Exam mi-session Flashcards
(32 cards)
Quelles sont les fonctions de la norme, et ce que la norme n’est PAS
1) Fonction informative : l’opinion des autres nous informe sur ce qu’il faut faire
2) Fonction sociale : peur du rejet et de la désapprobation pousse vers la recherche de soutien ou d’approbation de la part des autres = inclusion sociale qui peut avoir des bienfaits sur le bien-être et le niveau de satisfaction.
rendre imputable face aux membres du groupe.
Facilite l’expression de valeur, d’identification
valorise, encourage, dévalorise, décourage certaines conduites et modes de vie
Qu’est-ce que les normes sociales ne sont PAS:
Auto-imposé
Pratiques/activités sociales vides de contenu normatif. Ex: exigence personnellement imposé.
Quelles sont les deux types de normes
proscriptives (énoncer ce que l’on ne doit pas faire) ou
prescriptives (énoncer que l’on doit/devrait faire)
Qu’est-ce qu’une norme injonctive ou descriptive
Descriptive ou injonctives ; un constat vs une perception
Descriptive: façon dont la majorité se conforme dans un contexte spécifique. Reconnu par la majorité. Claire, connue, documenté.
Injonctive: prescriptif, notre perception de ce que l’on croit que les autres pensent que nous devrions faire, ressentir ou penser. Personnelle, dans notre compréhension des attentes sociales. Modèle de prescription. Pression à se conformer PERÇUE.
Un effet des normes injonctives: faux consensus: La tendance à surestimer ou tenir pour acquis que les autres se comportent comme soi. Auto justification. Tout le monde fait/pense ça, alors moi aussi.
Quelles sont les deux formes et règles de la norme
Normes formelles vs informelle
Règle primaire : nous demande de faire X ou Y, de ne pas faire X ou Y, de se retenir de faire X ou Y, on s’attend de nous que nous fassions X ou Y, que l’on se comporte de manière X.
Règle secondaire : spécifie la façon dont la conformité à la règle primaire sera établie, évaluée, jugée, traitée = lois, règlements, politiques… Pas de corps de contrôle
Norme formelle: a sanction entre les mains de la justice. Quelqu’un d’autre qui l’applique
Norme informelle; Reviens au membre du groupe. Non médié.
Quels sont les deux points de vue de la déviance
le point de vue subjectif : Il n’existe pas de caractéristiques observables pour identifier la déviance. Sa conceptualisation vient d’ailleurs. On ne peut la reconnaître en soi, quelqu’un d’autre l’a identifié pour nous. Les pouvoirs en place ont décidé.
le point du vue objectif : La présence de certaines caractéristiques ou comportements font qu’une personne est déviante
Quels théories sont associé au point de vue objectif et subjectif de la déviance
subjectif: constructivisme : ce qui est considéré comme normal ou déviant ne peut être compris que dans un contexte spécifique dans une période donnée
objectif: Théorie positiviste: On recherche les causes de la déviance chez/dans la personne ou dans l’acte lui-même. Problème chez l’individu. souhaite agir sur les causes par plusieurs modes de contrôles sociaux (traitement, lois, médical). Centré sur l’individu. Sa faute. A travers le CORPS. Pas d’analyse du contexte
3 caractéristiques principales de la déviance et leur critique
1) LA RARETÉ STATISTIQUES: ce qui est rare statistiquement = déviant. Critique: qu’est-ce qui est rare? A quel moment c’est assez rare? Qui décide? Arbitraire. Définition pas claire. Ce que l’on croit être rare ne l’est peut-être pas. Rares ne veut pas dire nécessairement déviant.
2) LE TORT CAUSÉ: si une personne cause un tort, elle est déviante. Aspect moral: qui et comment on décide ce qui est un tort de ce qui ne l’est pas. Physique? Psychologique?
3) LA RÉACTION SOCIALE: un évènement qui engendre une réponse négative et déviante. critique : subjectif aux valeurs de chacun. On considère la réaction de qui? Ex: des sorcières. La réaction de qui qui compte? Y’a-t-il un consensus?
