examen 2 Flashcards

(148 cards)

1
Q

Théorie du développement cognitif de Piaget. Quels sont les deux stades vu en classe depuis la mi-session?

A

Stade des opérations concrètes 7-12 ans

Stade des opérations formelles 12 ans à âge adulte

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Q

Qu’est-ce que qui marque le Stade des opérations concrètes (7-12 ans) de la théorie du développement cognitif de Piaget?

A

L’enfant est capable d’utiliser des opérations mentales permettant la résolution de problèmes réels et concrets.
La pensée est beaucoup plus logique, l’enfant peut considérer plusieurs points de vue en même temps et a une meilleure compréhension :
Notions de l’espace et du temps
De la causalité
De la catégorisation
De la conservation

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3
Q

Qu’est-ce que qui marque le Stade des opérations concrètes de la théorie du développement cognitif de Piaget?

A

Classification

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Q

Stade des opération concrètes de la théorie du développement cognitif de Piaget: La conservation (du volume, de la masse, du nombre, etc.) repose sur trois principes cognitifs :

A
  1. Identité : la matière reste la même si rien n’y est ajouté ou enlevé.
  2. Réversibilité : on peut mentalement « annuler » l’action (ex. : re-verser le liquide dans le premier verre).
  3. Compensation : un changement dans une dimension (ex. : hauteur) est compensé par un changement dans une autre (ex. : largeur).
  4. Classification (sériation, inférence transitive, inclusion des classes)
  5. Raisonnement –> inductif
  6. relations spatiales
  7. opérations mathématiques
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Q

Stade des opération concrètes de la théorie du développement cognitif de Piaget: Qu’est-ce que la décentration ?

A

Décentration : je suis capable de considérer les différentes dimensions d’un objet
Conservation : même si je modifie l’apparence physique ou esthétique d’un objet, ça reste la même chose.

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6
Q
  • Temps qui n’est pas égal sur le plan de la conservation chez les enfants : _____
A
  • Temps qui n’est pas égal sur le plan de la conservation chez les enfants : décalage horizontal.
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7
Q

Stade des opérations concrètes de la théorie du développement cognitif de Piaget: Expliquez les différentes formes de classification

A

Sériation
Première stratégie cognitive qui s’acquiert.
C’est le fait de faire de la catégorisation selon la forme, la couleur, etc.
Ex. Si on leur demande de classifier, ils vont nous demander « par couleur » ou « par forme ». Dépendamment de l’âge, ça devient de plus en plus instinctif.

Inférence transitive
La relation entre deux objets nous permet de connaître la relation entre deux tierces objets.
Je n’ai pas vérifié mais je sais qu’une chose est vraie.
Ex. Carton brun est plus gros que carton bleu. Carton bleu est plus gros que carton rouge.

Inclusion des classes
Parfois, mon objet fait partie d’un groupe.
Ex. Dans un bouquet, j’ai 10 roses et 3 lys. Est-ce que j’ai plus de roses ou j’ai plus de fleurs? La réponse est que j’ai davantage de fleurs, car les roses sont des fleurs.
Souvent, les enfants optent pour la fleur qui est présente le plus souvent, et non pour l’aspect global de la fleur.
Vidéo de Camille avec les chevaux, les chats et les animaux.

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8
Q

Stade des opérations concrètes de la théorie du développement cognitif de Piaget: Expliquez les différentes formes de raisonnement

A

Raisonnement
Chez les plus petits, c’était plus instinctif, c’était des associations entre ce qui se produit et leur raisonnement. Très lié au passage du temps.
Le raisonnement fait un progrès, on passe à un raisonnement de type inductif.
Baser notre conclusion à partir d’une ou deux observations.
Ex. J’ai observé un ou deux cas puis je les généralisent.
Induction : Petit groupe → grand groupe

Relations spatiales
Meilleure capacité de comprendre le temps que nécessite le voyagement
Avoir des points de repères

Opérations mathématiques
Très ancré dans le concret (addition, soustraction, multiplication, division)
Ils sont capables de faire des opérations mathématiques, mais pour ce faire, ils vont avoir besoin de manipuler du matériel (billes, bâtons, etc), ou bien de les dessiner.
Les problèmes mathématiques rappellent souvent la vie quotidienne (Ex. Aller à l’épicerie).

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9
Q

Qu’est-ce que qui marque le Stade des opérations formelles (12ans à âge adulte) de la théorie du développement cognitif de Piaget?

A
  1. Pensée abstraite: L’adolescent.e peut :
  2. Raisonner des propositions abstraites : libère l’intelligence du réel (ici et maintenant) et la rend indépendante du contenu sur lequel porte la question.
  3. Émettre des hypothèses.
  4. Agir de manière organisée.
  5. Estimer les chances de succès ou d’échec.
  6. Résoudre des problèmes multidimensionnels.
  7. Apprendre l’algèbre et apprécier les métaphores et les allégories.

Pensée abstraite → IDÉALISME

Raisonnement hypothético-déductif
Raisonnement→ Déductif

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10
Q

Stade des opérations formelles (12ans à âge adulte) de la théorie du développement cognitif de Piaget: Que veut-on dire quand L’adolescent.e peut :
Raisonner des propositions abstraites : libère l’intelligence du réel (ici et maintenant) et la rend indépendante du contenu sur lequel porte la question?

A

À ce moment, ça devient indépendant du contenu. Nous ne sommes plus dépendants du contenu.
Ex. Surligner les informations pertinentes de la question et faire abstraction de ce qui n’est pas important.

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11
Q

Stade des opérations formelles (12ans à âge adulte) de la théorie du développement cognitif de Piaget: Que veut-on dire par «Pensée abstraite → IDÉALISME» ?

A

Le fait que leur cerveau est libéré du concret, ils ont la capacité de rêver et d’être dans l’abstrait. Mais ils sont trop dans l’idéalisme. Ils apprennent encore comment ajuster l’idéalisme et le réalisme.
« Ça devrait être comme ça, ainsi ce serait parfait », mais parfois ce n’est pas toujours réaliste.

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12
Q

Stade des opérations formelles (12ans à âge adulte) de la théorie du développement cognitif de Piaget: Quels sont les éléments importants du Raisonnement hypothético-déductif ?

A

Concevoir une hypothèse

Planifier une expérience

Vérifier/tester de manière systématique

Testé par le problème du pendule.

⅓ n’ont pas cette capacité. Un autre ⅓ sont capables mais ne l’utilisent pas. Un autre ⅓ ont cette capacité et l’utilisent. Il va être là si il est utile et utilisé.

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13
Q

Qui suis-je? Permet à l’adolescent de résoudre différents problèmes.
Attribuable à une combinaison de la maturation du cerveau et la stimulation de l’environnement.

A

Raisonnement hypothético-déductif

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14
Q

Stade des opérations formelles (12ans à âge adulte) de la théorie du développement cognitif de Piaget: Que veut-on dire par «Raisonnement→ Déductif»?

A

Je pars d’une masse de personnes et de connaissances pour déduire le fonctionnement d’une personne.
Ex. À partir de comment tous les chats que j’ai côtoyé agissaient, je suis en mesure de savoir comment le chat que je vais adopter samedi va agir.
Dire que nos capacités de raisonnement déductives sont parfaites serait faux, ce sont des conclusions rapides qui peuvent être erronées.
Déduction: grand groupe → petit groupe

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15
Q

Qu’est-ce que l’égocentrisme à l’adolescence par David Elkind ?

A

Façon qu’ont les adolescent.es de réfléchir et de relever certaines choses qui viennent fausser leur raisonnement.

Difficulté à différencier sa propre pensée de celle d’autrui.

Sept manifestations de l’égocentrisme.

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16
Q

Quelles sont les sept manifestations de l’égocentrisme ?

