Examen 1 Flashcards

1
Q

Qui suis-je?
Je peux référer à toute différence entre les gens (ou entre les positions socialement définies que ceux-ci occupent) qui ont des conséquences sur leur vie, plus particulièrement sur les bénéfices ou les privilèges dont ils profitent.

A

Les inégalités sociales, selon Grabb.
Ces inégalités proviennent de différences qui on des CONSÉQUENCES en terme de bénéfices, privilèges, opportunités et droits que peuvent profiter divers individus.

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2
Q

Quelle est la principales distinctions entre une personne et sa position sociale?

A

Les positions sociales sont comme des boîtes, qui existent indifféremment de leur contenu et les diverses positions sociales n’ont pas le même niveau d’égalité de pouvoir ou de statut.
Une personne intègre une position sociale.

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3
Q

Vrai ou faux.

Une inégalité sociale consiste en n’importe quelle inégalité qui concerne le statut social.

A

Faux.
Elle inclus le statut social, mais inclus toutes les différences qui sont porteuses de conséquence sur les conditions de vie.

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4
Q

Vrai ou faux.

Toute différence d’une personne à une autre consiste en une inégalité sociale.

A

Faux.
Ce ne sont pas toutes les sortes de différences qui amènent des inégalités sociales.
Il faut que ces différences concrétises un rapport d’inégalité entre les personnes.
Il faut aussi que le préjudice se répète dans les espaces et le temps.

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5
Q

Nommer les deux principales sources d’inégalités dans nos société.

A
  • Celles basées sur les caractéristiques personnelles des individus.
  • Celles basées sur les caractéristiques socialement définies des individus.
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6
Q

Qu’est-ce qu’une inégalité basée sur les caractéristiques personnelles des individus?

A

Biologiquement, certaines personnes seraient dotés de caractéristiques qui leur permettrait d’avancer dans la société.
Selon cette vision, c’est selon les caractéristiques de l’individu qu’il ne réussit pas ou qu’il est pauvre. Les individus sont donc intrinsèquement responsable des inégalités sociales.

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7
Q

Qu’est-ce qu’une inégalité basée sur les caractéristiques socialement définies?

A

Toutes les personnes seraient biologiquement identiques. Les caractéristiques n’auraient donc rien à voir avec l’ascension sociale d’un individu.
Selon cette vision, ce serait les caractéristiques de l’environnement ainsi que les diverses caractéristiques socialement définies qui créerait les inégalités sociales.

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8
Q

Vrai ou faux.

En travail social, nous croyons que les inégalités sociales proviennent des caractéristiques spécifiques des individus.

A

Faux.
La vision du travail social prend en compte que les rapports d’inégalités sont provoqués par des marqueurs sociaux. Nous croyons que les divers problèmes que peuvent vivre une personne dans son environnement micro découle en réalité d’inégalité sociale macro.

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9
Q

Vrai ou faux.
En travail social, on croit que les concepts de classe sociale, de genre, de race ou de hiérarchie économique exercent une influence sur les individus personnellement, mais qu’ils proviennent en réalité de marqueur de pouvoir au sein de la société.

A

Vrai.

La société décide ensemble de statut, de classe, de rôle qui seront supérieurs aux autres.

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10
Q

Quel fut le premier concept qui a émergé suite à l’apparition de celui des inégalités sociales?

A

Le concept de classe sociale.

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11
Q

Selon le marxisme classique, quels sont les deux principales classes sociales?

A
  • Prolétariat = n’a pas de moyen de production, vend sa force de travail pour arriver à subvenir à ses besoins.
  • Bourgeoisie = possède les moyens de production et achète la main d’oeuvre des prolétaires.
    (Notion d’artisan aussi, qui serait capable de subvenir eux même à leur besoin par un minimum de détention des pouvoirs de productions.)
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12
Q

Vers quoi est principalement tourné la vision marxiste classique?

A

Le matérialisme.
S’intéresse à l’aspect matériel des sociétés. Regarde principalement la détention de ressources matériels, la production et la distribution des biens.

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13
Q

Que vient ajouter la vision du néo-marxisme au marxisme classique?

A

La notion de classe moyenne, suite à la monté des syndicats. Certains employés sont désormais dans la capacité d’être propriétaire et donc d’augmenter quelque peu leurs conditions de vie.
La notion de l’hégémonie idéologique. On constate que les bourgeois favoriseront pour quelques élus une possibilité d’ascension sociale… permettra à plusieurs d’avoir espoir que ça leur arrive s’ils travaillent assez fort. L’espoir permet de trouver une légitimité au système actuel.

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14
Q

Donner les deux principales critiques de la vision marxiste.

A
  • Ne se centre que sur l’infrastructure, que sur la vision matériel des inégalités.
  • Néglige les dimensions symboliques, culturelles des inégalités.
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15
Q

Quelle est la vision du fonctionnalisme par rapport aux inégalités sociales?

A

Ils mentionnent cela comme de la stratification sociale.

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16
Q

Qu’est-ce que la stratification sociale?

A

Il s’agit d’une idée de couche sociale.
Les individus vivent au sein d’une société où il y a divers avantages selon la place qu’ils occupent dans la société et chacun de ses places est nécessaire au bon fonctionnement de la société.
FONCTION. Il est important que chacune des places soient occupées.

