Examen 1 complet S:) Flashcards
Quand est-ce que les troubles de personnalité apparaissent ?
Quand les traits de personnalité deviennent inflexibles et inadaptés au point de provoquer une altération importante du fonctionnement.
Presque tout le monde adopte certains comportements associés aux divers trouble de la personnalité.
qu’est-ce qui caractérise le trouble de la personnalité ?
les symptômes d’un trouble de la personnalité ne sont pas limités dans le temps (omniprésent) et ne surviennent pas qu’en temps de crise
les comportements sont durables, constants, et ne réagissent pas à la psychothérapie à court terme, ni à la pharmaco
entraine une souffrance significatiove ou altération du fonctionnement social, professionnels
n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale (drogue, TCC)
nomme les 3 groupes entourant les troubles de la personnalité
Groupe A (bizarre et excentrique)
- paranoïde
- schizoide
- schizotypique
- forte anxiété sociale, méfiance/paranoïa, excentricité, froideur/détachement
groupe B (intense et impulsifs)
- antisocial
- limite
- histrionique
- narcissique
- impulsifs, émotions intenses, instabilité, troubles relationnels
groupe C (anxieux)
- évitant
- dépendant
- obsessionnel-compulsif
- inhibition sociale, crainte de la critique, anxiété de performance, rigidité
qu’est-ce que le TPL quels sont les symptômes/critères de Dx associés au TPL
Il s’agit d’un mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée
- efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
- relations interpersonnelles instables et intenses
- perturbation de l’identité: instabilité marquée et persistante de l’image de soi
- impulsivité dans au moins 2 domaines potentiellement dommageables pour le sujet (dépense, sexualité, toxicomanie, conduite dangereuse, boulimie)
- répétition de comportements, gestes ou de menaces suicidaires ou d’automutilation
- instabilité affective due à une réactivité de l’humeur (dysphorie, colère, anxiété, irritabilité)
- sentiment chronique de vide
- colère intense et inappropriée ou difficulté à controler la colère
- survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutrice ou de symptômes dissociatifs sévères. ex: personnalité multiples.
AUTOMUTILATION DIRECT
qu’est-ce qui favorise le TPL
TPL= difficile de mentaliser: réfléchir et relativiser.
fragilité de mentalisation: difficulté à se poser des questions sur son propre état d’esprit et sur ceux des autres pour mieux comprendre nos réactions et celles d’autrui.
Cette capacité de mentaliser provient: d’une enfance au sein d’une relation d’attachement sécure avec une figure parentale, mais d’autres caractéristiques aussi de l’enfant ou l’environnement peuvent aussi affecter.
- chez les TPL: déclencheur moindre pour mener à un à bris de mentalisation, plus grande intensité du bris de mentalisation compte tenu de l’intensité émotive, plus long moment avant de reprendre sa capacité à mentaliser.
Les bris entraînent souvent:
1) conflit dans une relation
2) comportements dommageables et impulsifs
3) tendance à s’isoler et se refermer sur soi-même
exemple:
1) je deviens certain que quelqu’un d’autre pense ou ressent.
2) Je suis convaincue les autres sont responsables de mes problèmes.
3) J’évite de parler de ce que je ressent vraiment.
comment appelle-t-on la manipulation chez les TPL
- tout doit être bon ou mauvais
- blanc ou noir
- jamais gris
le clivage: idéalisation d’un membre du personnel afin de tenter de satisfaire ses propres besoins.
- veut venir chercher nos émotions pour obtenir ce qu’elle veut
- c’est suivi d’une demande ou avec une intention
- peut essayer de nous manipuler en nous confiant ses pensées suicidaires ou d’automutilation pour obtenir de l’attention prolongée
quoi faire devant du clivage
(conduite à tenir)
- ne pas se laisser impressionner
- rappeler au client la logique du traitement
- revenir plus tard sur l’évènement quand la personne est plus calme (même le lendemain)
- être des modèles de relations interpersonnelles saines
- client peut essayer de nous manipuler émotionnellement en nous confiant ses pensées de suicide ou d’automutilation pour justifier une attention prolongée.
- réagir calmement, rester objectif et neutre peu importe l’intensité du comportement
- le responsabiliser en l’encourageant à prendre conscience des résultats de ces comportements et l’aider à considérer d’autres options.
- doit être prudente quand le client tente de monter les membres du personnel les uns contre les autres.
quoi faire avec les pt à la personnalité limite*
- faire le plan de soins en équipe
- imposer des limites claires que tout le personnel devrai faire respecter
- imposer les limites de manière ferme mais chaleureuse
- aborder directement les comportements manipulateurs avec le client
- pas être + fine que les autres
quel est le portrait clinique du trouble de la personnalité narcissique
(% de la population et surtout chez les hommes)
définition:
mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie qui apparaissent au début de l’âge adulte et sont présents dans des contextes divers, avec au moins 5 des manifestations cliniques suivantes…
- vision exagérée de sa valeur, centré sur lui-même, surestime ses réalisations, capacités et son importance, s’attend à être reconnu supérieur sans accomplir rien de spécial.