A
  1. Idéalisme et esprit critique
  2. Propension à la discussion et à l’argumentation
  3. Conscience de soi excessive : Audience imaginaire
  4. Fable personnelle : Ce qu’ils vivent est plus intense que ce que les autres ont vécu.
  5. Illusion d’invincibilité
  6. Indécision (lien audience imaginaire)
  7. Hypocrisie apparente: Réflexion d’un monde idéal
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17
Q

Quels sont les 6 stades niveau de morale proposés par Kohlberg ?

A

Préconventionnelle:
1. Obéissance simple (4-7ans)
2. Utilitarisme ou individualisme (7-10ans)
Conventionelle:
3. Attentes interpersonnelles mutuelles
4. Loi et l’ordre social
Postconventionnelle:
5. Contrat social
6. Éthique universelle

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18
Q

Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le niveau de morale préconventionnelle

A

Axée sur bien-être
personnel par évitement
punitions et recherche
récompenses.
Stades:
1. Obéissance simple
(4 à 7 ans)
2. Utilitarisme ou individualisme
(7 à 10 ans)

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19
Q

Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le stade 1 du niveau de moral préconventionnelle

A
  1. Obéissance simple
    (4 à 7 ans)
    Bonne action = ce qui est récompensé.
    * Mauvaise action = ce qui est puni.
    * Influencé par les personnes externes : soumis au pouvoir de l’autorité.
    * Juge les actes selon leurs conséquences.
    « On m’a dit d’agir de cette façon ».
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20
Q

Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le stade 2 du niveau de moral préconventionnelle

A
  1. Utilitarisme ou individualisme
    (7 à 10 ans)
    Bonne action = celle qui peut satisfaire les besoins personnels, et ceux des
    autres si avantageux.
    * Influencé par les bénéfices possibles du respect des règles.
    * Intérêts personnels, satisfaction des besoins immédiats
    Très centré sur soi, on a une attente de recevoir quelque chose en retour.
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21
Q

Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le niveau de morale conventionnelle

A

Axée sur les normes
sociales et les lois
Stades:
3. Attentes interpersonnelles mutuelles
4. Loi et l’ordre social

Âges varient énormément d’une référence à l’autre.
Selon les capacités cognitives et la maturation, le raisonnement conventionnel serait attendu entre 10 et 13 ans.
Donc, de 10 à 13 ans et plus.

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22
Q

Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le stade 3 du niveau de morale conventionnelle

A
  1. Attentes interpersonnelles mutuelles
    Bonne action = ce qui est approuvé par l’entourage, conforme aux
    attentes.
    * Considère l’intention de l’autre.
    * Capable d’empathie.
    Le jugement moral peut changer selon le groupe d’appartenance.
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23
Q

Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le stade 4 du niveau de morale conventionnelle

A
  1. Loi et l’ordre social
    * Bonne action = ce qui est conforme aux lois et à ce qui protège l’ordre
    social, indépendamment des influences contextuelles.
    C’est la loi qui m’aide à guider mes choix. Ça amène une forme de rigidité. C’est soit noir, soit blanc.
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24
Q

Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le niveau de morale postconventionnelle

A

Axée sur des principes
universels qui peuvent
primer les normes de la
société ou les désirs de
l’individu
Stades:
5. Contrat social (14ans+)
6. Éthique universelle (20ans+)