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17
Q

Qu’est-ce qui caractérise la vision fonctionnaliste des inégalités sociales?

A

Ils considèrent que les inégalités sont nécessaire au bon fonctionnement de la société. Il y aurait une raison pour laquelle ce concept existe, il ne faut donc pas le changer.

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18
Q

Selon la vision fonctionnaliste de la stratification sociale, pourquoi est-ce que les personnes ne se révoltent pas?

A

Parce qu’il y aurait un consensus sociale sur le fait que la répartition des richesses ne soient pas égalitaires. La hiérarchie serait donc nécessaire et va dans les sens des valeurs et des normes de notre société.

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19
Q

Donner les quatre éléments (concepts) qui viennent définir la stabilité du système et la mobilité des individus.

A

Position sociale
Statut assigné
Statut acquis
Mobilité sociale

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20
Q

Qu’est-ce que la position sociale selon le fonctionnalisme?

A

Situation sociale qui est donné par la société. Elle existe indépendamment de l’individu.

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21
Q

Qu’est-ce que le statut assigné selon le fonctionnalisme?

A

Position sociale imposé à la naissance ou dans la vie.

Il permet la stabilité du système social.

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22
Q

Qu’est-ce que le statut acquis selon le fonctionnalisme?

A

Position sociale acquise volontairement. Reflète le talent et l’effort mis par l’individu.

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23
Q

Qu’est-ce que la mobilité sociale selon le fonctionnalisme?

A

Il s’agit du moment où une personne monte ou descend de position, lorsqu’elle change d’un statut assigné à un statut acquis par exemple.

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24
Q

Qu’elles sont les deux principales critiques de la vision fonctionnaliste de la stratification sociale?

A
  • Elle donne aux inégalités un critère fonctionnel et établit. Elle justifie leurs existences.
  • Elle provoque un statu quo par la fonction qu’elle donne aux inégalités. Rien de sert de changer.
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25
Q

Quelle est la vision du structuralisme par rapport aux classe sociales?

A

Elles seraient des systèmes de différenciation intériorisés.

En plus de la vision objective, elle ajoute une vision subjective.

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26
Q

Par quoi serait déterminé les positions sociales selon le structuralisme?

A

Le type, la combinaison et la quantité de capitaux que détient l’individu (matériel, culturel, politique, symbolique).

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27
Q

Pourquoi les structuralistes parlent de système symbolique pour expliquer les classes sociales?

A

Le monde sociale est composée de systèmes symboliques et c’est ce qui permet aux différentes classes de comprendre où elles sont.
Les classe sociales se comprennent par leurs relations.
Je sais je suis où selon la hiérarchie des diverses classes ainsi que par leur niveau de proximité ou de distance par rapport à la mienne.

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28
Q

Quel est le concept centrale de la vision structuraliste des classes sociales?

A

L’habitus.

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29
Q

Qu’est-ce que l’habitus?

A

Concept central de la théorie structuraliste des classes sociales.
Il s’agit d’un ensemble cohérent qui est associé à CHAQUE classe sociale. Il s’agit de la dimension subjective reliée à la classe sociale dont l’individu fait partie. On parle de culture, de croyance, de valeurs, de mode de vie…
Sous entend que les personnes d’une même classe sociale fréquente les mêmes endroits, ont les mêmes goûts parce qu’ils vivent dans les mêmes genre d’endroit et ont les mêmes moyens financiers.

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30
Q

Pourquoi est-ce que la culture commune constitue une barrière entre les classes sociales selon la vision structuraliste?

A

Parce que les personnes d’une même classe fréquente les mêmes endroits et qu’une personne d’une classe inférieur ou supérieur à peu de chance de se retrouver nez à nez avec d’autres personnes qui ne sont pas de sa classe sociale.

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31
Q

Pourquoi est-ce que la vision des inégalités sociales des structuraliste est critiquée?

A

Parce qu’elle explique ce que sont les manifestations des inégalités, mais n’en explique pas la cause. Elle explique les comportements et le maintient des inégalités sans expliquer les inégalités en soi.
N’explique pas POURQUOI.

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32
Q

Qu’est-ce que la théorie des inégalités sociales qui repose sur les déterminants multiples des classes sociales?

A

Les classe sociales seraient déterminées par:
- La propriété (l’avoir)
- L’éducation (le savoir)
- L’occupation (le travail, le pouvoir associé)
Rejoint le matérialisme, le structuralisme et le fonctionnalisme.
Les inégalités se manifestent par les différences vis-à-vis l’accès aux ressources matériels, au savoir et au pouvoir.

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33
Q

Donner les quatre paradigmes qui définissent les inégalités sociales par un système de classe sociale.

A
  • Le Marxisme classique et le néo-marxisme - matérialisme historique.
  • Parson - Le fonctionnalisme ; Stratification sociale
  • Bourdieu - Le structuralisme ; Classes sociales comme systèmes de différenciation intériorisés
  • Grabb - Les déterminants multiples des classes sociales
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34
Q

Est-ce qu’il est possible que les inégalités soient non fondées sur les classes sociales?

