EXAM FINAL MÉTHO2 Flashcards
(35 cards)
Que cherche-t-on à cerner avec une étude de clientèle ?
L’étude de clientèle cherche à mieux connaître la clientèle actuelle de l’entreprise. Le but est simple: faire le portrait général de la clientèle ainsi que les attitudes, les comportements, les sentiments, les opinions, les caractéristiques socio-économiques et les modes de consommation. En effectuant une étude de clientèle, cela permet de se rendre compte des attentes et des besoins réels de la clientèle.
Le besoin réel se définit par un manque ou une déficience, ce qui motive l’action qui s’ensuit. L’étude de clientèle est donc en fait une étude de besoins, puisque qu’on cherche à améliorer une mise en marché d’un produit ou l’offre d’un service. En étudiant les besoins, on identifie donc la situation perçue et la situation désirée des clients, ainsi que l’écart entre les deux situations. La meilleure façon de réaliser une étude de clientèle est par l’instrument du questionnaire.
Que vise-t-on avec une étude de marché ?
Avec l’étude de marché, on vise à acquérir une nouvelle clientèle et ainsi de nouveaux marchés. Cette étude permet de mieux comprendre le marché pour ensuite mieux le conquérir. On peut aussi penser au quatre P du marketing soit le produit/prix/placement/promotion.
Par exemple, il est possible de développer un produit pour accéder à de nouveaux marchés. Il existe également des éléments importants à retenir concernant l’étude de marché soit :
1-Mieux comprendre les caractéristiques d’une clientèle visée,
2-Cerner les possibilités pour développer son offre,
3-Anticiper certains problèmes de mise en marché,
4-Surveiller la concurrence.
Quelles sont les principales méthodes d’estimation de l’achalandage ?
Les principales méthodes d’estimation de l’achalandage sont les billetteries et liste de concurrents. Les compteurs mécaniques et électroniques , le dénombrement de véhicules, la densité de la foule et les photographies fixes et aériennes ainsi que les identifications par radio-fréquence ou par téléphonie cellulaire.
Qu’est-ce que la netnographie et comment peut-on l’employer via une approche quantitative ?
La netnographie se définit par l’étude des cultures et des communautés qui sont reliés aux communications internet, surtout les réseaux sociaux Il s’agit de chiffrer les nombres de ‘j’aime’ ou de commentaires dans une publication sur les réseaux sociaux.
Quelle est l’utilité de l’entrevue dans le cadre d’une recherche ?
Elle permet d’approfondir les données recueillies, d’avoir une certaine richesse des donnés, et permet même d’avoir une saturation des données. De plus, cette méthode offre une certaine flexibilité au chercheur, il peut s’ajuster sur le moment et s’adapter à l’interaction. Cette méthode donne une spontanéité aux réponses des participants, leur réponse n’est donc pas influencée par des choix de réponse prédéfinie. Et finalement lorsqu ‘utiliser comme méthode de complément, l’entretien permet de valider ou d’invalider certaines données.
Quels sont les avantages et les inconvénients de l’entrevue semi dirigée ?
AVANTAGES :
-Flexibilité : possibilité pour le chercheur d’adapter le schéma de l’entrevue
-Accès direct à l’expérience de l’individu
-Données riches en détails et en description
INCONVÉNIENTS
-Peut être perçue comme artificielle
-Crédibilité des informations
-Fiabilité peut être remise en question
-Exige beaucoup de temps
Qu’est-ce qu’un guide d’entretien et quelle est son utilité ?
Un guide d’entretien est un document structuré et préparé qui sert de support au chercheur lors de l’entretien. Il contient des questions et des thèmes qui guideront les discussions avec les participants. L’objectif du guide d’entretien est de garantir une approche systématique (on s’assure d’aborder tous les temps avec tous les participants, ou presque) tout en permettant une flexibilité pour explorer en profondeur les expériences, les opinions et les perspectives des participants.
Ce guide permet de bien ordonner et structurer l’entrevue : d’assurer une logique dans l’ordre des questions, de planifier d’avance des questions sondes aux questions que l’on sait qui sont plus difficiles à répondre, anticiper des questions complémentaires
Comment doit-on conduire une entrevue semi-dirigée ?