2 visions de la loi ou de la norme juridique :
1) Vision consensuelle : la loi résulte du consensus sociétal et est mise en application de manière égale pour tous. Personne défavorisé ou marginalisé
2) Vision conflictuelle : la loi est un outil créé par les classes dirigeantes et frappe plus fort les gens vulnérables
qu’est-ce que : L’entrepreneur moral
celui qui se donne la mission de transformer les règles en vigueur au sein d’un groupe social donné. Certains les transforment en insistant pour créer de nouvelles règles pour bannir, régir ou punir un acte qu’ils jugent dommageable pour le groupe ou pour certains de ses membres »
Tentative d’influencer l’opinion publique en mettant de l’avant l’importance d’une menace perçue
Tentatives de médiatiser cette menace
proposer des solutions (tentatives de gains de pouvoir, de notoriété, de reconnaissances)
La menace n’a pas vraiment de base théorique ou empirique et elle découle de valeurs et d’arguments moraux
Réformateurs non-satisfaits des normes existantes.
Conception claire et tranchée sur le bien et le mal
Faire appel à des émotions fortes chez le public dans un désir de partir en croisade morale
qu’elles sont les théories critique de la déviance
Féminisme * Queer * Marxisme * Foucault * Les règles émergent du conflit et non à partir d’un consensus . Le pouvoir comme site principal d’analyse
Contrôle social : éléments de définition:
- L’analyse des façons dont le social ou la société régule/gère et modèle les comportements individuels
- C’est l’étude des mécanismes et ressources utilisés par une société pour influencer le comportement des autres
- Par le contrôle on stimule des comportements et on en réprimande et sanctionne d’autres
- Ressources matérielles et non matérielles disponibles pour s’assurer que les membres d’une société adoptent des comportements en conformité avec les normes
- Il recouvre toutes manières organisées par la société comme réponse aux personnes ou comportements considérés comme problématiques, déviants, menaçants, dérangeants, indésirable
les 3 niveaux de contrôle social
- Rétroactif : comment on gère/traite/intervient auprès d’une personne qui dévie des normes
- Préventif : à travers les agents de contrôle, on tente de prévenir l’apparition d’une situation problème
- Contrôle de soi (auto-contrôle) : lorsque la personne régule ses propres comportements. C’est le but ultime du contrôle social !
Types de réponses au contrôle social
- Punition * Traitement * Prévention * Surveillance * Dissuasion * Éducation * Réhabilitation * Justice * Ségrégation * Enfermement * Sécurité publique * Santé publique
quelles sont les deux formes de contrôle sociale
Contrôle social formel : implique l’intervention d’une tierce partie en position de pouvoir mandaté. Une certaine autorité. Quelqu’un quelque part qui a le contrôle
Contrôle légal (juridique) (lois, règlements, interdits)
Contrôle médical et les « logues »! Psychologue, criminologue… spécialistes, experts.
- Contrôle social informel
Comportements/événements/perturbations de la vie quotidienne gérés sans l’intervention d’un représentant officiel mandaté. Dans ce type de contrôle, les gens agissent en tant que citoyens. Les gens, les politiques, les campagnes de prévention, les discours, les médias… nous influencent. Nous influençons les autres via nos discours, jugements, actions.
Nous faisons l’objets de contrôle social informel constamment.
qu’est ce que la régulation sociale
Règles : contrainte, injonction, interdiction, guide d’action, modèle qui oriente et organise. Les règles ont un auteur et un destinataire. * En contexte actuel, l’État intervient de moins en moins sur le mode impératif et le plus souvent sur le mode incitatif »
Fertile et dynamique: certain pouvoir à tous, espoir, quelque chose de vivant, le débat
quelles sont les finalités du contrôle social
Influencer, pousser vers la conformité
- Encourager l’observance des règles
- Encourager l’adhésion à certains idéaux et normes de conduite
- Augmenter la probabilité qu’un geste/comportement ne se produise pas ou plus du tout
- Augmenter la probabilité qu’un geste se produise
- Augmenter les risques auxquels s’exposent ceux et celles qui s’éloignent de la norme * Réduire la possibilité de gains/bénéfices
- Induire la culpabilité
- Diriger les actes vers l’option la moins contraignante/stigmatisante
- BUT ULTIME : INTÉRIORISATION DU CONTRÔLE
quels sont les types de contrôles sociale
1) Pénal
2) Compensatoire
3) Conciliatoire
4) Thérapeutique
qu’est ce que le style pénale de contrôle sociale
Système légal : victime ne reçoit rien en compensation
Style coercitif/réactif. Qui stimule une réponse légal
Plus la distance relationnelle est grande, plus le style pénal sera privilégié
Conflits de l’intérieur (insider) rarement gérés par le pénal
Plus la distance entre les agents de contrôle et le délinquant est grande, plus le pénal sera privilégié
Style pénal s’intensifie dans les sociétés individualistes et impersonnelles où les rapports sociaux sont inégaux. La réponse pénal s’intensifies avec les communauté marginalisé ou plus pauvre. Chez les société individuelles et inégalitaires.