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25
Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le stade 5 du niveau de morale postconventionnelle
5. Contrat social Bonne action = ce qui est conforme aux principes sur lesquels s’appuient les lois. * Lois peuvent être améliorées en conformité avec les règles morales plus fondamentales. * Bien-être de la société : plus grande justice entre les êtres humains 14 ans+ On ne voit pas la loi comme quelque chose qui ne changera jamais. Au contraire, les lois peuvent être modifiées.
26
Stades niveau de morale proposés par Kohlberg : Expliquez le stade 6 du niveau de morale postconventionnelle
6. Éthique universelle Bonne action = ce qui est conforme aux principes éthiques. * Transcende les lois. * Les règles devant être suivies sont issues de principes éthiques 20 ans + Beaucoup d’études remettent ce stade en question. On n’est pas nécessairement sur les lois. Je suis guidé par quelque chose de vaste (Ex. La Charte des droits et libertés) pour guider mes actions et agissements.
27
Qu'est-ce que le Tempérament ?
Rothbart décrit le tempérament comme une « matrice fondamentale » à partir de laquelle se développe la personnalité d’un individu. Ensemble de prédispositions innées à des réactions émotionnelles et comportementales. Base fondamentale sur laquelle se développera la personnalité future. Stabilité à long terme du tempérament. Il n’existe pas de consensus sur les dimensions fondamentales.
28
Qui suis-je? Ensemble de prédispositions innées à des réactions émotionnelles et comportementales. Base fondamentale sur laquelle se développera la personnalité future. Stabilité à long terme .
Tempérament
29
Qu'est-ce que la personnalité?
Aussi nommée le caractère. Registre plus vaste d’attributs que le tempérament : l’ensemble des modes de réactions qui caractérisent et distinguent une personne tout au long de sa vie. Manière habituelle et distinctive de se sentir, de penser et de se comporter. Quelques modèles théoriques centraux, dont celui du « Big Five ».
30
Quelle est la distinction entre le tempérament et la personnalité ?
Le tempérament est surtout une manière de réagir, il est davantage inné. La personnalité, elle, est davantage acquise. La principale différence entre le tempérament et la personnalité : Tempérament : génotype (inné) Personnalité : phénotype (façonné)
31
Entre le tempérament et la personnalité, lequel est un génotype et lequel est un phénotype ?
Tempérament : génotype (inné) Personnalité : phénotype (façonné)
32
Expliquez la Théorie du développement psychosocial
Chaque stade correspond à une tâche développementale à accomplir : cela provoque une crise dans la personnalité. Nous devons résoudre chacune des huit crises pour atteindre un équilibre entre deux pôles * L’idée principale de sa théorie est l’idée de crise: un moment de changement dû aux attentes de l'environnement. Les attentes de l'environnement changent en fonction de l’âge et l’individu doit s’ajuster. L’objectif est de trouver l’équilibre entre les deux (en adoptant autant de comportement de la sphère positive et de la sphère négative).
33
Théorie du développement psychosocial: Première crise : confiance versus méfiance
Âge : Naissance à 12-18 mois L’enfant ne doit pas toujours porter une confiance aveugle et naïve à son environnement (on parle beaucoup de la mère comme élément déterminant) → Méfiance nécessaire, mais ne doit pas être exagérée. Dépendance totale aux autres pour satisfaire ses besoins : qualité de l’interaction avec la mère déterminant → Si besoins comblés : l’enfant acquiert une confiance envers sa mère et, plus largement, envers l’environnement. Si besoins non comblés : l’enfant apprend à se méfier; environnement peu fiable.
34
Première crise : confiance versus méfiance: Que se passe-t-il si les besoins de l'enfants sont comblés ou non-comblés?
Dépendance totale aux autres pour satisfaire ses besoins : qualité de l’interaction avec la mère déterminant → Si besoins comblés : l’enfant acquiert une confiance envers sa mère et, plus largement, envers l’environnement. Si besoins non comblés : l’enfant apprend à se méfier; environnement peu fiable.
35
Théorie du développement psychosocial: Deuxième crise : autonomie versus honte et doute
Âge : 12-18 mois à 3 ans Reconnaissance des limites et doutes raisonnables sur ses capacités pour éviter de se mettre en danger. Exploration du monde extérieur sans trop craindre et de manière autonome. L’enfant éprouve beaucoup de plaisir à faire les choses par lui-même et montrer aux adultes qu’il est capable.
36
Théorie du développement psychosocial: Troisième crise : initiative versus culpabilité
Âge : 3 à 6 ans Sentiment de culpabilité lié aux actes ou aux motivations. Veut prendre des initiatives : élaborer des plans et les réaliser.
37
Théorie du développement psychosocial: Quatrième crise : travail versus infériorité
Âge : 6 à 11 ans (ou jusqu’à la puberté) Conscience de ses limites tout en ne développant pas un sentiment d’infériorité. Apprentissage des habiletés favorisées par la culture à laquelle il appartient.
38
Théorie du développement psychosocial: Cinquième crise : identité versus confusion des rôles
Âge : puberté à jeune adulte Crise d’identité Selon Erikson, l’identité se développe lorsque 3 problèmes majeurs sont résolus : Choix d’une activité professionnelle Adoption de valeurs qui leur sont propres Développement d’une identité sexuelle satisfaisante Confusion des rôles retarde la résolution de la crise identitaire Cherche à acquérir un sens cohérent du soi et du rôle qu’il jouera au sein de la société (professionnel, sexuels, parentaux, religieux, autres)
39
Théorie du développement psychosocial: Quelles sont les 5 crises de la naissance à l'âge adulte?
1. confiance versus méfiance: Naissance à 12-18 mois 2. autonomie versus honte et doute: 12-18 mois à 3 ans 3. initiative versus culpabilité: 3 à 6 ans 4. travail versus infériorité: 6 à 11 ans (ou jusqu’à la puberté) 5. identité versus confusion des rôles: puberté à jeune adulte
40
Expliquez l'identité culturelle
Aussi appelée identité ethnique Sentiment d’appartenance à un groupe culturel particulier. Appartenance à une culture non majoritaire = complexification du développement identitaire : Lié à des choix : adhésion à la culture d’origine ou majoritaire Combinaison de valeurs parfois conflictuelles
41
Acculturation: 4 possibilités d’une personne qui arrive avec une culture non-majoritaire :
1. Intégration → choisir à la fois sa culture d’origine et la culture majoritaire. Cette personne intègre une portion des 2 cultures et possède donc 2 facteurs de soutien. 2. Assimilation → choisir majoritairement la culture majoritaire. Renier sa porte culture et adopter la culture du pays d’accueil. 3. Séparation → choisir majoritairement la culture d’origine. Uniquement porter notre attention à notre culture initiale. 4. Marginalisation → ne choisir aucune des deux cultures Ils n’ont adopté aucune des deux cultures suite à plusieurs essais.
42
Identification élevée à la culture majoritaire + Identification élevée à la culture d’origine = ?
Intégration
43
Identification élevée à la culture d’origine + Identification faible à la culture majoritaire = ?
Séparation
44
Identification faible à la culture d’origine + Identification élevée à la culture majoritaire = ?
Assimilation
45
Identification faible à la culture majoritaire + Identification faible à la culture d’origine = ?
Marginalisation
46
Acculturation : facteurs d’influence (7)
Côtoyer des personnes d’autres groupes ethniques peut susciter chez les jeunes un intérêt pour leur propre identité ethnique. Percevoir de la discrimination à l’égard de leur groupe ethnique peut nuire à la formation positive de l’identité et être associé à des problèmes de comportement, de la dépression. Pratiques de socialisation culturelle des parents (enseignement du patrimoine culturel et ethnique, des coutumes et traditions) favorisent la fierté culturelle. Que l’expérience d’acculturation soit liée à une situation volontaire (p. ex., immigrés) ou imposée (p.ex., réfugiés). Caractéristiques personnelles (âge, genre, éducation, réactivité/proactivité, capacités d’adaptation); Distance culturelle Relations de support avec des membres des deux cultures est le facteur le plus prédictif d’une adaptation réussie. Dépendra également des politiques d’immigration, des idéologies et attitudes de la culture d’accueil. L’acculturation est donc un processus influencé par de multiples facteurs populationnels (sociétaux, sociaux) et individuels qui sont en interaction.
47
Selon Bowlby (attachement)…
La tendance à s’attacher à la mère, qui apparaît dès les premiers mois, est une prédisposition innée du bébé qui a pour fonction de maintenir la proximité du parent, surtout dans des situations de danger perçu ou réel. L’enfant a un besoin de relation aussi important que le besoin de nourriture. L’absence de relation ou la présence d’une relation inadaptée compromet son développement.
48
Selon Bowlby... La tendance à s’attacher à la mère, qui apparaît dès les premiers mois, est une prédisposition innée du bébé qui a pour fonction de maintenir la proximité du parent, surtout dans des situations de danger perçu ou réel.
Fonction de protection <--recherche de proximité exploration --> fonction développementale
49
Quels sont les types d’attachement selon Ainsworth et Main ?
Attachement sécurisant Attachement évitant Attachement résistant-ambivalent Attachement désorganisé
50
types d’attachement selon Ainsworth et Main: Attachement sécurisant
