exam final Flashcards
(51 cards)
Définition de la santé
- La santé, qui est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en l’absence de maladie ou d’infirmité, est un droit fondamental de l’être humain (…)
- Sortir du mindset que la médecine détient ce pouvoir de déterminer que tu n’es pas en santé, objectivement. = La santé c’est subjectif
- Pour accéder à la santé, il y a plein d’acteurs
- Sortir de l’approche biomédicale
« L’accession au niveau de la santé le plus élevé possible est un objectif social extrêmement important qui intéresse le monde entier et suppose la participation de nombreux secteurs socioéconomiques autres que celui de la santé ». - Même si gvnmt implique ça, pas tjr applicable en médecine pcq parfois services inaccessibles sans un diagnostic.
Qu’est-ce qu’implique la santé?
- Une vision large, au-delà d’une approche strictement biomédicale
- Sur le plan clinique, la santé est un « domaine d’expertise » partagé par plusieurs disciplines – équipes interdisciplinaires (différentes professions abordent différents angles = riche mais parfois divergent)
o Interprétations divergentes de la définition de la santé
o Diversité des approches d’intervention
o Perspectives divergentes par rapport à nos responsabilités professionnelles
Pro biomédicaux = objectif est de guérir. Nous (TS), plutôt objectif professionnel de faire respecter les droits, aider sur le plan social, les proches, le réseau. Ex. Si patient refuse médic., médecin considère comme un échec, TS cherche alternative. Différentes responsabilités professionnelles. - Tensions possibles, relations de pouvoir entre les membres de l’équipe interdisciplinaire
o Tendance actuelle à la médicalisation de la santé
Beaucoup de pouvoir donné au médecin, relations de pouvoirs déjà établies depuis longtemps. Hiérarchisation de pouvoir entre milieux aussi, pas juste au sein d’un seul milieu.
La santé et le pouvoir
- Le rapport à la santé, sur le plan structurel et clinique, implique aussi une notion de « pouvoir » sur la vie des gens. Si le médecin dit que c’est dans ma tête, je perd une crédibilité, si j’ai le diagnostic, non. À l’inverse, si j’ai le diagnostic, on assume que je vis ma maladie d’une certaine façon.
o Qui décide si je suis en santé?
Évaluations subjectives vs cliniques (ex. autonomie en CHSLD)
o Qui décide ce que je dois faire pour être en santé?
Traitements imposés vs choix individuels (ex. transfusions; médecines alternatives)
Évaluation subjective = professionnels décident de notre statut d’autonomie & de notre accès aux soins. Notion de pouvoir sur les gens.
o Comment le « système » décide des personnes à soigner en priorité?
Politiques d’austérité et coupures budgétaires (ex. COVID)
Facteurs extérieurs (ex. aidant naturel) ont un impact sur la coupure ou l’accès des/aux services
La santé et le pouvoir
- Le rapport à la santé implique donc des risques d’atteintes aux droits fondamentaux
o Inégalités de santé (privatisation du réseau de la santé)
Accès aux soins de santé compromis par des choix ou comportements individuels (ex. antivax)
Axes structurels de discrimination ($, racisme, sexisme, hétérosexisme, etc.) –déterminants sociaux de la santé (ex. Joyce) Responsabilité personnelle versus axes structurels. Part de responsabilité qu’on attribue aux individus versus aux axes structurels. Approche biomédicale = facteurs personnels. Médecin blâmerait une douleur aux genoux à un poids trop élevé. Les gens deviennent responsables, mais on devrait aussi considérer axes structurels oppressifs.
o Atteintes aux autres droits fondamentaux ou difficultés d’accès à des services en raison d’un problème de santé (ex. logement) - Quelles sont les responsabilités collectives versus les responsabilités individuelles en lien avec la santé des individus et des collectivités?
La santé en tant que concept
o Qu’est-ce qu’une réflexion théorique sur la santé peut apporter à la pratique clinique en travail social?
Besoin de certains savoirs
Comprendre les points de vue des professionnels de différentes disciplines
Permettre un melting pot quand on en parle au patient puisqu’on joue un rôle de médiation
Sortir de l’équipe inter, considérer la politique, la gestion
Avoir cette réflexion comme ts – quels acteurs, groupes sociaux, institutions ont une influence sur le plan pratique. Garder une ouverture en TS pcq ce genre rapport de pouvoir tombe dans notre expertise. C’est notre job la défense de droits, si qqn va prendre la défense des patients c’est habituellement la TS. C’est plus loin de la pratique mais y a tjr une influence.