Groupes pris de plus en plus en charge par le pénal (sans être la bonne solution) : itinérance, santé mentale, communauté autochtones.
qu’est ce que le style compensatoire de contrôle sociale
Victime est directement dédommagée (ne paye pas à l’État ou de manière symbolique)
Met l’accent sur la conséquence et non sur la motivation derrière le tort causé
Dédommagement monétaire est le plus souvent privilégié
Style idéal lorsque la distance relationnelle est ni trop grande et ni trop petite (assez proche pour avoir certaines obligations l’un envers l’autre)
Plus d’intimité entre les parties impliquées = peu probable que le style compensatoire soit utilisé
Style utilisé fréquemment lorsqu’un tort est causé par un individu de rang supérieur à un individu de rang inférieur (plus grande capacité de payer)
Style privilégié lorsqu’une organisation a causé un tort
Exemple: médicament des femmes enceintes, ford, joueurs de hockeys. (pas les tickets)
qu’est ce que le style conciliatoire de contrôle sociale
Les 2 parties en cause travaillent ensemble dans la recherche de solution (négocier une entente satisfaisante pour les deux)
Le but est de réparer/réconcilier les parties en conflit, retour à l’équilibre. Le but n’est pas de punir
La responsabilité est partagée, la faute incombe aux 2
Style plus persuasif que coercitif
Plus les liens entre les parties sont forts et durables (et plus la relation a de fortes chances de se poursuivre dans le futur), plus la conciliation sera privilégiée
Plus la distance relationnelle est grande = peu probable d’utiliser le style conciliatoire
Style privilégié entre personnes de même rang et/ou de même degré d’intégration sociale (certaine égalité est de mise)
Exemple: le divorce et la médiation,
qu’est ce que le style thérapeutique de contrôle sociale
Ce que l’on souhaite « changer » = quelque chose qui ne fonctionne pas/plus chez l’individu
Victime ne peut assumer la responsabilité car la situation est hors de son contrôle (ne peut y avoir d’intention)
Style volontaire de contrôle
Plus la distance relationnelle est petite, plus le style thérapeutique sera utilisé
En sociétés individualistes, méthode de contrôle de choix
Style de contrôle hautement « genré » = les femmes font plus l’objet de ce style de contrôle
Ex: enfermement de plusieurs femmes, dans couvents: mères..
Pourquoi étudier la notion de stigmate?
La sexualité étant un terrain contentieux où plusieurs valeurs et jugements opèrent de manière concomitante, plusieurs personnes, de par leurs goûts, leurs préférences, leurs pratique sexuelles, leurs genres, leurs orientations sexuelles et identités de genres…n’entrent pas dans ce qui « attendu » et usuel et peuvent faire l’objet d’un stigmate
Pratiques sado-masochistes
Comportements qui ne répondent pas aux stéréotypes de genre
Pratiques sexuelles qui ne répondent pas aux dictats des discours normalisants de santé publique
Ce qui n’entre pas dans le cercle vertueux
Goffman et la théorie du stigmate
Le concept de stigmate prend racine dans la Grèce antique où l’on marquait le corps pour exposer, signifier et identifier quelque chose de moralement inacceptable chez un individu. On indiquait de manière visible qu’un individu devait être évité (criminel.les, dissident.es, traitres…)
Le concept a été repris en sciences sociales pour théoriser les réactions possibles face aux individus réputés comme possédant des attributs non désirables face aux attentes sociales normatives (stéréotypes) et les stratégies déployées par ces individus pour gérer le stigmate
2 perspectives (de la personne stigmatisé) sur le (son) stigmate
1) La personne stigmatisée assume que sa différence est sue, connue et évidente d’emblée = personne discréditée
2) La personne assume que sa différence n’est pas connue et immédiatement perceptible = personne discréditable