- manque d’empathie, n’est pas disposé à reconnaître ou partager les sentiments et les besoins d’autrui.
- envie les autres et croient que les autres l’envient.
- fait preuve d’attitude arrogants et hautains.
- hypersensible au regard des autres
- besoin excessif d’être admiré.
- estime avoir droit à un traitement spécial
- aurait grandit dans le mépris des autres, dédain, négligence et aurait subit des critiques
- projette une image d’invulnérabilité et d’autosuffisance qui dissimule leur impressions de vide** (présente souvent un manque de confiance mais ne le laisse pas paraitre)
- impression d’être supérieur**
- généralement optimiste, détendu, souriant, insouciant
- mégalomanie: surestimation des ses capacités, désir de puissance et un amour exclusif de soi
- passe facilement d’une humeur à l’autre
- plus fréquent chez l’homme
- recherche l’approbation des autres, besoin d’être aimé, reconnu, puis se flatte et fausse modestie**
- exploite l’autre dans les relations intrapersonnelles: utilise autrui pour parvenir à ses propres fins.
- Mégalomanie
qu’est-ce que le trouble de la personnalité antisociale
définition: Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui avec au moins 3 manifestations cliniques suivantes:
1) incapacité à se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux.
2) tendance à tromper par profit ou plaisir, indiquées par des mensonges répétées, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries.
3) impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance.
4) irritabilité ou agressivité (ex: répétition de bagarre ou agressions)
5) mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui.
6) irresponsabilité persistante (incapacité répété d’assumer un emploi stable, ou honorer des obligations financières)
7) Absence de remords (ex: être indifférent ou se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui).
nomme le tableau clinique du trouble de la personnalité antisociale
- comportement irresponsables sur le plan social, axés sur l’exploitation d’autrui et adoptés sans aucune honte.
- exploitation d’autrui sans aucune honte
- exploite et manipule les autres pour ses bénéfices personnels sans sentiments de culpabilité
- me respecte pas la loi
- trompe son entourage
- incapable de conserver des relations stables
- trouble courant dans les milieux défavorisés
- très présent chez les prisonniers (50%)
nomme des facteurs familiaux qui prédisposent au trouble de la personnalité antisociale **
- absence de discipline parentale
- pauvreté extrême
- retrait forcé du domicile
- croissance sans figures parentale
- méthodes disciplinaires erratiques (inconstante) et incohérente
- “sauvetage” à l’occasion de chaque problème (sans conséquence)
- privation de soins maternels
quelle modalité thérapeutique est le plus appropriée pour une personne atteinte de trouble de la personnalité antisociale ?
la thérapie par le milieu ou la thérapie de groupe, car les gens souffrant de ce trouble réagissent mieux au soutien et aux commentaires offerts par les pairs.
Elle représente un modèle de groupe social dans lequel le client peut apprendre à vivre en harmonie avec les autres.
qu’est-ce que le trouble de la personnalité histrionique ?
Définition:
Mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention, qui apparaît au début de l’âge adulte est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes.
1) sujet mal à l’aise dans les situations ou il n’est pas le centre d’attention.
2) l’interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provocante.
3) expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante.
4) utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur soi.
5) manière de parler trop subjective mais pauvre en détails.
nomme le tableau clinique du trouble de la personnalité histrionique.
- comportements extravertis, colorés, dramatiques, émotifs
- sociabilité exagérée
- séduction*
- manipulation*
- exhibitionnisme*
- désir désespéré de jouer le rôle de la vedette
- besoin d’approbation, relations passagères et superficielles
- si ne réussit pas= anxiété, découragement.
- difficulté à maintenir une relation durable
- majoritairement chez les femmes
qu’est-ce que le trouble de la personnalité paranoïaque
méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes avec au moins 4 manifestations cliniques suivantes:
1) s’attend a ce que les autres l’exploitent, nuisent ou trompent.
2) préoccupés par les doutes injustifiées sur la fidélité ou de amis / associés.
3) réticent à se confier pour pas que l’utilisation perfide survient.
4) discerne des significations cachés, humiliante ou menaçante dans les commentaires ou évènements anodins.
5) garde rancune, pardonne pas d’être blessé, insulté, dédaigné.
6) perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation.