A

Oui, les caractéristiques des individus peuvent aussi être une source d’inégalité sociale.
Exemple : le sexe, l’ethnie, le genre, la location, la langue… Cependant, les caractéristiques et le système de classe social est souvent imbriqué l’un dans l’autre (intersectionalité). Il n’est donc pas toujours évident de les différencier.

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35
Q

Vrai ou faux

Les inégalités sociales sont d’abord et avant tout fondées sur des relation de pouvoir.

A

Vrai.
Les inégalités matérielles et autres seraient d’abord causées par des inégalités de pouvoir entre les individus et les positions sociales.

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36
Q

Nommer les trois principaux instruments de pouvoir selon le concept d’inégalité social.

A
  • Contrôle des ressources financières ; structure économique (pouvoir de production, de fabrication)
  • Contrôle des ressources humaines ; structure politique/état (contrôle des forces comme l’armée et la police)
  • Contrôle des idées ; structure idéologique (religion, éducation, médias, science)
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37
Q

Quel est le levier principal d’action contre les inégalités sociale?

A

Les théoriciens ne s’entendent pas sur LE levier. Certains diront que c’est la détention de ressource matériel, parce qu’il a un impact directe sur la pauvreté matériel.
D’autres diront qu’il s’agit de la détention des ressources politiques (et donc humaines), parce que c’est par l’instauration de politiques sociales qu’on peut changer les choses.
Et certains diront qu’il s’agit de la détention des structures idéologiques, parce que c’est là que changent les mentalités et donc que des actions peuvent être entreprises.

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38
Q

Vrai ou faux.

Il est possible de comprendre l’histoire d’une personne qu’en regardant la personne en soi.

A

Faux.
Pour bien comprendre une personne, il faut regarder son environnement. L’individu et l’histoire d’une société ne se comprend que lorsqu’ils sont mis en relation.

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39
Q

Nommer les trois temporalités selon la théorie des parcours de vie.

A
  • Biologie
  • Histoire (collective)
  • Historicité du sujet
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40
Q

Qu’est-ce que l’historicité du sujet?

A

Il s’agit de la temporalité individuel de la personne ainsi que comment est-ce qu’elle perçoit les divers événements qui lui arrive.

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41
Q

Que permet la théorie des parcours de vie selon Hutchison?

A

Elle permet de prendre en compte, dans un même temps, les dimensions macro et micro d’un individu. Elle met en relation la trajectoire de la personne au sein de son environnement et de voir l’influence que ce dernier peut avoir sur ce premier.

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42
Q

Selon la théorie des parcours de vie, qu’est-ce qu’une cohorte?

A

Ce n’est pas une génération.
Il s’agit d’un groupe de personnes qui sont venu au monde pendant une même période historique. Ils ont donc vécu les mêmes événements historiques, circonstances, changements dans le même contexte culturel et aux mêmes stades de leur développement.
C’est l’élément de la théorie qui permet de saisir l’influence de l’historicité collective sur l’historicité individuelle.

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43
Q

Selon la théorie des parcours de vie, qu’est-ce qu’une transition?

A

Il s’agit principalement d’un changement de rôle ou de statut dans la vie de la personne. Il peut s’agir d’une perte ou de l’ajout d’un rôle (comme devenir un parent, passer de conjoint de fait à célibataire, passer de travailleur à chômeur).
Rappelons nous que des attentes de l’entourage et de la société découlent des rôles qu’une personne adopte. Ce concept englobe donc aussi la notion de perception de l’individu vis-à-vis les nouvelles attentes qu’a la société envers lui.
On cherche à comprendre l’influence du Macro sur le micro (qu’est-ce que les attentes de la société ont comme impact sur l’individu).

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44
Q

Selon la théorie des parcours de vie, qu’est-ce qu’une trajectoire?

A

La vie est un mélange de diverses trajectoires, qui se rejoignent plus ou moins facilement.
C’est un cheminement sur le long terme, elles impliquent donc plusieurs transitions, dans différents domaines.

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45
Q

Selon la théorie des parcours de vie, qu’est-ce qu’un point tournant?

A

Il s’agit d’un événement de vie, positif ou négatif, qui crée un changement de trajectoire et de perception de l’individu sur lui-même et sur son environnement.

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46
Q

Quel est le concept de la théorie des parcours de vie qui permet de comprendre l’influence de l’historicité collective sur l’historicité individuelle?

A

La notion de cohorte.

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47
Q

Quel est le concept de la théorie des parcours de vie qui permet de comprendre l’influence de l’historicité collective sur l’historicité individuelle?

A

La notion de cohorte.

Interaction entre les existences individuelles (micro) et le temps historique (macro).

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48
Q

Distinguer la transition et le point tournant de la théorie des parcours de vie.

A
  • Transition : comment est-ce que la personne s’adapte à son rôle.
  • Point tournant : événement qui survient et qui provoquera une certaine transition dû au changement de trajectoire provoqué et au changement de la vision du monde qu’à la personne.
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49
Q

Concernant les parcours de vie, qu’est-ce que l’interaction entre les existences individuelles et le temps historique?

