Exam final Flashcards

(115 cards)

1
Q

Chapitre 11 :

Comment les théories de la réaction sociale voient-elles la délinquance sérieuse ?

A

Le produit de l’action du jeune et de la réaction de l’entourage. Deviennent délinquant ceux qui sont identifié et étiqueté comme tel

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Q
Chapitre 11 :
Associez le nom du concept ou de la théorie à son résumé respectif.
Dramatisation du mal :
Situations violentes:
Séduction du crime: 
Stigma social:

Il s’agit de la désapprobation d’une personne ou d’un groupe effectuée par la société en général.

e rôle social est perçu comme le moteur de l’action et ce rôle social est construit par l’entourage et confirmé par le système de justice.

Les délinquants sont des personnes qui se donnent des rôles et les crimes sont un moyen pour les réaffirmer.

Certains jeunes, à la suite de comportements inadaptés, mais relativement anodins, seront identifiés comme des fauteurs de troubles. Cette image les suivra. Ils s’y identifieront et proposeront une image délinquante d’eux-mêmes.

A

Dramatisation du mal : Certains jeunes, à la suite de comportements inadaptés, mais relativement anodins, seront identifiés comme des fauteurs de troubles. Cette image les suivra. Ils s’y identifieront et proposeront une image délinquante d’eux-mêmes.

Situations violentes: e rôle social est perçu comme le moteur de l’action et ce rôle social est construit par l’entourage et confirmé par le système de justice.

Séduction du crime: Les délinquants sont des personnes qui se donnent des rôles et les crimes sont un moyen pour les réaffirmer.

Stigma social: Il s’agit de la désapprobation d’une personne ou d’un groupe effectuée par la société en général.

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3
Q

Chapitre 11 :

Quelle est la distinction entre la déviance primaire et secondaire selon Lemert (1951) ?

A

La déviance primaire et occasionnel. Plus grande partie des jeunes délinquants. Ils font des actes délinquants sans considérer être délinquant. Peut s’en suivre l’étiquetage au rôle délinquant. La déviance secondaire est lorsque le jeune s’identifie au rôle de délinquant qui lui a été donnée et se conforme à cette étiquette. Sa déviance et ses comportements délinquant s’accentue.

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4
Q
Chapitre 11 :
Pour Schur (1973), le processus selon lequel certains jeunes finissent par être identifiés comme délinquants comporte trois éléments. Trouvez l’intrus. 
 	A) Interprétation rétrospective
 	B) Négociation
 	C) Stéréotypage
 	D) Jugement social
A

D) Jugement social

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5
Q
Chapitre 11 :
Pour Braithwaite (1989), les sociétés ayant un taux plus faible de crimes ont su utiliser correctement la honte comme réponse aux actes délinquants des jeunes. Vrai ou faux ?
A

vrai

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6
Q
Chapitre 11 :
Selon Braithwaite (1989), quel est l’impact du blâme désintégrateur sur les jeunes ?
A

Tend à désapprouver le jeune lui-même au lieu du geste. Ça représente une forme d’étiquetage et peut mener à un désengagement social et donc risquer d’augmenter la délinquance.

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7
Q

Chapitre 11 :

Que propose Braithwaite pour le système de justice pour adolescents ?

A

Un système de justice alternative. Ou le jeune est rencontrer avec sa famille, la victime ainsi que des intervenants pour discuter de ce qui s’est produit. Le jeune pourra donner sa version et la victime nommer les impacts du crime. Le jeune pourra accepter le rôle qu’il a joué dans cet évènement et présenter ses excuses et nommer s’il est prêt a faire des efforts dans le futur. Pour ensuite discuter de mesure restrictive ou de compensation

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8
Q
Chapitre 11 :
Quel auteur prend une position selon laquelle l’homme est naturellement non violent ? 
 	A) Braithwaite
 	B) Collins
 	C) Matza
 	D) Katz
 	E) Lemert
 	F) Aucune de ces réponses
A

B) Collins

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9
Q

Chapitre 11 :
Quels ont été les changements apportés par la Loi sur le système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) en regard de l’application de la théorie de la réaction sociale ? Pourquoi ?

A

Il y a majoritairement recours au mesure et au sanction extrajudiciaire pour éviter de faire entrer le jeune dans le système de justice puisque les théories montre que le système de justice créer bien souvent le processus d’étiquetage et donc l’augmentation de la criminalité.

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10
Q

Chapitre 14 :
1. Selon les données de 2012 du Ministère de la sécurité publique du Québec sur les personnes mises en cause pour un crime, pour quel délit contre la personne le ratio Hommes-Femmes est-il le moins élevé?
A) Les vols de 5000$ ou moins
B) Les voies de fait (excluant les agressions sexuelles)
C) Les infractions relatives à la conduite de véhicules
D) Aucune de ces réponses

A

B) Les voies de fait (excluant les agressions sexuelles)

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11
Q

Chapitre 14 :
2. Selon le rapport de recherche de Giroux et Frigon (2011), moins de 15 % des clients des services correctionnels étaient des femmes. Vrai ou faux ?

A

vrai 11.7%

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12
Q

Chapitre 14 :
3. Comment explique-t-on que l’écart hommes-femmes grandit au fur et à mesure que l’on avance dans le processus judiciaire ? Expliquez une des cinq pistes d’explication.

A

la fréquence des crimes commis par les garçons serait plus élevée que chez les filles. Les délinquants garçons ferait en moyenne 15 crimes par an alors que chez les filles ce serait 3 crimes par an.

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13
Q

Chapitre 14 :
4. Une explication du différentiel de la délinquance entre les hommes et les femmes est dérivée de la théorie du faible contrôle personnel de Gottfredson et Hirschi (1990). Expliquez.

A

Les filles développeraient plus rapidement leur autocontrôle et celui-ci serait plus fort. Puisqu’on sait que l’autocontrôle à un rôle important dans les comportements délinquant, cette différence pourrait expliquer le différence en lien avec le genre.

