Exam final Flashcards

1
Q
  1. Quelle est l’utilité de l’entrevue dans le cadre d’une recherche?
A

L’entrevue sert à obtenir des informations qualitatives, l’étudiant chercheur pose les questions et la personne développe un argumentaire, ce n’est pas une conversation, c’est un échange structuré et préparé avec des questions qui interpelle le participant.

On tente de comprendre le sens d’un phénomène à l’étude telle que perçue par les participants d’une recherche (Savoie-Zajc, 2009)

« L’entretien d’enquête n’est pas une situation de bavardage à bâtons rompus entre amis ni une simple discussion de palier avec ses voisins. Ce n’est pas non plus un échange d’arguments pour convaincre ou pour controverser, ni un interrogatoire policier ou une confession. » (Berthier, 2010 : 69).

Co-construction de sens entre le chercheur et les participants

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2
Q
  1. Quels sont les avantages et les inconvénients de l’entrevue semi-dirigée?
A

Avantages :
• Flexibilité : possibilité pour le chercheur d’adapter le schéma d’entrevue
• Accès direct à l’expérience de l’individu
• Données riches en détail et en description
Inconvénients :
• Peut être perçue comme artificielle
• Crédibilité des informations
• Fiabilité peut être remise en question
• Exige beaucoup de temps

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3
Q
  1. Qu’est-ce qu’un guide d’entretien et quelle est son utilité?
A

Généralement établi après quelques entretiens exploratoires, le guide se présente sous forme de « pense-bête » répertoriant les thèmes qui doivent être abordés lors de l’entretien semi-directif. Il peut revêtir une forme plus ou moins détaillée de la liste de trois ou quatre grands thèmes jusqu’à une série d’information spécifiée sur deux ou trois pages.
Le guide peut bouger au cours de l’entrevue, une étape cruciale et fondamentale dans le processus de collecte de données
Un cheminement évolutif et séquentiel, Aide-mémoire, canevas de question, nécessaire d’en faire un, on fait un prétest sur le guide d’entretien.

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4
Q
  1. Comment doit-on conduire une entrevue semi-dirigée?
A

Savoir quel cas sélectionner : déterminer l’échantillon qu’on veut interviewer, type : non-probabiliste, non-représentatif, faire les premières entrevues avec les personnes les moins intéressantes, avec le moins de vécu.
Considération matérielle : enregistrer l’entretien
Prise de contact : assez longue, la personne peut vouloir savoir la démarche éthique… confidentialité au cœur de la démarche.
10 éléments à considérer :
• Entrée en matière : niveau de préparation élevé, convaincre la personne de participer
• Confiance du participant
• Confidentialité, au cœur de l’entrevue
• Buts/objectifs généraux de l’entrevue
• Écoute
• Respect des propos, du point de vue, de l’opinion
• Langage verbal
• Langage non verbal
• Tenue vestimentaire : relation face à face où on se dévoile, doit respecter le protocole, minimiser la distance sociale entre les individus
• Durée de l’entrevue : entre 30 et 90 minutes. 30 minutes : entretient dirigé/questionnaire, 90 minutes : récit de vie