Commencer par interviewer la personne “la moins pertinente” (pas celle qui va nous donner le plus d’info) pour l’entrevue, comme ça tu peux adapter la façon de mener l’entrevue (c’est pas grave si cette personne compte pas dans ton étude)
● Plusieurs considérations matérielles
○ techniques : entrevue doit être enregistrée, prise de note pour le non verbal
○ environnementale : choisir un lieu avec le moins de nuisances possible (sonores). Pas dans un café, pas dans la cafétéria. Idéalement dans un lieu fermé
○ temporelle
● Aspect fondamental : la prise de notes
● Éléments à considérer pour mener une entrevue semi-dirigée cohérente
1) entrée en matière : se présenter, pourquoi on fait l’étude, pourquoi on interview cette personne, finalités de l’étude
2) confiance (environnement de confiance)
3) confidentialité
4) formuler les buts de l’entrevue
5) écoute active
6) respect vis à vis les propos tenus
7) langage verbal : approprié au répondant
8) tenue vestimentaire (professionnel, respectueux, ou moins formel)
9) langage corporel
10) respect de la durée de l’entrevue guide d’entretien IMPORTANT
Quelles sont les aptitudes personnelles et autre savoir-faire que doit posséder l’étudiant.e-chercheur.se lorsqu’il.elle mène une entrevue semi-dirigée ?
Lors d’une entrevue semi-dirigé, le chercheur doit mobiliser plusieurs aptitudes sociales. Il doit être bienveillant, à l’écoute (de façon active) et empathique. Il doit permettre aux participants de se sentir important et de sentir qu’on s’intéresse à ce qu’il nous explique. Nous devons alors créer un environnement de confiance et sans jugement.
Aussi, il doit faire attention à la distance sociale (âge/ classe social) qu’il a avec le participant et ne pas faire ressortir les différences. Par exemple (mot de prof) , si un chercheur fait un entrevue avec un joueur de soccer, il n’opte pas pour un habit chic de style complet et cravate.
De plus, il doit faire preuve d’une attitude professionnelle en faisant attention à son non-verbal et anticiper les questions complémentaires.
Qu’est-ce qu’une approche biographique ?
Processus identique à celui de l’entrevue semi-dirigée, mais temps d’administration PLUS long.
- grande liberté offerte à l’interviewé
- il décide de ce qu’il va évoquer : ce qui a le plus de sens pour lui par rapport à la thématique abordée
- interviewer devient modérateur
- aller plus en profondeur dans le vécu et l’expérience
- même structure de préparation, de conduite que l’entrevue semi-dirigée
- durée : entre 2h30 et 3h
- 2-3 questions
Qu’est-ce qu’un groupe de discussion ?
Le groupe de discussion est un groupe de personnes réunies afin de participer à un entretien collectif ayant un sujet précis. Il s’agit d’une méthode de collecte de données, structurée par des échanges, des perceptions et des expressions. Le groupe de discussion est animé par un animateur au lieu d’un intervieweur afin de favoriser les échanges entre les participants. Un régulateur est aussi présent afin de faciliter le rôle d’animateur.
La durée moyenne d’un groupe de discussion est entre deux et trois heures. Les caractéristiques d’un groupe de discussion sont le contact direct entre les participants et l’animateur, la faible directivité de l’animateur et finalement la volonté avouée d’obtenir des informations riches en détails et nuancées, afin d’observer comment les autres réagissent.
Il est souvent fait mention que la méthode du groupe de discussion permet « d’accoucher les esprits ». Pourquoi ?
La méthode du groupe de discussion permet d’examiner en détail la façon de penser, l’opinion et les réactions vis-à-vis d’un sujet précis des participants. Le but de cette technique d’entrevue est de mieux comprendre comment les participants perçoivent un problème, l’analysent et en discutent.
Le groupe de discussions permet « d’accoucher les esprits », c’est-à-dire de bien interroger une personne pour faire exprimer ses connaissances, parce qu’il y a confrontation des idées des gens, donc cela permet d’aller plus loin dans la conversation et leur opinion en discutant et échangeant sur un sujet.
Les aptitudes nécessaires pour pouvoir « accoucher les esprits » lors d’un groupe de discussion :
Sens :
- vos sens doivent être l’affut, la vue et l’ouïe est importante.
- pour capter le maximum d’information
- être capable de ressentir le non verbal (ex.: les inconforts, etc.).
Sentiments :
- déceler les sentiments et le non-verbal que manifeste certain participant
- fatigue
- stress
- exaltation
- lassitude
Expérience ;
- centré sur les thèmes et les question que l’on va poser
- rappeler ce qu’il y a en lien avec certain thème
- maîtrise fine de son guide de discussion, autant les thèmes que les questions principales, secondaires et complémentaires
- très bonne connaissance des gens autour de la table, que sont les participants du groupe de discussion
Sérieux et discipline :
- pas une conversation de trottoir
- pas trop souvent être dans l’anecdotique
Mémoire et souci du détail :
- être capable de mémoriser son guide
- mémoriser ce que les gens ont dit durant le début du groupe de discussion et être capable de le ramener.