L’enfant interagit facilement avec son parent et son exploration est efficace et structurée. Il est en détresse lors des séparations, mais est réconforté au retour de son parent de sorte qu’il peut revenir à l’exploration et le jeu. 50% à 70% de la population non-clinique Parent sensible aux besoins et signaux affectifs de l’enfant, constant dans la qualité de ses réponses. Stratégie d’attachement primaire : recherche réconfort auprès du parent en situation
51
types d’attachement selon Ainsworth et Main: Attachement évitant
Pendant la situation étrangère, l’enfant porte son attention principalement sur l’exploration, les jouets ou l’étrangère. Il n’engage que rarement des interactions avec son parent et paraît peu préoccupé par le départ de celui-ci dans les épisodes de séparation. Au moment des réunions, il évitera le parent de façon évidente. 15% à 20% de la population non clinique Parent insensible: distant et rejetant. Stratégie d’attachement secondaire : minimise l’activation de son système d’attachement (le laisse aux prises avec de l’anxiété et de l’insécurité vis-à-vis de sa figure d’attachement).
52
types d’attachement selon Ainsworth et Main: Attachement résistant-ambivalent
​​L’enfant manifeste une préoccupation constante à l’égard du parent. Les comportements d’exploration sont peu organisés et l’enfant peut montrer une certaine crainte face à l’étrangère. Ces enfants seront en détresse au moment du départ du parent et difficilement consolables dans les épisodes de réunion. Ils ne retournent pas au jeu de manière efficace. 5% à 10% de la population non clinique Parent insensible: inconstant, soins imprévisibles (parfois sensibles, parfois rejetant ou intrusifs). Stratégie d’attachement secondaire: maximise l’activation de son système d’attachement.
53
types d’attachement selon Ainsworth et Main: Attachement désorganisé
Durant la situation étrangère, mais surtout dans les épisodes de réunion, l’enfant manifeste des comportements inusités: de la crainte envers le parent, de la colère extrême, une ambivalence extrême ou des comportements qualifiés de désorganisés. 5% à 10% de la population non clinique Jusqu’à 85% de la population clinique Ex. DPJ, centres jeunesse, etc. Parent insensible et épeurant Source de protection = source de peur!
54
Contributions théoriques d’Ainsworth et Bowlby
Des différences importantes sont observées entre les enfants sur le plan de la qualité de leurs relations d’attachement. Liées notamment à des variations sur le plan de la sensibilité du parent aux besoins et signaux de l’enfant. Le parent sensible: Est capable de reconnaître et détecter les besoins de son enfant. Y répond dans un délai raisonnable et de façon appropriée. La qualité des relations serait relativement stable* dans le temps.
55
4 styles parentaux établis sur 2 dimensions, quelles sont ces 2 dimensions?
1. Sensibilité Sensibilité du parent aux besoins de son enfant. Ex. Faire preuve de chaleur humaine. Qualité des liens. 2.Contrôle Mise sur pied des règles par le parent. Respect des conventions sociales. Surtout de l’encadrement, pas de manière négative. Ce n’est pas un contrôle malsain.
56
Style autocratique (autoritaire) et adaptation: conséquences
Ne favorise pas la responsabilisation de l’enfant/l’adolescent en ne favorisant que l’obéissance et la conformité. Enfants plus insatisfaits, renfermés et méfiants. Faible estime de soi Moins bonnes compétences sociales Moins bons résultats scolaires Retrait social et/ou comportements agressifs (selon l’enfant)
57
Style permissif et adaptation: conséquences
Encouragement de l’individualité. Compétences sociales et potentiel de l’enfant/l’adolescent non développés. Comportements impulsifs ou immatures, faible autorégulation (comportements agressifs possibles). Réussite éducative moindre (p. ex., manque de persévérance) Assument moins de responsabilités Moins indépendants
58
Style désengagé et adaptation: conséquences
Responsabilisation démesurée exigée de l’enfant/l’adolescent Patrons d’attachement insécurisants Problèmes de santé et retards de croissance Retards de développement Troubles du comportement Délinquance Toxicomanie
59
Style démocratique et adaptation: conséquences
Meilleure estime de soi Plus empathiques, altruistes et sensibles QI plus élevé Meilleurs résultats scolaires Moins susceptibles à la délinquance et la criminalité
60
Style démocratique et adaptation: Principaux avantages ?
Équilibre sain entre le contrôle et l’autonomie. Échanges qui permettent aux enfants/adolescents d’exprimer leur point de vue. Chaleur et engagement manifestes. Développement des habiletés d’autocontrôle et acquisition de compétences sociales. Favorable, même si employé par un seul parent. Offre une indépendance graduelle. Protège face aux différents stress et à l’influence de pairs déviants. Favorise un fort lien d’attachement. Atmosphère familiale permettant le développement de l’individualité et l’expression des opinions.
61
Contrôle actif exercé par les parents sur l’adolescent + Parents peu sensibles aux besoins de l’adolescent, centrés sur eux-mêmes = ?
Style autocratique
62
Contrôle actif exercé par les parents sur l’adolescent + parents sensibles aux besoins de l’adolescent = ?
Style démocratique
63
Faible contrôle parental + Parents peu sensibles aux besoins de l’adolescent, centrés sur eux-mêmes = ?
Style désengagé
64
Faible contrôle parental + parents sensibles aux besoins de l’adolescent = ?
Style permissif
65
Style autocratique/autoritaire
Combinaison : contrôle actif / faible sensibilité (indifférent ou non chaleureux) N’accepte pas de négociations, rigide. Affirme ses règles et exigences, l’enfant doit s’y conformer sinon c’est la punition. Aucune ambiguïté.
66
Style démocratique
Combinaison : contrôle actif / haute sensibilité. Standards élevés pour l’enfant/l’adolescent. Flexibilité et soutien émotionnel. Limites claires, échanges verbaux encouragés. Climat familial positif (***) Beaucoup d'avantages
67
Style désengagé
Combinaison : faible contrôle / faible sensibilité. « Style négligent ». Le parent n’est pas présent. Parent débordé par ses propres problèmes et enfant/adolescent laissé à lui-même. Les parents exigent à l’enfant d’être autonome puisqu’ils sont trop submergés par leur propre vie. Responsabilisation démesurée exigée de l’enfant/l’adolescent. Ça peut être très anxiogène pour les jeunes. Contexte flou et instable.
68
Style permissif
Combinaison : faible contrôle / haute sensibilité. « Style indulgent » Non punitif, non exigeant, aucune restriction (autodiscipline). Pas de règles, ni de marches à suivre. Exploration et expression de soi sont importants.
69
Julie, 7 ans, a un horaire très structuré. Ses parents insistent pour qu’elle obtienne des notes parfaites et ne tolèrent aucun manquement aux règles. L’affection est rare, et les décisions sont toujours prises par les parents.
Style autocratique/autoritaire
70
Léa, 10 ans, discute régulièrement avec ses parents des règles de la maison. Ceux-ci fixent des limites claires, mais sont ouverts à ses opinions et l’encouragent à exprimer ses émotions.
Style démocratique
71
Maxime, 14 ans, rentre tard le soir, mange seul et passe la majorité de son temps dans sa chambre. Ses parents sont souvent absents, pris par le travail ou préoccupés. Ils n’imposent aucune règle.
Style désengagé
72
Jordan, 8 ans, passe la plupart de son temps seul à la maison. Ses parents ne s’informent pas de ses journées à l’école et n’assistent jamais aux rencontres parents-enseignants. Il mange souvent des repas surgelés devant la télévision et doit s’occuper de lui-même. Lorsqu’il cherche du réconfort, ses parents lui disent qu’ils sont « trop occupés ».
Style désengagé
73
Samira, 5 ans, mange ce qu’elle veut, va se coucher quand elle le souhaite, et peut interrompre les adultes à tout moment. Ses parents évitent les conflits et cherchent surtout à la rendre heureuse.
Style permissif
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​​Élodie, 9 ans, adore regarder des vidéos sur sa tablette jusque tard le soir. Ses parents lui achètent tout ce qu'elle demande pour éviter les crises. Ils détestent dire « non » et pensent qu’un enfant doit explorer librement ses envies. Il n’y a pas vraiment de règles à la maison, et les comportements inappropriés sont rarement corrigés.
Style permissif
75
Relation parent-adolescent
Présence de désaccords ou conflits mineurs. Source de stress et NON d’un bris de relation. Partage de valeurs. Religion, travail, éducation. Il continue d’y avoir beaucoup d'échanges entre le parent et l’adolescent sur ces plans. Distinction au niveau des goûts personnels. Vêtements, musique, activités.
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Conflits parent-adolescent
Sources principales de conflits : Partage des tâches et responsabilités, vêtements, activités, heures de rentrée… → Questions mineures pour les adolescents, mais aux enjeux majeurs pour les parents.
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Sources principales de conflits parents-adolescents : Partage des tâches et responsabilités, vêtements, activités, heures de rentrée… → Questions mineures pour les adolescents, mais aux enjeux majeurs pour les parents. Pourquoi ça cause conflit?
Divergence d’opinions : choix personnels (ado) VS conventions sociales et enjeux moraux (parent). Développement des habiletés cognitives. L’adolescent a des habiletés cognitives que l’enfant n'avait pas. Il peut avoir de meilleurs arguments. Sa conception du parent est moins dans l’idéal.
