Examen 1 Flashcards

1
Q

L’économique est comme une discipline a deux branches. Définissez-les en illustant. Pourquoi l’une des deux n’est pas de la science?

A

Économique POSITIVE : Discours SCIENTIFIQUE qui vise à EXPLIQUER les phénomènes (monétaires et sociaux) en se servant généralement d’une approche particulière : l’individualisme méthodologique. (des individus visant à accroitre leur bien-être lorsque soumis à différentes contraintes modifiable #nonimuables) Ex. Tenter d’expliquer la croissance du rapport des dépenses en santé sur la production.

Économique NORMATIVE : Discours non scientifique qui sert à JUGER ou évaluer différentes situations selon les principes de RENTABILITÉ, d’EFFICACITÉ et de NON-GASPILLAGE. Elle n’est pas considéré comme une science à cause de son aspect prescriptif. Ex. Évaluer si l’introduction d’un médicament dispendieux devrait être intégrer à la pharmacologie disponible.

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2
Q

La répartition efficace des ressources dans l’économie exige-t-elle nécessairement un plan? Si oui, qui devrait l’établir et pour quels intérêts? Comment les intérêts des consommateurs seront-ils défendus dans ce plan? Comment peut-on connaitre leurs préférences?

A

Non, la répartition efficace des ressources n’exige pas dans tous les cas un plan. Elle peut survenir naturellement suivant les décisions individuelles égoïstes des producteurs et des consommateurs. Le plan est une forme d’allocation des ressources disponibles. Dans le cas des dépenses en santé, c’est l’état qui décide puisqu’il défrait environ 70% des dépenses totales. Comme le gouvernement est centralisé et rigide, on ne tient compte que de la majorité des cas, sans regards pour la variabilité énorme de la demande des consommateurs.

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3
Q

La décentralisation dans l’affectation des ressources aboutit-elle nécessairement à l’anarchie? Expliquez votre réponse en illustrant.

A

NON! Même si plusieurs juge qu’elle devrait être dénoncée pour cette raison! En fait, la décentralisation d’un système économique permet 4 éléments importants :

  • La liberté de choix
  • La souplesse
  • L’autonomie
  • La responsabilisation des décideurs.

Pour les mêmes raisons qu’une répartition des ressources ne nécessite pas nécessairement un plan, la décentralisation ne mêne pas à l’anarchie.

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4
Q

La décentralisation exige-t-elle cependant des préalables légaux? Illustrez par les problèmes reliés à l’environnement.

A

La présence de droits de propriété bien définis est nécessaire pour une gestion durable des ressources. Par exemple, l’océan n’appartient à personne alors pour un producteur de poisson, le plus avantageux est de pêcher le plus possible avant qu’un autre pêche à sa place. S’il était propriétaire, il aurait plutôt intérêt à conserver le renouvellement de la ressource pour maximiser la valeur de celle-ci.

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5
Q

La décentralisation demande un système d’incitations valable. Commentez.

Comment ce système peut être faussé dans le cas de la consommation de l’électricité au Québec?

A

Pour être valable, le système d’incitation doit être basé sur des signaux de prix reflétant les coûts de sa consommation.

Le signal de prix demandé par Hydro-Québec ne représente pas le coût qu’entraîne l’augmentation la consommation. Ainsi, les décisions prises par les constructeurs sont basés sur des signaux faussés.

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6
Q

Le secteur de la santé au Québec est-il centralisé ou décentralisé? Expliquer votre réponse?

A

Près de la totalité du financement des services hospitaliers et médicaux relèvent du gouvernement. Le gouvernement est donc le planificateur du service en ce qui a trait nottament à la CAPACITÉ HOSPITALIÈRE, à l’achat de nouveaux ÉQUIPEMENT ainsi qu’aux ADMISSIONS en MÉDECINE.

==> Le pouvoir est centralisé!

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7
Q

Comment peut-on qualifier le gouvernement fédéral de joueur invisible dans le secteur de la santé?

A
  1. Mise sur pieds des assurances publiques.
    À l’exception de la Saskatchewan, un financement fédéral important a permis l’élaboration des assurances publiques qui, selon la convention, relèvent principalement des provinces.
  2. La loi canadienne sur la santé
    Le gouvernement fédéral a adopté une loi sur la santé en 1966 contenant 4 conditions explicites concernant les régimes provinciaux d’assurance santé : l’UNIVERSALITÉ, l’ADMINISTRATION PUBLIQUE, l’INTÉGRALITÉ et la TRANSFÉRABILITÉ. En 1984, une cinquième disposition interdisait la contribution financière des patients.
  3. Financement fédéral… instable.
    Le fédéral a directement un rôle à jouer au niveau du financement des frais médicaux. Il a également un rôle indirect par l’instabilité de ce financement qui a causé entre autre un fardeau provincial surajouter du sixième dans les années 99-00.
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8
Q

Indiquez succinctement les caractéristiques de l’évolution relative des dépenses de santé dans l’économie.

a) Quelle est la tendance à longterme du rapport?

A

Les dépenses totales de santé en ratio (%) du PIB AUGMENTENT à long terme.

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9
Q

Indiquez succinctement les caractéristiques de l’évolution relative des dépenses de santé dans l’économie.

b) Cette tendance est-elle continue?