7) met en doute fidélité conjoint ou partenaire sexuel constamment.
nomme le tableau clinique du trouble de la personnalité paranoïaque
+ chez hommes
- reste toujours sur ses gardes*
- hypervigilance*
- irritable
- fuit les interactions
- déforme et exagère la réalité
- envieux et hostiles à l’égard de ceux qui ont bien réussi
- il a appris à percevoir le monde comme cruel et brutal
- passe à l’attaque très rapidement afin de se protéger
qu’est-ce que le trouble de la personnalité schizoïde
Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui
avec au moins 4 manifestations cliniques suivantes:
1) ne recherche, ni n’apprécie les relations proches y compris les relations intra-familiale.
2) choisit presque toujours des activités solitaires.
3) n’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles.
4) plaisir dans rare activité ou jamais.
5) pas d’ami / confident hors parent 1e degré.
6) indifférents aux éloges /critique d’autrui.
7) fait preuve de froideur, détachement, émoussement, baisse d’affectivité.
nomme le tableau clinique du trouble de la personnalité schizoïde
- n’apprécie pas les relations proches, y compris les relations intra-familiales
- n’a peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles
- incapable de ressentir du plaisir
- n’a pas d’amis ou de confident sauf parents
- semble indifférent aux éloges ou aux critiques
- froideur, détachement
- pas de spontanéité
qu’est-ce qui prédispose au trouble de la personnalité schizoïde
- généralement ils ont eu une enfance malheureuse, froideur, manque d’empathie et de soins affectueux
- timide, introverti et anxieux à l’âge adulte
qu’est-ce que le trouble de la personnalité schizotypique
- schizophrénie latent*
- forme aggravée de la personnalité schizoïde*
- peut avoir des périodes psychotiques
mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble apparait au début de l’âge adulte
nomme les symptômes de la personnalité schizotypique
- idée de référence (ex: croire que la journaliste à la télé s’adresse directement à eux)
- croyances bizarres ou pensées magiques influançant le comportements et sans rapport avec la culture (voyances, télépathie, superstition)
- perceptions inhabituelles, illusions corporelles
- pensée et langage bizarres
- comportement bizarre, excentrique
- absence d’amis proches
- anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas même quand il se familiarise avec la situation
- discours non pertinents et tangentiels (se perd dans ses pensées)
- propos vagues. sans rapport avec la conversation
- liens avec des personnes atteintes de schizophrénie (excès dopamine)
qu’est-ce qui prédispose le trouble de la personnalité schizotypique
tout comme les schizoïdes, les schizotypiques ont vécu dans l’indifférence, ils ont été rejetés, évités, humiliés, entrainant une diminution de l’estime de soi
leur monde intérieur leur donne une existence plus significative
qu’est-ce que le trouble de la personnalité évitante
mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui.
nomme le tableau clinique du trouble de la personnalité évitante
- gauche, mal à l’aise en situation sociale*
- désire souvent la présence des autres, timide et craint le rejet donc très solitaire*
- s’exprime lentement avec de fréquentes hésitations*
- à l’impression que les autres le critiquent, le trahissent, l’humilient
- exprime le sentiment d’être rejeté*
- désir se rapprocher d’autrui et être chaleureux, mais croit qu’il ne vivrait que souffrance et désillusion
- sujet à la dépression et à l’anxiété
- en colère contre eux-mêmes
qu’est-ce que le trouble de la personnalité dépendante
Besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et «collant» et a une peur de la séparation
nomme le tableau clinique du trouble de la personnalité dépendante
- besoin envahissant et excessif d’être pris en charge qui conduit à se soumettre et à craindre la séparation*
- manque de confiance en lui, trop généreux, se soucie trop des besoins de son entourage**
- plus chez les femmes et plus jeune de la famille**
- laisse les autres prendre les décisions
- pas à l’aise dans les situations où il faut s’affirmer*
- fait passer ses besoins après les autres
- soumis, il peut se rabaisser pour obtenir l’acceptation
- a souvent été surprotégé et les comportements dépendants ont été récompensés**
qu’est-ce que le trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive
mode général de préoccupation pour l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité, qui apparait au début de l’âge adulte.
nomme le tableau clinique du TOC
- obsession de la perfection, l’organisation, structure, contrôle
- méticuleux, inflexible, manque de spontanéité
- incapable de se pardonner ses erreurs
- ne montre pas ses vrais sentiments de colères et exprimera plutôt une douceur excessive
- disciplinée et perfectionniste et se préoccupe à outrance des règles et des détails. Exclut tout plaisir personnel
- comportement social poli et structuré. A l’air calme et maitre de lui mais dissimule une grande ambivalence, des conflits et de l’hostilité
Par quoi notre personnalité peut être influencée ?
- notre éducation
- notre milieu (interactions sociales)
- hérédité
- tempérament
- apprentissage par expérience
Associe ces axes du système multiracial à leurs composantes.
1) hypothyroïdie
2) rupture amoureuse récente
3) schizophrénie
4) EGF = 30
5) Trouble de la personnalité antisociale
1) hypothyroïdie: axe III
2) rupture amoureuse
récente: Axe IV
3) schizophrénie: Axe I
4) EGF - 30: Axe V
5) Trouble de la personnalité antisociale: Axe II
C’est quoi un trouble de la personnalité antisociale ?