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14
Q
Chapitre 14 :
6.	Selon Day et Wanklyn (2012), lequel des facteurs de risque suivants est spécifique aux filles ?
 	A) L’abus de substances
 	B) Les problèmes de santé mentale
 	C) Les conflits avec les parents
 	D) Aucune de ces réponses
A

B) Les problèmes de santé mentale

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15
Q

Chapitre 14 :

5. Comment l’hypothèse des rôles sociaux peut-elle expliquer que les femmes sont moins délinquantes que les hommes ?

A

Les garçons venant d’une famille de type patriarcale sont plus susceptible d’être élevé en les laissant plus libre, en prônant l’exploration alors que la fille de cette même famille sera élève de façon a se qu’elle reste proche de la maison et avec une plus grande surveillance. Les deux enfants de sexe différents n’auront donc pas les même opportunités d’aller vers les comportements déviants.

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16
Q

Chapitre 21 :
Expliquez pourquoi l’augmentation de la délinquance survient généralement dans la génération suivant celle ayant immigré ?

A

Parce que la deuxième génération peut vivre un conflit de valeur ou de culture entre ressenti par le jeune entre la culture de sa famille et celle de son pays d’accueil. Il est aussi possible que les parents immigrés est plus de difficulté dans la supervision et le contrôle de leur adolescent.

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17
Q

Chapitre 21 :
Selon la théorie démographique (Easterlin, 1980), un boum des naissances devrait produire une hausse sensible de la délinquance juvénile et de la criminalité totale après combien d’années ?

A

15 ans plus tard

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18
Q

Chapitre 21 :
Selon l’hypothèse démographique, quels délits sont associés à l’arrivée massive d’adolescents et quels sont ceux étant reliés à l’arrivée d’une cohorte importante d’adultes dans la vingtaine ou la trentaine.
A. Adolescents
B. Hommes dans la vingtaine et la trentaine

  1. Vols de véhicules
  2. Agressions sexuelles
  3. Violences conjugales
  4. Cambriolages
A
A. Adolescents
4. Cambriolages 
1. Vols de véhicules 
B. Hommes dans la vingtaine et la trentaine 	
2. Agressions sexuelles 
3. Violences conjugales
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19
Q

Chapitre 21 :
Une ville qui est peuplée de plus d’hommes que de femmes aura un taux plus élevé de criminalité. Vrai ou faux ? Expliquez votre choix de réponse.

A

Vrai, environ 85 % des crimes sont commis par des hommes.

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20
Q

Chapitre 21 :
Nommez les quatre paramètres de la carrière criminelle sur lesquels la pauvreté et les difficultés économiques devraient avoir un impact.

A

1- participation au crime
2- le lambda (nombre moyen de crime par pers active par an)
3- la gravité des crimes
4- la durée modale de la carrière criminelle

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21
Q

Chapitre 21 :

Il existe une relation claire entre la pauvreté et la délinquance. Vrai ou faux ?

A

vrai

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22
Q

Chapitre 21 :

Nommez un des cinq principaux effets criminogènes des drogues et de l’alcool.

A

certain crime sont en lien direct avec l’alcool et la drogue, comme la conduite avec les facultés affaiblies ou la vente de drogue.

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23
Q

Chapitre 21 :

L’exposition à des contenus violents dans les médias a un impact certain sur la violence des jeunes. Vrai ou faux ?

A

faux

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24
Q

Chapitre 21 :
Expliquez pourquoi le critère de l’importance des effets présumés est maintenant très réel au Canada depuis l’arrêt Butler (1992), notamment en ce qui a trait à la pornographie ?

A

l’obscénité de se juge plus par des critères moraux mais par le test du préjudice.