A

Elle n’est PAS continue. Elle fluctue avec le temps en conservant une tendance vers la hausse. Le rapport des changements dépendent soit du numérateur : les dépenses en santé ou bien du dénominateur, le PIB.

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10
Q

Indiquez succinctement les caractéristiques de l’évolution relative des dépenses de santé dans l’économie.

c) Le rapport peut-il décroitre?

A

Oui, mais la tendance à long terme est à la hausse donc seulement sur une courte période. Par exemple, une période de prospérité économique avec inflation du PIB rapide sans augmentation considérable des dépenses en santé entrainerait une courte baisse du rapport.

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11
Q

Les réformes dans le secteur de la santé sont-elles exclusives au Québec? Indiquez trois voies qu’elles peuvent prendre.

A

Non, tous les pays sont soumis à des pressions technologiques et politiques similaires au Québec et les gouvernement y sont largement impliqué donc les réformes, sans être pareilles, surviennent dans plusieurs pays.

PLAFONNEMENT : Limiter la croissance du secteur. Ex. Limiter l’achat de nouveaux équipements.

AMÉLIORATION DE L’OFFRE : Améliorer l’efficacité technique du secteur. Ex. le médecin de première ligne qui agit à titre de filtre à patient.

RESPONSABILISATION : Sensibiliser le consommateur aux répercussions de sa consommation. Ex. le ticket modérateur.

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12
Q

Pourquoi un individu achète-t-il de l’assurance?

A

Un individu achète une assurance puisqu’il désir se PRÉMUNIR contre des conditions futures à forte variabilité ou contre des situations catastrophiques.

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13
Q

Que signifie s’auto-assurer?

A

S’auto-assurer signifie de s’assurer soi-même. Par exemple, un parent peut s’auto-assurer au cas où lors de son décès, ses enfants puisse conserver un niveau de vie convenable jusqu’à ce qu’ils volent de leurs propres ailes.

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14
Q

Si vous achetez un téléviseur, prenez-vous une garantie prolongée? Pourquoi? Si c’est une automobile?

A

On choisit de s’assurer contre les risques qu’on juge les plus importants, en tenant compte particulièrement de nos limites budgétaire. Ainsi, selon mes moyens, je choisi que le coût d’une garantie prolongée pour mon téléviseur ne vaut pas la protection qu’elle offre : je suis prêt à assumer le risque d’un bris s’il survient. L’automobile étant plus dispendieuse, le risque devient plus important et selon mes moyens, je ne suis pas capable d’assumer un bris important de mon véhicule, je prendrai donc l’assurance.

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15
Q

Expliquer et illustrez les deux problèmes suivants reliés à l’assurance : risque subjectif (aléa moral) et antisélection. Comment les assureurs affrontent-ils ces deux problèmes?

A

Le risque sélectif : La présence d’assurance MODIFIE le comportement de l’assuré. Par exemple, l’achat d’un système d’alarme sophistiqué pour une maison est beaucoup moins important si l’on a une assurance contre le vol. Les assureurs vont donc introduire un déductible et une franchise. À noter cependant que la franchise a moins comme rôle de réduire la surconsommation que d’éviter des frais administrations pour des trop petites réclamations. La coassurance diminue davantage la surconsommation.

L’antisélection : Lorsqu’une assurance est offerte à un groupe hétérogène et que seulement une partie plus homogène qui sont sujet de bénéficier de l’assurance s’y souscrivent. Par exemple, un groupe d’étudiant ont libre accès à une assurance médicale collective d’un montant X. Ceux qui ont une état de santé supérieur à la moyenne et qui ne prévoient pas dépenser plus du montant X en frais médicaux n’auront pas tendance à s’inscrire à l’assurance. Cependant, ceux qui ont une état de santé plus fragile voient une aubaine. Ainsi, l’assureur est victime d’une asymétrie dans l’information entre et lui et l’assuré. Pour contrer ce problème, les assureurs vont investir dans l’information en demandant des tests ou en analysant les dossiers médicaux. Ses primes seront donc plus ciblés aux différents groupes plus homogènes.

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16
Q

Pourquoi les polices d’assurance proposent-elles une franchise et des taux de remboursement variable selon le caractère essentiel du traitement? Est-ce valable? Illustrez par le cas de l’assurance des soins dentaires.

A

Elles proposent ces restrictions pour contrer l’aléa moral (ou l’action caché), visant à diminuer la surconsommation liée à des changement comportementaux des assurés. Dans le cas des assurances dentaires, la coassurance est généralement faible pour les soins de bases comme les traitement préventifs et plus élevées pour les soins couteux comme un traitement de canal. Ainsi, les assurés ne seront pas trop freiné dans les soins de bases, mais seront plus responsables avec les soins plus dispendieux.

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17
Q

L’assurance médicaments publique du Québec contient0-elle un ticket modérateur? Pourquoi? Devrait-on faire la même chose pour les autres services de santé assurés par le gouvernement?

A

Oui, l’assurance médicament établissait une coassurance à 28,5% en 2004, ce qui constitue une forme de ticket modérateur. Cependant, on ne peut pas faire de même pour les autres services de santé assurés puisqu’ils viendraient à l’encontre sur la Loi Canadienne sur la santé.

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18
Q

Comment la concurrence entre les assureurs privés empêche-t-elle la solidarité sociale? Celle-ci demande-t-elle nécessairement une assurance santé publique générale?