A

Cette interaction est principalement représenté par les effets de cohorte.
On voit vraiment l’influence du temps historique sur les diverses existences individuelles, puisqu’une cohorte est un groupe de personnes qui vient au monde dans une même tranche de temps et dont la vie est sensiblement différente des autres cohortes.
Ils ont des opportunités, des contraintes différentes des autres cohortes.

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50
Q

Concernant les parcours de vie, qu’est-ce que l’horloge sociale, le timing des étapes de la vie?

A

Selon le groupe d’âge auquel on appartient, il existe certaines attentes sociales. L’horloge sociale consiste donc au moment opportun dans la trajectoire d’un individu où devrait, selon les normes sociales, survenir une transition (un changement de rôle).

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51
Q

Concernant les parcours de vie, qu’est-ce que la vie en réseaux?

A

Il est impossible que le parcours de vie d’une personne avance sans être en relation avec d’autres parcours de vie. Donc, selon ce paradigme, la vie en réseau consiste en la famille, les amis, les collègues de travail, le voisinage, tous les convois qui pourraient avancer avec toi au courant de tes diverses trajectoires.
Le convoi social suit aussi un parcours dans le temps.

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52
Q

Concernant les parcours de vie, qu’est-ce que l’agentivité et les déterminants structurels?

A

On est dans un paradigme qui joint le déterminisme à l’agentivité. Dans cette vision, l’agent à un contrôle sur sa vie, sur les choix qu’il fait, mais la structure vient influencer les opportunités et les difficultés qui s’offrent à toi.

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53
Q

Concernant les parcours de vie, qu’est-ce que la diversité des parcours de vie dans une même cohorte?

A

Même si les personnes vivent les mêmes genre d’événement dans le même stade de développement, les caractéristiques qu’ils ont vient tout de même influencer leur vision de la situation.
Le genre, les classes sociale, la « race » viennent influencer ce que les personnes peuvent vivre et comment elles vont le vivre.

54
Q

Concernant les parcours de vie, qu’est-ce son développement?

A

Cette vision ne sous-estime pas l’importance du développement lors de la petite enfance.
Il est très important de se questionner sur les caractéristiques de l’environnement et les expériences vécues lors de la petite enfance parce que cela aura un effet cumulatif sur la trajectoire des individus.
Les avantages et les désavantages qui se présentent devant les gens lorsqu’ils sont jeunes ont une influence jusque sur leur vieillesse.

55
Q

Vrai ou faux.
Selon la vision des parcours de vie, un événement qui surviendrait dans la petite enfance d’une personne pourrait avoir un impact favorable ou défavorable sur toute sa trajectoire sociale, économique ET sanitaire.

A

Vrai.

Les divers facteurs et leurs interactions n’agissent pas que dans le présent et leurs impacts sont globaux.

56
Q

Vrai ou faux.

Selon la vision des parcours de vie, il est facile de briser le cycle des conditions de vie inter-générationnelles.

A

Faux.
Au contraire, les conditions vécus lors de l’enfance viennent facilement maintenir et reproduire les diverses dimensions d’inégalités vécues.

57
Q

Donner les quatre systèmes où peuvent survenir des occasions de participation sociale.

A
  • Système légal et démocratique
  • Système du marché du travail
  • Système du bien-être
  • Système familial et communautaire
58
Q

Dans la vision de la participation sociale, qu’est-ce que le système légal et démocratique?

A

Il s’agit de la pratique de l’exercice de la citoyenneté. Cela passe par:

  • Le vote
  • La participation au débat
  • L’implication dans l’élaboration des lois (lobbyistes)
  • L’implication dans des instances de décisions (comités de parents, CA).
59
Q

Dans la vision de la participation sociale, qu’est-ce que le système du marché du travail?

A

Les ressources économiques d’une personne lui permette une certaine liberté de participation et de subvention à ses besoins.

60
Q

Dans la vision de la participation sociale, qu’est-ce que le système du bien-être?

A

Vise ici l’intégration sociale. Il s’agit, entre autre, de l’intégration à des endroits sociaux où il est possible de faire valoir son point de vue. S’actualise par:

  • La participation aux débats de société
  • La participation aux courants sociaux culturels communs (comme la mode)
  • La capacité de valoriser sa propre culture d’appartenance
  • La capacité d’accéder aux lieux d’expression et aux outils culturels de la société
61
Q

Dans la vision de la participation sociale, qu’est-ce que le système familial et communautaire?

A

Vise ici l’intégration interpersonnelle des individus. Il s’agit de la participation à des réseaux sociaux de soutien (famille, amis, voisinage, service communautaire).

62
Q

Vrai ou faux

L’exclusion social peut être dans l’un OU l’autre des systèmes pour être réel chez un individu?

A

Vrai.
Elle peut être dans le système légal, dans le système du marché du travail, dans le système du bien-être ET / OU dans le système familiale et communautaire.
Il peut donc s’agir d’un manque d’intégration civique, économique, sociale ou interpersonnel.

63
Q

Nommer, selon Billette et Lavoie, les trois aspects du phénomène de l’exclusion.

A
  • Identitaire (non reconnaissance des autres aspects de la vie de l’individu)
  • Idéologique et symbolique (stéréotype)
  • Structurel (économique)
64
Q

Selon Billette et Lavoie, qu’est-ce que la dimensions des inégalités de pouvoir?