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Transformation des relations durant l’adolescence
Baisse de l’asymétrie au profit de la mutualité: On a moins une attente d’obéissance complète. Modèle de violation → réarrangement: changement peut avoir lieu suite à un certain bris de règle Changement de la vision du parent adoptée par l’adolescent → compréhension réciproque: L’adolescent a un changement de vision de son parent.
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Distinctions des relations
Pair : Personne qui a un statut similaire : âge, occupation, statut social. Ami: Relation de réciprocité et d’engagement où les personnes se perçoivent comme des égaux. Meilleur ami : Relation d’amitié où le niveau d’intimité est supérieur : partage de confidence, plus grande honnêteté.
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L’amitié au fil du temps
Petite-enfance : Personnes qui sont proches géographiquement de l’enfant. Personne avec qui on joue. Enfance : La conception de l’amitié s'approfondit Amitié plus durables, secrets Adolescence : Le rôle des relations est très important Il faut s’impliquer dans la relation, tout n'est pas à sens unique.
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Centralité des amis à l’adolescence
Biologique : Grands groupes de pairs facilitent l’inclusion des pairs d’autres genres. Créent des occasions (party, activités) pour de premiers contacts romantiques. Social: Amis ne sont plus restreints au quartier. - supervision parentale Cognitif: Capacités de réflexion abstraite et métacognitives, prise en compte du point de vue de l’autre ou de se mettre à sa place. Identité sociale. Comparaison sociale.
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Processus d’influence sélection/socialisation
Sélection (similarité) Dès le départ, on est attiré par (on va vers) les gens qui nous ressemblent. Ça peut aussi comprendre aller vers des gens qui ont les mêmes habitudes que nous. Socialisation On se ressemble de plus en plus au fur et à mesure qu’on se tient ensemble. On imite les comportements des gens qui nous entourent. Les pairs ont un rôle plus actif dans le renforcement et dans la pression sociale. *Renforcement *Pression sociale
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Influence des parents et des amis
* L’influence des pairs inquiète beaucoup les parents, car il se sentent en compétition avec les amis de leur enfant par rapport à l’influence sur leur jeune. * Ils ont l’impression d'être en compétition avec les amis de leurs enfants. **On voit que réellement, ces sources d’influences cohabitent, et ils n’influencent pas les mêmes choses. Les amis influencent plus les goûts (ce qui est contemporain) et les parents influencent ce qui a des impacts à long terme (valeurs, moralité, études).
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Différences liées aux genres: Les filles
Les filles rapportent plus d’intimité, d’empathie, d’affection, de soutien, d’acceptation et de sécurité que les garçons, mais aussi plus de préoccupations et plus d’attentes. Préférence pour les relations dyadiques. Lié à la socialisation reçue. Les filles ont tendance à co-ruminer.
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Différences liées aux genres: Les garçons
Les garçons se regroupent entre eux : les amis des uns deviennent les amis des autres. Ont donc plus d’amis, mais relations moins caractérisées par l’intimité et par l’échange d’affection.
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Différences liées aux genres: Communauté LGBTQ+
Les jeunes LGBTQ+ doivent initier, développer et maintenir leurs relations amicales dans un contexte plus large de marginalisation (stigma, discrimination). Crainte de fréquenter des amis qui vont nous discriminer. Les amitiés développées avec des personnes cisgenres/hétérosexuelles tant qu’avec des personnes LGBTQ+ sont un grand facteur de résilience. Soutien et alliés. Solidarité, mais risque de trauma vicariant.
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Statut social
Statut sociométrique : Nominations d’acceptation « Avec qui aimes-tu le plus jouer? » Nominations de rejet « Avec qui aimes-tu le moins jouer? » Donne 5 catégories : rejetés, populaires, controversés, négligés, moyens. Popularité = mesure d’appréciation sociale
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Statut sociométrique mesure statut social adolescent
Jeunes populaires : Ceux qui ont le plus de nomination d'acceptations et le moins de nomination de rejet Controversé : Ceux qui ont beaucoup de nominations d'acceptation mais aussi de rejet. Négligé : Plus rare, mais ils n’ont simplement pas été mentionnés. C’est presque pire être négligé qu’être rejeté Moyen : Ils sont très peu mentionnés.
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La popularité perçue
Statut extrêmement désirable à l’adolescence : Prestige et visibilité : admirés, invités à des partys, obtenir gain de cause dans des désaccords, décident des normes de groupe. Pouvoir d’attirer et d’influencer. Priorisé au-delà des amitiés, des relations amoureuses et de la réussite scolaire. Statut qui peut être risqué : les ados populaires sont plus sujets à se désengager à l’école et à adopter des comportements à risque (délinquance, consommation, sexualité). Exercent leur leadership/influence de façon prosociale et de façon antisociale (coercitives): influence bistratégique
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Popularité chez les filles :
Filles qui suivent les règles en façade Sont bonnes avec les parents Prise de risque plus subtile que celle des gars
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Vrai ou faux? Il y a une association entre désengagement/prise de risque et popularité.
Vrai, surtout chez les gars
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Puberté et hormones
L’irritabilité et les problèmes de comportement des adolescent.es sont-ils dus à l’augmentation des taux d’hormones associées à la puberté? Pas faire association entre comportement et hormones Et les émotions en montagnes russes? On peut plus faire une association entre les émotions et les hormones C’est très normal que les émotions soient aussi vacillantes.
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Puberté et instabilité émotionnelle
Liée à l’immaturité du cerveau (limbique et préfrontal) et aux hormones : L’augmentation du niveau de testostérone stimule l’éveil et la montée rapide des émotions, particulièrement de la colère. Les poussées hormonales provoquent des sautes d’humeur (du désespoir à l’extase) La fluctuation des œstrogènes exacerbe, chez de nombreuses filles, la bonne humeur au milieu du cycle menstruel (à l’ovulation) et la tristesse ou la colère à la fin du cycle.
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Puberté et cycle de sommeil
Delayed phase preference Ressentent l’endormissement plus tard le soir. Lié à un manque de sommeil Irritabilité, humeurs fluctuantes, absentéisme scolaire, difficultés d’apprentissage, performances scolaires moindres, obésité, affaiblissement du système immunitaire, diminution du temps de réaction, régulation des émotions, dépression.
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Puberté et estime de soi
Les transformations pubertaires ont des impacts psychologiques, notamment sur l’image corporelle et l’estime de soi Rare sont les adolescent.es accueillant avec joie toutes les transformations qu’ils subissent et qui sont satisfaits de leur apparence. Les filles seraient d’ailleurs plus affectées. → L’apparence est une caractéristique omniprésente, toujours à la vue de tous. Contrairement à une compétence dans le domaine sportif ou scolaire qui elle n’apparaît que dans certains contextes et que la personne peut choisir de révéler ou non, au moment et à la manière qui lui convient
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1. Stade oral
La façon dont la mère répond aux besoins a une incidence fondamentale sur le développement de la personnalité de l’enfant. Symbiose avec la mère : ne se perçoit pas comme séparé d’elle. Cessation brusque de l’allaitement ou empêcher l’enfant de mettre des choses à sa bouche : frustration trop grande. Allez au-devant des besoins : ne permet pas l’expression autonome des besoins qui est nécessaire à la construction de la personnalité..
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Qui suis-je? -Naissance à 12-18mois -Zone érogène: bouche -activité gratifiante: tétée, succion, morsure - tâche à accomplir: sevrage
1. Stade oral
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Qui suis-je? -12-18mois à 3 ans -Zone érogène: anus, rectum -activité gratifiante: rétention et expulsion des selles- tâche à accomplir: apprentissage de la propreté
2. Stade anal
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2. Stade anal
Contrôle (retenir ou relâcher) des sphincters = plaisir, car gratifiant. Mère : doit laisser l’enfant jouir de son plaisir tout en encadrant l’enfant dans le contrôle qu’il doit exercer. Ne pas être trop contrôlante ou trop laxiste.
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Qui suis-je? -3 à 6 ans -Zone érogène: organes génitaux -activité gratifiante: attouchement parties génitales - tâche à accomplir: résolution du complexe d'OEdipe, identification au parent du même sexe
3. Stade phallique
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3. Stade phallique
Découverte du côté agréable de toucher ses organes génitaux (masturbation). Curiosité sexuelle associée au fait de faire la différence anatomique entre les sexes : veut regarder et toucher parties intimes des autres. À ce stade, le développement des filles et des garçons diverge.