Mode général de mépris et de transgression des droits d’autrui, comme en témoigne au moins 3 des manifestations cliniques suivants:
1) incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comptes légaux (ex: répétition de cmpts passibles d’arrestation.
2) tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétées, l’utilisation de pseudonymes ou des escroqueries.
3) Impulsivité ou incapacité à planifier à l’avance.
4) irritabilité ou agressivité (ex: répétition de bagarres ou d’agressions)
5) mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d’autrui.
6) irresponsabilité persistante (ex: incapacité répétée d’assumer un emploi stable ou d’honorer des obligations financières.
7) absence de remords (être indifférent ou se justifier après avoir été blessé, maltraité ou volé autrui.
Quel est la différence entre un trouble de la personnalité et au sujet de la capacité de mentalisation ?
1) déclencheur moindre pour mener à un bris de la mentalisation.
2) plus grande capacité du bris de mentalisation compte tenu de l’intensité émotive.
3) plus long moment avant de reprendre sa capacité à mentaliser.
Comment le narcissique se sent face aux regards/jugements des autres ?
1) aime se sentir important, hypersensible, le paraître est important, jamais satisfait au travail.
2) Sensible au regard des gens, nie ensuite avoir besoin d’un traitement de faveur et se contredit. Recherche l’approbation des autres, besoin d’être aimé, reconnu, puis se flatte et fausse modestie.
3) Identité, valeurs de son père «respect, loyauté, honnêteté» puis j’ai découvert un petit bonhomme= contradictoire avec enfance difficile.
Donne des manifestations cliniques de la personne qui a un trouble de la personnalité évitante.
1) le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté.
2) réticence a s’impliquer avec autrui a moins d’être certain d’être aimé.
3) est réservé dans les relations intimes par crainte d’être exposé à la honte ou au ridicule.
4) craint d’être critiqué ou rejeté dans les situations sociales.
5) est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d’un sentiment de ne pas être à la hauteur.
6) se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres.
7) est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s’engager dans se nouvelles activités par crainte d’éprouver de l’embarras.
Donne des manifestations cliniques du trouble de la personnalité dépendante.
1) à du mal a prendre des décisions dans la vie courante.
2) a besoin que les autres assument les responsabilités.
3) a du mal a exprimer un désaccord.
4) a du mal a imiter des projets ou faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités.
5) cherche à outrance à obtenir le soutien et l’appui d’autrui.
6) se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul.
7) lorsque une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation.
8) est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seule.
Nomme des manifestations cliniques du trouble de personnalité obsessionnelle-compulsive.
1) préoccupations pour les détails, les règles, les inventaires. l’organisation ou les plans au point ou le but est perdu.
2) perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches.
3) dévotion excessive pour le travail et la productivité.
4) est trop consciencieux, scrupuleux, rigide sur des questions de morales, d’éthique ou de valeurs.
5) incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si elles n’ont pas de valeurs sentimentales.
6) réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses.
Quel est le rôle de l’infirmière en santé mentale ?
1) promouvoir la santé mentale auprès de la population.
2) mettre en oeuvre des moyens de prévenir l’apparition des troubles mentaux.
3) offrir aux personnes atteintes de troubles mentaux et à leurs proches les services appropriés.
C’est quoi la santé mentale ?
Correspond à un état de bien-être mental qui nous permet d’affronter les sources de stress de la vie, de réaliser notre potentiel, de bien apprendre et de bien travailler, et de contribuer à la vie de la communauté.
Quels sont les facteurs de protection dans les déterminants majeurs de la santé mentale ?
Facteurs de protection:
1) ressources personnelles de base
2) estime de soi
3) soutien social
4) inclusion social
5) environnement favorable
Quels sont les facteurs de risques dans les déterminants majeurs de la santé mentale ?
1) facteurs biologiques négatifs
2) stress
3) inégalités socio-économiques
4) exclusion sociale
5) environnement défavorable
C’est quoi la détresse psychologique ?
Celle-ci témoigne de symptômes indirectement reliés à des désordres psychiatriques.
Elle permet de cibler les clientèles à risques et de définir la demande d’aide en santé mentale.
Comment on peut mesurer l’indice de détresse ?
En identifiant différents symptômes tels que:
1) dépressifs
2) anxiété
3) cognitfis
4) comportementaux
Quels sont les comportements associés à la détresse psychologique ?
- augmentation de la consommation d’alcool ou de psychotropes.
- plusieurs demandes de services (services sociaux) cogne à tous les portes pour de l’aide.
- perception négative de soi.
C’est quoi un trouble mental ?