A

L’exclusion se produirait en raison de rapport de force entre différents groupes qui ont des intérêts et des visions différentes. Il existe donc certaines figures qui ont un pouvoir supérieur et qui sont facilitateurs de l’exclusion économique, politique ou territoriale.

65
Q

Donner les cinq caractéristiques de l’exclusion sociale selon Billette et Lavoie.

A
  • C’est une mise à l’écart de certains segments de la population
  • C’est un processus (et non un état).
  • C’est multi-dimensionnel (il y a divers facteurs et formes d’exclusion qui sont interreliées).
  • Il est possible de subir de l’exclusion dans un domaine mais pas dans un autre.
  • L’exclusion devient un état lorsqu’il y a un cumul des exclusion et que la personne ne peut plus y faire face.
66
Q

Par rapport à l’exclusion sociale, qu’est-ce que la désaffiliation?

A

Robert Castel
Retracer un parcours, permet d’expliquer le processus d’exclusion sociale.
Consiste en le lien entre:
- Place occupée dans la division du travail
- Participation aux réseaux de sociabilité
- Présence de facteurs de protection

67
Q

Nommer les trois zone de cohésion sociale de Castel.

A
  • Intégration
  • Vulnérabilité
  • Désaffiliation
68
Q

Par rapport à l’exclusion sociale, qu’est-ce que la désinsertion?

A
Gaulejac
Il faut qu'au départ, il y ai des facteurs de vulnérabilité. Ce serait le cumul de ces vulnérabilités qui expliquerait le déclenchement du processus d'exclusion. 
Il y a trois facteurs de désinsertion:
- Économiques
- Liens sociaux
- Symboliques
69
Q

Qu’est-ce que le facteur économique de la désinsertion sociale?

A

Lorsque les offres d’emploi sont inférieurs à la demande.

70
Q

Qu’est-ce que le facteur de lieux sociaux de la désinsertion sociale?

A

Il s’agit de la grosseur des liens sociaux d’une personne, de sa solidité et de sa cohésion.

71
Q

Qu’est-ce que le facteur symbolique de la désinsertion sociale?

A

Reconnaissance de la dignité humaine d’un individu, reconnaissance sociales, valeur qu’on donne a un individu.

72
Q

Selon Gaujelac, qu’elles sont les quatre étapes du parcours de désinsertion sociale?

A
  • Rupture initiale
  • Enchaînement des ruptures
  • Décrochage
  • Déchéance
73
Q

Si on arrête d’essayer de comprendre l’exclusion de la part des personnes qui la vivent et qu’on essai de la comprendre par rapport à la vision qu’à la société, quels sont les trois types de personnes exclues?

A
  • Les fragiles : ils sont a risque, ils ont un revenu instable.
  • Les assistés : Ils sont TOUJOURS de la responsabilité de l’État et ça ne changera pas.
  • Les marginaux : Il ne sont pas de la responsabilité de l’État, parce qu’ils n’ont pas de domicile, ils sont soutenu par des organismes communautaires.
74
Q

Vrai ou faux

Selon Paugam, ce serait la société qui construirait ou déconstruirait l’identité personnelle des individus.

A

Faux.
Ce serait L’ÉTAT. Paugam à une vision de l’exclusion à partir du regard de la société, mais c’est pas l’État qu’il construit les facteurs d’exclusion.

75
Q

Qu’est-ce que la labilité conceptuelle?

A

Dans la théorie de l’exclusion sociale, la labilité conceptuelle est une critique qui lui est faite, comme quoi il s’agit d’une notion fourre-tout.
On ne peut pas dire que TOUT les problèmes relèvent de l’exclusion sociale.

76
Q

Vrai ou faux.

Une exclusion sociale appliquée à un individu est souvent totale. Il se retrouve 100% en dehors de la société.

A

FAUX.
Même une personne extrêmement marginalisé est un tant soi peu en relation avec la société. Il ne peut donc pas y avoir de désaffiliation totale.

77
Q

Donner les sept critiques de l’exclusion sociale.

A
  • Labilité conceptuelle = notion fourre-tout
  • La désaffiliation totale n’existe pas
  • Fausse homogénéité : On ne peut pas mettre tout ça ensemble, ils ne vont pas tous dans le même panier.
  • Exclus les rapports de classe
  • Individualisante : ne tient pas compte des groupes sociaux, apporte un risque de stigmatisation des personnes.
  • Modèle dichotomique : t’es soit exclus soit inclus.
  • Tautologique : le concept se répond lui-même, facteur, cause et conséquence de lui même. N’explique pas les inégalités sociales et de pouvoir.
78
Q

Qu’est-ce que l’inclusion sociale?

A

Faire en sorte que toutes les personnes et tous les groupes soient impliqués à leur façon ET soient des membres valorisés de la société.
Les personnes doivent donc avoir la possibilité d’appartenir à des réseaux sociaux dans lesquels elle se sent valorisée et appuyée et dans lesquels elle assume des rôles importants pour elle.
Processus par lequel des efforts sont faits afin de réduire les inégalités par un équilibre entre les droits et les devoirs individuels et par une cohésion accrues.