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Complexe d’Œdipe
Le garçon développe un attachement intense pour sa mère et désire la posséder sexuellement. Il voit donc son père comme un rival et souhaite le remplacer. Inconsciemment, il projette (mécanisme de défense) ses sentiments sur son père, pense que lui le voit comme un rival et se met à s’inquiéter de ce que son père lui fera : peur de la castration. Pourquoi ? Le pénis représente une grande source de plaisir et de fierté. La peur devient si intense qu’il décide de s’identifier au père. Il accepte donc son père comme un modèle et incorpore plusieurs traits de sa personnalité à la sienne.
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Complexe d’Electre
Débute lorsque la fille réalise que le garçon a quelque chose qu’elle n’a pas, soit le pénis, ce qui lui cause un sentiment d’infériorité et l’envie du pénis. Elle tente de supprimer son envie de se masturber considérant que son clitoris est tellement inférieur au pénis. L’envie du pénis finit par faire place à l’envie d’avoir un enfant et son père devient son objet d’amour. En plus d’en vouloir à sa mère de l’avoir mis au monde sans pénis, la fille développe une jalousie envers sa mère. La mère étant son premier objet d’amour, la fille surmonte ce conflit psychique et décide de s’identifier à sa mère. Elle se concentre alors sur l’objectif de devenir un objet d’amour pour d’autres hommes. L’attrait sexuel devient sa source principale d’estime de soi et un aspect identitaire important.
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Résolution des complexes
Processus d’identification au parent du même sexe Formation du surmoi (plus forte chez les hommes que chez les femmes) Partie morale Chez les garçons : identification à la masculinité (force, courage, raison, pouvoir), mépris (ou peur) des femmes, surmoi fort. Chez les filles : identification à la féminité, un sentiment d’infériorité à l’égard des garçons, mépris des autres femmes, tendance à la jalousie, rejet de la sexualité clitoridienne, passivité, désir d’un enfant, désir de séduire, surmoi faible.
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4. Période de latence
Période de repos où l’enfant est détourné des préoccupations d’ordre sexuel. Le développement du surmoi lié au stade phallique permet à l’enfant de respecter les règlements et la discipline de la vie scolaire. Utilisation plus fréquente des mécanismes de défense. Identification aux pairs du même genre.
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Qui suis-je? -6 ans à puberté -Zone érogène: aucune -activité gratifiante: calme relation de la pulsion sexuelle - tâche à accomplir: développement des compétences cognitives et sociales
4. Période de latence
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Qui suis-je? -puberté à fin vie -Zone érogène: organes génitaux -activité gratifiante: relations sexuelles - tâche à accomplir: choix d'un partenaire et reproduction
5. Stade génital
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5. Stade génital
Résurgence de la libido. Pulsions sexuelles qui refont surface Relation sexuelle avec un.e partenaire (similaire aux adultes) ; développement d’une relation intime. Selon Freud : Masturbation = régression au stade phallique Si tu peux avoir de la pénétration, alors il faudrait délaisser la masturbation. Maturité sexuelle de la femme = orgasme vaginal et non clitoridien
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Quels sont les 5 stades du développement psychosexuel ?
1. Stade oral (12-18mois) 2. Stade anal (12-18mois à 3 ans) 3. Stade phallique (3à6ans) 4. Période de latence (6 ans-puberté) 5. Stade génital (puberté à fin de vie)
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genre vs sexe
Sexe : réfère à différentes caractéristiques biologiques et physiologiques des femmes, des hommes et des personnes intersexuées. Inclus : chromosomes, hormones, organes reproducteurs. Genre : réfère aux caractéristiques des femmes, des hommes, des filles et des garçons qui sont socialement et culturellement construites. Inclus : normes, comportements, rôles et relations. Change d’une société à l’autre et au travers le temps. Tendance à assimiler les deux concepts.
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Identité de genre
Réfère à l’expérience de genre individuelle, interne et ressentie d’une personne qui peut correspondre, ou pas, au sexe d’une personne déterminée à sa naissance. Renvoie à un aspect interne et stable de l’identité : un observateur externe ne peut d’aucune façon affirmer l’identité de genre d’une tierce personne, ni en se basant sur son sexe biologique ni en se basant sur son expression de genre. Manière dont une personne agit de façon plus ou moins stéréotypée en se conformant ou non aux rôles sexuels. Peut être non concordante avec l’identité de genre.
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Quels sont les 3 stades de développement de l’identité de genre ?
1. Conscience du genre (entre 2 et 3 ans) 2. Stabilité du genre (vers 4 ans) 3. Consolidation ou constance du genre (entre 5 et 6 ans)
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Stades de développement de l’identité de genre : Quel est le stade 1 ?
1. Conscience du genre (entre 2 et 3 ans): Comprend la notion du genre masculin et féminin et son appartenance à l’une de ces catégories. Si on lui demande son genre, l’enfant répond selon son sexe biologique. Caractéristiques utilisées pour juger du genre des autres : attributs physiques (cheveux, vêtements). Ne saisit pas que le genre est une caractéristique interne liée à l’identité.
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Stades de développement de l’identité de genre : Quel est le stade 2 ?
2. Stabilité du genre (vers 4 ans): Conçoit que le genre demeure stable dans le temps : les filles deviennent des femmes et les garçons deviennent des hommes. Limité par les capacités cognitives (non-conservation de Piaget). Refus possible de dévier des normes liées au genre.
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Stades de développement de l’identité de genre : Quel est le stade 3 ?
3. Consolidation ou constance du genre (entre 5 et 6 ans) Sentiment intime d'appartenance au genre auquel il s’identifie. De la liaison au sexe anatomique, il passe à une identification psychologique. Conservation : réalise que ni son apparence ni son comportement ne peuvent modifier son genre.
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Origine de l’identité de genre
L’enfant ne choisit pas son identité, il la découvre (au fil du temps). Liée à la prise de conscience des caractéristiques des organes génitaux. Repose sur une combinaison de facteurs physiques et psychologiques (dans lesquels nous socialisons). Influences biologiques Rôles et stéréotypes de genre Influence des parents (modèle familial) Influence de la fratrie et des pairs Influence des médias
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L'identité de genre repose sur une combinaison de facteurs physiques et psychologiques (dans lesquels nous socialisons). Nommez ces facteurs
Influences biologiques Rôles et stéréotypes de genre Influence des parents (modèle familial) Influence de la fratrie et des pairs Influence des médias
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Influences biologiques identité de genre
Les enfants adoptent de façon très précoce des comportements correspondant à ce que leur culture d’appartenance associe à leur genre (qui lui est associé à leur sexe). Similarité entre les cultures dans plusieurs rôles sexuels. Est-ce que l’identité de genre et les comportements qui y sont associés pourraient avoir une origine interne ? Sur le plan cérébral: Il y a moins de 1% des différences de genre qu’on peut associer au cerveau. ll y aurait peut-être quelque chose sur le plan génétique qui nous guiderait. Études sur les intersexes et jumeaux Sur le plan hormonal : L’influence des hormones n’est pas montrée hors de tout doute. Encore difficile de distinguer les influences hormonales des effets génétiques et des influences provenant de l’environnement
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Rôles et stéréotypes de genre (rôles acquis)
À partir du moment où l’enfant est considéré comme appartenant au genre masculin ou féminin, la culture a des attentes = normes de genre. Femmes → orientées vers les soins et l’empathie, accommodantes, aimantes. Hommes → actifs, pourvoyeurs, affirmatifs, compétitifs. On assiste toutefois à de grands changements à ce propos : Diversification Des rôles, surtout grâce aux mouvements féministes. Assouplissement Des hommes qui prennent des congés de paternité.
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Influence des parents sur l'identité de genre
L’enfant se constitue une idée du rôle de la femme et de l’homme en général en s’inspirant du parent du même sexe que lui. Mères influencent davantage les comportements: Filles dont les mères adoptent des comportements stéréotypés, en adoptent elles-mêmes. Fils adoptent des comportements moins stéréotypés pour leur genre. Structures familiales traditionnelles = plus de stéréotypes de genre (contraire est également vrai).
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Identité de genre: Influence de la fratrie et des pairs
