examen 1 Flashcards
(51 cards)
De quelle normes s’agit-il ?
(Fonctionnement-descriptives-prescriptives-évaluatives-fantasmées)
Norme de fréquence / objectives IMPLICITES
Usage réel des membres d’une communauté, les gens ne sont pas conscients de cette normes, elles ne sont pas décrites
Normes de fonctionnement
De quelle normes s’agit-il ?
(Fonctionnement-descriptives-prescriptives-évaluatives-fantasmées)
Norme de fréquence/objectives EXPLICITES
ces normes sont écrites/explicitées : constats et observations de l’usage réel, pas de jugement de valeur associé
normes descriptives
De quelle normes s’agit-il ?
(Fonctionnement-descriptives-prescriptives-évaluatives-fantasmées)
le “bon usage”
correspond à la façon de parler de la classe sociale supérieure/de ceux en position de pouvoir. valorisée socialement, elle est reconnue comme modèle de référence. codifiée, elle se retrouve dans les manuels scolaires
Normes prescriptives
De quelle normes s’agit-il ?
(Fonctionnement-descriptives-prescriptives-évaluatives-fantasmées)
Normes subjectives, attitudes, domaine plus discursif, opinions personnelles
normes évaluatives
De quelle normes s’agit-il ?
(Fonctionnement-descriptives-prescriptives-évaluatives-fantasmées)
idée préconçue des normes des membres d’une communauté
Normes fantasmées
Quelles normes sont transmises principalement par l’éducation?
normes prescriptives
Quelles normes sont transmises par les interactions interpersonnelles, qui sont donc acquises inconsciemment
normes objectives
À quelle norme correspond l’idée de l’existence d’un français international qui correspondrait à la norme à travers la francophonie ?
normes fantasmées
Les locuteurs ne se sentent pas mis en question dans leur façon de parler, ils considèrent leur norme comme la norme. –> Les locuteurs présentent de la sécurité linguistique ou de l’insécurité linguistique ?
Sécurité linguistique
La production d’un locuteur est conforme à la norme qu’il reconnait : sécurité ou insécurité linguistique ?
sécurité linguistique
L’usage linguistique des locuteurs n’est pas légitime, mais ils n’ont pas conscience de la non-conformité: sécurité ou insécurité linguistique ?
sécurité linguistique
Les locuteurs considèrent leur façon de parler comme peu valorisante et ont en tête un autre modèle, plus prestigieux, mais ne le pratiquent pas : sécurité ou insécurité linguistique ?
insécurité linguistique
Les locuteurs ont une image assez nette de la norme, mais ils ne sont pas sûrs de la maitriser : sécurité ou insécurité linguistique
insécurité linguistique
Quelles sont les 4 régions principales d’où provenaient les colons qui sont venus en Nouvelle-France au 17e siècle?
1) Ouest (Poitou, Aunis, Saintonge) 29.9%
2) Normandie et Perche 24,9%
3) Région parisienne 20,1%
4) Pays de la Loire (Anjou, Maine, Touraine, Orléanais) 9,8%
La colonisation du 18e siècle se distingue de celle du 17e siècle par la provenance des colons. D’où venaient les colons français dans la vague du 18e siècle ?
principalement de la grande région parisienne,
de l’ouest et de la normandie
Quelles sont les deux hypothèses sur les idiomes que parlaient les premiers colons à leur arrivée en Amérique ?
1) “patois natal”
2) français précolonial ou maritime
Décrire l’hypothèse du “patois natal” sur les idiomes que parlaient les premiers colons à leur arrivée en Amérique
les idiomes parlées par les colons français étaient des dialectes régionaux, ils n’auraient appris le français qu’à leur arrivée en Nouvelle-France
** cette conception n’est plus tellement reconnue, les historiens soutiennent maintenant que les colons connaissaient au moins une variété du français avant d’arriver en N-F
Décrire l’hypothèse du “français précolonial ou maritime” sur les idiomes que parlaient les premiers colons à leur arrivée en Amérique
Le français parlé par les colons à leur arrivée en Nouvelle-France était un français de communication entre les marins. Il était en usage dès les premières traversées de l’Atlantique. Il comprend beaucoup de vocabulaire maritime et d’emprunts aux langues autochtones.
Où étaient concentrée la majorité des colons en Nouvelle-France?
dans les grandes villes : montréal, québec, trois-rivières
Le processus d’unification linguistique qui a donné naissance au français laurentien est basé de quelles variétés du français hexagonal?
1) du français parlé et écrit par les administrateurs du pouvoir royal
2) des variétés régionales du français amenées par les colons
Pourquoi disait-on que le français de la N-F était considéré de bonne qualité ?
- Le bassin parisien a fourni plus de femmes que d’hommes (Les Filles du Roy) = les FdR parlaient un français parisien de bonne qualité
- la plupart des hommes venaient soit du bassin parisien ou des grandes villes portuaires où le français était en usage (=français de bonne qualité et non un français régional)
- les colons comptaient bcp moins d’analphabètes que la moyenne française, bon taux d’alphabétisme et de gens éduqués dans la colonie
- le modèle de prononciation de l’aristocratie parisienne a été adoptée dans la colonie puisque c’était le modèle valorisé en France.
- les habitants de la N-F ne connaissaient que la prononciation familière des milieux de l’aristocratie qui fréquentait les salons parisiens et la cour = “discours familier du bon usage” -> variété apportée par les administrateurs royaux
Quels sont les deux principaux facteurs qui ont amené un écart entre le FL et le FH après la Conquête (en N-F) ?
1) la dominance de l’anglais
2) la rareté des contacts avec la France
Quels sont les aspects linguistiques (changements) qui ont contribué à l’écart entre le FL et le FH après la conquête ? (Au Canada)
1) généralisation des mots canadiens à l’ensemble de la population canadienne-française
2) utilisation plus répandue de la morphosyntaxe du français populaire
3) absence de la prononciation soutenue (présente en France) dans l’espace public et maintien du “discours familier du bel usage”
4) anglicisation du français parlé et écrit
Pourquoi le français de la N-F était maintenant considéré comme déplorable au 19e siècle alors qu’il était considéré de bonne qualité au 17-18e ?
1) Émergence du français moderne en France sans que les canadiens français participent aux transformations linguistiques (Révolution Française - Réforme de la langue): la prononciation du discours public s’est imposé discrètement à l’élite parisienne et est devenue celle de la bourgeoisie. (Variété du français soutenu présente en France mais qui n’a jamais été connu en N-F)
= pour les voyageurs européens, la prononciation des canadiens semblaient alors archaïque et paysanne
2) les québécois lettrés ayant voyagé en France à partir de 1830 ont pris conscience de cette prononciation en France et ont voulu l’apporter au Québec = amené insécurité linguistique p/r aux différences France-Can
3) anglicisation du français canadien à cause des mauvaises traductions; emprunts directs, créations d’anglicismes sémantiques et de calques syntaxiques = la langue française n’est plus aussi “pure”