Ouverture et curiosité :
- ouverture d’esprit
- pas de jugement
- être toujours curieux sur l’idée de comprendre pourquoi un participant réagit d’une telle façon, pourquoi il tient ce point de vue là
- pas trop intrusive
Familier vs étranger :
- rendre familier ce qui est étranger et étranger ce qui est familier
- aller chercher un partage de connaissance, un échange constructif
- amener les personnes à comprendre l’univers de l’autre
- construction de partage des connaissances
Comment doit-on animer un groupe de discussion ?
L’animation se divise en quatre volets distincts, que l’animateur doit maîtriser afin de conduire une bonne discussion . Le premier est l’ouverture présente lors de la discussion, l’animateur doit rendre à l’aise les participants, en leur donnant confiance. Le deuxième volet est la participation des membres du groupe. L’animateur doit s’assurer du droit de parole de chacun, en ayant le souci d’équité. Le troisième volet est celui de l’effort du groupe. L’animateur doit constamment utiliser des techniques afin de susciter l’intérêt et la participation. Le dernier volet est la focalisation à la discussion, soit les efforts que l’animateur fournit afin de ramener le groupe au sujet lorsque ce dernier dérive.
Quel est le ratio ou le nombre idéal de participant.e.s à un groupe de discussion, et ce pour quelles raisons ?
Le groupe est constitué de 6 à 12 membres, car en dessous de six il est plus judicieux de faire des entretiens individuels et au-dessus de douze il est difficile de respecter le droit de parole.
Quelles sont les qualités interpersonnelles que doit posséder l’animateur.rice d’un groupe de discussion ?
Ouverture et curiosité (rebondir sur les réponses qui sont formulées)
Les sens de l’animateur, être aux aguets, être capable de sentir des inconforts et les sentiments dans le nonverbal des participants. (ex.: fatigue, stress, etc.)
Il doit être sérieux et discipliné (attitude professionnel, respect du temp)
Il doit être à l’écoute, objective et patiente.
Qu’est-ce que l’observation ?
Il s’agit d’un concept très large
- Mélange de façon d’observer et inclus différents types de terrain
- Il s’agit d’une méthode qui nécessaire d’aller sur le terrain de recherche (très central et obligatoire)
- On cherche à observer comment se déroule ce phénomène, pratique, activité en temps réel.
- On cherche à comprendre ce qui se passe sur le terrain (particularité physique, environnement, terrain social)
- L’observation va être témoin objectifs de ce qui se passe (comportement, phénomènes, situations observées), mais l’observation n’influence pas, n’interagit pas avec les gens.
- On cherche à décrire en détail les comportements sociaux, vérification d’hypothèses, etc.
- Pour ce faire, il faut développer des outils qui vont permettre de bien enregistrer et compiler les données.
Quelles sont les différences entre l’observation participante et l’observation non-participante ?
L’observation participante est lorsque le chercheur intègre le groupe à l’étude. L’observation non-participante est lorsque le chercheur n’est pas dans le groupe à l’étude. Le chercheur va participer au phénomène et avoir un impact.( Dépend du budget et du temps alloué.) Pas obligé d’être là en présentiel. Et pour la non participation : Ne participe pas de façon active, il est présent mais ne joue pas un rôle.
Comment doit-on se préparer avant d’aller sur le terrain pour effectuer de l’observation ?p
- Processus d’observation: La première étape est de faire le processus d’observation. On veut tout énumérer tout ce qui a un lien avec notre sujet et notre problématique. On se pose comme question:
-Qu’est-ce qu’on veut observer?
-Quel rôle on veut avoir?
-À quel endroit on veut mener la recherche? Un ou plusieurs lieux?
2.Connaissance du terrain: Définir le nombre de temps qu’on fait l’observation. Pour ce faire, il faut connaître le terrain, le cadre environnemental et physique. C’est en étant familier avec l’environnement que l’on est capable de savoir la durée que doit avoir notre observation.
3.Éléments logistiques: Dernière étape. On construit notre grille d’observation dans laquelle on va retrouver toutes les variables, postures, fréquence d’observation ,etc.2. Choix du sujet: Deuxième étape est de trouver l’échantillon des personnes que l’on va observer ainsi que de définir les critères d’inclusions et d’exclusions de la recherche.
4.Rôle de l’observateur: Troisième étape est de définir si l’on souhaite s’intégrer dans un groupe ou non. Est-ce qu’on veut faire une observation participante ou non-participante. On va choisir en fonction de la finalité, la problématique et le terrain de la recherche.