79
Q

Vrai ou faux.

Agir sur l’exclusion nous permet d’agir sur divers individus de façon transversal.

A

Vrai.
Lorsqu’on parle d’exclusion sociale, on ne parle pas juste de pauvreté (mais c’est inclus). En agissant sur l’exclusion, on agit sur diverses situation d’exclusion (pauvreté, âge, maladie…).

80
Q

Donner les quatre principales caractéristique de l’inclusion sociale.

A
  • Concept normatif (n’est pas seulement descriptif).
  • Concept téléologique: indique ce qui doit être fait pour régler la situation.
  • Demande plus que le simple retrait des barrières
  • Propose un plan de transformation
81
Q

Qu’est-ce que la notion d’intégration sociale?

A

Attentes de la société qu’une personne doit satisfaire pour y être accepté (c’est ta faute si tu y arrive pas).

82
Q

Qu’est-ce que la notion de participation sociale?

A

Lorsqu’une personne réalise correctement divers de ses rôles sociaux. C’est la personne qui est responsable de réaliser ses rôles, c’est donc elle qui est responsable de son succès.

83
Q

Pourquoi est-ce que c’est mieux de parler d’inclusion plutôt que d’intégration ou de participation?

A

Ces notions occultent la dimension du pouvoir, des rapports de forces qui existent entre les individus. Ils traitent des attentes qu’à la société sans les remettre en question.

84
Q

Vrai ou faux.

La dimension d’inclusion n’est pas en lien avec les rapports de pouvoir au sein d’une société.

A

FAUX.
Ils sont étroitement reliés. Il faut favoriser une appropriation du pouvoir des personnes exclues afin de facilité l’inclusion sociale et y contribuer.

85
Q

Vrai ou faux.

Selon la vision de l’inclusion sociale, l’important pour une personne est d’être intégré à la société.

A

Faux.

Il importe plus d’être accepté, valorisé et inclus avec ses différences.

86
Q

Qu’est-ce qui permet à un individus d’arriver à une appropriation du pouvoir sur sa vie et sur son environnement?

A

Principalement les liens sociaux.
Cela permet une acceptation de la personne et de son point de vue ET de rééquilibrer les rapports entre l’individu et son environnement.
Il est important qu’une personne puisse recevoir ET donner.

87
Q

Comment arriver à une situation d’inclusion sociale?

A

Il faut se pencher sur les formes et dynamiques des rapports que celui-ci entretient avec son environnement:

  • Arriver à déterminer les facteurs environnementaux qui entraînent des déficits de pouvoir ou favorisent un gain.
  • Questionner l’équilibre et le déséquilibre des pouvoirs dans les liens sociaux.
88
Q

Qu’est-ce qu’une norme sociale?

A

Code de conduite, règles, ensemble d’attentes comportementales que les gens partagent dans une société.
Tout les membres de la société s’efforcent de les faires respecter.
Sont implicite ou explicite, selon qu’elles sont dans un code de loi ou non (associé à la punition).
Définissent les modèles de comportement à adopter selon les situations.
Il existe des sous-ensembles de normes qui sont partagés par certains groupes.

89
Q

Qu’est-ce qu’un rôle sociale?

A

Composé de normes.
Position ou fonction particulière qui est associée à des conduites attendues dans la société. Ils sont transmis par la socialisation.

90
Q

Qu’est-ce qu’une valeur?

A

C’est une manière d’agir ou d’être qu’une société ou une personne reconnaissent comme idéal ou désirable.
Comprennent une charge affective (est qualitative).
Influence nos comportements et ce qu’on pense des comportements des autres.

91
Q

Qu’est-ce que la socialisation?

A

Processus par lequel une personne apprend à être un membre compétent au sein d’une société. Permet la connaissance des normes, des rôles sociaux, des valeurs d’une société. Se produit lors de l’enfants et l’adolescence, mais peut aussi survenir à l’âge adulte lorsque l’individu arrive dans une nouvelle société d’accueil.

92
Q

Qu’est-ce qu’une institution?

A

Ensemble inter-reliés d’élément normatif qui se regroupe dans un système. Contient des arrangements sociaux basé sur une système de normes qui oriente les comportements. Cela permet de répondre aux besoins de base d’une société.
Ex: l’école, la famille, la justice.

93
Q

Quelles sont les trois perspectives ontologiques des visions de la réalités des problèmes sociaux en science sociale?

A
  • Objectiviste : Ce sont des conditions objectives de vie, c’est pas de ta faute, t’as des conditions qui t’empêche d’évolué. C’est concret et tangible, c’est la faute de la société.
  • Subjectiviste : pour qu’une situation objective de vie soit considéré comme un problème, il faut que la personne le perçoive comme tel. Dépend donc de la perception d’une personne, mais aussi de la collectivité (qui doit le voir comme social).
  • Constructiviste : S’intéresse au processus de définition du problème social. Un problème est purement subjectif. Un problème deviendra social parce que la société aura décider de le construire comme un problème social.
94
Q

Quelle est la principale distinction entre un problème social et un problème individuel?

A

Un est d’enjeu public, l’autre est une épreuve personnelle.

95
Q

Comment peut-on dire qu’un problème est social?