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25
Chapitre 21 : | Expliquez le concept de la religiosité.
c'est le concept qui indique le degré de croyances et de pratique religieuse des gens.
26
Chapitre 17 : | Qu’est-ce que l’écologie humaine étudie ?
l'influence de l'environnement sur l'humain et ses capacités d'adaptation
27
Chapitre 17 : Selon Comte et Durkheim, les délinquants sont biologiquement déterminés? VRAI ou FAUX
faux, ils sont socialement déterminés
28
Chapitre 17 : Pour quelle raison les centres-villes ne sont plus des endroits de prédilection pour les délinquants ? A) Parce que le groupe ethnique du quartier détermine plus la délinquance dans ce quartier. C’est donc moins une question de distribution spatiale. B) En raison de la gentrification qui amène des déplacements vers des zones plus éloignées du centre-ville. C) Parce que les centres-villes sont maintenant plus habités par des gens de la classe ouvrière. D) Toutes ces réponses. E) Aucune de ces réponses
B) En raison de la gentrification qui amène des déplacements vers des zones plus éloignées du centre-ville.
29
Chapitre 17 : | Selon les chercheurs de l’École de Chicago, quand un quartier peut-il être qualifié de socialement désorganisé ?
lorsque les mécanismes de contrôle sociale formel et informel ne fonctionnent pas adéquatement. (Le contrôle fait par les policiers, école, etc. et celui fait par les passants, la familles.
30
Chapitre 17 : | Selon Shaw et McKay (1942), la désorganisation sociale est principalement liée à trois variables. Quelles sont-elles ?
la pauvreté la mobilité résidentielle l'hétérogénéité ethnique.
31
Chapitre 17 : Aujourd’hui, on peut affirmer que le débat est clos : différentes études ont prouvé que les quartiers pauvres ont une influence criminogène en eux-mêmes. VRAI ou FAUX
FAUX
32
Chapitre 17 : | Décrivez brièvement la théorie de la fenêtre brisée.
lorsqu'un édifice ou un quartier est endommagé, il donne l'impression que le quartier est vulnérable et que personne ne s'en soucie. Donc selon cette théorie, si un quartier est rempli d'immeuble délaissé et de graffiti, il y aurait plus de chance qu'il y est de la criminalité qui se fasse dans le quartier.
33
Qu'est ce que le crime et le criminel selon la théorie de l'association différentielle de Sutherland?
▪ Le crime : a) Comportement normatif appris et transmis. b) Imitation ou mimétisme: appris dans le cadre d’échanges interpersonnels qui fournissent moyens, connaissances, légitimation. ▪ Criminel : → lorsque plus souvent, plus longtemps, plus précocément et/ou plus intensément exposé à des interprétations défavorables au respect de la loi qu’à des interprétations favorables.
34
la Théorie de l’association différentielle (Sutherland) souligne l'importance du _______________
Souligne l’importance du milieu familial et du contexte social (l’école, les pairs, etc.) dans le devenir délinquant.
35
Comment la théorie de l'apprentissage sociale explique la délinquance?
Les comportements délinquants sont appris par l'apprentissage vicariant (Modeling, par observation et/ou imitation) Il y a une influence réciproque entre l'individu, l'environnement et le comportement. Cette théorie s'appuie sur la théorie de l'association différentielle et celle de Bandura (apprentissage social).
36
Selon la théorie de l'apprentissage sociale, quels sont les 4 mécanismes de l'apprentissage de la délinquance?
```  Association différentielle  Renforcement différentiel  Définitions favorables à la déviance  Processus d’imitation ```
37
Quels sont les facteurs qui influence le processus d'imitation? (3)
``` 1 – Les caractéristiques du modèle. 2- L’évaluation du comportement émis par le modèle. 3- Les conséquences perçues suite au comportement. ```
38
comment Akers définies les associations différentielles?
Akers (2012) les définies comme étant «le processus qui expose un individu à des comportements normatifs, favorables ou défavorables en regard de la Loi, de certains sous-groupes sociaux».
39
Nomme une limite de la théorie de l'associations différentielles et de l'apprentissage sociale
 Tous les gens qui côtoient des criminels ne le deviennent pas nécessairement eux-mêmes  N’explique pas les variations qu’on peut observer dans les taux de criminalité d’une année à l’autre par exemple.  Comme la théorie du contrôle social, ce sont des théories microcriminologiques car elles permettent d’expliquer le comportement d’un individu, pas nécessairement d’une société. Elles sont donc insuffisantes à elles-seules pour comprendre le phénomène de la délinquance
40
Conflit de culture peut mener au(x) comportement(s) « déviant(s) » directement ou indirectement: Pouvez- vous décrire ce l'auteur veut dire par directement et indirectement ?
``` ◼Directement = si quelqu’un agit en conformité avec sa culture tout en étant contre la culture dominante (opposition aux normes dominantes) ◼Indirect = quand conflit de culture amène une désorganisation sociale qui est criminogène (anomie) ```
41
Comment la Théories associées au conflit de culture (théorie des sous culture) explique la déviance?
La « déviance » serait la conséquence de contradictions entre les prescriptions de la loi d’un État et les normes particulières d’un groupe (sous-culture) en son sein (Sellin) Connaissances de ces lois par tous? Approbation de celles-ci par tous?
42
Qu'est ce que l'éclatement de valeurs (la disparité entre les valeurs de sous culture qui se côtoient peut créer?
◼ Éclatement des valeurs conduit à un affaiblissement des contrôles sociaux
43
Vrai ou Faux la théorie de la sous culture prend en considération des éléments d’apprentissage social et d’association différentielle.
Vrai
44
Complète la phrase suivante : Théories du contrôle social « Le comportement délinquant est ________et ________… avec une ___________adéquate le sens de la conformité se développera chez l’enfant… il existe des mécanismes de _____________ puissants leur rappelant de ne pas enfreindre les normes. » (Ouimet, 2015, p.197)
héories du contrôle social « Le comportement délinquant est naturel et normal … avec une socialisation adéquate le sens de la conformité se développera chez l’enfant… il existe des mécanismes de contrôle social puissants leur rappelant de ne pas enfreindre les normes. » (Ouimet, 2015, p.197)
45
Qu'est ce que le contrôle social?
Contrôle social: ensemble des moyens de régulation du comportement pour que les personnes adhèrent (se conforment) aux normes mises de l’avant par le groupe
46
Quel est la différence entre le contrôle social général et le spécifique?