A

En se concurrençant, les assureurs tentent d’offrir le meilleur prix possible à leur clients et ainsi, devront mieux adapter les prix à leur client. Ainsi, un étudiant aurait une prime beaucoup moins élevée qu’une personne âgée. Ce qui entraine directement une disparité.

CEPENDANT! La solidarité sociale ne demande pas nécessairement une assurance publique générale. Elle requiert seulement que le gouvernement devienne au minimum un assureur de dernier recours.

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19
Q

Définissez l’État providence. Quels sont les facteurs qui ont favorisé son expansion?

A

L’état providence est l’État assureurs dans de multiples domaine. (A. travail, a. vieillesse, a. hospitalisation/maladie/médicament, a. automobile, etc.) La recherche d’une solidarité sociale est un facteur explicatif de cette expansion. Celle-ci étant fortement influencée par la politique.

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20
Q

Pourquoi l’État providence a-t-il passé par une crise dans les années 90? Illustrez par des mesures récentes reliées à cette crise. A-t-on assisté à un démantèlement majeur?

A

Au début des années 90, le déficit du secteur public canadien a atteint presque 10% du PIB. Il y a donc eu une diminution de la générosité du gouvernement dans les assurances publiques. Par exemple, l’assurance emploi a été diminuée par une augmentation des exigences de qualification ainsi que par une diminution des prestations.

On ne peut crier au démantèlement majeur puisque l’assurance médicament instaurée en 1997 témoigne le contraire.

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21
Q

Pourquoi les assurances (publiques ou privés) ont-elles tendance à mettre en tutelle le consommateur? Le secteur privé utilise-t-il les mêmes avenues que le secteur public? Illustrez.

A

Comme le consommateur ne paie peu ou pas pour les services assurés, il tend à être mis en tutelle par l’assureur pour limiter la surconsommation. Les voies sont cependant très différentes dans le secteur privé ou public.

Privé : Restrictions directes à la consommation des services. Limitation dans les choix de médecins, contrôle des durées de séjour hospitalier, autorisations exigées pour les dépenses importantes, etc.

Public : Ne porte peu de restriction envers le prescripteur ou le consommateur, mais plutôt envers le système de santé au complet. Au Québec par exemple, le système d’assurance contrôle la capacité du système (admission en med.), la quantité de lits autorisés et la qualité de l’équipement disponible.

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22
Q

Une société peut-elle être trop assurée? Expliquez votre réponse en illustrant par des cas. Ce problème est-il présentement important?

A

Comme avec tous les produits, la consommation maximale n’est pas l’optimal. Au Québec, il n’y a pas de franchise ou de coassurance en lien avec les soins de santé. Est-ce que cela mène à la surconsommation? Quel serait l’effet sur les taxes (primes d’assurances) si l’on instaurait une franchise lors d’un accès aux soins de santé? Le fait qu’il n’y ait aucune actions contrant la surconsommation fait en sorte que l’assurance maladie devient plutôt une subvention importante à la consommation des services médicaux.

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23
Q

Un récent article du New York Times s’intitule : “Research Suggests More Health Care May Not Be Better”. Comment la généralisation de l’assurance pourrait-elle expliquer une bonne partie de ce point?

A

Si une personne ne débourse rien pour les services, elle a intérêt à consommer jusqu’au point où la dernière unité de soin procure un faible bénéfice, ce qui est accentué chez une personne dont le temps n’est pas précieux. À noter que la valeur du temps d’une personne est une composante des coûts.

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24
Q

Quel est le rôle du système de prix dans une économie décentralisée? Les prix peuvent-ils être faussés? Donnez un exemple.

A

Un système de prix valable dans une économie décentralisé assure une économie efficace sans gaspillage. Les prix indiquent au consommateur le coût relatif de ses différents choix et le responsabilise ainsi. Pour le producteur, le système de prix permet un calcul de ses choix de production. Le système véhicule donc à la fois les préférences du consommateur et la rareté relative dans la production.

Peut être FAUSSÉ s’ils n’incorporent pas tous les coûts de production comme les effets négatifs sur l’environnement. Par exemple, la tarification inappropriée de l’électricité au Québec. Des subventions tarifaires réduisant le prix de l’électricité sous le coût marginal de production a entrainé une popularité indéniable du chauffage électrique. Il en résulte un gaspillage d’électricité.

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25
Q

Une économie efficace exige-t-elle la souveraineté du consommateur? Quelles sont les difficultés de cette souveraineté dans le secteur des soins de la santé? Donnez des exemples pour différents domaines du secteurs de la santé.

A

L’activité économique n’a pas sa raison d’être à satisfaire les intérêts du producteur (même si c’est plus facile à faire pousser des patates, ça sert à quoi si personne en veut…); mais plutôt celle du consommateur. L’économie efficace repose donc sur la souveraineté des consommateurs.

Dans le système de soins de santé, les consommateurs ne possède pas toutes l’informations : il n’est pas en mesure d’exprimer ses préférences à bon escient.

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26
Q

Comment l’ignorance du consommateur entraîne-t-elle la possibilité de conflit d’intérêts chez le médecin? Ceci peut-il exister dans d’autres secteurs? Illustrez (peut-être en utilisant l’exemple de Sears) es problèmes d’agence incomplète ou d’information imparfaite.