Quelle est l’utilité d’une grille d’observation ?
La grille d’observation nous permet de connaître concrètement et spécifiquement ce que l’on veut observer. Si celle-ci est bien structurée, cela nous permet de rester objectif tout au long de l’observation.
Quelles sont les principales étapes de l’analyse de données quantitatives ?
L’analyse de données quantitatives se divise en 4 principales étapes et certaines de ces 4 étapes se subdivisent eux aussi jusqu’à 3 sous-étapes.
Premièrement, il y a le plan qui contient la création d’un guide de codage et d’une base de données.
Deuxièmement, il y a la préparation des données à l’aide d’un nettoyage des données.
Troisièmement, il y a le tri à plat qui consiste à regrouper les données, inverser des données provenant de questions avec des réponses en ordre décroissant et à créer des scores globaux.
Quatrièmement il y a l’analyse des données grâce à un processus de décision, la présentation de divers éléments (fréquences, pourcentages, moyennes, écarts-types, tableau croisé) et la création de divers graphiques.
Une fois ces étapes terminées on peut rédiger et interpréter les résultats.
Pourquoi la création d’un guide de codage et le nettoyage de sa base de données quantitatives sont des actions importantes à réaliser ?
Le guide de codage est nécessaire afin d’associer une valeur numérique (et seulement une seule !) à toutes les réponses du questionnaire. Cela facilite la saisie de données, permet de laisser des traces des différentes personnes qui travaillent sur une base de données et guide l’analyse des questions ouvertes où il faudra assigner une valeur à chaque nouvelle réponse.
Le nettoyage de sa base de données est utile pour éliminer le superflu ainsi que pour gérer les manques et les erreurs. On enlève les lignes superflues afin de faciliter l’analyse, on vérifie dans la réponse qu’il n’y ait pas de doublons ou de cases vides. Ces étapes sont nécessaires afin de vérifier les données compilés afin que l’analyse soit efficiente.
Qu’est-ce que l’analyse thématique de données ?
C’est un travail qui vise à faire intervenir différents procédés de réductions de données qualitatives. On fait appel à des thèmes pour résumer et traiter nos données. Qu’est-ce qu’un thème ? Très bonne question, c’est difficile à définir, mais ceci peut aider : « Un thème est un ensemble de mots permettant de cerner ce qui est abordé dans l’extrait du corpus correspondant, tout en fournissant des indications sur la teneur des propos. » (Paillé et Mucchielli, 2016 : 246). Bref, on fait appel à plusieurs thèmes, on trace des parallèles/on distingue des divergences entre ces thèmes toujours dans le but de répondre à notre questionnement de recherche. On écarte les thèmes qui n’ont pas de lien avec la problématique
Dans une perspective qualitative, qu’entend-t-on par un « thème » ?
“Un thème est un ensemble de mots permettant de cerner ce qui est abordé dans l’extrait du corpus correspondant, tout en fournissant des indications sur la teneur des propos” (Paillé et Mucchielli, 2016 : p. 246).
Des exemples de thèmes
- Accessibilité économique
- Accessibilité géographique
- Accessibilité sociale
Avec ces exemples, on réalise que chaque thème se dote d’une importance différente selon les participants et les chercheurs. En effet, peut-être que l’accessibilité économique est un des thèmes les plus importants pour tous, mais que l’accessibilité géographique soit majeur seulement pour le chercheur. C’est pas parce qu’on a tous ces thèmes, qu’ils sont tous aussi importants par les participants. C’est donc important de repérer les thèmes les plus pertinents.
De plus, en analysant nos données en fonction des thèmes et non des participants, ça nous permet de mieux ressortir les divergences, similitudes et les propos uniques.
Dans le cadre de l’analyse de données qualitatives, pourquoi dit-on qu’il faut « lire, relire et lire encore ses données » ?
On doit lire, relire et lire encore ses données pour se les imprégner au maximum (avoir une vue d’ensemble). C’est important de lire 3-4 fois pour ressortir des fusions, subdivisions, regroupements ou hiérarchisations de propos. On donne donc des précisions sur les propos tenus par les participants, car on voit qu’il y a des éléments qui apparaissent.
- Par exemple, en lisant une première fois les données des participants, on est capable de voir ce qui ressort fréquemment chez les participants et donc, classifier les thèmes en ordre d’importance selon les données.
Les recommandations pour l’analyse :
● Phase 1 : lire tout d’un seul jet (les entrevues réalisées, ex) sans prendre de notes ou très peu.
● Phase 2 : annoter les extraits d’entrevues.
● Phase 3: à partir de nos lectures, on sait quel thème est plus facile à analyser.