Il existe un contrôle social général qui porte sur l’ensemble de la vie en société et un contrôle social spécifique qui vise la conformité dans des sous-groupes.
47
Quels les 2 formes de contrôle social?
Deux formes de contrôle social Formel: effectué par des gens qui ont été investis de pouvoirs spéciaux • Policier, juge, commissaire, différents agents sociojuridiques • Au sein de sous-groupes: parents, chef de gang ou de secte, etc. Informel: surtout fait par des gens qui n’ont pas d’autorité particulière et qui n’ont pas de possibilité d’agir au nom de la loi • Entourage, ami, voisin, simple passant, etc.
48
Pour la théorie du contrôle social, la socialisation de la personne doit viser ... ?
Le développement d'un lien social, le contrôle social ne peut s'exercer dans un vide relationnel
49
Qu'est ce que la délinquance pour la théorie du contrôle social?
Délinquance = rupture du lien social ou mauvaise intégration aux groupes sociaux dominants.
50
Théorie du lien de Hirschi : la délinquance résulte d’un affaiblissement du lien qui devrait en principe unir l’individu à la société Quels sont les 4 composantes du lien social?
4 composantes du lien social: ◼ Attachement: plus difficile de déplaire aux gens auxquels on est attaché ◼ Engagement dans la conformité: temps, efforts, ressources financières ou autres qu’on veut éviter de perdre ◼ Participation: occupation du temps ◼ Croyances/valeurs: croire que c’est la bonne façon de se comporter
51
comment La théorie du contrôle social explique que la majorité ne commet pas de crime ?
Combinaison de socialisation et de choix rationnel: «Socialiser l’enfant, c’est lui montrer à quel point il a à perdre s’il contrevient aux normes - ou vice-versa, lui montrer que la conformité produit des bénéfices importants». (Leman-Langlois, 2007: 83)
52
Décrit en une phrase la théorie de la réaction sociale? (étiquetage/ stigmatisation)
Deviennent délinquants ceux qui sont identifiés et étiquetés comme délinquants par les autres
53
Selon Beker (théorie de la réaction sociale) qu'est ce qu'un déviant?
Est déviant celui qui enfreint la norme d’un groupe
54
quels sont les deux étapes du processus d'étiquetage social?
(1) L’acte de violation. | (2) La réaction sociale qui décide de ce qu’est la déviance et à qui accoler l’étiquette (le stigmate) de déviant.
55
Qu'est ce que peut causer la stigmatisation?
La stigmatisation amplifie la déviance ou la délinquance par un processus d’étiquetage et d’identification négative.
56
Quel est la postulat de la théorie de la réaction sociale (étiquetage)
Postulat : La perception que l’on a de soi dépend de ce que les autres nous renvoient →Lorsqu’ils sont étiquetés comme déviants ou délinquants, certains jeunes vont s’approprier cette image et se resocialiser en conséquence
57
Quelle est la différence entre déviance primaire et secondaire
Primaire • Déviance occasionnelle, la personne ne se voit pas comme déviante … • La réaction sociale à l’acte déviant conduira à l’étiquetage Secondaire • Résulte d’une adaptation au rôle de délinquant créé par la réaction sociale • L’individu se conforme à l’étiquette et, en réaction à cette conformité, accentue sa délinquance
58
Selon la théorie de la réaction sociale, pourquoi les genre répète les comportements déviants?
Répétition du comportement déviant constitue un moyen de s’adapter ou de se défendre face aux situations provoquées par la réaction sociétale à sa déviance primaire. «C’est la réaction sociale, d’abord diffuse puis institutionnalisée, qui transforme le comportement déviant en un fait central dans la trajectoire de la personne et qui contribue à le renforcer»
59
La théorie de la réaction sociale explique à elle seul le processus de délinquance? VRAI OU FAUX
Faux Peu d’auteurs affirment aujourd’hui que les processus de réaction sociale expliquent à eux seuls l’engagement dans une carrière délinquante, MAIS, inversement, peu de gens pensent que la réaction sociale ne joue aucun rôle dans l’enchaînement de facteurs. Le moment où le jeune est identifié par son entourage comme délinquant et le moment où lui-même se donne une identité délinquante sont certainement un point tournant dans la vie de ces jeunes.
60
Est-ce qu'une théorie explique parfaitement le processus vers la criminalité?
Aucune de ces théories possède un pouvoir explicatif total, ainsi les modèles intégratifs sont de plus en plus populaires!
61
Les théories se lient entre elle par 6 types d'explications, quelles sont elles?
◼ prédispositions biologiques (hérédité…), psychologiques (traits de personnalité), sociales (anomie) ◼ comportement appris et transmis (apprentissage social, association différentielle, conflits de culture) ◼ la signification (cognitions, la réaction sociale) ◼ le lien (attachement, apprentissage social, contrôle social) ◼ criminologie de l’acte (le choix rationnel, l’analyse stratégique) ◼ les classes sociales défavorisées sont visées (anomie, conflits de culture, réaction sociale…)
62
Dans le modèle multifactoriel de Elliot, Huizinga et Ageton (1985), pouvez vous nommer 3 des 6 facteurs d'influence vers la criminalité?
```  Quartier désorganisé  Pauvres pratiques parentales  Tensions perçues  Faibles liens  Rejet des valeurs conventionnelles  Pairs déviants ```
63
Dans le modèle multifactoriel de Farrington (1991): pouvez vous nommer 3 des 7 grands facteurs reliés au développement de la délinquance?
 Faible intelligence et personnalité impulsive  Discipline familiale molle, inconsistante ou trop sévère  Conflits parentaux et séparation  Désengagement scolaire et faible réussite scolaire  Amis délinquants  Désorganisation sociale du quartier résidentielle  Faible statut socioéconomique de la famille
64
Pouvez vous expliquer la trajectoire délinquantiel dans la théorie général du crime?
la communauté influence les pratiques éducatives, qui influence l'attachement, la discipline, la nutrition et les pairs. cette influence peut apporter des comportements antisociaux précoce qui peuvent entrainer une inadaptation psychosocial (en marge de la société) et peut entrainer la personne vers des comportements antisociaux persistant.
65
Le modèle quadri-factoriel des préconditions de Finkelhor (théorie intégrative psychologique vs délinquance sexuelle) nomme 4 éléments (préconditions) sont nécessaires au passage à l’acte (pédophilie): Quels sont ils?
```  Motivation à l’abus; - Congruence émotionnelle - Excitation sexuelle - Blocage  Levée des inhibitions internes;  Levée des inhibiteurs externes;  Levée des résistances de l’enfant ```