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5
Q
  1. Quelles sont les principales formes d’interventions et de relances à utiliser lorsque l’on mène une entrevue semi-dirigée?
A
  • Reformulation-clarification ou résumé du contenu : redire en d’autres termes (en plus explicite ou en résumé) ce qui vient d’être exprimé, sans changer l’esprit, pour bien montrer que les propos ont été assimilés. Ce type de relance intervient après un long développement. L’enquêteur peur proposer des déductions logiques sur le contenu, compléter une idée ou même faire des anticipations incertaines « peut-on aller jusqu’à dire… ». Bien faire la reformulation est très utile, mal fait, elle peut être gênante, car le sujet la ressent comme extérieure à lui et risque de se sentir incompris.
  • Échos ou miroir : cela consiste à répéter un mot, un groupe de mots ou une phrase. Ce type d’intervention écholalique peut être stimulante à petite dose, car elle encourage à développer et marque la sympathie. Mais utilisée systématiquement, elle peut bloquer par son aspect artificiel.
  • Interprétation : c’est reformuler en allant au-delà de la pensée du sujet, en lui posant des pistes de lecture auxquelles il n’avait pas pensé « c’est donc que… ». Si la personne valide l’interprétation, elle la rend à son compte, cela peut être positif, mais si cette idée est étrangère, le sujet risque d’être gêné et de se désimpliquer.
  • Reflet : c’est expliquer une attitude, des émotions, des sentiments non dits (perçu à travers les intonations, silences, mimiques) : « craignez-vous que… », « vous semblez très insatisfait… » ou « vous pensez que… », « vous avez l’impression que… » Ce type d’intervention est parfait nécessaire pour lever des blocages et favoriser l’auto-exploration. Mais le reflet peut aussi être perçu par le sujet comme une remise en cause de ses propos. L’effet dépend de la compétence de l’enquêteur.
  • Recentrage : c’est reprendre la question de départ ou relancer sur le dernier développement intéressant pour limiter les digressions.
  • Demandes neutres d’informations complémentaires : ce sont des invitations à donner des précisions pour décrire une situation ou faire spécifier les cadres de références : « voulez-vous m’expliquer davantage? », « pouvez-vous donner un exemple? » l’enquêteur peut revenir sur des aspects du thème traité de manière trop rapide ou superficielle.
  • Demandes d’éclaircissement : la tactique de l’incompréhension volontaire peut être payante : « je ne vois pas bien ce que vous voulez dire », « je ne comprends pas bien », « ce n’est pas clair pour moi, pouvez-vous m’éclairer? »
  • Marques d’écoutes : ce sont des expressions brèves qui manifestent la compréhension et l’intérêt, et donc invitent à poursuivre le discours : « je vois », « je comprends », « oui », hum ». Attitudes, mimiques (hochement de tête), regards sont autant d’encouragement sans verbalisation.
  • Silences : souvent craints par les enquêteurs débutants, ils ne sont pas toujours gênants. Certains silences ont un effet bénéfique : temps d’auto exploration pour enrichir ou formuler ses idées, retour sur soi, sur ses émotions. L’enquêteur supporte et respecte les silences « pleins ». En cas de silence prolongé, il s’efforce de ménager des transitions pour réintroduire un thème. « Vous m’avez dit tout à l’heure… j’aimerais qu’on approfondisse…
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6
Q
  1. Quels sont les aptitudes personnelles et autres savoir-faire que doit posséder l’étudiant-chercheur lorsqu’il mène une entrevue semi-dirigée?
A

Savoir-faire : anticiper les blocages, demande à travailler la mémoire du participant, peur de ne pas être compris par l’intervieweur. L’étudiant doit être capable de dénouer cette situation, être capable de dire qu’il n’y a pas de mauvaises réponses, créer un climat de confiance.
Savoir-être : écoute ouverte
Aptitude personnelle : écoute, empathie, objectivité. On n’est pas là pour poser un jugement, travailler sur le non verbal, reconnaitre que les personnes vivent différentes choses que ce n’est pas tout le monde qui vit.
Aptitudes techniques : important/essentiel d’enregistrer l’entrevue, il faut avoir le consentement, être capable d’utiliser l’appareil, prise de note pour noter le non verbal (hésitations)
Aptitudes environnementales : le lieu où se déroule l’entrevue, éviter un environnement bruyant, essayer d’avoir un lieu fermé, silencieux, sans risque de perdre la concentration du répondant.

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7
Q
  1. Qu’est-ce qu’une approche biographique?
A

Globalement, un processus identique à celui de l’entrevue semi-dirigée, mais des temps d’administration beaucoup plus longs
Une grande liberté offerte à l’interviewé
Il décide véritablement de ce qu’il va évoquer et ce qui a pour lui le plus de sens par rapport à la problématique abordée
Ainsi l’interviewer devient davantage un modérateur
Récit de vie
Une technique exigeante (préparation et conduite) qui demande une certaine expérience de la part de l’interviewer
Approche biographique basée sur des récits oraux ou écrits
Quelques recommandations pour codifier et analyser les données issues de l’approche biographique (Gauthier, 2009)
Bien distinguer l’axe diachronique de celui synchronique
L’analyse comparative de divers récits est souvent préconisée

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8
Q
  1. Quels sont les éléments clés à considérer lorsque l’on utilise l’approche biographique?
A
  • L’interviewé
  • Objectifs de l’entrevue
  • Type de biographie évoquée
  • Évolution du parcours évoqué
  • Ciblage des temps forts
  • Explications et précisions
  • Vécu vs perçu
  • Pour les 4 derniers : ce qu’on cherche à savoir lors d’un récit de vie : les moments charnières de sa vie, utiliser des techniques de relance pour avoir les informations.
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9
Q
  1. Qu’est-ce qu’un groupe de discussion?
A