A

Le consommateur qui ne peut juger doit s’en remettre au jugement d’un autre, à l’occurrence le médecin dans les soins de santé. Or, le médecin a également le rôle de producteur. Il est donc dans une situation de conflit d’intérêt lorsqu’il est payés à l’acte. Peut amener une surconsommation et une disparité dans les soins offerts (+ c’est payant, plus on en fait!)

Survient dans d’autres domaine. Par exemple, Sears offrait un service de mécanicien qui recevaient une commission sur les pièces vendues. Suite à des poursuites, la compagnie a dû mettre une fin à ce mode de rémunération.

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27
Q

L’ignorance du consommateur a-t-elle suscité des institutions particulières dans le secteur des soins de la santé? Nommez-les en les expliquant (au moins quatre). Expliquez brièvement le rôle de différentes institutions pour protéger le consommateur.

A

1) Les ordres professionnels
Visent à rassurer le public sur la qualité des services de leurs membres par le moyen de normes d’admission, de code d’étiques et de vérifications des pratiques.

2) Relation de confiance
Substitut au manque d’information du consommateur qui finit par avoir une certaine confiance en son médecin.

3) Instituts sans buts lucratifs
Avant l’assurance hospitalisation et encore aujourd’hui aux USA, une grande majorité d’hôpitaux sont sans but lucratif, ce qui inspire davantage confiance aux usagés.

4) Réglementation et contrôle gouvernemental des médicaments.
Protège à la fois le consommateur et le prescripteur.

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28
Q

Les régimes d’assurance santé publique sont-ils de nature à résoudre les problèmes reliés à l’ignorance du consommateur? Expliquez en vous référant au Québec. Qu’en est-il dans le secteur de l’éducation? Répondez à cette question en vous prenant comme personne témoin. Êtes vous ou non un consommateur bien informé? Qu’aimeriez-vous connaitre?

A

La suprématie du producteur combinée aux assurances de santé complète rendent le système de prix inutile dans l’identification des besoins des consommateurs. Le processus du marché est donc remplacé par le processus de planification. La répartition des ressources en santé est donc organisé par un législateur, le gouvernement.

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29
Q

Parallèlement à l’ignorance du consommateur, existe-t-il une ignorance chez le producteur de soins de santé? Expliquez. Qu’en est-il dans le secteur de l’éducation.

A

Le médecin ne sait pas toujours quel est le meilleur traitement pour un patient spécifique, il y a donc une certaine ignorance chez le producteur.

En éducation, le professeur ne sait pas la meilleure façon d’enseigner ses objectif. Il doit donc avouer un bon degré d’ignorance à cet égard.

30
Q

Comment dans le secteur des soins de la santé, l’offre peut-elle créer sa propre demande? Y a-t-il une unanimité sur l’importance du phénomène de la demande induite? Pourquoi en est-il ainsi?

A

Les médecins sont capable, grâce à leur expertise, de modifier les préférences des consommateurs. Par exemple, une étude a prouvé dans le système hospitalier Britanique qu’une augmentation du nombre de lits disponibles entraine une augmentation de la demande pour ces lits. Il s’agit du PROBLÈME DE LA DEMANDE INDUITE PAR L’OFFRE.

Il n’y a pas d’unanimité sur l’importance du phénomène. Au cours des 30 dernières années, on a vécu une période de surestimation de l’effet (les médecins déterminent leur rémunération en induisant la demande), de sous-estimation de l’effet (il y a des limites à accroître la demande…) et maintenant, on comprend que le pouvoir discrétionnaire nous empêche de bien cerner l’effet.

31
Q

Comment une évaluation peut-elle provoquer des conséquences inattendues? Illustrez.

A

Les personnes évaluées changent leur comportement pour améliorer leurs résultats. Par exemple, une inflation des notes en signant un contrat de performance. Une filtration des cas médicaux risqués pour augmenter les statistiques de performance.

32
Q

Comment peut-on affirmer qu’il y a une incitation de plus en plus forte pour économiser sur l’humain? Donnez des exemples.

A

En 25 ans, le rapport du salaire moyen sur l’indice de prix de l’investissement en machinerie et en outillage a presque quadruplé. (L’humain coûte plus cher que d’investir dans des technologies qui le remplace…) Par exemple, maintenant, des boites vocales remplacent des réceptionnistes, les productions sont robotisés et il y a une augmentation des restaurants buffets.

Il s’agit du phénomène de DÉSHUMANISATION DES ACTIVITÉS.

33
Q

Dans une économie où la croissance de la productivité est inégale entre différents secteurs, qu’arrive-t-il aux prix relatifs? Expliquer et illustrer.

A

Les secteurs où la croissance de productivité est inférieure à la moyenne auront une des prix relatifs croissants puisque les coûts unitaires de production baisseront moins rapidement (ou seront stables).

Par contre, là où la croissance de productivité est supérieure à la moyenne, il y aura diminution des prix relatifs dans le temps.

EXEMPLE : Avec les machines, une ferme de blé produit 6 fois plus de blé par heure de travail de chaque employé. Il a donc des coûts de productions moindre pour une même production ou au contraire, une augmentation de la production pour le même coût. Le coût unitaire de production est donc diminué par rapport au reste. Au contraire, le supermarché qui vend le pain ne peut pas augmenter aussi rapidement sa productivité puisque le facteur humain est plus important. Il en résulte donc en une inflation normale du prix relatifs au fil du temps qui est donc relativement plus cher que le coût unitaire du pain.