A
  • Son origine est sociale
  • Il est définit comme un problème social dans la société
  • La solution passe par la société et elle est après faire des démarches pour le solutionner.
  • Il a des impacts sur une majorité ou un segment important de la population.
96
Q

Expliquer le processus de développement d’un problème social.

A
  • Apparition de transformation
  • Formulation publique du problème (évocation, on le nomme // imposition, c’est grave, c’est un enjeux // légitimation, sur quoi est-ce que ça a un impact)
  • Processus d’institutionnalisation (changement dans les institutions)
97
Q

Comment est-ce que Merton classe les problèmes sociaux?

A
  • Désorganisation sociale VS comportement déviant

- Problème latent VS manifeste

98
Q

Comment est-ce que la commission Rochon classe les problème sociaux?

A
  • Problème fondamentaux
  • Population vulnérable
  • Difficultés courantes et communes
99
Q

Donner les quatre visions des problèmes sociaux apporté dans Redjeb.

A
  • Fonctionnalisme Merton : comportement déviant (la personne est responsable).
  • Fonctionnalisme Merton : Désorganisation sociale (Manque de normes dans la société)
  • Marxisme (inégalité de pouvoir au sein de la société)
  • Interactionnisme (Exclusion à la participation)
100
Q

Qu’est-ce que la vision fonctionnaliste de la déviance?

A

Non-conformité à une norme sociale. La déviance est quelque chose qui est à l’intérieur de l’individu, c’est lui qui décide de contrevenir aux normes.

101
Q

D’où vient la déviance selon la vision fonctionnaliste?

A
  • De la marge entre les buts d’une société et les moyens légitimes disponibles pour les atteindre.
  • D’une absence de socialisation, où l’individu aurait appris les normes de la société (s’il faisait parti d’une famille de criminels).
102
Q

Vrai ou faux.

Selon la perspective fonctionnaliste de Cohen sur la déviance, la où il y a des normes, il y a automatiquement déviance.

A

Vrai.
C’est toujours par rapport à un norme qu’il y a déviance. La déviance fait parti de la société et elle y a une fonction: elle permet aux personnes de réaliser les buts qui sont inatteignable par les moyens légitimes.

103
Q

Qu’est-ce que la désorganisation sociale?

A

Lorsque les personnes perdent foi en les règles établies et ne les respectent plus. Il s’agit de la notion d’anomie.

104
Q

Donner les 6 principales fonctions de la déviance dans une société selon la perspective fonctionnaliste de Cohen.

A
  • Solution productive pour atteindre les buts imposés.
  • Permet de diminuer les tensions sociales
  • Permet l’apprentissage des règles
  • Permet une unification pour rejeter le déviant ou pour essayer de le normaliser.
  • Valorise la conformité aux normes
  • Attire l’attention sur les changements qui peuvent être nécessaire dans une société (lorsqu’il y a beaucoup de déviance à propos de quelque chose ex. homosexualité).
105
Q

Selon Poupart et sa perspective interactionniste, d’où provient les problèmes sociaux dû à la déviance?

A

Elle provient de l’exclusion provoquée par la réaction sociale face à la déviance. La cause des problèmes sociaux est donc de la marginalisation que la société fait des personnes identifiés comme déviante.
C’est donc le contrôle social qui vient créer/construire la notion de déviance.

106
Q

Qu’est-ce que l’exclusion selon la perspective interactionniste de Poupart?

A

Lorsque les gens de la population disqualifient des citoyens représentants certaines prédispositions particulières.
C’est le jugement subjectif qui appose le contrôle social.

107
Q

Que pense Poupart de la déviance?

A

Il considère la déviance comme étant attribué par la société ET NON dû à un choix de l’individu.

108
Q

Quel est l’apport de Goffman par rapport à la déviance?

A

Stigmatisation.

Certaines personnes agiront dans l’ombre afin d’éviter d’être identifié comme déviant.

109
Q

Quel est l’apport de Becker par rapport à la déviance?

A

Étiquetage.

Certaines personne ne se cacheront pas pour être déviant. Tant qu’à être étiqueté, agissons comme tel.

110
Q

Quels sont les trois principaux types de stigmate?

A
  • Physique (t’as une malformation, t’as la mauvaise couleur de peau)
  • sociaux ou culturel (tes pauvres, t’as une ethnie particulière)
  • tares morale (t’es un criminel, t’as fait qqc contre la norme)
111
Q

Quelles sont les deux principales réactions à la déviance?

A
  • Normalisation

- Stigmatisation

112
Q

Quelles sont les trois catégorie de la déviance?

A
  • Maladie, ce n’est pas ta faute. La médecine essaiera de te normaliser.
  • Délit, action volontaire contre la norme. La justice t’exclus.
  • Déviance résiduelle gérée par la société. Ton entourage ou ta communauté essaiera de te normalisé ou de t’exclure selon la situation.
113
Q

Qu’apporte Mead à la notion de déviance?

A

Il croit que lors de la socialisation, l’individus apprend les normes et les valeurs demandées par la société. Il devient, avec l’âge, capable de s’imaginé les réactions des autres face à une action (il s’agit de l’autrui généralisé). Ce concept imposerait donc à l’individu, même lorsqu’il est seul, de respecter les normes et valeurs de la société.

