Examen 1 (Cours 1 à 3) Flashcards
(85 cards)
Comment se divise les compétences législatives au Canada?
- Le gouv. fédéral s’occupe du droit et des procédures criminelles (dont la LSJPA).
- Le gouv. provincial s’occupe des services sociaux (la LPJ au Québec) et de l’administration de la justice.
Qu’est-ce qu’une personne mineure au Canada?
Jeune qui a au moment de l’infraction:
- Au moins 12 ans selon le C.Cr.
- Moins de 18 ans selon la LSJPA
Selon quel(s) document(s) sont traitée(s) les infractions au Canada?
Le C.Cr. et la LSJPA (si personne mineure)
La LSJPA est-elle une loi qui suffit en elle-même?
Non, les infractions doivent être créées et définies selon le C.Cr. et autres lois fédérales.
Les jeunes de moins de 12 ans peuvent-ils être soumis à des procédures pénales?
Non, ils sont trop jeunes. Ils sont soumis à un autre mode d’intervention: la LPJ.
Quel est la législation québécoise en matière de services sociaux?
- LSSS en cadre ordinaire, services généraux d’aide et d’assistance.
- LPJ en cadre d’exception, sécurité ou développement de l’enfant compromis.
Qui peut être ciblé par la LPJ?
Toute personne de moins de 18 ans et son entourage.
Quelle est la différence fondamentale entre la LPJ et le droit criminelle?
Sous la LPJ, les personnes autour du jeunes peuvent faire l’objet d’une intervention.
Est-ce qu’on peut se fier sur le C.Cr. pour définir la délinquance?
Plus ou moins. On peut se demander s’il y a d’autres actes de délinquance qui ne sont pas criminels au sens strict.
Qu’est-ce que le “Syndrome général de la déviance?”
La délinquance est une manifestation d’une problématique plus large, la déviance. La déviance est divisée entre problèmes comportementaux et délinquance (ensemble des comportements prohibés commis par les jeunes)
Quelles sont les deux observations que l’on peut faire en essayant de définir la déviance?
- La délinquance est un sous-catégorie spécifique, la minorité des actes déviants commis par les jeunes.
- Les catégories de déviance ne sont pas mutuellement exclusives, certains comportements sont liés et il y a une progression/mutation avec l’âge ou les caractéristiques individuelles.
Peut-on expliquer la délinquance en elle-même?
Elle passe souvent par l’explication de la déviance. Lorsqu’un facteur peut expliquer la délinquance, il peut généralement aussi expliquer la déviance.
Qu’est-ce que la perspective des sources individuelles et comment cherche-t-elle à expliquer la délinquance?
- C’est la plus ancienne perspective, le modèle traditionnel.
- La délinquance repose sur les caractéristiques ou les particularités de certains individu. Elle cherche donc a identifier la source
- ne vise pas les jeunes en particulier.
Selon l’École classique, quel est l’objet du traitement judiciaire? Y-a-t’il des caractéristiques qui excuse le crime?
- Seuls les actes criminels doivent faire l’objet du traitement judiciaire.
- L’âge n’est pas une excuse pour le crime, ni un facteur de modulation de la peine.
- Le libre-arbitre est le dénominateur commun à tous, la dissuasion doit être égale pour tous.
Selon la théorie du choix-rationnel, est-ce que les humains choisissent leurs comportements? Quels genres de pratiques cela inspire?
- Oui, ils choisissent les comportements via un calcul coûts-bénéfices.
- Inspire des pratiques dissuasives comme la prévention situationnelle axée sur la réduction des opportunités criminelles.
L’étude de l’apport biologique (différence entre délinquant et non-délinquant) a-t-elle toujours été prise avec crédibilité?
Non, elle a été très discréditée après la chute de l’école positiviste italienne de Lombroso. Elle a connu un retour en force basé sur l’hérédité et les avancées génétiques.
Qu’a-t-on pu conclure des études génétiques sur les jumeaux MZ et DZ?
- Suggère la présence d’un facteur génétique à la délinquance, car il y a une concordance plus élevée chez les MZ.
- Suggère que la composante génétique vaut pour 50% et le contexte social pour l’autre 50%, car il y a 50% de concordance des comp. violents chez les MZ et 22% chez les MZ.
Qu’a-t-on pu conclure des études sur la composante génétique des comportements déviants?
- Il y a des facteurs de vulnérabilité influençant l’impulsivité et/ou la capacité de résilience.
- Se renverse: Il y a des facteurs de résilience hérités. La génétique peut autant prédisposer que protéger.
Y-a-t’il un gène de la criminalité?
Non, et les chercheurs ne le prétendent pas non plus. Cependant, il faut reconnaître que ce n’est pas uniquement du social.
Sur quoi se centre les facteurs psychologiques dans la perspective des sources individuelles?
La personnalité. Se sont des études centrées sur les conduites et les cognitions stables, qui distinguent les individus (et les délinquants).
Quels sont les traits que les Gluecks ont associés à la délinquance? Peuvent-ils affirmer que les délinquants sont un sous-groupe?
- défiance, extroversion, narcissisme, hostilité…
- Non, car ils les ont identifiés chez seulement 50% des délinquants.
Qu’on conclu Millar et Lynam?
Il n’y a pas de personnalité propre aux délinquants, mais il y a des traits associés comme l’impulsivité et l’opposition.
Retrouve-t-on la psychopathie dans l’enfance?
Il y a présence de symptômes moins tranchés, de traits précurseurs et d’une cognition qui évoque la psychopathie?
En quoi les enfants porteurs des traits de la psychopathie se démarquent-ils des autres?
- Premier délit plus tôt.
- Récidive plus fréquente/violente
- Existence de plusieurs troubles en même temps (comorbidité fréquente) comme les abus de substance.