Aînés sont surtout influencés par les parents et les cadets tendent à adopter les comportements et attitudes des frères/sœurs aîné.es. Pairs exercent une influence très tôt. 3 ans : jouent dans des groupes de pairs de même sexe ce qui renforce les comportements de genre. Désapprobation plus importante des garçons qui agissent comme « des filles » que les filles dépeintes comme « des garçons manquées ».
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Identité de genre: Influence macro systémiques
Culture : conception binaire vs conception non binaire. Permet une remise en question. Films : Des films classés pour un public général, les hommes sont plus susceptibles d’avoir des rôles principaux et les femmes jeunes, intelligentes et belles. Les films de Disney ont été critiqués pour leurs représentations stéréotypées des rôles. Les comportements des acteurs sont stéréotypés Les hommes ont des rôles principaux. Les femmes sont belles et intelligentes. Télévision et livres offrent encore des modèles stéréotypés (rôles traditionnels). Il y a certes une amélioration, mais ça demeure visible.
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Activité liée à la lecture- Rythme de maturation pubertaire et inadaptation- Graber, J. A. (2013). Pubertal timing and the development of psychopathology in adolescence and beyond.
Rythme MP et adaptation: La déviance La précocité (developmental readiness) Chez les filles, il est bien établi que la puberté précoce constitue un facteur de risque sur le plan adaptatif. Quant à la puberté tardive, elle est associée à certaines difficultés temporaires. Chez les garçons, les données sont beaucoup moins nombreuses et les résultats ne sont pas cohérents.La puberté précoce pourrait à la fois être associée à une adaptation positive ainsi qu’à des difficultés d’adaptation. Chez les garçons, la puberté tardive pourrait à la fois être associée à une adaptation positive ainsi qu’à des difficultés d’adaptation.
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Rythme MP et adaptation: La déviance
Autant la puberté précoce que tardive peuvent être associées à des difficultés d’adaptation. C’est la déviance par rapport à la norme qui serait liée aux difficultés.
125
Rythme MP et adaptation: La précocité (developmental readiness)
La puberté précoce interrompt le rythme normal du développement, ce qui laisse moins de temps au jeune pour accomplir les tâches développementales liées à l’enfance et la préadolescence. Âge chronologique et apparence physique ne concordent pas. .
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Rythme MP et adaptation: La précocité (developmental readiness): puberté précoce chez les filles
Chez les filles, il est bien établi que la puberté précoce constitue un facteur de risque sur le plan adaptatif. Le processus débute alors qu’elles sont des enfants. L’entourage et les fillettes sont moins bien préparées. À la fois fières et embarrassées des changements. Quant à la puberté tardive, elle est associée à certaines difficultés temporaires. Mais plus souvent à une adaptation positive (persévérance, réussite scolaire).
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Rythme MP et adaptation: La précocité (developmental readiness): puberté précoce chez les garçons
Chez les garçons, les données sont beaucoup moins nombreuses et les résultats ne sont pas cohérents. La puberté précoce pourrait à la fois être associée à une adaptation positive ainsi qu’à des difficultés d’adaptation. Bénéficient des changements corporels étant valorisés dans la société. (+) Plus de chances de devenir des leaders, d’être populaires auprès des filles, d’avoir une bonne image d’eux-mêmes et d’être perçus favorablement par les adultes. (+) Associée à une augmentation de la délinquance et de problèmes extériorisés, de la consommation, des difficultés scolaires ainsi qu’à la dépression, et des expériences sexuelles plus précoces. (-) hez les garçons, la puberté tardive pourrait à la fois être associée à une adaptation positive ainsi qu’à des difficultés d’adaptation. Plus de curiosité intellectuelle et d’initiative sociale.(+) Meilleure capacité de contrôler les impulsions.(+) Dépression, image de soi négative et consommation d’alcool. (-)
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Est-ce que les amitiés qu’entretiennent les garçons entre eux et les amitiés qu’entretiennent les filles entre elles présentent des différences? Justifiez votre réponse à l’aide de trois (3) éléments.
Oui. Les filles préfèreraient les relations dyadiques alors que les garçons préfèreraient les groupes de pairs (les amis de l’un deviennent les amis de l’autre). Les amitiés féminines seraient empreintes de plus d’intimité, d’empathie, d’affection, de soutien, d’acceptation et de sécurité que les amitiés masculines, mais aussi de plus de préoccupations et d’attentes. Les filles ont tendance à co-ruminer ensemble
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Expliquez pourquoi le style démocratique est le style parental le plus favorable à l’adolescence
Le style démocratique est le plus favorable à l’adolescence, car il est en total cohérence avec les tâches développementales de la famille avec un adolescent. Le niveau de contrôle exercé est adéquat et les limites entre le permis et l’interdit sont claires. Le parent a des attentes élevées pour son jeune (quoi qu’appropriées sur le plan développemental), ce qui lui permet de se développer à son plein potentiel. L’indépendance offerte au jeune est graduelle et l’équilibre est sain entre le contrôle et l’autonomie. Ce style parental protège face aux différents stress et à l’influence des pairs déviants. Également, le parent fait preuve de chaleur, d’engagement, de soutien, d’implication, de confiance et de respect envers son adolescent. Ces pratiques créent une atmosphère familiale favorable à l’attachement, l’acquisition de compétences sociales importantes (affirmation de soi, réceptivité, auto contrôle, raisonnement, jugement moral, empathie, confiance en soi), d’habiletés intellectuelles et de la maturité (par les échanges, les discussions et les négociations). Cette atmosphère permet le développement de l’individualité et l’expression des opinions. Cela permet aussi à l’adolescent de se sentir en confiance, ainsi que de développer une bonne estime de soi et une vision positive de l’avenir. Finalement, ces pratiques permettent également aux parents de redéfinir adéquatement la relation et le fonctionnement familial.
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Décrivez le stade de développement psychosexuel qui est atteint à l’adolescence selon Freud.
Le stade génital est celui qui est atteint à l’adolescence. Durant ce stade, qui concorde avec la puberté, il y a une résurgence de la libido. Les jeunes investissent leurs parties génitales et ont maintenant des relations sexuelles comme celles des adultes, c’est-à-dire avec pénétration dans l’objectif éventuel de procréer. Les jeunes doivent également s’épanouir sur le plan relationnel en développant des relations intimes. À ce stade, la masturbation est considérée comme une régression au stade phallique, tout comme un orgasme clitoridien chez les femmes.
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Les parents de Christophe sont plutôt autoritaires, mais depuis quelques mois, leur fils montre de signes de rébellion. Comment les parents de Christophe pourraient améliorer leur style parental pour prévenir des problèmes de comportement plus important
Les parents de Christophe semblent faire preuve de contrôle, mais peut-être manquent-ils de sensibilité ? Ainsi, ils pourraient se montrer plus à l’écoute des besoins de Christophe, s’engager envers lui et ses intérêts, lui offrir du soutien émotionnel et avoir des échanges (un dialogue) avec lui. Le considérer comme une personne de statut « plus égalitaire » plutôt que de le considérer comme un enfant serait aussi aidant
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Laquelle des affirmations suivantes est fausse ? a) Les bébés dont les mères vivent une dépression post-partum et ne répondent pas à leurs signaux en étant distantes sont susceptibles d’établir un attachement de type évitant. b) L’attachement insécurisant est fréquent dans les familles où il y a des antécédents de violence ou de mauvais traitements. c) Les mères négligentes ont autant de chances d’établir un attachement sécurisant que les autres mères. d) Les bébés dont les mères répondent de façon inconsistante à leurs signaux sont susceptibles d’établir un attachement de type résistant-ambivalent
c) Les mères négligentes ont autant de chances d’établir un attachement sécurisant que les autres mères.
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6. Antoine est hospitalisé. Durant la journée, trois infirmières viennent le voir pour prendre sa température et lui donner des soins. Il les a trouvées très gentilles et douces. Antoine en conclue que toutes les infirmières sont gentilles et douces. À quoi cela correspond : a) La décentration b) L’inférence transitive c) Le principe d’identité d) Le raisonnement inductif
d) Le raisonnement inductif
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7. Lequel des énoncés suivants correspond à un thème central dans la conception qu’avaient Freud et Erikson du développement durant la période préscolaire ? a) Le langage, la cognition et les habiletés motrices sont interreliés sur le plan développemental et influencent les autres aspects du développement. b) Les parents doivent trouver un équilibre entre, d’une part, les habiletés émergentes de l’enfant et son désir d’autonomie, et, d’autre part, la nécessité de le protéger et de le maîtriser. c) Le développement cognitif est le fondement du développement de la personnalité. d) Le développement sexuel des enfants est déclenché par les interactions sociales et émotionnelles avec des pairs.