Syndrome caractérisé par une perturbation cliniquement significative de la cognition de l’individu, de sa régulation émotionnelle ou de son comportement, et qui reflète l’existence d’un dysfonctionnement dans les processus psychologiques, biologiques ou de développements sous-tendent le fonctionnement mental.
C’est quoi les troubles mentaux ?
Ça regroupent un vaste ensemble de problèmes, dont les symptômes diffèrent.
Mais ils «se caractérisent généralement par un ensemble anormal de pensées, de perceptions, d’émotion, de comportements et de relations avec autrui».
Qu’est-ce que les troubles mentaux altèrent ?
- Les capacités cognitives (notamment l’attention, la concentration, la mémoire, l’orientation, le jugement et l’autocritique)
- les capacités perceptives (perceptions sensorielles)
- les facultés mentales (le cours, le processus et le contenu de la pensée)
- le monde émotionnel (humeur et émotions)
- les capacités relationnelles (psychosociales et environnementales)
- de même que l’équilibre psychologiques de la personne.
Les troubles peuvent être…
1) Sérieux mais transitoires
2) Sévères et persistants
Que consiste évaluer en santé mentale ?
Évaluation consiste à poser un jugement clinique sur la condition de santé d’une personne et en communiquer les conclusions.
Quels sont les objectifs de l’évaluation faite par l’infirmière ?
- distinguer l’anormalité de la normalité
- détecter les complications
- déceler les problèmes de santé
- déterminer le degré de gravité ou d’urgence de la situation de santé
- établir les priorités et les conditions d’intervention
- entreprendre des mesures diagnostiques et des traitements selon une ordonnance
- diriger la personne vers un autre professionnel
Quels sont les types d’évaluations de l’état mental ?
1) initiale: collecte de donnée
2) en cours d’évaluation: surveillance clinique sur potentiel risques.
Quels sont les sources d’informations pour l’évaluation de l’état mentale ?
- données subjectives
- données objectives
- autres sources d’info
Quels sont les moyens d’évaluation de l’état mentale ?
- entretien (moyen d’excellence)
- observation (relation avec autres)
- grilles et échelles d’évaluation
Comment se fait l’évaluation de l’état mentale ?
1) évaluation: identifier des repères, symptômes ou indices.
2) bonne santé mentale: présence / absence.
3) planifier: intervention.
Contenu de l’évaluation de la condition physique et mentale
- Histoire de santé (encadré 4.4, p. 78)
- Examen physique
- Examen de l’état mental
(tableau 4.9, p.81, tableau 4.12, p.84) - Dimension psychosociale (encadré 4.6, p.79)
- Dépistage des risques (encadré 4.13, p. 87)
- Données provenant des grilles et d’échelles d’évaluation (tableau 4.14, p. 87)
L’examen de l’état mental. se compose de quoi ?
Constat évaluation dans le PTI.
Se compose d’ensemble d’informations et de questions visant à recueillir les informations essentielles sur la santé mentale d’une personne et à détecter les manifestations cliniques d’un trouble mental.
Implique de porter un jugement clinique sur la situation.
Guide pour l’infirmière dans son observation et sa collecte d’informations
- Une évaluation basée sur des repères précis
- Méthodes d’entrevue concises et adaptées à la personne et à ses proches
- Une bonne connaissance des particularités associées à l’état mental
Contexte d’évaluation.
- Adapter l’entretien à la condition de la personne, en utilisant des attitudes et techniques de communication appropriées.
- Respecter le cadre légal lors de l’entretien.
- Réaliser un entretien infirmier efficace en termes de contenu recueilli et de temps consacré à l’activité.
- Utiliser des repères pour une évaluation de la condition mentale des personnes.
- Recueillir les informations requises tout en assurant le confort de la personne.
- Investiguer les caractéristiques spécifiques des divers troubles mentaux lors de l’examen clinique: l’anxiété, les psychoses et la schizophrénie, les troubles de l’humeur (dépression, maladie bipolaire) et le trouble borderline.
- Distinguer les symptômes associés aux divers troubles mentaux.
- Terminer l’entretien et préparer le suivant.
- Communiquer à l’équipe des observations pertinentes.
L’évaluation de l’état mental selon schéma.
Une évaluation basée sur des repères précis…
Repères physiologiques
Quoi demander?
État de santé
Physique 4-3
* Oxygénation
* Fréquence respiratoire
* Alimentation et hydratation
* Élimination
* État de la peau
* Repos et sommeil
* Activités
* Tabac
Repères cognitifs
Quoi demander?
- Le niveau de conscience
- La mémoire
- L’orientation
- L’attention/ la concentration
- Le jugement
- L’autocritique
Tests évaluant les repères cognitifs:
- MMSE (Folstein)
- Test de l’horloge
- Empan: trouble permanent ou transitoire
- Série de 7 (dans le Folstein)
Repères perceptuels
Quoi demander?
