’intérêt de l’entreprise seulement. - Le monde est au service de l’entreprise -Les parties prenantes peuvent être considérées comme des moyens et non des fins
27
Quels sont les 3 piliers de la gouvernance ?
1. Structure : conseil d’administration 2. Régulation : cadre législatif 3. Éthique : la volonté de bien agir
28
Qu'est-ce que le libertarisme ?
Cette philosophie = la quête de LIBERTÉ et repose sur l'idée qu'une société juste est une société dont les institutions respectent et protègent la liberté de chaque individu. Défend l'idée que les individus ont des droits naturels fondamentaux, tels que le droit à la vie, à la liberté et à la propriété, et que le rôle du gouvernement devrait être limité à la protection de ces droits.
29
À quoi le libertarisme s'oppose ?
* À l’état providence, d’un point de vue utilitariste, basé sur l’établissement de règles qui visent à maximiser le bien commun, et la redistribution des richesses. * Et donc au paternalisme, c’est-à-dire aux lois qui entendent protéger les gens d’eux- mêmes * Au moralisme législatif, qui correspond à l’usage de la force coercitive du droit pour promouvoir certaines vertus ; * À la redistribution des revenus (impôts) !
30
Qu'est-ce que le libertarisme propose ?
L’état minimal qui : * Assure le respect des contrats * Protège la propriété privée du vol * Maintien la paix. L’idée de propriété de soi comme clé de voûte morale Au cœur de cette tradition éthique : * La notion de propriété * La notion de contrat * La notion de consentement (libre et éclairé)
31
Quelles sont les limites du libertarismes ?
1. Inégalité économique : Si les individus ont le droit de posséder et de transférer des biens de manière libre et volontaire, cela peut entraîner des disparités de richesse importantes. Cela peut avoir des conséquences sociales et économiques négatives, telles que la concentration excessive de pouvoir et d'influence. 2. Privilège de certaines caractéristiques : il pourrait y avoir des situations où certaines caractéristiques, telles que le talent, l'éducation ou la richesse initiale, sont privilégiées au détriment d'autres. [Héritage]. Succès serait rarement dû à nos efforts
32
Comment Locke définit les droits de propriétés?
Ils sont nécessaires au fondement d’une société juste, c’est-à-dire démocratique.
33
Quels sont les trois droits fondamentaux de propriété ?
L’usus : le droit d’utiliser et de contrôler l’utilisation de la propriété, la faculté de reprendre possession du cas échant Le fructus : le droit à tout profit provenant de la propriété L’abusus : le droit de détruire, le droit de transférer la propriété contre de l’argent ou un autre type de contrepartie ou à titre gratuit (dons)
34
Que dit Sandel sur l’éthique des marchés financiers ?
Les marchés ne sont pas intrinsèquement équitables et que leur justification morale dépend du contexte social et éthique plus large dans lequel ils opèrent. Il souligne deux préoccupations principales : - Corruption - Inégalités Sandel critique les marchés financiers lorsqu’ils s’immiscent dans des domaines où les valeurs sociales et les considérations morales devraient primer, plutôt que de permettre que tout soit gouverné par les forces de l’offre et de la demande. Pour lui, l’équité des marchés dépend de leurs limites, et certains biens et pratiques doivent rester hors de leur influence.
35
Quelles est la défense des droits selon Kant ?
Idée que nous sommes des êtres rationnels méritant d’être traités avec dignité et respect. La morale a pour objectif le respect des personnes en tant que fins en soi. Associe la justice et la morale à la liberté.
36
Pourquoi Kant rejette l'utilitarisme et le libertarisme?
Rejette l’utilitarisme : Pour Kant, ce n’est pas parce qu’une chose est source de plaisir pour un grand nombre de gens qu’elle est morale. Rejette le libertarisme : car on ne peut être propriétaire de soi-même, ni de qui que ce soit, car les humains ne sont pas des choses.
37
Quelles sont les caractéristiques de la déontologie kantienne ?