34
Q

Dans la croissance de la productivité, où se situent par rapport à la moyenne de l’économie les secteurs suivants : l’agriculture, le secteur manufacturier, la majorité des services?

A

De 1950 à 1990 aux USA :
Agriculture : Croissance ÉLEVÉE de la productivité
Manufacture : Croissance de la productivité légèrement inférieure à l’agriculture.
Service : Croissance FAIBLE.

35
Q

En 1881, quelle était la répartition de l’emploi entre l’agriculture, le secteur manufacturier ou le secteur de fabrication et des services? En 1951? En 2001?

A

Agriculture : 50% - 18,4% - 2,2%
Fabrication : 15% - 26,5% - 15,1%
Services : 20% - 43,9% - 74,4%

36
Q

La concentration de l’emploi dans le secteur des services signifie-t-elle que nécessairement les services connaissent une production relative croissante? Est-ce le cas pour la période de 1935 à 1973?

A

Pas nécessairement. Il est possible d’avoir une augmentation de la productivité combinée à une concentration de l’emploi dans un secteur. Ce n’est cependant pas le cas pour la période de 1935 à 1973. En effet, l’augmentation de la production absolue est plutôt due à une augmentation des emploi dans le secteur.

37
Q

Pourquoi les prix des services croissent-ils généralement plus rapidement que ceux des biens? Si les services humains ont des prix relativement croissants, doit-on conclure que leur consommation doive nécessairement diminuer avec le temps?

A

Le prix des services croissent plus rapidement que celui des bien puisqu’il s’agit d’un secteur avec une croissance de productivité relativement plus faible que le secteur des biens.

La consommation ne sera cependant pas en diminution dans le temps puisqu’une augmentation globale de production augmente le revenu moyens des habitants. Il en résulte donc une capacité constante à consommer les produits des services. Par exemple, un restaurant qui demande une main d’oeuvre qualifiée et qui ne fait pas appel à une standardisation des repas pour augmenté sa productivité aura des prix plus élevés. Les gens iront tout de même dans ce restaurant puisqu’ils en auront toujours les moyens.

38
Q

Qu’Est-ce que signifie la “mcdonalisation “ des services? Illustrez. Qu’en est-il de leur “walmartisation”?

A

McDo : Standardisation des services qui facilite un recours plus étendu au capital dans leur production : boite vocale et machine bancaire augmente la productivité d’une institution de service.

Walmart : Utilisation des technologies de l’information pour réduire le fardeau des inventaires, ce qui a augmenté considérablement la productivité.

39
Q

Avec une économie à deux secteurs dont la croissance de la productivité est inégale, qu’arrivera-t-il à la répartition des facteurs de production et aux taux de croissance de cette économie si on veut conserver constant le rapport des production des deux secteurs? Peut-on appliquer ceci à l’économie canadienne de 1950 à 1995?

A

Si on veut maintenir le rapport de production des deux secteurs, on doit faire en sorte que les facteurs de productions se concentrent de plus en plus dans le secteur à faible croissance de productivité. Oui, une tertiarisation continue de l’emploi entraine une diminution du taux de croissance de l’économie comme il a été le cas au canada de 1969 à 1995.

40
Q

Pour l’application du modèle [croissance de l’économie à la baisse à cause de la tertiarisation], qu’est-il arrivé depuis 1995?

A

Il y a eu une brisure au milieu des années 90 dans la croissance de l’économie Nord-Américaine. Les services ne sont plus un secteur à faible croissance à cause de la mcdonalisation et la walmartisation.

41
Q

Indiquez quelques lacunes dans l’estimation de l’évolution générale des prix? Sont-elles importantes dans le secteur de la santé?

A

Les indices de prix doivent mesurer l’évolution des produits semblables dans le temps. Il est difficile d’évaluer la constance de la qualité. Une visite chez le médecin en 1950 est nettement différente qu’une visite aujourd’hui. Comment évaluer la valeur d’une visite d’aujourd’hui en prix d’avant?

Dans le système de la santé, on peut évaluer le coût des composantes du traitement, mais plus difficilement le traitement complet. Ne tient donc pas compte de la diminution du temps d’hospitalisation et de la substitutions des certains médicaments à la chirurgie par exemple.

42
Q

Pourquoi les biais dans la mesure de l’augmentation des prix entrainent-ils des biais dans la mesure des variations de la productivité?

A

Les dépenses se mesurent avec une bonne précision. Or, ils équivalent au produit de la production et du prix. Une surestimation de l’augmentation du prix entraine donc une sous-estimation de la production. Ainsi, pour un nombre de facteur de production donné, il y une sous-estimation de la productivité. Sans une mesure exacte de la production, il est donc impossible de déterminer la productivité.

43
Q

Donnez différentes façons de réagir à la montée des coûts des services personnels. Illustrez.

A

DIMINUTION DE LA CONSOMMATION : Si les spectacles coûtent trop cher, on y va plus!

SUBSTITUTION DE L’AMATEURISME : Si les Madonna coûtent trop cher, on va voir une chanteuse moins connue.

RECHERCHE DE STANDARDISATION : Demander des médicaments plutôt qu’une chirurgie couteuse ou une psychothérapie.