- Évaluation de la douleur aiguë ou chronique (PQRSTU)
- Troubles perceptifs:
- hallucinations (auditives, gustatives, olfactives, somatiques, tactiles, visuelles)
- illusions
- dépersonnalisation
- déréalisation
Quel est la différence entre illusion et hallucination ?
Fortinash p.365
Encadré anomalies courantes
Repères d’ordre mental
Quoi demander ?
- Les opérations de la pensée
- Cours/ processus: logique, approprié, structuré et cohérent…
- Contenu (de la pensée): préoccupations, ruminations, découragement, désespoir, dévalorisation, obsessions, compulsions, phobies, méfiance
- Délire
- Jugement
- Autocritique
Quels sont les idées délirantes.
Consistent en une modification du raisonnement qui amène à une conviction fausse (erreur de jugement
- Persécution:
Ex: se sentir surveillé, persécuté, - Référence:
Ex: croire que la télévision envoie des messages personnels - Grandeur:
Ex: être convaincu d’avoir le pouvoir d’influencer les événements dans le monde - Contrôle ou influence:
Ex; croire d’être contrôlé par une force ou qu’on peut lire dans ses pensées, etc. - Somatique:
idées délirantes sur le fonctionnement de son corps - Nihiliste:
Ex: le pt se fait des idées fausses sur lui-même en niant leur existence Ex : Je n’ai plus de cœur. - Mystique:
idées délirantes sur la religion
Repères émotifs
Quoi demander ?
- L’humeur est l’état affectif global et durable, soutenu, la majeure partie du temps
Normalité (souple et modulée, en concordance avec le contexte extérieur et les préoccupations actuelles de la personne)
NARCISSIQUE
La variation de l’humeur peut être un indice de trouble mental
- Neutre
- Triste
COMMENT ALLEZ-VOUS
AUJOURD’HUI? - Déprimée
- Craintive
- Colérique
- Irritable
- Anxieuse
- Labile
- Enthousiaste
- Exaltée
- Expansive
L’affect: comportement associé à l’état émotif ou au tonus mental (expression temporaire des sentiments).
- normalité: affect concordant
- anormalité: émoussé, inadéquat ou inapproprié, neutre, plat, labile…
Repères relationnels (psychosociaux et environnementaux)
Quoi évaluer ?
- Évaluation de la situation relationnelle
- Ressources familiales ou sociales qui peuvent l’aider?
- Quelles sont les stratégies d’adaptation utilisées lors de situations stressantes?
Quels sont les défi de taille en psychiatrie ?
- Peu de temps
- La diversité des phénomènes observables
- Manque de connaissances
- Impossibilité de recourir à des outils connus (palpation, auscultation et percussion)
- Collaboration du patient
Quels sont les principes d’entrevue/entretien d’évaluation ?
Préliminaires:
Local adéquat
Limites temporelles
Se présenter et décrire son rôle
- Adapter l’entretien en utilisant des attitudes et techniques de communication appropriées
- Mettre à l’aise (physiquement et psychologiquement)
- Préciser les objectifs (examen de l’état mental)
- Distance d’environ 1 mètre, angle de 45 à 90 degré par rapport à la personne
Quels attitudes l’infirmière devrait-elle avoir ?
+ certains principes d’entrevue d’évaluation
Quelles attitudes sont recommandées d’adopter selon vous?
Attitudes de l’infirmière:
* Présence
* Écoute
* Empathie
* Respect
* Authenticité
* Congruence
* Spécificité
* Distance thérapeutique
certains principes d’entrevue d’évaluation
Quelles attitudes sont recommandées d’adopter selon vous?
- Face à un patient méfiant
- Face à un patient qui a peur
- Face à un patient qui fait du clivage: pas céder aux manipulations, reformuler, vous comprenez ?
Exemple:
Un patient dit: « Je refuse de prendre une douche dans cette pièce. Je dois être très prudent: le FBI a installé une caméra ici pour épier mes moindres gestes. » Laquelle des deux réactions suivantes est thérapeutique?
A) « Ce n’est pas vrai. »
B) J’ai beaucoup de mal à croire que ce que vous me dites soit vrai. »
B
Depuis des semaines, Nancy, une cliente dépressive, se présente à la thérapie de groupe les cheveux négligés et dans une tenue douteuse. Or, aujourd’hui, ses cheveux sont lavés et coiffés, elle porte une robe propre et s’est maquillée. Laquelle des réactions suivantes serait la plus appropriée de la part de l’infirmière?
A) Nancy, je vois que vous vous êtes coiffée et maquillée, et que ous portez une robe propre. »
B) « Nancy, vous êtes superbe aujourd’huil
A
Car c’est un constat objectif.
Déroulement de l’entrevue
Déroulement de l’entrevue
Inspection (observer objectivement et interpréter ce qui est dit)
- Débuter par des questions d’ordre général facilite la confiance (voir repères physiologiques).