66
A - Peux tu nommer 3 facteurs de risques individuels B- ET nomme le plus grand facteur de risque individuel à l'age adulte.
``` A- Précocité de comportements agressifs OU perturbateurs Tempérament difficile Troubles de comportements Hyperactivité ``` Rejet des normes sociales Problèmes relationnels Incompétence sociale Faible estime de soi Dépression Consommation de SPA (substance psychoactive)  Surtout si elle est précoce B- La délinquance juvénile
67
Peux tu nommer 3 facteurs de risques familiaux
Contexte de monoparentalité Faible supervision ou mauvais encadrement Absence de lien affectif Rejet parental histoire familiale de toxico/criminalité/ alcoolisme/ psychopatho/ conflit/ violence
68
Peux tu nommer 3 facteurs de risques environnementaux/ sociaux?
``` Appartenance à un milieu moins favorisé Chômage, pauvreté, victime d’une crise $ Détachement face au milieu scolaire ou milieu du travail Avoir vécu de l’intimidation ou autre Sentiment d’exclusion Association à des pairs déviants ```
69
Qu'est ce qu'on doit absolument tenir en compte lorsqu'on étudie les facteurs de risques d'une personne?
Précocité (IMPORTANT) (Des facteurs de risque et Des comportements délinquants) Variabilité individuelle (Chaque cas est unique) Facteurs de protection Niveaux de gravité (Les facteurs de risque n’ont pas un poids égal) Enchaînement/ combinaison NOMBRE (LE PLUS IMPORTANT) LIMITES (Stigmatisation possible selon l’utilisation)
70
Quel est le meilleur prédicteur d'une carrière délinquante?
La précocité : Les jeunes qui commencent leur délinquance sérieuse tôt (10-12 ans) ont plus de risque de devenir délinquant chronique.
71
Nomme 3 facteurs de protection individuels.
``` Compétences académiques Adhésion aux normes et aux valeurs de la société Estime de soi positive Sentiment d’efficacité personnelle Capacités de résolution de problèmes Compétences sociales (comportements prosociaux) Présence d’allocentrisme, empathie Capacité à rechercher de l’aide résilience ```
72
Nomme 3 facteurs de protection familiaux.
Attachement aux parents (sécure) Temps passé dans la famille relation familiale positif pratique parentale adéquate
73
Nomme 3 facteurs de protection environnementaux/ sociaux./
Soutien social hors de la famille peut protéger de l’adversité: pairs enseignants voisins, etc. Engagement envers l’école  L’école / garderie peuvent jouer un rôle positif, dans la mesure où l’environnement éducatif est positif et qu’il permet d’orienter vers les normes prosociales Pairs prosociaux
74
Peux tu tracer la trajectoire délinquantiel en fonction de l'âge?
Au Canada, avant 12 ans • Pas de responsabilité pénale... les comportements « délinquants » ne sont donc pas considérés comme des crimes Préadolescence (11-13 ans) • Période d’exploration de la petite délinquance chez plusieurs jeunes Adolescence (14-17 ans) Une majorité commet  quelques “méfaits” mais peu de délits  Une minorité feront plusieurs délit Chez les délinquants, le milieu de l’adolescence représente une période d’explosion des activités criminelles. Il y a une diversification des activités de même qu’une augmentation de la gravité et de la fréquence Adulte • Très grande majorité ne commet pas de crimes sérieux. on observe une baisse des activités criminelles après 20 ans … Troisième âge • Rare
75
Comment expliquer le rapport si étroit entre l’âge | et la délinquance?
Maturité - Le corps change avec le temps entrainant de nouvelles possibilités (force de l’âge) et de nouvelles limitations (déclin physiologique) Situation familiale, professionnelle et économique- Le groupe d’âge auquel appartient la personne influence ce qu’il consomme, ce qu’il fait de son temps libre et avec qui il passe ses nuits Mode de vie- Les activités routinières de la personne évoluent avec l’âge et entraînent des changements dans les risques de délinquance et de victimisation
76
Que peut-on dire de la violence chez les jeunes enfants ?
La violence infantile se manifeste très tôt et atteint un sommet au début de la 3e année Entre 1 an et 3 ½ ans, le simple fait d’avoir un frère ou une sœur s’accompagne d’un niveau élevé d’agression physique Vers 3 ans, les enfants vont frapper, bousculer, se battre. Par la suite, la fréquence des comportements violents diminue Décroissance qui se poursuit tout au long de l’enfance
77
Vrai ou faux | La violence apparaît spontanément alors que la non-violence est apprise
vrai Graduellement, au fil d’apprentissages psychosociaux, l’enfant intériorisera la norme antiviolence.
78
Vrai ou Faux - la violence chez les enfants est un comportement pathologique
Faux Ces agressions qui proviennent de jeunes enfants n’inquiètent pas L’agression fait partie du répertoire de comportements de tout être humain
79
est-ce qu'on apprend la délinquance à l'adolescence?
Plusieurs études montrent que la délinquance n’est pas apprise à l’adolescence … la délinquance à l’adolescence apparaît souvent comme le prolongement d’une enfance difficile (sur le plan des comportements individuels ou sur le plan familial).
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Vrai ou faux La majorité des études confirme le fait que la violence diminue de manière progressive avec la maturation.
Vrai (à l’exception des violences telles que le vol qualifié, l’agression sexuelle et l’homicide)
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vrai ou faux | un individu avec une trajectoire de vie facile et avec très peu de facteur de risque ne deviendra pas délinquant,
Faux. L'individu peut quand meme se développer en dehors de la norme. ON PEUT ARRIVER AU MÊME RÉSULTAT AVEC DES TRAJECTOIRES QUALITATIVEMENT DIFFÉRENTES
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LE DÉVELOPPEMENT DE LA CONDUITE DÉLINQUANTE AU JUVÉNILE se fait par 3 mécanismes selon Leblanc et Loeber (1998). Quels sont-ils
• Activation Âge du début : varié- en général, entre 10 et 12 ans Âge critique à 8 ans: ceux qui commencent très tôt risquent de générer une délinquance nettement plus abondante que la moyenne Polymorphisme /Cumul de plusieurs types de délits par une même personne.  Garçons: Comportements hétérogènes  Filles: Comportements plus homogènes Raisons de la délinquance : Début= raisons variées: plaisir, curiosité, solidarité, valorisation , Ensuite: utilitaire, acquisitive • Aggravation Durant l’adolescence (12-18 ans), les comportements criminels de certains jeunes deviennent plus sérieux et plus visibles • Explosion des activités criminelles : diversification, augmentation de la gravité et de la fréquence. • Désistement Pentes descendantes  Se résorbe pour la majorité à la fin de l’adolescence  C’est la minorité active qui persiste (Born, 2002) Facteurs de régression :  Intégration au monde du travail  Association à des pairs conformistes  Devenir parent  Amélioration considérable de la situation financière  Vieillir (Maturation de l’adolescence à l’âge adulte, La délinquance persistante diminue vers 30-40 ans)  Incarcération