Repose sur des principes de devoirs (intentions) et d'obligations morales L’impératif catégorique : o1. Loi universelle : pour déterminer si une action est moralement permise, on doit se demander si la maxime (la règle ou le principe qui sous-tend l'action) pourrait être universalisée. [Si je mens ecq tout le monde pourrait mentir] o2. Fin en soi : les individus ne doivent pas être un moyen pour atteindre un but. [treat people how you would like to be treated] -La valeur morale réside dans les INTENTIONS, plus important que les conséquences. -Le souci d’accomplir son devoir > recherche de bonheur personnel
38
Quelle est la théorie du développement morale (modèle de Lawrence Kohlberg ) ?
Niveau 1 : jugement moral immature Obéissance par peur de la punition (pas ou peu d’intégration de la norme) = égoïste Niveau 2 : jugement moral mature Respect de la norme (intégration partielle de la norme) Niveau 3 : développement moral existentiel, début d'empathie Compréhension et reconnaissance. Conscience et responsabilité morale. (Intégration et même promotion de la norme, ayant fait l'objet d'une réflexion)
39
Quels sont les mécanismes de désengagement moral (Bandura) ?
Désengagement envers les comportements 1. Justification morale 2. Comparaison avantageuse 3. Aseptisation du langage Désengagement envers les responsabilités 4. Déplacement de la responsabilité 5. Diffusion de la responsabilité Désengagement envers les conséquences 6. Déni des conséquences 7. Minimisation des conséquences 8. Remise en cause des conséquences Désengagement envers les victimes 9. Déshumanisation des victimes 10. Blâme envers les victimes
40
Quelles sont les caractéristiques du concept BEYOND SELFISHNESS (MINTZBERG) ?
Idée centrale du texte : égoïsme vs engagement * Critique du néolibéralisme et du rôle des organisations et des dirigeant-es d’entreprise dans l’économie * 5 fabrications, des demi-vérités sur lesquelles le syndrome d’égoïsme repose, selon les auteurs : 1. Homo economicus 2. Les organisations existent seulement pour maximiser l’avoir des actionnaires 3. Les organisations nécessitent des leaders héroïques (Management héroïque vs management d’engagement) 4. L’organisation efficace est « lean and mean » 5. L’économie profite à tous et toutes
41
Différence entre utilitarisme et le devoir moral de Kant?
Utilitarisme : Importance des conséquences Kant : Importance des intentions
42
Qu'est-ce que le paternalisme? (Henry Ford)
Le paternalisme est une conception des rapports sociaux qui fait écho aux relations familiales dans lesquelles la figure d’autorité (le père, le parent) exerce une autorité morale sur ses enfants, une autorité qui se veut bienveillante, mais qui peut être infantilisante et contrôlante.
43
Quels sont les avantages du paternalismes ?
* L’augmentation du bien-être des employé-es au sein de l’entreprise = plus grande stabilité de la main d’œuvre * Permet d’attirer de meilleur-es employé-es * Favorise l’appartenance communautaire : habitations, sorties, pensions de retraite, sorties, etc.
44
Quels sont les inconvénients du paternalismes ?
* Anti-syndicalisme : McDonald, Wal-Mart, etc. (Le syndicalisme a permis d’améliorer les conditions de travail de nombreux-ses travailleur-ses) * Engendre une forme de culpabilité et de redevabilité * Violation de la vie privée d’autrui * Imposition d’un système de valeurs * Chantage affectif = harcèlement psychologique * Ne favorise pas la créativité, l’initiative * Travail à la chaîne = néfaste pour santé
45
Qu'est-ce que le contrat social (John Rawls) ?
* Les individus consentent, de manière implicite ou explicite, à se soumettre à des règles communes pour vivre ensemble: c’est le contrat social (ex. colocation)
46
Selon John Rawls comment se défini le contrat social ?