La technique de l’entretien non-directif s’applique aussi à un groupe de personnes réunies pour participer à un entretien collectif sur un sujet précis. La conduite en est plus délicate que dans l’entretien individuel : en plus de l’attitude non-directive et des thèmes du guide, l’animateur a le souci d’assurer la prise de parole et l’intervention de chaque participant. Il lui faudra en outre tenir le rôle de régulateur de la dynamique du groupe (Berthier, 2010 : 80)

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10
Q
  1. Il est souvent fait mention que la méthode du groupe de discussion permet « d’accoucher les esprits ». Pourquoi?
A
  • Sens
  • Sentiment
  • Expérience
  • Sérieux et discipline
  • Mémoire et souci du détail
  • Ouverture et curiosité
  • Familier vs étranger
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11
Q
  1. Quel est l’intérêt d’utiliser un groupe de discussion dans le cadre d’une recherche?
A
  • Démarche explicative
  • Démarche compréhensive
  • Démarche inductive
  • Perspective constructiviste

Créer des échanges entre les participants pour obtenir des perceptions et des expressions, faire ressortir les expressions du phénomène étudié.
Comportements de pratiques, personnels
Cerner les contraintes
Sur le vif : réactions plus spontanées possibles, quand la question est posée on regarde la réaction de la personne à qui la question est posée et celle des autres.
Authenticité : chercher le discours/le point de vue
Interactions/échanges
Flexibilité/rapidité : obtenir beaucoup d’informations.
Cerner le vécu/l’expérience, le contexte social, les enjeux d’action
- Comportements/attitudes
- Motivations/contraintes
- sur le vif
- authenticité
- interactions/échanges
- flexibilité/rapidité

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12
Q
  1. Comment doit-on animer un groupe de discussion?
A

• Principes de base :
o Écoute : l’animateur doit avoir une attitude d’écoute, pose les questions, donne le droit de parole, a le rôle d’écouter
o Objectivité : pourquoi la personne tient ce discours
o Patience : garder une attitude objective
• Paramètres fondamentaux :
o Avoir le consentement
o Objectifs : pourquoi les gens sont là
o Participants : présentation des participants
o Enregistrement : tout le monde doit être d’accord
o Thèmes : organisation des échanges, comment les échanges vont être structurés, guide de discussion, présentation des thèmes
• Modes d’interventions :
o Interventions ponctuelles/épisodiques, demander des précisions ciblées
o Interrogation/réitération : non-verbal à cibler/observer, souvent des participants qui n’ont pas à répondre à la question
• Le lieu est important : calme, minimise les distractions
• Rappeler les règles de phase : ne pas couper la parole, fermer les cellulaires, prévoir eau/café
4 volets :
• Ouverture : ouvert aux propos des gens
• Participation : présente par tous les individus, tout le monde doit donner sa position sur tous les thèmes
• Effort de groupe : tout le monde participe
• Focalisation : niveau de concentration sur les objectifs et les thèmes
• Synthèse

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13
Q
  1. Quel est le ratio ou le nombre idéal de participants à un groupe de discussion, et ce pour quelles raisons?
A

6 à 12 personnes, parce que s’il y a moins que 6 personnes c’est plus nécessaire d’avoir un groupe, ça va être moins dynamique, vaut mieux faire des entrevues. Et plus que 12 ça devient catastrophique, cacophonique.

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14
Q
  1. Quelles sont les qualités interpersonnelles que doit posséder l’animateur d’un groupe de discussion?
A

Écoute, simplicité, flexibilité, attitude positive (demeurer à l’écoute, être emphatique), gestion de temps efficace

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15
Q
  1. Quelles sont les différences entre l’observation participante et l’observation non-participante?
A

Participante : l’observateur cherche à s’intégrer dans le groupe étudié, la distance sociale n’existe pas ou est différente que dans les groupes de discussion/sondage par questionnaires. Au début, les observations ne seront pas objectives, mais à un moment, l’observateur est oublié et les observations peuvent être objectives. Il faut adopter les codes/les rites du groupe.
Non-pratiquante : observer le groupe avec une distance physique ou sociale, n’intègre pas le groupe. Peut-être incognito ou à découvert.

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