Par la suite, questions de plus en plus spécifiques (voir autres repères)
- Examen clinique
* Anamnèse: PQRSTU
* Examen physique: Inspection (7 grandes composantes de l’examen de l’état mental)
composantes de l’examen de l’état mental:
- Apparence: (apparence physique, présentation générale, expression faciale, contact visuel. attitude)
- Comportement moteur: (activité motrice, mouvements)
- Langage: (qualité, débit, particularités)
État émotionnel: (humeur, affect)
- Opérations de la pensée: (cours/processus, contenu, délire, idées suicidaires ou homicidaires)
- Perceptions: (hallucinations, autres troubles perceptuels)
- Fonctions cognitives: (niveau de conscience, orientation, mémoire, attention/concentration, jugement et autocritique)
- Dimension psychosociale:
* Environnement physique et social
* Relations et réseau de soutien
* Facteurs de stress
* Facultés adaptatives
* Situation financière
* Culture et spiritualité
* Projet de vie et objectifs - Dépistage des risques:
* Suicide
* Agressivité
* Abus de substance
Terminer l’entretien:
Demander à la personne si elle souhaite ajouter quelque chose, si elle a des questions, des demandes ou des attentes particulières.
Réitérer notre disponibilité.
Expliquer le suivi qui sera effectué (selon le cas).
Noter au dossier les informations pertinentes et les communiquer à l’équipe interdisciplinaire PTI.
- Clarification des attentes du client, déterminer les besoins perturbés, analyser la demande d’aide.
- Planifier les soins: formulation d’hypothèses, de problèmes, d’objectifs et d’interventions prioritaires
- Valider la compréhension et informer le client de son plan de soins méthodes d’évaluation
Quelle est l’importance d’utiliser des échelles, des tests ou des grilles d’évaluation?
consignes générales d’évaluation + Consignes générales d’évaluation
- Consacrer suffisamment de temps
- Donner des consignes claires sur le but et le déroulement de l’évaluation
- Poser les questions en précisant clairement à quelle période de temps on réfère
- Demander chaque question
- Utiliser toutes les sources d’information
- En cas d’hésitation entre 2 cotations (2 ou 3, par exemple), utiliser la plus sévère
- Les cotations extrêmes doivent être réservées aux observations inhabituelles
- Garder le contrôle de l’entrevue et revenir au questionnaire consignes générales d’évaluation
- Donner une cotation anormale lorsque le client vous indique un changement majeur, même si le résultat se trouve dans les limites normales de la population générale (ex.: dormait 12 heures et ne dort que 8 heures par nuit maintenant).
- Coter les signes extrêmes et en tenir compte.
Quels sont les échelles d’évaluation possibles en psychiatrie ?
- Échelle de l’estime de soi de Rosenberg
- Échelle de Beck (dépression)
*Échelle de dépression de Hamilton
- Echelle de dépression HAD (hospital anxiety and depression scale)
Autres échelles:
*Échelle d’évaluation des REP
- EGF (Échelle d’évaluation globale du fanctionnement)
- NOSIE-30 (nurses’s observation scale for inpatient evaluation)
- SANS (échelle d’appréciation des symptômes négatifs)
- MADS (Maudsley Assessment of Delusions Schedule)
- ASI (Addiction Severity Index)
Comment évaluer les signes extrapyramidaux ?
Dystonie: mouvements anormaux du visage, de la mâchoire, du cou, de la langue, des yeux, rigidite de la nuque, spasmes, dysarthries, torsion du cou, crise oculogyre
Pseudo-parkinsonisme: masque facial, akinésie, bradykinésie, rigidité des membres, sialorrhée, tremblements
Acathisie: mouvements
incessants et involontaires,
obligent la personne a changer fréquemment de position et à bouger sans arrêt.
Dyskinésies tardives: grimaces spastiques, machonnements, bercement,
(manifestation
nerveuse caractérisée par des contractions cloniques des muscies).
distingue le trouble bipolaire de type 1 du trouble bipolaire de type 2
type 1: se défini par la survenue d’au moins une épisode de manie complète
type 2: se défini par au moins un épisode dépressif caractérisé et un épisode d’hypomanie, sans avoir vécu d’épisode de manie complète
qu’est-ce qui distingue la manie de l’hypomanie
1. la manie:
- presque tous les jours, pendant au moins une semaine
- perturbe le fonctionnement social et professionnel, ou entraine une hospitalisation
- n’est pas associé aux effets d’une substance ou d’une autre affection médicale.