Les principes moraux et sociaux doivent être établis par un accord ou un contrat entre les membres d'une société. Nécessite le : - Voile de l'ignorance : Il imagine que les individus qui vont établir les principes fondamentaux de la société sont placés derrière un voile d'ignorance pour assurer l'équité - Justice distributive : répartition des richesses, impôt progressif, programmes sociaux (éducation, santé) o Le premier principe affirme que chaque personne a le droit à une liberté de base égale pour tous. o Le deuxième principe, connu sous le nom de "principe de différence", permet des inégalités économiques et sociales, à condition qu'elles soient à l'avantage des moins favorisés
47
Qu'est-ce que le contractualisme de Rawls rejette ?
1. Rejet de l’utilitarisme [les droits fondamentaux et l'équité doivent être protégés même aux dépens de la maximisation du bien-être total.] 2. Rejet du libertarisme [s'il est perçu comme ne garantissant pas une répartition équitable]
48
Quelles sont les limites du contrat social de Rawls ?
Les parties contractantes dans la position originale soient vraiment rationnelles et impartiales. Voile de l’ignorance est peu réaliste.
49
Quelles sont les caractéristiques du fordisme (Henry Ford)
 Travail à la chaine  Vitesse de production accrue  Baisse du prix du produit  Meilleurs salaires que l’industrie  Haine du syndicat (délateurs, exclusivité, dissonance cognitive)  Travailleur, père de famille, citoyen  Veut abolir les classes
50
Qu'est-ce que l'éthique de la vertu d'Aristote ?
Le but ultime de la vie humaine est d'atteindre le bien, compris comme l'épanouissement, la prospérité, ou le bonheur. Bien-être = vie vertueuse. Deux idées centrales : La justice est téléologique Nécessité d’identifier le telos (la finalité, le but, l’objectif) La justice est honorifique Déterminer quelles vertus (liées au mérite moral) devraient être honorées et récompensées : La prudence, le courage et la maîtrise de soi, par exemple.
51
Qu'est-ce que les vertus? (Aristote)
Les traits de caractère qui favorisent un comportement moral. Il les considère comme des habitudes morales acquises par la pratique régulière de bonnes actions.
52
Qu'est-ce que l'allégorie de la caverne (Platon) ?
L'un d'eux est libéré et découvre le monde extérieur, réalisant que les ombres ne sont qu'une illusion. Il revient pour éclairer les autres, mais ils refusent de croire à sa vérité. Cette allégorie illustre le chemin de la connaissance, passant de l'illusion à la vérité, et les résistances face au changement de perspective.
53
Comment peut-on traduire l'allégorie de la caverne dans un contexte organisationnel?
* La sensibilité et l’action éthique ne proviennent pas de l’extérieur des personnes, mais du degré d’harmonie ou de disharmonie ressenti à l’intérieur de leur être. * Pour rendre les organisations éthiques, il ne faut pas inculquer des normes sociales, mais aider les personnes, par un programme d’éducation et de développement, à découvrir par elles-mêmes la réalité éthique
54
Qu'est-ce que l'intuition morale ?
La prise de décision n’est pas un processus si conscient et réfléchi et mettent l’accent sur la notion d’intuition morale.
55
Quels sont les 2 systèmes de pensée chez l'être humain ?
Raisonnement moral vs Intuition morale Système 1 - L’autopilote Rapide, automatique (low effort), inconscient, par défaut (intuition) Système 2 - Le pilote Plus lent, conscient (high effort), raisonnement (associé à la rationalité)
56
Définition de l'empathie.
« Concept qui vise le sens du partage et de la compréhension de l'expérience subjective des autres »
57
Quels sont les 2 types d'empathie ?
1. Empathie émotionnelle Expérience indirecte et spontanée des émotions d’une autre personne 2. Empathie cognitive Effort intellectuel (volontaire) de se mettre à la place de l’autre, de comprendre ce qu’il ou elle ressent en s’imaginant vivre la même situation
58
Dans un contexte de prise décision, qu'est-ce que l'empathie permet de faire ?
L’empathie permet une prise de décision plus éclairée en contexte de complexité. * L’information émotionnelle obtenue par le processus d’empathie sert à : * Signaler la présence d’un dilemme moral (“moral marker”) * Stimuler la réflexion éthique contextualisée * Améliorer la compréhension de la situation (plus subtile) * Aider à évaluer les conséquences possibles des décisions
59
Au niveau organisationnel, quels sont les avantages de l'empathie ?