114
Q

Quelle est la différence entre la déviance primaire et secondaire?

A

Primaire: Ne change pas la trajectoire de vie, c’est la première fois et t’as pas eu d’étiquette.
Secondaire: Tu t’es fait étiqueté comme déviant alors t’agit comme un déviant. Mène vers la carrière criminelle.

115
Q

Que dit Mills sur les problèmes sociaux?

A

Il y a une distinction entre les épreuves personnelles et les enjeux publics.

116
Q

Que disent Lenoir et Bell?

A

PROBLÈME SOCIAL
Ils expliquent comment se développe un problème social.
- Changement observable dans la société
- Formulation publique du problème (on le nomme, il est prioritaire, on sait sur quoi il a effet).
- Processus d’institutionnalisation (la solution passe par le collectifs, alors les instituts s’adapte pour améliorer la situation).

117
Q

Que dit Merton sur les problèmes sociaux?

A

Fonctionnaliste
Qu’ils viennent des comportements déviants OU de la désorganisation sociale.
Il dit que les problèmes sociaux peuvent être manifeste (vue et reconnu comme un problème social) ou latent (pas encore vue de tous).

118
Q

Que dit Marx sur les problèmes sociaux?

A

Matérialisme historique

Ils existent à cause des inégalités entre les classes sociales.

119
Q

Que dit Becker sur les problèmes sociaux?

A

Interactionniste.
Les problèmes sociaux est lorsqu’une personne ne peut pas participer à la société civile. Il s’agit donc de l’exclusion sociale.

120
Q

Que dit Grabb?

INÉGALITÉS SOCIALES

A

Les inégalités sociales peuvent référer à toutes différences entre les gens ou les positions qui sont socialement définies et qui ont des CONSÉQUENCES sur leur vie (sur les bénéfices, les privilèges).
Les inégalités sont sur plusieurs plans (avoir, savoir et pouvoir), donc les leviers pour les contrer passent par là.
- Structure économique : permet répondre à ses besoins.
- Structure idéologique : permet de changer les mentalités et ensuite les comportements.
- Structure politique : permet l’établissement de politiques publiques pour agir sur les inégalités.

121
Q

Que dit Gramsci?

A

INÉGALITÉS SOCIALES - fonctionnalisme
Concept d’hégémonie idéologique. Les personnes croient que le système est légitime, parce que certains pourront monter dans la hiérarchie sociale. Expliquerait pourquoi les gens ne se révolte pas comme le prédisait Marx.

122
Q

Que dit Parsons?

A

FONCTIONNALISTE
Stratification sociale. Le système social tel qu’il est est nécessaire. Il y a des possibilités « fictives » d’avancement entre les statuts sociaux. Il y a une stabilité dans la société, même s’il y a diverses inégalités sociales parce qu’on accepte ces inégalités, on comprend qu’elles sont essentielles.

123
Q

Que dit Bourdieu?

A

STRUCTURALISTE
Les classes sociales seraient des systèmes de différenciation intériorisés. Le monde serait un vaste système symbolique qui comprend des relations de hiérarchie et de proximité.
Concept d’habitus. Passer d’une classe à une autre est pas facile à cause de l’environnement qu’impose une classe.

124
Q

Que disent Billette et Lavoie à propos de l’exclusion sociale?

A
L'exclusion est un phénomène:
- Idéologique et symbolique
- Identitaire
- Structurel
Il s'agit d'un processus multi-dimensionnelle qui comporte plusieurs formes.
125
Q

Qu’apporte Robert Castel à la notion d’exclusion sociale?

A

La désaffiliation: L’exclusion est un processus dynamique, ce n’est pas un statut.
Trois zones de cohésion sociale: zone d’intégration, zone de vulnérabilité, zone de désaffiliation.

126
Q

Qu’apporte Gaulejac à la notion d’exclusion sociale?

A
La notion de désinsertion (parcours individuels qui mène à l'exclusion, tu serais déjà a risque).
Elle aurait trois facteurs: 
- Économiques
- Liens sociaux
- Symboliques
Elle aurait quatre étapes:
- Rupture initiale
- Enchaînement de ruptures
- Décrochage
- Déchéance
127
Q

Qu’apporte Paugam à la notion d’exclusion sociale?

A

Il est le premier à observer le regard de la société sur les exclus sociaux. Donne trois types de personnes exclues:

  • Les fragiles
  • Les assistés sociaux
  • Les marginalisés
128
Q

Que dit Mills sur les parcours de vie?

A

Que la vie d’une personne est intimement liée à son environnement, on ne peut les comprendre qu’ensemble.

129
Q

Que dit Hutchison?

A

PARCOURS DE VIE

Cette approche permet de relier le Macro et le Micro d’un individu.

130
Q

Qu’apporte Elder?

A

PARCOURS DE VIE
Il se questionne sur divers liens de cette théorie:
- Interaction entre les existences individuelles et le temps historique
- L’horloge sociale, le timing des étapes de vie
- La vie en réseau
- Agentivité vs déterminants structurels
- Diversité des parcours de vie dans une même cohorte
- PV et développement