44
Q

Comment la montée des coûts de l’humain peut-elle modifier la division du travail entre les différentes institutions? Illustrez.

A

La montée des coûts de l’humain modifie la division du travail entre les institutions gouvernementales, les ménages et les entreprises à buts lucratifs ou non. Les ménages sont incités à s’occuper de la production d’objets matériels tandis que les organismes gouvernementaux prennent soin des services personnels intimes (soin des enfants et des personnes âgées) largement financé par l’État.

45
Q

Quel est le signe de la relation entre les dépenses de santé par tête et le produit intérieur brut par tête? Pourquoi en serait-il ainsi?

A

La relation est POSITIVE : un accroissement de 10% du PIB est associé à des dépenses en santé accrue de 13,3%.

Parce que :

    • de revenu = + de dépense
  • Production plus élevé = Recettes gouvernementales + élevé = + de possibilité de dépense!
  • Augmentation des rémunération = Augmentation des prix relatifs des services humain.
46
Q

Comment une réforme dans le secteur de la santé peut-elle diminuer le rapport des dépenses sur la production dans affecter la tendance des dépenses de la santé sur la production?

A

Si une réforme réduit de façon permanente les dépenses en santé de 1%, elle réduit le rapport dépense/production. Par contre le taux de croissance des dépenses n’est pas modifiés et demeure plus élevé que le taux de croissance de production. Il en résulte donc une tendance toujours positive (inchangée).

47
Q

Comment peut-on réconcilier une consommation des soins de santé pour une année donnée croissante avec l’âge et un faible effet du vieillissement de la population sur le niveau futur des dépenses?

A

L’augmentation des dépenses par habitant pour les soins de santé avec l’âge est un mauvais indicateur de l’impact du vieillissement de la population. En effet, des mécanismes peuvent réduire son impact. Par exemple, des centres d’accueils pour personnes âgées qui ressemblaient à des résidences subventionnées doivent maintenant faire une sélection rigoureuse de leur patient afin que de ne prendre que les plus malades.

48
Q

Résumez succintement, pour les périodes de 1975 à 2002, l’évolution de la répartition des dépenses entre les hopitaux, les médecins et les médicaments. Indiquez pour chacun quelques facteur explicatifs.

A

Il est survenu 3 phénomènes :

1) Baisse de la part allant aux hôpitaux : l’évolution du nombre de lit a été marqué par une forte diminution (sauf augmentation momentanée pour les chirurgies d’un jour). Résultat notamment des progrès de la médecine.
2) Part légèrement décroissante des services médicaux. La part des consultations des médecins est demeuré constante dans les années 80, puis a diminué dans les années 90 avec l’incitation à la retraite anticipée, ce qui a diminué les dépenses. De plus, la croissance des revenus des médecins a été proportionnellement moindre que dans les autres professions vers la fin des années 90.
3) Doublement de la part des médicaments : la part des médicaments n’a pas cessé de croitre dans les dépenses en santé. Accentuée particulièrement dans les années 90 par l’instauration du régime mixte d’assurance médicament qui couvre toute la population québecoise. Également, le gouvernement a un contrôle nettement moins important sur les dépenses en médicaments que sur les hôpitaux et les médecins.

49
Q

Malgré la facilité de bien mesurer l’évolution des dépenses de santé, pourquoi est-ce si difficile de connaitre l’évolution de la production de ce secteur?

A

Il s’agit d’une difficulté intrinsèque à l’évolution constante du système de santé. En effet, les nouvelles technologies et connaissances ne permettent pas de mesurer convenablement l’indice de prix puisque la qualité et la quantité sont rarement constante pour un même produit. Ainsi, sans évolution du prix, il est difficile de déterminer la production en fonction des dépenses et par conséquent, la productivité.

Dépense = Production x Prix

50
Q

Pourquoi est-il si difficile d’estimer l’évolution du prix des services de santé? Pourquoi des biais dans la mesure de l’augmentation des prix entrainent-ils des biais dans la mesure des variations de la productivité?

A

L’indice de prix mesure l’évolution du prix d’un produit constant dans le temps. Par exemple, un toaster d’aujourd’hui vaut X en dollars de 1950. Un toaster d’aujourd’hui exerce la même fonction avec sensiblement la même qualité qu’en 1950. Ce n’est pas le cas pour une consultation médicale. En effet, le coût mesurés ne concernent que les composantes du traitement plutôt que le traitement total. La durée d’hospitalisation et la substitution de médicament à la chirurgie ne sont pas considérés. Comme l’indice de prix permet de mesurer la différence de production et comme cette-dernière est essentiel au calcul de la productivité. Par ailleurs, en considérant que le secteur de la santé correspond à 10% du PIB, il s’agit d’un biais considérable.

Surestimation des prix => Sous-estimation de la production => Sous estimation de la productivité.

51
Q

Quelle est l’hypothèse sous-jacente à l’évolution de la productivité si on mesure l’évolution des prix d’un produit par celles des prix des facteurs de production? Expliquez succinctement.

A

On croit que de mesurer l’indice des prix n’est pas une façon valable de mesurer convenablement la production et par conséquent, la productivité.

52
Q

Définissez le concept d’élasticité. Pourquoi se complique-t-on la vie avec ce concept?