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Quel lien peut-on faire entre la fin de la période de latence (freud) et le début de la délinquance vers 11 ans?
Le début de la délinquance à 11 ans, concorde avec la fin de la période de la latence, moment où le jeune est appelé à acquérir une certaine autonomie par rapport à l’adulte. C’est à ce moment qu’il doit former ses propres cadres de références sociaux (impératifs moraux, règles de conduite, etc.). Les troubles de comportement à cet âge critique nuiront au bon développement de la personne tout au long de son adolescence.
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Quels sont les 2 façons de mesurer l’aggravation?
Enchaînement des manifestations délictueuses (progression* des délits notamment en matière de gravité) Implication de plus en plus importante dans la délinquance (niveau d’engagement délinquant… rythme, « mode de vie »)
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Quels sont les 5 stades du développement de l’activité délictueuse ?
vers 10-11 ans = apparition vers 12-13 ans = exploration vers 13 ans = explosion (aug fréquence, gravité, variété) vers 15 ans= conflagration (poursuite de l'augmentation) adulte = débordement (persistance/ forme de plus en plus violente et astucieuse)
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Quels processus pouvons nous remarquer avant | l’abandon
• Décélération : fréquence annuelle tend à diminuer progressivement • Spécialisation : la variété diminue – le délinquant se spécialise • Plafonnement : atteinte d’un sommet en termes de gravité = signe de cessation.
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COMMENT EXPLIQUER LE DÉSISTEMENT | DE LA DÉLINQUANCE À L’ADOLESCENCE?
L’âge – processus de maturité • Accès aux ressources convoitées Plus concernés par ce qu’ils ont à perdre • La délinquance devient moins attrayante – conséquence négatives d’un style de vie antisocial Absence de processus pathologiques bien ancrés • De façon générale, pas de déficits psychologiques permanents
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la quasi-totalité des délits s’amorce entre ___ et ___ ans.
10 et 14 ans | Le développement de la délinquance obéit très tôt à un processus d’amplification
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dans le modèle à deux trajectoire, il existe deux grands types de trajectoire vers la délinquance. Pouvez-vous les nommer et les expliquer?
Délinquance régressive et transitoire (majorité): • Surtout des expérimentations • Disparaît vers la 2e moitié de l’adolescence • Épiphénomène, besoin de tester les limites • Rite de passage = l'agir délinquant n'est pas systémique et intégré. Peut être intense et sérieuse mais se définit comme un comportement d’essais et erreurs. Permet de vérifier les limites et de consolider son orientation sociétale (rite de passage) N’empêche pas l’adolescent d’atteindre un niveau suffisant d’adaptation sociale 2- Délinquance extensive, très persistante et grave (minorité): • Précoce • Acquisitif, utilitaire • Enlisement dans l’antisociabilité • L’ampleur de la criminalité à l’âge adulte est proportionnelle à l’intensité de la délinquance à l’adolescence ** voir les schémas cours 9 diapo 22 et 24
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la délinquance est plus présente chez les consommateurs d'alcool et de drogues, en particulier deux sortes de drogue, quelles sont-elles?
cocaïne et l’héroïne.
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Vrai ou faux | En général, lorsque la consommation la délinquance et vice-versa
Vrai
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Pouvez-vous nommer 4 critères diagnostic d'un TUS
Présence d’au moins deux des manifestations au cours d’une période continue de 12 mois: 1) incapacité de remplir des obligations importantes 2) usage lorsque physiquement dangereux 3) problèmes interpersonnels ou sociaux 4) tolérance 5) sevrage 6) perte de contrôle sur la quantité consommée et le temps dédié 7) désir ou efforts persistants pour diminuer 8) beaucoup de temps consacré à la consommation 9) activités réduites au profit de la consommation 10) continuité malgré un diagnostic physique ou psychologique 11) « craving », désir impérieux de consommer.
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Décrit MODÈLE PSYCHO-PHARMACOLOGIQUE | lié à la criminalité de violence
usage de drogue amène intoxication amene une réactions psychopharmacologiques qui peut conduire à la violence.
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Quelles sont les drogues les plus en cause lors de la perpétration d’actes violents?
- Alcool - PCP (mescaline, speed) - Cocaïne
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Nommer les 3 éléments de la loi de l'effet dans le modèle psycho-pharmacologique
Individu aux tendances agressives (attitudes, valeurs, croyances…) •qui n’a pas appris à les contrôler •qui croit que la drogue stimule son agressivité ou •fournit une bonne excuse pour la manifester et •qui interprète les changements physiologiques reliés à l’intoxication comme des indices d’agressivité 2- Contexte permissif 3- Toute SPA (alcool en particulier)
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De quel modèle fait-on référence? Marc-Antoine, 30 ans, est un chic type. Grand sportif, énergique, réfléchi, travaillant, il est également très sociable. Cependant, depuis quelque temps, il est dévasté. Sa conjointe vient de le quitter après dix ans de vie commune. Ils se sont connus à 16 ans, se fréquentaient depuis l’âge de 18 ans et vivaient ensemble depuis qu’ils avaient commencé l’université, à l’âge de 20 ans. Elle le quitte parce qu’elle est amoureuse de Charles, un collègue de travail. Marc-Antoine se terre chez lui depuis l’annonce, il y a maintenant quatre semaines. Il ne dort plus, ne mange presque pas et consomme tout ce qui lui tombe sous la main depuis plusieurs jours (cannabis, alcool, anxiolytiques, inducteurs de sommeil). Son ami Louis, voulant le motiver à sortir dans les bars afin de lui changer les idées, lui propose de consommer de petits comprimés blancs, du « speed » (amphétamine). Devant l’enthousiasme de Louis, Marc-Antoine accepte et les deux amis ingèrent les comprimés avant de quitter l’appartement pour se rendre au bar choisi. En arrivant devant l’établissement, une longue file d’attente les attend, et Marc-Antoine est contrarié. Très agité, il piétine sur place, parle fort, bouscule légèrement les gens autour et tente maladroitement de flirter avec une fille accompagnée de son copain. Ce dernier, froissé par le comportement de Marc-Antoine, lui signifie calmement, mais fermement sa désapprobation : « Laisse ma copine tranquille! » lui dit-il. C’est alors que Marc-Antoine sort de ses gonds, insulte le couple, bouscule l’homme et l’invite même à se battre. Les portiers tentent d’intervenir, mais il est trop tard, Marc-Antoine a violemment frappé l’homme au visage. Les policiers sont appelés en renfort par des personnes sur place. Il est clair dans l’esprit du couple invectivé qu’ils porteront plainte pour voie de fait contre Marc-Antoine. A) MODÈLE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE B)Modèle systémique C) Modèle économico-compulsif D) Modèle Distal
A) MODÈLE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE
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De quel modèle fait-on référence? Charlotte a 32 ans. Elle est détentrice d’une technique en soins infirmiers, mais n’a pratiqué que quelques mois, étant incapable de soutenir le style de vie qu’imposait sa profession. Elle vit présentement seule dans un petit appartement de la ville de Québec. Elle est proche de sa famille et va souvent visiter ses parents à Rimouski. Sans travail « officiel », elle réussissait jusqu’à ce jour à arrondir ses fins de mois en travaillant comme escorte occasionnellement et en vendant à ses amis proches de petites quantités de drogue. Charlotte consomme du cannabis depuis l’âge de 16 ans de manière occasionnelle, et depuis environ un an, bien que rarement, elle fait parfois usage de cocaïne. À travers ses activités d’escorte, elle a rencontré Marc qui, sous des allures de « business man », est associé à une organisation criminelle. Elle le fréquente assidûment. Selon elle, il la trouve particulièrement « d’affaires », et c’est pourquoi il lui a confié une importante quantité de cocaïne à dissimuler, mais aussi à vendre. Ainsi, Charlotte a intensifié ses activités de vente et élargi son réseau de clients. Il y a quelques minutes, un acheteur potentiel l’a appelée sur son téléavertisseur pour une transaction… Elle doit sortir le rencontrer dans un endroit discret un peu à l’écart de son domicile puisqu’il s’agit d’un nouveau contact qui lui a été adressé par une amie et que, par prudence, elle préfère ne pas lui demander de se rendre chez elle… Après quelques secondes auprès du client en question, ce dernier agrippe Charlotte, la prend par le collet et lui dit : « T’as pas d’affaire à vendre de la dope dans mon secteur, pis si ton chum et toi continuez, vous ne vivrez pas vieux »… Il semble bien que sans le savoir, elle opérait sur le territoire d’une autre organisation criminelle qui protège celui-ci de manière peu orthodoxe. A) MODÈLE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE B)Modèle systémique C) Modèle économico-compulsif D) Modèle Distal
B)Modèle systémique
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À quel modèle fait-on référence? Joël a 16 ans et vit avec sa mère à Montréal. Il fréquente des jeunes de son âge avec qui il a beaucoup de plaisir, notamment en jouant au football américain. En effet, Joël était jusqu’à tout récemment quart-arrière dans l’équipe élite du collège privé qu’il fréquente. Sa mère exerce une supervision parentale adéquate, mais est peu fortunée et doit combiner deux emplois (jour et soir) pour joindre les deux bouts et payer l’école privée de son fils. Depuis un an, Joël et ses amis consomment du cannabis et de la cocaïne avec des copines plus âgées qu’eux. Joël ressent le besoin de consommer de la drogue tous les jours, sinon il ne se sent pas bien du tout. Il en consomme de plus grandes quantités qu’avant. Il a été menacé d’expulsion de l’école depuis que son entraîneur a trouvé des substances illicites dans son casier et qu’il a manqué plusieurs entraînements. Sa petite amie l’a quitté parce qu’elle n’aime pas qu’il consomme. Hier soir, Joël et ses amis ont commis un vol qualifié dans un dépanneur et ont bousculé le commis au point de lui infliger des blessures mineures. Ce n’était pas leur premier délit, ils ont commencé par de petits larcins il y a quelques mois (prendre 20 $ dans le portefeuille de leur mère, voler des petits objets à l’école…) afin de se procurer leurs drogues, et ces vols sont devenus de plus en plus fréquents et ont changé de niveau de gravité. Hier, leur butin leur a finalement rapporté 150 $. A) MODÈLE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE B)Modèle systémique C) Modèle économico-compulsif D) Modèle Distal
C) Modèle économico-compulsif
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À quel modèle fait-on référence? Pier-Alexandre a 14 ans et consomme du cannabis de manière occasionnelle depuis environ six mois. Il est très anxieux depuis sa tendre enfance. Il souffre de trichotillomanie, un trouble psychologique qui se caractérise par un arrachage répétitif des cheveux ou des poils. Pier-Alexandre s’arrache les sourcils et les cils, à tel point qu’il n’en a presque plus, ce qui lui attire les moqueries des autres élèves. Il souffre également d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) sévère, tout comme sa mère qui, elle, n’a été diagnostiquée qu’à l’âge adulte. Sa grande anxiété combinée à son TDAH rend difficile pour son psychiatre de bien doser sa médication. Il vit beaucoup de difficultés scolaires et il s’absente souvent de l’école pour flâner avec des amis qui le trouvent « cool » et le protègent. Parfois, ils en profitent pour voler des articles dans des magasins en vue de les revendre et c’est avec l’argent que le prêteur sur gage du coin leur donne qu’ils consomment du pot ensemble. Pier-Alexandre et ses amis ont l’impression que cela les aide à relaxer et ils ont surtout envie de rire quand ils en consomment. A) MODÈLE PSYCHOPHARMACOLOGIQUE B)Modèle systémique C) Modèle économico-compulsif D) Modèle Distal
D) Modèle Distal
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comment peut-on lier la consommation et les actes délinquantiel chez les jeunes?