1. L’empathie favorise l’engagement moral envers les parties prenantes 2. L'empathie contribue au développement et au maintien d’une culture organisationnelle éthique 3. L'empathie est un élément essentiel de l’efficacité organisationnelle
60
Comment peut-on développer l'empathie?
- Favoriser la proximité entre les gestionnaires et les employé-es - Favoriser l’attention (éliminer les distractions qui nous éloignent des autres) - Développer l’intelligence émotionnelle
61
Quelles sont les 2 pensées de prise de décision éthique ?
- L’approche descriptive, qui repose sur la recherche en psychologie, en neuroscience, ou autres, permet de comprendre comment les personnes prennent des décisions éthiques. - L’approche prescriptive, dérivée des théories éthiques en philosophie, offre des outils de prise de décision qui nous aide à prendre la bonne décision.
62
Que comporte le modèle intégrateur (10 étapes) ?
1. Prendre connaissance de son intuition morale 2. Établir les faits 3. Identifier le ou les enjeux éthiques 4. Identifier les parties prenantes impliquées 5. Identifier les conséquences 6. Identifier les obligations 7. Réfléchir à son caractère et à ses valeurs personnelles 8. Faire preuve d’empathie 9. Explorer les options et alternatives de décision 10. Prendre une décision assumée
63
Qu'est-ce que la culture organisationnelle?
L'aspect intangible et subjectif de l’organisation, formé d’un ensemble de valeurs, de croyances partagées, de sens, de mythes, de rituels et de symboles qui distinguent une entreprise d’une autre.
64
Quels sont les 3 niveaux de la culture organisationnel ?
1. Les artéfacts organisationnels * Pratiques d’éthique organisationnelle (formation, outils, etc.) * Normes (code), politiques, processus (de décision, de sélection, de gestion des plaintes, etc.) * Structures (comité d’éthique, ombudsman, VP éthique ou conformité, etc.) 2. Les valeurs partagées * Valeurs véhiculées dans l’organisation * Leadership des dirigeant-es * Systèmes de récompenses * Normes informelles, habitudes 3. Les suppositions de base * Paradigme organisationnel, logique dominante, conception du monde
65
Quel est la différence clé entre la théorie des parties prenantes vs actionnaires ?
La théorie des actionnaires est centrée sur le profit et les investisseurs, tandis que celle des parties prenantes adopte une vision plus large en équilibrant les impacts économiques, sociaux et environnementaux.
66
Utilitarisme de Jeremy Bentham VS John Stuart Mill ?
Bentham : L'utilité est la somme des plaisirs moins les peines, avec une approche quantitative (maximiser le bonheur pour le plus grand nombre). Mill : Intègre une dimension qualitative, distinguant les plaisirs supérieurs (intellectuels) des plaisirs inférieurs (physiques).
67
Qu'est-ce que le marché + moralité ?
L'éthique analyse comment les marchés économiques peuvent être compatibles avec les principes moraux, comme l'équité, la justice sociale ou le respect des droits. Elle questionne les impacts des marchés sur la société et l'environnement.
68
Qu'est-ce que la finance durable ?
C'est une approche financière qui intègre des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour investir de manière éthique, tout en cherchant à concilier rentabilité et impact positif sur la planète et la société.
69
Développement et désengagement morale, différence entre : * Kohlberg * Mintzberg * Bandura
Kohlberg : Théorie du développement moral en 3 niveaux (préconventionnel, conventionnel, postconventionnel), où les individus progressent vers une moralité plus universelle et autonome. Mintzberg : Aborde l'éthique organisationnelle, en liant le comportement moral aux structures et contextes managériaux, souvent sources de désengagement moral. Bandura : Désengagement moral via des mécanismes psychologiques (e.g., rationalisation, minimisation des conséquences), permettant aux individus de justifier des actions contraires à leurs principes.