Contributions disciplinaires : Sciences biomédicales
- Développement de la médecine
- Médicalisation de la santé
- Enjeux éthiques, risques de dérives
Développement de la médecine (Contribution disciplinaires : sciences biomédicales)
- Développement accéléré des connaissances médicales:
Grosse différence dans la médecine au temps de nos grandsparents, la médecine a de plus en plus de réponses a offrir aux gens. Ca renforce cette tendance a médicaliser la santé. Si on se sent pas bien, le diagnostic est rassurant. La médecine offre des réponses souvent claires, le médecin propose des réponses directes. Alors en fait c’est pas si solide que ca. C’est pas nécessairement tjr une science exacte, même si ca donne l’impression que oui. Ce développement au niveau de l’investigation des symptômes, beaucoup de moyens.
o Moyens d’investigation des symptômes
o Précision diagnostique
o Multiplication des avenues de traitement (médicaments, interventions chirurgicales, méthodes non invasives, etc.) - Capacité actuelle de la médecine de maintenir la vie dans des contextes/situations qui auraient entraîné le décès il y a quelques années (ex. néonatalité; diabète; etc.)
Ouvert la porte a débats qui existaient pas avant (ex aide médicale a mourir, ecq on devrait continuer soins, bébés prématurés. )
Niveau moral, éthique, humain : pas juste la médecine qui peut décider de ça, ça touche d’autres sphères
Médicalisation de la santé (Contributions disciplinaires : Sciences biomédicales)
- Tendance lourde à «médicaliser» la santé
- Par exemple, en lien avec notre compréhension accrue des facteurs de risque liés à divers problèmes de santé, l’approche biomédicale actuelle a tendance à:
o Favoriser une approche paternaliste du personnel médical «qui sait ce qui est bon pour nous» -perdre du poids, cesser de fumer/boire/consommer, etc.
o Favoriser une responsabilisation individuelle (ou même culpabilisation?)
La question de la prévention ; jusqu’où on y va, qui en décide?
Avec ce développement de la médecine qui a « réponse a tout », ça conforte la tendance à la médicalisation de la santé. On se tourne donc d’abord surtout spontanément vers les médecins en cas de soins de santé alors que peut-être que d’autres professionnels ou pratiques sont peut-être plus appropriés.
Non seulement on médicalise qd problème, mais aussi question des facteurs de risques, certains cmpt et habitudes sociales ont été avalées par la médecine. Ex tabagisme, obésité, etc. à la base y a des éléments d’explications sociales, psychologiques. Bcp facteurs sociaux dans ces cptm qui sont a consider mais vu que medecin qui que cest un facteur a une maladie, se sont appropriées ces problèmes. D’où le fait quMils se prononcent sur notre inactivité, notre poids.
Bco de comportements qui sont entrés dans l’expertise du médecin, d’où l’approche paternaliste médicale
Emprise des sciences biomed s’étend. Le médecin pourtant a pas une lecture sur trajectoire de vie, déterminants sociaux de la santé.
On glisse vers reponsabilisation individuelle des cmmpt qui evacuent facteurs structurels
Médicalisation a un effet domino, diagnostics. Tendances des médecins qui y vont librement sur les diagnostics, ex autisme, pcq savent que sans services enfant aura pas acces a services daccompagnement. Couteau a double tranchant. Predominance davoir besoin dun diagnostic pour résoudre probleme… finit par influencer la pratique.
Tension pas tâches et roles des ts pas ou peu définies, infirmières mélangée rôle
Enjeux éthiques, risques de dérives (Contributions interdisciplinaires : Sciences biomédicales)
- Sur-responsabilisation individuelle réponses que médecine offre dans tendance de surmedicalisation, cest une eval indiv, alors inégalités sociales pas prises en compte, ni histoire de vie. Rarement decisions basées sur decisions médicales objectives = notre rôle comme ts de rappeler ces facteurs.
o Qui ne tient pas compte des inégalités et déterminants sociaux de la santé
o Qui brouille parfois les frontières entre la prévention de la maladie, la promotion de la santé et le contrôle social… - Approche principalement curative
o Laisse peu de place aux approches préventives, palliatives, etc.
o Tellement de besoins sur le plan curatif et de demandes pour avoir du financement que faire plus de prevention ca passe mal pour la population
o Approche très biomedicale engendre decisions sur le plan politique pcq possibilité, mais alors coûts et choix sont faits. Système ou peu de place et financement pour d’autres approches (préventives) que celles qui vont guérir. - Approche biomédicale qui ne maximise pas toujours le potentiel de l’interdisciplinarité
Contributions interdisciplinaires - Sciences politiques
- Politique et gouvernance de l’état
- Compréhension des rapports de pouvoir (micro politique)
Politique et gouvernance de l’État (Contributions interdisciplinaires - Sciences politiques)
Le domaine de la santé et des services sociaux est central dans la gouvernance d’un état
* Proportion substantielle du budget fédéral et provincial
o En 2022, le budget du ministère de la Santé est de 54 milliards $ (40 % du budget total du Québec)
o Imputabilité en termes de saine gestion des ressources publiques
o Tension constante entre philosophies de gestion opposées: État providence versus privatisation engendre jeux de pouvoirs : gvt peut pas faire ce qu’il veut car poids politique, ex peut pas décider qu’on privatise.