A

L’élasticité correspond à la variation d’une mesure causé par la variation d’une autre. Par exemple, si en diminuant de 10% le prix d’un objet, on augmente sa vente de 15%, on a une élasticité de -1,5 (15% de quantité/-10% de prix). CORRESPOND À LA SENSIBILITÉ (grandeur) DE LA QUANTITÉ DEMANDÉE POUR UNE VARIATION DE PRIX.

On se complique la vie avec ce concept puisque c’est un concept qui nous permet de s’affranchir des unitées de mesures et qui nous fournit ainsi une vision globale.

53
Q

Quelle est la valeur de l’élasticité de la demande par rapport au prix pour l’ensemble des soins de santé? Cette valeur varie-t-elle selon les services? Pourquoi?

A

L’étude de Rand donne une élasticité autour de 0,2 pour l’ensemble des services médicaux et hospitaliers. Ce qui signifie que la variation la consommation demandé correspond au cinquième de la variation du prix. Cette valeurs est causée par la coassurance qui atténue l’effet de modification des prix. Cependant, la variation de coassurance cause également une variation de l’élasticité. Elle augmente avec le degré de copaiment. Ainsi, les services hospitaliers sont moins sujets à des variations d’élasticité que des examens périodiques.

54
Q

Quel est l’effet de l’assurance (privé ou publique) sur la quantité demandée des services de santé? Quels seraient les effets d’une assurance publique limitée aux dépenses supérieures à 1000$/année pour un ménage? Les effets d’un ticket modérateur?

A

L’assurance vient augmenter la quantité demandé puisque le prix est inférieur ou absent pour le consommateur. Incite à la surconsommation.

L’assurance publique limitée ET le ticket modérateur auraient pour effet de réduire la consommation des services de santé qui ne sont pas absolument nécessaires.

55
Q

“Les soins médicaux s’imposeraient de façon si contraignante au consommateur que ce dernier n’aurait pas le choix de les consommer ou de les refuser.” Commentez. Ceci est-il vrai pour les examens de routine et pour les soins dentaires.

A

Peu importe le prix, lorsque tu as besoin de soins médicaux, tu les prends!

56
Q

Les tickets modérateurs affectent-ils les dépenses de santé? Le niveau de santé de toute la population? Y a-t-il des exceptions? Qu’en est-il pour les médicaments sous ordonnance? Pourquoi le recours au ticket modérateur est -il très peu utilisé dans les services hospitaliers et médicaux du Canada?

A

Effets sur la santé : L’élasticité permet de savoir qu’il y aurait une différence. Plus la coassurance augmente, plus la demande diminue.

Effet sur le niveau de santé : Peu ou pas de modification chez la personne moyenne. Santé NÉGATIVEMENT affecté chez les PAUVRES.

Effet sur les médicaments sous ordonance : Élasticité qui pourrait atteindre 0,4. Donc oui, effet sur la consommations de médicaments essentiels et non-essentiels. La diminution de consommation des médicaments essentiels entrainerait une augmentation des événements regrettables.

DIMINUENT LA CONSOMMATION SANS EFFET NOCIF ÉNORME SAUF CHEZ LES PAUVRES (surtout avec des maladies chroniques)

Peu utilisé au Canada puisque s’oppose à l’un des 5 critères de la Loi canadienne de la santé. Les revenus engendrés par une province seraient donc entièrement retranchés du financement du gouvernement fédéral.

57
Q

Si le total des bénéfices anticipés est supérieur aux coûts, l’investissement est-il nécessairement rentable? Pourquoi faut-il actualiser les bénéfices et les coûts futurs?

A

L’analyse bénéfices-coût est une technique qui permet d’établir si les bénéfices d’un investissement sont supérieurs aux coûts. Il faut noter qu’un investissement est un projet de longue durée. Les coûts ne sont donc pas tous instantanés et les bénéfices s’échelonnent dans le temps. On doit donc ramener toutes les valeurs (coût ou bénéfice) en dollars d’aujourd’hui.

1$ AUJOURD’HUI NE VAUT PAS LA MÊME CHOSE QUE 1$ DANS 10 ANS.

58
Q

Définissez les concepts de valeur présente nette et de taux d’actualisation. Résumez ce qu’est l’analyse bénéfices-coûts et indiquez quelques limites de cette analyse.

A

La valeur présente nette correspond au surplus dégagé par un projet.

Le taux d’actualisation permet de convertir une valeur de demain en devise d’aujourd’hui.

L’analyse bénéfices-coûts est une technique simple qui permet de savoir si un projet est rentable ou dégage un surplus à long terme. Comme il s’agit d’un projet qui s’échelonne dans le temps, l’estimation des coûts et des bénéfice est sujette à beaucoup d’incertitude. Sert souvent à vendre un projet!

59
Q

La connaissance de la fonction de production est-elle suffisante pour mesurer les bénéfices des dépenses en santé? Sinon, que faut-il connaitre?

A

Non. La fonction de production ressemble à un traitement médical. Elle donne la relation entre les intrants et le résultat. Pour connaitre les bénéfices et les coûts du traitement, les intrants et le résultat doivent être traduits en valeurs monétaire.

60
Q

Si un projet sauve des vies humaines, comment peut-on les évaluer? Les inclure dans les bénéfices? Que vaut une vie humaine sauvée? Que veut-on mesurer? Comment peut-on estimer cette valeur?

