Examen 1 Flashcards
(104 cards)
Définition système nerveux central (SNC)
Le système nerveux central (SNC) comprend l’encéphale et la moelle épinière. L’encéphale contrôle la plupart des fonctions du corps, dont la perception, les mouvements, les sensations, les pensées, la parole et la mémoire.
Définition : Substance psychoactive
Toute substance qui, en exerçant un effet sur le système nerveux central, peut affecter l’humeur ou le comportement.
défintion : Black-out
Perte momentanée de mémoire après avoir consommé une drogue.
Souvent présent avec l’alcool ou le GHB (drogue du viol).
définition badtrip
Épisode désagréable survenant après la prise de substances psychoactives.
Caractérisé par un état de malaise général, anxiété, instabilité de l’humeur, panique et délires paranoïdes.
Définition craving
En français on utilise parfois « forte envie de consommer ».
Fait référence à une envie impérieuse et irrésistible de consommer un produit, dans une grande intensité et impulsivité.
Définition surdose/overdose
Prise intentionnelle ou accidentelle d’un produit quelconque en quantité supérieure à la dose limite supportable pour l’organisme
Provoque divers symptômes pouvant aller jusqu’à la mort.
Définition tolérance
Résulte du phénomène de neuroadaptation (adaptation physiologique suite à une prise élevée ET régulière d’une substance psychoactive).
Augmentation des quantités nécessaires pour ressentir le même effet OU la quantité habituellement consommée ne procure plus les mêmes sensations.
Définition sevrage
-Ensemble de symptômes physiques et psychologiques désagréables lorsqu’il y a diminution brusque ou un arrêt de la consommation.
-Souvent un effet contraire à l’effet principal (ex. humeur dépressive en sevrage de cocaïne).
-Durée du sevrage dépend du temps que l’organisme prend pour se rééquilibrer (neuroadaptation).
-Certains produits doivent être arrêtés graduellement (pour limiter sx désagréables/dangereux)
Les 2 phases du sevrage
-Phase aiguë: liée à la dépendance physique. C’est l’étape de désintoxication (durée de qq jours à qq semaines). Peut nécessiter un encadrement médical.
-Phase subaiguë: liée à la dépendance psychologique. L’attraction du produit et les cravings disparaissent en quelques mois ou quelques années.
Définition trouble utilisation d’une substance
Mode d’usage problématique qui conduit à une altération du fonctionnement/ une souffrance cliniquement significative.
Trouble utilisation d’Une substance TUS : DSM
-Dans la version précédente, le DSM-4, l’abus de substance y était divisé en deux catégories : l’abus de substance et la dépendance à une substance. La dernière mouture a donc combiné ces deux diagnostics en une seule catégorie nommée trouble d’utilisation de substance (TUS).
-Le diagnostic vient apporter un critère objectif de la dépendance
o DSM5 : 2013
Critères TUS
- Perte de contrôle sur les quantités (de substances) et le temps (plus fréquent);
- Désir persistant ou efforts infructueux pour diminuer ou cesser ;
- Beaucoup de temps consacré à l’obtention de la substance ou à sa consommation (prend de plus en plus de place dans la vie de trouver et consommer);
- Désir impérieux de consommer, « craving »; sentiment de manque
- Incapacité de remplir des obligations importantes (travail, école, à la maison); consommer impact-elle les différentes sphères de vie externe
- Persistance d’usage malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux; plusieurs conséquences à la consommation mais continu quand même
- Activités (sociales, loisirs, occupationnelles) réduites au profit de la consommation; on annule des activités sociales pour consommer
- Consommation récurrente dans des situations où physiquement dangereux; on prend des risques
- Persistance d’usage malgré la présence de problèmes physiques ou mentaux;
- Tolérance; tolérance plus en plus élevée
- Symptômes de sevrage.
Drogues au 16ième et 18ième siècle
-Usage des drogues exotiques s’introduit dans les sociétés occidentales.
-Amérique du Nord: introduction de l’alcool dans les communautés autochtones. Par les colonisateurs. Échangé dans les postes de traite. – introduit beaucoup dans les communauté
-Pas d’encadrement légal de la consommation de substances psychotropes.
Introduction de l’opium en -Amérique du Nord via la colonisation (vendu comme médicament).
-L’accès aux substances se développe avec la civilisation/le développement / la colonisation
-C’était une certaine élite plus hautaine qui en faisait usage
drogues 19ième siècle
-Pas ou peu d’encadrement légal.
-Démocratisation et extension de l’usage des drogues (révolution industrielle –> + de circulation des produits et diminution des prix donc plus de gens qui en consomme, plus facile d’accès).
-Naissance du mouvement de tempérance au Canada (fin du siècle) – un mouvement qui vient mettre l’accès sur les conséquences de la consommation sur la famille et dit qu’on devrait se tempérée, consommer moins ou voir même ne pas consommer du tout.
-Première dépendance identifiée: alcool (1849: le suédois Magnus Huss décrit le concept d’alcoolisme chronique). – le premier à décrire une chronicité à la consommation avec une difficulté à arrêter
-Toxicomanie: terme introduit vers 1880. (Toxicomanie – terme élargie à toutes les substances et pas juste alcool)
drogues 20ième
Début du siècle :
-Marqué par un durcissement des lois et la prohibition.