* Poids politique des décisions prises par un gouvernement dans le domaine de la santé
o Imputabilité sociale (état de santé de la population)
o Intérêt pour différents « indicateurs » de santé
o Recherche de « résultats » à présenter aux prochaines élections, décisions politiques lourdes de conséquences
ex. investir en prévention; investir pour l’entretien ou la rénovation des CHSLD ou d’un CH; etc.
si on fait juste parler de prévention, ce n’est pas convainquant.
C’est plus gagnant aux élections de parler des accomplissements vs de parler des rénovations de CHSLD exemple.
Choix strictement politique : apparence de changement ou de réussite.
Politique influencée par le vote de la majorité : groupes sociaux entiers qui ont peu de pouvoir pour influencer ce vote. Décisions politiques se font donc sur le dos de personnes marginalisées qui ont peu de pouvoir. Exemple lieu d’injection sécuritaires c’est mal vu
Compréhension des rapports de pouvoir (Contributions interdisciplinaires - Sciences politiques)
- La santé est associée à un pouvoir sur la vie, exercé notamment par des institutions comme la médecine et la santé publique
Champ développé autour de l’expertise. Ce pouvoir des équipes est très important, car conditionne accès aux services, aux traitements. - Rapports de pouvoir multiples
o Au sein des établissements : gestionnaires VS équipes, ressources humaines, comptabilité
o Rapports syndicaux : front commun des syndicats pour conditions de travail humaines
o Rapports professionnels (ordres professionnels, collège des médecins, etc.)
Nous comme intervenants dans un établissement de la santé, on est inséré malgré nous dans tous ces rapports de pouvoirs, parfois conflictuels.
Contributions interdisciplinaires - Sciences de la gestion
Contributions des sciences de la gestion en santé
Gestion par indicateurs de santé
Contributions des sciences de la gestion en santé (Contributions interdisciplinaires - Sciences de la gestion)
- Gestion intra-établissement
o Budget, production de statistiques, etc.
Effet domino, bcp d’organismes essaye d’éviter mais se font rattraper, car si on veut des subventions il faut se justifier. Approche très gestionnaire - Gestion des ressources humaines
o Temps supplémentaire obligatoire, recours aux agences privées (c’est nouveau et de plus en plus courant) en cas de manque, l’hôpital fait appel à l’agence. La TS est alors déstabilisée… elle n’est pas une regular, ne connaît pas les habitudes ou façon de faire du milieu, permet au milieu de boucher les trous mais augmente les coûts car l’agence prend une cote. Le gouv. s’est engagé à arrêter d’avoir recours aux agences, mais sinon ils n’y arrivent pas (niveau recrutement) car ils n’auront plus de staff ☹., rapports avec les centrales syndicales, etc. - Gestion informationnelle
o Données confidentielles des personnes (patients) et du personnel (ex. questionnaires d’embauche), etc.
Aspect délicat, pas tout le monde peut être au courant. En même temps, volonté de favoriser circulation des renseignements pour les autres professionnels qui auront à gérer eux-aussi le cas, on commence à se fier au système informatique malgré toutes ses failles.
Réussir a bien faire circuler l’info, mais protéger la confidentialité
Même chose pour les dossiers des employés, quand est-ce qu’on veut que ça circule, à qui, pourquoi?
Gestion par indicateurs de santé
Trois types
1) État de santé (taux de mortalité, taux de survie au cancer) des gens ou d’une popularion. Données sur la santé des gens
2) Ressources (nombres d’infirmières, dépenses de santé par habitant)
3) Services rendus (nombre de chirurgies)
Indicaeurs externes (indicateurs sur la population) vs internez (indicateurs sur les processus ou le fonctionnement du réseau)
- donc dualité : ecq les employés rendent les services dont la population a besoin?
- données récupérées par les sciences de la gestion pour gérer le système de santé
Dérive québécoise de la NGP
Gestion de la santé en utilisant ces indicateurs, en les transformant en indicateurs de performance. Quelle équipe performe plus? Quel intervenant est meilleur? On s’en sert dans une optique d’encadrement, de contrôle des équipes. Cela crée de la mise en compétition, car il y avait cette idée, pourquoi l’équipe du CLSC à telle place peut sortir des stats plus qu’à telle place, impact sur le financement de l’année suivante, si on ne rencontre pas les cibles de performance. Dans ce contexte, les gestionnaires se trouve dans une situation où si on ne trouve pas une façon que l’équipe soit productive et stats satisfaisantes, l’année pro le budget sera nul. Cette mise en compétition crée parfois des milieux de travail avec bcp de compétition, malsain ☹.