b) Les parents doivent trouver un équilibre entre, d’une part, les habiletés émergentes de l’enfant et son désir d’autonomie, et, d’autre part, la nécessité de le protéger et de le maîtriser
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8. Un papa passe dans l’allée d’un avion avec son bébé dans les bras. Une inconnue tend les bras au bébé pour l’inviter à venir à elle, mais le bébé se blottit alors contre la poitrine de son père, ce qui semble lui procurer une certaine sécurité. Associez la situation au bon concept : a) Tempérament b) Attachement c) Permanence de l’objet d) Personnalité
b) Attachement
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Quelle caractéristique de la pensée de Noé est exposée dans la mise en situation, selon le stade des opérations concrètes de Piaget ? Léa, 6 ans, vient de recevoir en cadeau une belle poupée. Son frère Noé, 8 ans, s’empare de la poupée et lui arrache la tête. Désemparée, Léa court vers ses parents en pleurant et leur dit que sa poupée est brisée. Léa est convaincue qu’il est impossible de revenir au point de départ (c’est-à-dire, la poupée intacte). Noé, fier de son coup, remet la tête de la poupée et s’exclame : « Mais non, regarde ! Ta poupée n'est pas cassée, c’était une blague ! ».
Principe de réversibilité
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Comment peut-on expliquer le lien entre la puberté et l’instabilité émotionnelle ?
L’instabilité émotionnelle liée à la puberté s’explique par l’immaturité du cerveau et les hormones. Quant à l’immaturité du cerveau, l’écart de maturité entre le cortex préfrontal (développement incomplet; régulation émotionnelle, gestion de l’impulsivité) et le système limbique (développement complet de l’amygdale; émotions) contribue à une gestion difficile des émotions par les jeunes. Quant aux hormones, la testostérone stimule l’éveil et la montée rapide des émotions, surtout la colère. L’œstrogène durant le cycle menstruel est responsable de changements d’humeur. Également, les sautes d’humeur vécues par les jeunes seraient associées à des poussées hormonales. Ainsi, les émotions en montagnes russes découlent de l’effet des hormones, mais aussi de leur fluctuation. (Bien que les adultes subissent les effets des mêmes hormones, durant la puberté, celles-ci sont plus imprévisibles et puissantes, leur circulation est plus irrégulière et ces effets sont moins familiers
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Martine, 2 ans, est surprise quand elle n’arrive pas à verser le jus dans son verre tel que prévu. Elle se rend compte que contrairement à ce qu’elle pensait, elle n’est pas capable toute seule. À quelle crise de la théorie d’Erikson cela fait référence ? Expliquez cette crise.
Cela fait référence à la crise « autonomie versus honte et doute ». Durant cette crise, l’enfant doit atteindre un équilibre entre son désir d’autonomie et d’exploration de son monde extérieur, et la reconnaissance de ses limites. Bien que l’enfant éprouve beaucoup de plaisir à faire les choses par lui-même, et montrer aux adultes qu’iel est capable, iel doit avoir des doutes sur ses capacités pour éviter de se mettre en danger. Les parents doivent soutenir ce processus d’autonomie, sans toujours le contrecarrer ou reprocher les échecs, tout en maintenant un encadrement de leur enfant pour assurer sa sécurité et la compréhension de ses limites.
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Luis a commencé à fumer à 14 ans. On lui a répété que la nicotine entraîne une importante dépendance, mais il est convaincu que lui il pourra arrêter de fumer quand il voudra. À quoi cela correspond ?
Fable personnelle
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Indiquez en quoi l’influence des ami.es n’est pas toujours un facteur de protection à l’adolescence.
Des mécanismes d’influence opèrent au sein des groupes d’ami.es. Bien que les pairs influencent les comportements positifs et soient une source importante de soutien, iels peuvent aussi influencer l’apparition de comportements plus à risque. Par exemple, si un jeune se lie d’amitié avec des jeunes qui sont délinquants, qui consomment des drogues et qui ne sont pas engagés sur le plan scolaire, il est possible en raison de l’imitation, des processus de renforcement et de la pression par les pairs que ce jeune adopte ces mêmes comportements avec le temps, même s’il n’avait jamais eu ces comportements avant.
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Laquelle de ces affirmations sur la pensée formelle est vraie ? a) Tout le monde maîtrise la pensée formelle autour de 18 ans. b) Tout le monde atteint le stade de la pensée formelle. c) Il n’y a aucun lien entre la scolarisation et la pensée formelle. d) Si les activités quotidiennes d’une personne n’exigent pas l’usage de la pensée formelle, elle ne l’acquiert pas. e) L’intelligence générale mesurée par les tests de QI augmente de façon marquée à l’adolescence.
d) Si les activités quotidiennes d’une personne n’exigent pas l’usage de la pensée formelle, elle ne l’acquiert pas.
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À l’aide de deux (2) éléments, expliquez ce qui différencie la morale préconventionnelle de la morale conventionnelle?
Une personne qui est au stade de morale préconventionnelle agira en fonction des risques et bénéfices que ses comportements encourent pour elle-même, alors qu’une personne qui est au stade de morale conventionnelle prend en considération les autres et manifeste des comportements cohérents aux normes sociales et ensuite aux lois. Une personne qui est au stade de morale préconventionnelle jugera une action comme étant mauvaise si elle est associée à une grosse conséquence, et cela sans considérer l’intention. Une personne au stade de la morale conventionnelle tiendra compte de l’intention.
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16. Alexandre, 17 ans, conduit dangereusement vite. Il ne ralentit que lorsqu’il aperçoit une voiture de police, car il ne veut pas avoir à payer une contravention. À quel niveau de son développement moral en est Alexandre ?
Au niveau de la morale préconventionnelle
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Qu’est-ce qui distingue le tempérament et la personnalité ?
Le tempérament est analogue au génotype, alors que la personnalité est analogue au phénotype, car elle résulte de l’influence d’une myriade d’expériences sur le modèle fondamental qu’est le tempérament. Le tempérament est ainsi une prédisposition plus générale à réagir aux évènements, alors que la personnalité définit de façon particulière les caractéristiques comportementales uniques d’une personne.
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À l’aide de trois (3) éléments, expliquez pourquoi les ami.es occupent une place centrale à l’adolescence.
Sur le plan biologique, la maturation et la puberté mènent à un éveil des intérêts romantiques et sexuels. On observe donc une augmentation de l’interaction avec les pairs, de tous les genres, et de l’attention portée à ceux-ci. Sur le plan socio-culturel, les amitiés ne sont plus limitées au quartier et la diminution de la supervision adulte cause une perte des repères. Ainsi, les ami.es sont des ancrages nécessaires pour traverser cette période de changements. Sur le plan cognitif, les adolescent.es sont maintenant en mesure de mieux comprendre le point de vue des autres, de se mettre à leur place et iels ont des capacités métacognitives supérieures. Aussi, les jeunes se comparent de plus en plus entre eux et prennent conscience de leur identité sociale. Les ami.es sont des guides nécessaires et une source de validation importante pour ces aspects.
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Quelles sont les fonctions de la figure d’attachement ?
La figure d’attachement est une base de sécurité lorsque l’enfant fait face à un danger, tout en étant également une base à partir de laquelle il peut aller explorer. La figure d’attachement permet également le développement de modèles internes opérants de soi, d’autrui et des relations.
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Est-ce que le sexe et le genre sont des synonymes ? Justifiez votre réponse.
Non, ce ne sont pas des synonymes. Le sexe réfère à différentes caractéristiques biologiques et physiologiques des femmes, des hommes et des personnes intersexuées (assigné à la naissance ; chromosomes, hormones et organes reproducteurs). Alors que le genre réfère aux caractéristiques des femmes, des hommes, des filles et des garçons (et des personnes non-binaires) qui sont socialement construites. Ça inclus : normes, comportements, rôles et relations. Les aspects reliés au genre changent d’une société à l’autre et au travers le temps.
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À l’adolescence, il y a un important décalage entre la maturation physique et la maturité psychosociale. Donnez un exemple qui illustre cette affirmation
Les personnes adolescentes peuvent se reproduire vers 13-14 ans, mais cela ne veut pas dire qu’elles sont prêtes à endosser le rôle de parent. Bien que l’activité sexuelle des personnes adolescentes puisse ressembler à celle des adultes, elles ne réalisent pas complètement les conséquences à long terme des relations sexuelles non protégées