A

On doit donner aux vies humaines une valeur monétaire, ce qui nous permet de les inclures dans les bénéfices lors d’une analyse bénéfices-coûts.

On peut définir la valeur de la vie humaine comme le prix que les gens ou la société sont prêts à payer pour diminuer le risque de survenu d’un évènement fatal. Par exemple, le prix qu’on est prêt à rénover une route dangereuse pour en diminuer le danger.

Il existe deux méthodes pour estimer la valeur d’une vie :

  • Demander ce qu’ils seraient prêt à payer pour réduire la probabilité d’accidents dans diverses situations. Très variable et discours =/ actes.
  • Primes demandées par les travailleurs pour affronter un milieu moins sécuritaire.

La valeur statistique d’une vie est de 5 000 000.

61
Q

Est-il approprié d’accorder une même valeur à la vie humaine sauvée dans un pays pauvre que dans un pays riche? Justifiez votre réponse.

A

Il ne serait PAS approprié puisqu’à cause des faibles revenus, la demande pour la sécurité dans les pays sous-développés est moins grande. À l’opposé, on ne peut pas non plus transposer la valeur de la vie dans un pays riche puisqu’elle induirait une affectation des ressources inégale. En effet, si on surestime la valeur de la vie humaine dans ces milieu, toutes les ressources passeraient dans les mesures de sécurité quand la population n’arrive même pas à manger convenablement.

62
Q

Dans le secteur des transports, le gouvernement anglais est-il rationnel? Pourquoi en est-il ainsi?

A

RATIONNEL du point de vue POLITIQUE : Les catastrophe ferroviaires sont très remarquées, investir fait bonne figure.

IRRATIONNEL du point de vue SOCIÉTAL : Le nombre de catastrophe sur le réseau routier est beaucoup plus grand que sur le réseau ferroviaire et ainsi, l’investissement ne devrait pas être supérieur dans ce dernier. Or, avec les investissement posé, on donne une valeur à la vie de 5M dans un train, 1M comme automobiliste et 100K comme piéton!

63
Q

Les économistes ont-ils développé un consensus sur le taux d’actualisation à utiliser?

A

Il n’y a pas de consensus. Le taux de 5% est cependant souvent employé… même si depuis plus de 25 ans, le conseil du trésor propose un taux réel de 10%!

64
Q

Les études de rentabilité demandent-elles l’emploi d’un taux réel ou monétaire pour actualiser? Cette différence est-elle importante? Où peut-on trouver un estimé du taux réel?

A

Tout dépend de la mesure des bénéfices et des coûts futurs. S’il sont calculés en prix d’aujourd’hui, on doit utiliser un taux réel. Cependant, s’il sont mesuré avec le niveau général des prix futurs, en dollars courrants, il faut utiliser le taux monétaire.

Si on prévoit de fortes variations au cours des prochaines années, la différence entre les deux taux est importante. Si non, il en importe peu.

65
Q

Trois types d’évaluation économique sont souvent proposés : analyses coûts-avantages, coûts-efficacité et coût-utilité. Définissez chacun succinctement et donnez-en une illustration.

A

AVANTAGES : Elle se résume à l’identification rigoureuse des bénéfices et des coûts, à leur traduction en termes monétaire et à leur actualisation. Pour que le projet soit retenu, on doit avoir une maximisation du surplus ou une valeur présente nette.

EFFICACITÉ : La vie humaine devient l’unité de mesure. Le but est d’estimer les coûts globaux encours par mort évité ou par année de survie.

UTILITÉ : Coût globaux par année de survie selon la QUALITÉ de celle-ci, unité de mesure ajusté (QALY Quality Adjusted Life Year). Il y a donc une pondération entre une vie sauvée sans incapacité, selon le degré d’incapacité ainsi que selon le degré de douleur.

66
Q

Les analyse coûts-efficacité et coûts utilité évitent-elles le problème de donner une valeur à la vie humaine?

A

Non, il demeure nécessaire de donner une valeur, elle permettent uniquement d’inclure d’autres répercussion de la mort ou d’un accident.

67
Q

Comment les études bénéfices-coûts peuvent-elles servir simplement à mieux vendre certains projets?

A

Compte tenu de l’impressision du futur, il est possible de sous-estimer les coûts et exagérer les bénéfice pour mieux vendre le projet.

68
Q

Si l’analyse bénéfices-coûts offre un cadre d’analyse simple, pourquoi est-il si difficile de finaliser une très bonne étude de rentabilité? Quelles sont les principales sources d’erreur?

A

Ces études exigent d’estimer les bénéfices et les coûts futurs. Qui peut évaluer précisément le futur?

69
Q

Tous les programmes de dépistage de maladies par des examens périodiques sont rentables puisqu’ils épargnent des coûts futurs. Commentez.

A

Manque d’information, la phrase est incomplète. Est-ce que les coûts épargnés dépassent les coûts du programme de dépistage? D’autant plus qu’on doit spécifier quel programme il s’agit… Ce n’est pas parce qu’un projet de pont est rentable que tous les projets de ponts le seront!

70
Q

Expliquer le concept de retombées économiques.

A

Il s’agit d’étude de rentabilité tronquées : elles oublient le coûts du financement pour se limiter sur les effets positifs bruts. Le concept sert d’argument pour maximiser la grosseur d’un projet.