- Peut comporter des caractéristiques psychotiques
- souvent hospitalisé
2. l’hypomanie:
- dure minimalement 4 jours
- ne cause pas de dysfonctionnement social et professionnel
- n’exige pas d’hospitalisation
- ne cause pas de psychose
- pas de perte de contact avec la réalité
nomme les symptômes de manie
1. symptômes émotionnels:
- euphorie avec périodes marquées d’irritabilité et de colère (labilité émotionnelle)
2. symptômes cognitifs:
- augmentation exagérée de l’estime de soi
- délire de grandeur (ex. devenir chanteuse internationale)
- fuite d’idées: enchainement rapide d’idées peu élaborées ayant un certain rapport entre elles et par un changement rapide de sujet
3. symptômes perceptuels:
- distractibilité
- hallucinations: généralement auditives
4. symptômes comportementaux:
- augmentation de l’activité psychomotrice/agitation
- logorrhée
- diminution du besoin de dormir/pas fatigué
- changement d’apparence
- augmentation de la productivité/nouveaux projets
- difficulté à manger/boire, perte de poids
- manque de jugement/prises de risques
- impulsivité (grosses dépenses)
5. symptômes sociaux:
- augmentation de la sociabilité
- dérangeant/interrompt les conversations
- peut devenir colérique et isolé au fur et à mesure que l’humeur s’intensifie
nomme les critères diagnostiques de la manie*
- humeur élevée ou irritable avec augmentation de l’énergie au de l’activité et au moins 3 des symptômes suivants:
- augmentation de l’estime de soi ou idées de grandeur
- réduction du besoin de sommeil
- plus grande communicabilité
- fuite des idées
- distractibilité
- augmentation de l’activité (ex professionnelle) ou agitation psychomotrice
- engagement dans des activités possiblement dommageable (dépenses)
qu’est-ce que le séroquel?
un antipsychotique de deuxième génération ou atypique. Il est toutefois reconnu efficace pour traiter les symptômes dépressifs
nomme les traitements médicamenteux de la manie
- lithium (antimaniaque)
- divalproex (anticonvulsivant)
peuvent être combinés avec un antipsychotique:
- seroquel
- abilify (aripiprazole)
- rispéridal (rispéridone)
nomme les interventions infirmières en cas de manie*
- évaluer avec l’échelle de manie de young 1x par semaine ou selon l’évolution
- encourager l’utilisation d’un journal de suivi de l’humeur
- diminuer les stimuli environnementaux
- retirer les objets susceptibles d’augmenter l’agitation
- encadrer les comportements: horaire quotidien structuré avec périodes de repos et d’activité
- renforcer positivement les comportements qui ne dépassent pas les limites
- ne pas menacer ou mettre au défi
- mettre des limites fermes, cohérentes et bienveillantes
- offrir un PRN
- mettre en oeuvre des stratégies pour favoriser l’hydratation et l’élimination
- promouvoir AVQ
nomme les 4 substances pouvant influencer la concentration sérique de lithium***
- diurétiques
- IECA
- ARA
- AINS
quelle carence peut augmenter la toxicité du lithium?***
la carence en sodium car les reins ne font pas la différence entre la structure moléculaire du lithium et celle du sodium, donc si hyponatrémie, les reins vont absorbé davantage de lithium = toxicité (donc attention a transpiration, fièvre, vomissement, diarrhée, polyurie)
donc augmenter hydratation 2-3L par jour si pas de contre-indications
quels problèmes de santé augmente le risque d’intoxication du lithium**
- insuffisance rénale
- insuffisance cardiaque
- déshydratation
- carence en sodium
nomme les médicaments administrés en monothérapie dans le traitement des épisodes dépressifs aigus des patients bipolaires**
- lithium
- lamotrigine (lamictal): anticonvulsivant qui diminue les récidives de dépression bipolaire, mais pas efficace pour le tx des manies
- Lurasidone (antipsychotique)
- séroquel
nomme les effets secondaires du Divalproex
- leucopénie ou thrombopénie
- alopécie
- prise de poids, augmentation de l’appétit
- somnolence
- dommage hépatique
- tremblements
- troubles gastro
- dyspepsie, anorexie
quel est l’utilité des benzodiazépine chez une patiente bipolaire qui n’est pas anxieuse?
pour calmer l’agitation des clients en manie en attendant l’effet thérapeutique du lithium ou de l’anticonvulsivant
quand aura lieu la première prise de sang pour doser le lithium sanguin après avoir débuter la médication?
5 jours après, car ça prend 5 jours avant d’obtenir un dosage stable
quoi éviter avant le dosage sérique du lithium?
ne pas prendre le lithium car la prise se sang doit être faite 12h après la dernière dose
quelle classe de médicament peut être utilisée pour diminuer les tremblements associés à la prise de lithium
les bêtabloquants
nomme les effets indésirables associés à une toxicité modérée au lithium***
taux: 2 à 2.5 mmol/L
- confusion
- nausées, vomissement, diarrhée
- léthargie, sédation
- tremblements amplifiés
à mesure que le taux augmente:
- ataxie
- détérioration de l’état mental
- dysarthrie