-Le toxicomane est vu comme un délinquant.
-Premières conventions internationales. – sensibilisation contre l’alcool
-On durcit les lois, l’accès et la vente (prohibition) des produits alcoolisés
-Une évolution dans la vision qu’on a, la consommation devenue illégal donc ceux qui en consomme quand même sont vu comme délinquant
drogues : 1950
-Émergence du modèle de santé publique. – sensibilisation des conséquences de l’alcool
-Premiers défenseurs de ce modèle au Canada (C.-B.): Earnest Winch et Dr. Lawrence Ranta (plaident pour la distribution d’héroïne légale aux personnes qui en sont dépendantes)
drogues : 1960
-Essor du modèle de la maladie – encore un modèle très présent dans nos différentes approches
-Ce modèle de la Maladie déclare que l’alcoolisme est une maladie progressive incontrôlable et chronique et qui dit que lorsqu’on a été alcoolique et qu’on s’en est sortis on ne peut plus jamais en reboire (contrer la maladie)
-Le modèle de la maladie, avec les connaissances qu’on a sur les effets sur le cerveau, est réitéré à certains égards encore aujourd’hui
-Elvin Mortin Jellinek décrit l’alcoolisme comme maladie progressive et incontrôlable
drogues : 1970-80
o Plusieurs chercheurs publient des travaux qui remettent en question le modèle de maladie : Peele, Marlatt, Sobell,
o On est toujours en remise en question car la dépendance est plus qu’un modèle explicatif
o On est dans un contexte bio psycho social – la dépendance n’est pas linéaire et résulte de beaucoup de chose.
o Dépendance = résulte de plusieurs expériences
oRétablissement naturel
o Prévention cognitivo-comportementale de la rechute – on travaille les perceptions des gens pour qu’il se donne des outils dans leur dépendance, contrôler et prévenir la rechute
o Consommation contrôlée – pas parce que on consomme qu’on va tomber dans l’abus, on peut contrôler
Drogues : vers 1990
o Étude du cerveau à l’aide de l’imagerie médicale;
o Plusieurs avancées dans notre compréhension de l’initiation et du maintien du TUS
o Usage répété de SPA modifie certaines structures du cerveau
o Multiplications des études sur le cerveau qui influence notre vision de la dépendance- permet de voir les atteintes, comment notre cerveau réagit et on comprend mieux la chronicité de la consommation
o On constate que pour certains utilisateurs, il y a des effets sur les structures du cerveau
Le cycle de l’assuétude ou de la dépendance
-Très utilisé comme outil clinique… parle à la clientèle, mais sur simplification, étiologie de la dépendance est + complexe.
-Beaucoup utilisé en prévention pour expliquer comment cela s’installe la dépendance
-Intéressant parce que considère en quelque sorte l’usage de substances comme une stratégie d’adaptation… qu’on peut remplacer par d’autres stratégies plus « saines ».
Dépendamment de certains prédisposition (impulsivité, évènement de l’enfance), lorsqu’on rencontre un problème, on va avoir différente façon de réagir, de se sentir, on va vouloir trouver des solutions pour s’apaiser/diminuer la souffrance, souvent plusieurs vont aller vers des solutions saines, mais parfois on va vouloir apaiser la souffrance rapidement donc on peut prendre un verre ou consommer une substance. Cela nous donne un soulagement temporaire, mais plus qu’on s’apaise sans régler le problème sous-jacent, plus on va prendre la solution rapide (consommation) et le faire de plus en plus souvent. Éventuellement, on perd de vue nos solutions plus saines.
Qu’est ce que le modèle de maladie chronique du cerveau
o Plus nuancé dans la conception des facteurs qui influencent l’initiation de substance, mais facteurs qui expliquent le maintien sont uniquement bioneurologiques
o Usage transforme structures du cerveau
o Ces modifications créent inaptitude permanente à contrôler les comportements de consommation - atteinte permanente
o Observation du circuit neurologique impliqué dans le phénomène de craving
Critiques du modèle de maladie chronique
1.Une conception monolithique du TUS (monolithique = homogène)
2.La notion d’incontrôlabilité
3.La notion d’irrévocabilité
- Conception monolithiques : critique TUS
-Absence de gradation dans la sévérité du problème : problème chronique pour tous ceux qui ont un TUS.
-Absence de nuance : la plupart des études ont été menées auprès de populations cliniques – des gens qui avaient déjà des problèmes important (cas sévère) qui sont surreprésentés dans ce modèle.
-Non représentatives de l’ensemble des personnes présentant un TUS
-Population hétérogène (profils transitoire et chronique)
-Biais de Berkson
11 Qu’est-ce que le biais de Berkson
-Étude sous la lunette des cas les plus sévères
-Portrait déformé des manifestations et des conséquences du TUS – portait fondé sur des cas sévères seulement
-Si on considère la prise en compte des études non cliniques : portrait qui ne cadre pas avec la conceptualisation chronique – on se rend compte que chez les cas non cliniques: