Examen 2 Flashcards
(40 cards)
Réactions péritraumatiques
Réactions immédiates et post-immédiates (qq heures)
• Détresse péritraumatique (réaction de peur, d’impuissance ou d’horreur, indicateur du développement de TSPT)
• Dissociation péritraumatique (perte de repère contextuel durant ou immédiatement après un événement, telles que déréalisation, désorientation, confusion, etc., indicateur du développement TSPT)
• Effroi
• Symptômes non spécifiques (anxiété, réactions dépressives, crises hystériformes…)
Trouble de stress aigu
Trouble de stress aigu : réactions précoces (quelques jours), 3 critères dissociatifs (émoussement, sensibilisation réduite, dépersonnalisation, déréalisation ou amnésie), syndrome de réviviscence, syndrome d’évitement en lien avec les traumatismes, syndrome d’hypervigilance, altération notable du fonctionnement social et professionnel.
Réactions post-traumatiques
réactions tardives (1 mois et +). Symptomatologie anxieuse, dépression post-traumatique, troubles de conduite, somatisations. Réponses psychopathologiques les plus courantes : (1) TSPT, (2) Dépression post-traumatique
Définir le trouble de stress post-traumatique (TSPT)
DSM-5 (TSPT)
A) La personne a été exposée à la mort, à la menace de mort, une blessure grave réelle ou présumée, ou la violence sexuelle réelle ou menacée, de la façon suivante :
• Exposition directe
• Témoin ou traumatisme
• Apprendre qu’un parent ou un ami proche a été exposé à un traumatisme
• Exposition indirecte à des détails aversifs du traumatisme, habituellement dans le cadre de tâches professionnelles
B) L’événement traumatique est constamment revécu, de la manière suivante :
• Pensées intrusives
• Cauchemars
• Reviviscence
• Détresse émotionnelle après l’exposition à des rappels traumatiques
• Réactivité physiologique après exposition à des rappels traumatiques
C) Éviter les stimuli liés au traumatisme après le traumatisme, de la façon suivante :
• Pensées ou sentiments liés au traumatisme
• Éléments liés au traumatisme
D)(dépression) Pensées négatives ou sentiments qui ont commencé ou empiré après le traumatisme, de la façon suivante :
• Incapacité de se rappeler des principales caractéristiques du traumatisme
• Pensées et hypothèses trop négatives à propos de soi-même ou du monde
• Blâme exagérée de soi ou d’autrui pour avoir causé le traumatisme
• Effet négatif
• Diminution de l’intérêt pour les activités
• Se sentir isolé
• Difficulté à être positif
E)(écureuil) La réactivité liée à un traumatisme a débuté ou empiré après le traumatisme, de la façon suivante :
• Irritabilité ou agression
• Comportement risqué ou destructeur
• Hypervigilance
• Réaction de surprise accrue
• Difficulté de concentration
• Difficulté à dormir
F) Les symptômes durent plus d’un mois
G) Les symptômes créent une détresse ou une altération fonctionnelle
H) Les symptômes ne sont pas dus aux médicaments, à l’utilisation de substances ou à d’autres maladies.
Facteurs prédictifs du TSPT
- Intensité des réactions péritraumatiques
- Présence d’un trouble de stress aigu
- Genre féminin
- Antécédents psychopathologiques
- Manque de soutien social
Connaître les conséquences d’un TSPT associées aux différences sphères de vie
- Intellectuelle : reviviscence, intrusion, répétitions (flashbacks), difficultés cognitives
- Affective : Anesthésie ou émoussement (diminution à ressentir les émotions), amputation de l’avenir, modification de l’humeur
- Comportement : évitement, état de qui-vive permanent, réactions exagérées de sursaut
- Instinctuelle : sexualité, appétit, sommeil
- végétative : augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression, engourdissement, douleurs dans les membres, froideur, sueur
Être en mesure de définir la crise psychopathologique de type 1 et de type 2
Type 1 (événement isolé):
L’événement qui provoque la crise s’ajoute aux problèmes de santé mentale déjà existants (état de vulnérabilité). Origine «plus événementielle»
•Troubles de l’axe I, de l’axe II ou comorbidités
•Tableau clinique souvent plus complexe (abus de substances, risque de suicide et/ou d’homicide)
•Intervention à court terme n’est pas suffisante pour assurer le retour à l’équilibre
Type 2 (Cumul-répétition = ex.; abus, maltraitance):
Trouble mental grave (schizophrénie, dépression majeure avec éléments psychotiques)
ET
•Fonctionnement altéré au point de nécessiter un suivi dans la communauté
•Événement déclencheur: Résurgence des symptômes psychiatriques plutôt qu’un événement de vie clairement repérable (environnement plus stressant). Origine « plus médicale »
•Demande d’aide: provient généralement d’un tiers, en raison de l’état de désorganisation de la personne
Apprendre à repérer l’enfant en perte de contrôle
Son besoin : aide et soutien
Manifestations : En détresse, une forte capacité à nommer les émotions et à les vivre, perd le contact avec la réalité, propos incohérents, diminution de la sensibilité physique possible, comportements agressifs non calculés
Apprendre à repérer l’enfant en prise de contrôle
Son besoin : prendre le contrôle
Manifestations : faible capacité à nommer ses émotions, impatience, peu de tolérance à la frustration, tentative d’imiter certaines émotions, plus cohérent dans ses propos, recherche la provocation d’une réaction chez l’intervenant ou les pairs, comportements agressifs calculés
Comment intervenir avec un enfant en perte de contrôle ?
- L’enfant n’est pas disponible à écouter et réfléchir.
- Ajuster l’environnement en diminuant les exigences
- Divertir l’enfant en passant par le jeu et les intérêts
Comment intervenir avec un enfant en prise de contrôle ?
- L’enfant est plus disponible à écouter et réfléchir.
- Éviter d’entrer dans une escalade de négociations (faux choix et disque rayé)
- Rappeler les règles et les limites de l’environnement
- Répondre à spn besoin de manière temporaire
Les phases de la crise chez l’enfant
- L’anxiété
- Manifestation : agitation motrice, changement d’humeur, signes de peur et de tristesse
- Interventions : moyens pour diminuer l’anxiété (questionner directement sur leurs préférences pour certains enfants)
- Prévention : Diversion de l’attention, technique de relaxation, activité physique, intégration sensorielle, lieux d’apaisement
- Attitudes défensive
- Manifestations : difficultés à collaborer et à respecter les consignes. L’opposition est davantage présente. D’autres signes s’additionnent aux manifestations d’anxiété de la phase de l’activation (respiration bruyante, tremblements, tension corporelle, évitement du regard, difficulté de concentration et de l’argumentation). L’enfant se sent pris au piège et souffrant. Il peut ressentir de la peur, des gestes incontrôlés, une sensation d’étouffement, des malaises généralisés, de l’agitation ou de la difficulté à bouger, une sensation de perte de contrôle et de la difficulté à communiquer.
- Interventions : Utiliser des moyens permettant de diminuer l’anxiété, démontrer une maitrise de soi pou que l’enfant se sente en sécurité (interventions plus directives en nommant les limites claires, simples, raisonnables). L’enfant a besoin de se sentir pris en charge.
4 profils :
1-Le refus (il dira non à tout) : établir des limites claires, raisonnables et applicables. S’assurer que l’enfant est conscient que la consigne a une raison d’être et qu’il demeure responsable des impacts de son comportements.
2-Le défoulement (agressivité verbale avec beaucoup d’énergie qui se libère) : permettre le défoulement, écouter et observer.
3-L’intimidation (L’enfant menace la sécurité de son entourage avec des sarcasmes et des gestes) : prendre au sérieux cette intimidation. Elle peut constituer la dernière étape avant l’agression physique.
4-Le questionnement (Il peut demander des informations pertinentes) : donner une réponse rationnelle et lui fournir l’information dont il a besoin. Si c’est davantage une lutte de pouvoir, éviter d’argumenter. Ce n’est qu’une tentative pour détourner l’attention. Rediriger vers la demande initiale.
- Comportements à risque
- Manifestations :Ajout des menaces physique et verbales. C’est un perte de contrôle totale.
- Interventions : Se concentrer sur la souffrance plutôt que sur les menaces. Si l’agressivité reste verbale, on répond par des interventions verbales. Les mesures contraignantes sont de dernier recours (face à un danger grave et imminent pour l’enfant ou pour autrui).
- Décompression
- Manifestations : Niveau d’anxiété qui est diminué. L’enfant se sent épuisé et soulagé, mais on peut observer de la somnolence, une baisse du ton de voix, des promesses, du repli sur soi, de la honte ou de la culpabilité.
- Interventions : diminuer ce sentiment de culpabilité en manifestant du réconfort et du soutien émotionnel. L’enfant est fragile. Lui mentionner que l’on pourra reparler avec lui quand il sera mieux.
Les mesures de contrôle
- Contention : « Mesure de contrôle qui consiste à empêcher ou à limiter la liberté de mouvement d’une personne en utilisant la force humaine, un moyen mécanique ou en la privant d’un moyen qu’elle utilise pour pallier un handicap »
- Isolement : « Mesure de contrôle qui consiste à confiner une personne dans un lieu, pour un temps déterminé, d’où elle ne peut sortir librement »
- Substance chimique : « Mesure de contrôle qui consiste à limiter la capacité d’action d’une personne en lui administrant un médicament »
Comprendre l’application des activités réservées reliées aux mesures de contrôle et d’isolement
- Contention : oui
- Isolement : oui
- Substance chimique : non
- L’application d’une mesure de contention ou d’isolement n’est pas un acte réservé, mais la mesure d’une contention liée à une substance chimique, oui.
Être en mesure d’analyser le type de contexte d’application
- Contexte non planifié : Danger imminent pour elle-même ou pour autrui (comportement inhabituel). N’EST PAS UN ACTE RÉSERVÉ (le consentement de la personne n’est pas obligatoire, mais la collaboration doit être sollicitée en tout temps. Analyse postsituationnelle et révision du PI. Si on le met au PI = contexte planifié = acte réservé.
- Contexte planifié : Décision d’utiliser une mesure de contrôle est un acte réservé lorsque sur le PI (la personne est susceptible de répéter un comportement). Le consentement de la personne ou de son représentant légal est obligatoire. Si la personne retire son consentement au moment auquel les professionnels appliquent la mesure de contrôle prévue au PI et que son comportement la place dans une situation de danger imminent pour elle-même ou pour autrui, l’équipe peut appliquer la mesure comme s’il s’agissait d’un contexte non planifier. Révision du PI nécessaire.
- Garde en établissement : P-38
- Centre jeunesse : le jeune peut être placé en unité fermée ou sécuritaire sans que cela soit de la contention ou de l’isolement.
Écrire une note reliée à la tenue de dossier à partir d’une vignette
1-Une description des moyens utilisés
2-La période pendant laquelle ces mesures ont été utilisées
3-Une description du comportement qui a motivé la prise ou le maintien de cette mesure.
Les étapes du processus décisionnel dans un contexte d’intervention planifiée
- L’évaluation de la situation
- L’analyse et l’interprétation des informations
- La planification des interventions
- La communication du PI
- La réévaluation
Connaître les meilleures pratiques à l’égard des mesures de contrôle (prévention primaire, secondaire et tertiaire)
-Prévention primaire : Outils d’évaluation de l’agressivité, Contrat: Plan de sécurité, Augmentation de la visibilité du personnel, Environnement
-Prévention secondaire : Application du plan, Techniques de désescalade (communication, autorégulation, évaluation, actions, assurer la sécurité), Mesures de remplacement, Chambre de réconfort
Prévention tertiaire : Retour avec le patient, Retour en équipe interdisciplinaire
Connaître les quatre modèles d’intervention utilisés auprès d’une personne en crise psychosociale
1-Modèle de résolution de problème
2-Modèle d’intervention de crise classique
3-Modèle d’intervention axé sur les solutions (AOS)
4-Modèle de résolution de problème interpersonnel (RPI)
Modèle de résolution de problème
- Humaniste
- Objectif : Aider une personne en crise à définir et à évaluer les différentes solutions possibles à son problème.
- Caractéristiques : peu structuré, position en L, nombre de séances qui varie
- Critiques p/r au client : possible dépendance, régression
- Critiques p/r à l’intervenant : possible d’épuisement professionnel
Modèle d’intervention de crise classique
- Objectif : Résoudre immédiatement la crise
- Grille structurée : rééquilibre par l’expression de la souffrance en regardant le besoin ressenti, restructuration cognitive, mobiliser la composante du soutien social, utiliser les mécanismes d’adaptation passés, aider à acquérir de nouveaux mécanismes d’adaptation efficaces
- Caractéristiques : Nombre de séances limité
Modèle d’intervention axé sur les solutions (AOS)
- Approche cognitive et collaborative
- Objectif : Se centre sur les forces de l’individu et oriente ses interventions vers les objectifs futurs, interventions brèves
- Critique : peu d’études empiriques
- Voir les 10 prémisses
Modèle de résolution de problème interpersonnel (RPI)
- Approche cognitivo-comportementale
- Objectif : Diriger la personne qui vit une crise dans une série d’étapes cognitives et comportementales qui augmentent ses chances de trouver une solution.
- Efficacité prouvée, réduction du stress (n’est pas démontré d’une façon causale)
- Intervention métacognitive
- Deux parties du RPI : orientation de la résolution de problème, résolution de problème
- Motivation
- Volonté de considérer les crises comme des défis plutôt que des menaces, Accepter que du temps et des efforts sont nécessaires pour gérer une crise
8 étapes de la RPI
1) Reconnaître et accepter une situation de crise au moment où elle survient
2) Définir une crise en l’expliquant dans ses propres mots
3) Comprendre la situation de crise
4) Se fixer des objectifs atteignables (sur le plan comportemental ou affectif)
5) Trouver plusieurs solutions pour gérer la crise (sur le plan comportemental ou affectif)
6) Évaluer les solutions trouvées et choisir la plus prometteuse
7) Mettre la solution choisie en œuvre
8) Évaluer l’efficacité de l’ensemble de la démarche et, au besoin, prendre des mesures correctives à l’une ou l’autre des étapes précédentes
*Se fixer des objectifs atteignables, concrets et précis.
Deux ensembles d’objectifs : A) Adaptation centrée sur le problème B) Adaptation centrée sur l’émotion