Non-sens de méthode de gestion qui ne correspond pas à la nature de notre travail. Au final, on développe plein de pratiques silencieuses pour palier à ça, pour répondre à ces exigences tout en réussissant à garder le vrai accompagnement de qualité qu’on est sensées faire. Toutes ces statistiques peuvent donc être utilisées pour couper.
* Philosophie d’optimisation des ressources calquées du secteur privé
o Transformation des indicateurs de santé en indicateurs de performance
* Mise en compétition (établissements, disciplines, intervenants.es)
* Le résultat de l’indicateur en vient à primer sur l’activité réelle, sur la qualité des services rendus ou sur les besoins de la population (perte de sens pour le TS)
* Utilisation des indicateurs à des fins politiques (justification de coupures)
* Réduction des inégalités? Accès aux soins? Qualité des soins?
Pièges des indicateurs (Hébert et Hurteau2016)
- Confondre l’indicateur avec le phénomène
Ecq pcq j’ai plus de stats d’interv = je suis meilleure à ma job? - Ignorer la « manipulation » possible des indicateurs et leurs possibles effets pervers (ex. gestion des listes d’attente, stats d’intervention…) on peut parfois faire dire ce qu’on veut aux chiffres, se retrouver coincés
- Ignorer les dimensions politiques et managériales des indicateurs on n’est plus dans des réflexions cliniques, il y a des considérations purement managériales
o Quels indicateurs utiliser pour planifier les politiques publiques?
Objet d’étude de l’anthropologie
- Objet d’étude (simplifié!):
o La « culture » (connaissances, croyances, valeurs, schèmes de références, etc.)
o L’organisation/structure sociale
o Les rapports sociaux
Comment on comprend actions comportements qui doivent être adoptés - En lien avec la santé, on s’intéresse au lien entre le contexte social donné et:
o La construction socioculturelle de la santé et de la maladie (sens)
o Les comportements adoptés et attendus (actions)
Mises en garde de l’anthropologie
- Ne pas tout attribuer à la culture!
o Variations entre les individus d’une même culture
o Appartenances culturelles multiples, subjectives, choisies…
o Affinités avec personnes de mm cultures, faire attention que cette reconnaissance ne glisse pas vers du racisme. Beaucoup de pratiques discriminatoires pcq gens pensent respecter ça. - La ”culture”, ce n’est pas seulement celle des autres!
o Attention à l’ethnocentrisme! Quand ça concerne ma culture et mes croyances, j’ai l’impression que c’est la norme, je ne réalise même pas que qqn pourrait penser autrement
Définitions culturelles de la santé et de la maladie
- Définition/conception de la santé et de la maladie
o Importance relative de la santé versus d’autres aspects de la vie - Compréhension des symptômes et des causes de la maladie
o Par ex. virus versus voodoo; conception des liens entre le corps, l’esprit et l’environnement, etc. - Niveau de confiance envers différentes solutions, interventions ou traitements (transfusions sanguines; médication; etc.)
- De façon générale (et universelle!), nous avons tendance à interpréter les faits de façon à confirmer nos croyances préalables
Éviter de PENSER savoir, poser des questions pour être sûr
Permet de renforcer une confiance
Si on s’arrête à dire que la personne ne collabore pas sans essayer de comprendre pour quoi, on peut briser le lien
Quels apprentissages pour l’intervention de l’anthropologie?
- Importance de situer les actions/comportements (recherche d’aide, prises de décision, etc.) en lien au sens «culturel» que la personne associe à la santé
o Représentations individuelles et sociales
o Croyances, attitudes, valeurs
o Histoire de vie au sens large
o Perception des rapports sociaux et des institutions sociales (médecine occidentale, établissements de santé, etc.)
Intro au travail social en santé
- La triade de la santé
- Perspective sociale sur la santé
La triade de la santé (intro au ts en santé)
- Disease(maladie diagnostiquée) ex cancer
- Illness(maladie ressentie) diagnostiquée ou non
o Perception subjective de la personne qui «se sent malade» et docteurs trouvent pas pourquoi
o Malaise, inconfort, fatigue, douleur, deuil, etc. - Sickness(maladie en tant que phénomène social)
o Conceptions culturelles et sociales de certaines maladies (ex. ménopause)
o Stigma associés à certaines maladies (ex. VIH-sida, cancer, Alzheimer, maladies mentales, etc.)
o Ex réaction à un proche atteint du cancer
o Étiquette sociale, risque de marginalisation/ discrimination
Perspective sociale sur la santé (intro au ts)
- Résister à la surmédicalisation de la santé
On a un rôle sur plusieurs plans (ts ne sont pas contre la médecine en santé, mais on essaye d’être protecteur vis-à vis la surmédication) - Regard global, systémique sur la santé
- Défense des droits de la personne (et de ses proches)