Consommer pour dépenser l’argent obtenu illégalement Commettre des délits lucratifs pour payer sa drogue Consommer peut conduire à des actes violents Consommer pour faciliter les délits Ne pas consommer pour faire plus de profits illégaux reliés au trafic
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Peux tu m'expliquer le modèle Distal (Bio-psycho-social)
Une personne peut avoir des facteurs de risque et de protection au niveau de la consommation, des actes déviants et de la criminalité. Ces facteurs s'accumulent.
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Peux tu expliquer la trajectoire drogue-crime?
Plus la consommation de drogue devient problématique, plus la personne peut s'enliser dans des comportements délinquants pour acheter sa drogue ou parce qu'elle est de plus en plus en contact avec le milieu criminalisé
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Quelles sont les drogues les plus en cause lors de la perpétration d’actes violents?
- alcool - PCP - Cocaine
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Peux tu expliquer le modèle psycho-pharmacologique
usage de drogue = intoxication = réactions | psychopharmacologiques = violence
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Quels sont les 3 éléments dans la loi de l'effet du modèle psycho-pharmacologique?
1- Individu aux tendances agressives (attitudes, valeurs, croyances…) •qui n’a pas appris à les contrôler •qui croit que la drogue stimule son agressivité ou •fournit une bonne excuse pour la manifester et •qui interprète les changements physiologiques reliés à l’intoxication comme des indices d’agressivité 2- contexte permissif 3- Toute les SPA (surtout alcool)
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Peux tu expliquer le modèle systémique?
Le fait d'être dans un monde de consommation apporte des occasions et un environnement propice aux actes criminels • La majorité de la violence associée aux drogues n’est pas liée à l’intoxication mais au système de distribution des drogues • Marché de la drogue = marché illicite = hors des contrôles légaux • Implication du crime organisé : source de violence importante • La nature du rapport commercial vendeur-acheteur: - acheteur veut acheter au prix le plus bas - acheteur qui n’a plus d’argent peut devenir violent - vendeur tente de vendre une drogue coupée (mauvaise qualité) au prix le plus élevé possible - vendeur peut utiliser violence pour faire payer certains clients - vendeur peut utiliser violence pour se faire respecter, ne pas se faire voler • Violence également entre revendeurs ou trafiquants: - protéger son territoire de vente et son butin - se faire respecter
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Peux tu expliquer le modèle économico-compulsif?
Certaine dépendance entrainent des cout élevés qui peuvent être difficile de payer avec un revenu légal, les personnes se tournent donc vers un revenu illégal (vol, vente de drogue) Le crime est donc vu comme lucratif.
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Quels sont les 3 éléments de la relation économico-compulsive consommation/ crime?
1-Personne à revenu limité et dépendante d'une drogue coûteuse 2-Contexte socio-politique faisant en sorte que la drogue se transige à prix élevé 3- Drogues aux propriétés dépendogènes
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Peux tu expliquer le modèle causal inversé?
l'implication délinquante apporte de l'ARGENT, des CONTACTS, des CONNAISSANCES et de la LÉGITIMATION en lien avec la drogue. ce qui peut porter la personne à consommer.
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Quel est le % des personnes incarcérés au fédéral qui ne récidivent pas? A) 60-65% B) 70-75% C) 80 à 85%
c) 80 à 85% -pas de récidive après une sentence fédérale
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Est-ce que la prévention est payante?
OUI | 1$ investi en prévention permet de sauver 7$ dans la répression
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Une victime d'acte criminel peut vivre des conséquences immédiates au crime par rapport à 3 catégories, pouvez vous les nommer et donner un exemple?
1 Matériel /économique Pertes liées directement à l’acte Vol ou endommagement de biens ou d’argent Liés aux crimes contre les biens (vols, introduction par effraction, vandalisme, etc.) Liées aux crimes violents: biens endommagés pendant l’agression  Meubles ou véhicules brisés ou tachés  Vêtements déchirés, bijoux brisés, etc. Frais associés directement aux impacts du crime Transport en ambulance, hospitalisation, médication, thérapies,journées de travail perdues, frais funéraires, etc. Frais associés au système de justice (déplacements aux audiences, nuitées, repas, stationnements, etc.) 2 Physique Traces de l’agression les plus aisées à voir et à évaluer  Blessures visibles nécessitant (ou non) des soins médicaux  Différents niveaux de sévérités L’importance des séquelles dépend aussi de la particularité des victimes  Ex: fracture du doigt pour un enseignant versus un chirurgien  Impacts à court, moyen et long terme directement attribuables au crime  Les séquelles peuvent être de longue durée et persister à vie Impacts susceptibles d’occasionner des troubles physiques/somatiques  Ex. : sueurs, tremblements, nausées, maux de tête, insomnies, etc. 3 Émotionnel /psychologique sentiment de détachement ou d'éloignement des autres, insécurité stress, panique, etc. INCLUS le stress post traumatique.
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Qu'est-ce qu'un trouble de stress post traumatique?
Ensemble de symptômes caractéristiques qui se développe suite à l'exposition à un ou des événements traumatiques (résultant d’un face à face, direct ou indirect, avec la mort, la peur de mourir, les blessures graves et/ou les agressions sexuelles).
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Quels sont les 4 types de symptômes d'un TSPT?
Selon le DSM-5, ces symptômes sont de quatre types : reviviscence ; évitement ; altérations négatives persistantes dans les cognitions et l'humeur ; hyper-réactivité. De plus, le diagnostic ne peut être posé qu'un mois après l'exposition au(x) événement(s) traumatique(s).
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Chaque victime peut vivre des difficultés particulières en | fonction de plusieurs facteurs, peux-tu en nommer 3 ?
```  Son sexe  Son âge  Son lien avec l’agresseur  Le contexte du délit  Sa personnalité  Autres variables personnelles (ex. victimisation antérieure, santé physique fragile, mode de vie, ses croyances, ses valeurs, etc.) ```