Examen 2 Flashcards
(133 cards)
1 Pourquoi poser un dx (5 raisons)
- Pour identifier le problème
- Pour planifier l’intervention: type de tx et type d’approche
- Pour avoir une idée du pronostic
- Pour favoriser l’empathie et la protection des clients (et permet la cohérence de l’intervention multidisciplinaire)
- Pour aider la personne à comprendre ce qui ne va pas pour elle ou ce qui va pas en elle (“suis-je folle?”) (mais un dx n’est pas suffisant)
1 p.17 À quoi faire attention en posant un dx (2 choses)
- Les êtres humains sont très complexe et ne peuvent d’aucune façon être considéré comme un amalgame de sx comorbides.
- nous traitons des patients, pas des troubles
1 Trouble mental (2 éléments)
- Présence d’une cassure ds le fonctionnement
- 1 psychologique (cognitif ou émotionnel)
- 2 comportemental
- Présence possible d’une détresse psychologique
- 1 Critère imp ds tr mentaux
- 2 Cx toutefois non suffisant et non nécéssaire
1 Organisation du DSM et jugement clinique
- Tr regroupés en 19 classes de dx majeures en fct des recoupements entre les sx (un peu moins de 300 troubles)
- Jugement clinique: les cx dx sont de lignes directrices assujetties à un jugement clinique éclairé, l’utilisation correctes des cx du DSM exige un entrainement clinique spécialisé
1 Une évaluation psychologique, bien au-delà d’un dx:
1. Application d’une méthode scientifique
- Application d’une méthode scientifique
- 1 problématique (motif de consultation)
- 2 Méthodologie (processus d’évaluation: choix de la méthode)
- 3 Analyse des résultats (résultats aux épreuves)
- 4 Discussion (interprétation ds le cadre d’un bilan)
1 Une évaluation psychologique, bien au-delà d’un dx:
2. Quelle info doit-on aller chercher/qu’est-ce que ns devons savoir à la fin de l’évaluation?
- Quelle info doit-on aller chercher/qu’est-ce que ns devons savoir à la fin de l’évaluation?
- 1 La problématique, telle que vécue par le patient
- 2 Une analyse fonctionnelle
- 3 Les autres difficultés potentielles, reconnues ou non par le patient
- 4 L’histoire de vie et de la problématique
2.5 DONC une idée de l’étiologie du problème, de sa sévérité, des ressources de la personne et des obstacles potentiels du traitement
1 Une évaluation psychologique, bien au-delà d’un dx:
3. Trois canaux de communications
- ce qui est exprimé verbalement
- ce qui est exprimé de façon non verbale
- ce qui est exprimé tellement subtilement, qu’il ne peut être entendu ni vu par l’évaluateur…. mais ressenti : le contre-transfert
- attitude respectueuse, neutre et engagée
1 Modèles théoriques (ordre chronologique)
freud avant 1990
Watson 1990-1913
Skinner 1913-1938
Rogers 1960
Modèles contemporains:
- Kernberg
- Linehan
- Beck
1 Approche psychanalytique ou psychodynamique
- Première approche des tr mentaux (après les approches surnaturelles, biologiques et morales)
- Attribuée à Freuf
- PSYCHODYNAMIQUE
A. les 3 propositions majeures de freud
B. Ce qu’on en retient adj
A.
- les stades de développement psychosexyel
- la structure de l’esprit (EGO)
- Les mécanismes de défense
B.
- L’individu passe au travers de différentes étapes charnières au cours du développement et que chaque étape à ses enjeux/défis
- La résolution de ces défis développementaux influence le développement normal/pathologique
- PSYCHODYNAMIQUE
les 3 modèles psychodynamiques considérés actuellement
- Théorie des pulsions (Drive théory): agressivité et libido
- Théorie du Moi (Égo/structural thépory): Ca, Moi et Surmoi
- Théorie des relations d’objet (Object relations theory): des affects sont intériorisés et lient ensemble les représentations qu’une personne à de soi et des autres
- PSYCHODYNAMIQUE
Théorie des pulsions et du Moi (Égo). La structure de l’esprit
Conflit permanent = anxiété
- Ça:
> Source de pulsions agressives et sexuelles
> inconscient /préverbal / s’exprime en images et symboles
>Opère en fonction du principe de plaisir
>Action de l’amygdale
- Moi
> Médiateur entre la pression qu’exercent le ça pour l’expression de la pulsions et la censure qu’impose le surmoi
> inconscient (défenses) et conscient
>opère en fonction du principe de la réalité: réponds aux exigences de la vie - Surmoi
>Principes moraux appris de nos parents et la société
> Plus ou moins synonyme de conscience
>Action du PFCx
- PSYCHODYNAMIQUE Théorie des pulsions et du Moi (Égo)
les mécanismes de défense
- les conflits entre le ça et le surmoi amène le moi à avoir recours à des mécanismes de défense inconscients
- Les mécanismes de défense sains (ex: l’humour et la sublimation) sont corrélés positivement à la santé mentale
- Imp à retenir: nous avons tous recours à des mécanismes de défense. Défense = protection. certaines stratégies d’adaptation sont plus couteuses que d’autres quant aux compromis qu’elles demandent au plan de la réalité
1 Mécanisme de défenses en ordre par rapport à la santé mentale
sains
névrotiques
limites
psychotiques
1 Mécanisme de défenses les plus adaptatifs (4)
- sublimation: canalisation de pulsions inacceptables sous forme d’activités constructives
- humour: prendre une distance afin de regarder ses difficultés d’une autre perspective; de les maitriser en ayant un certain plaisir
- Anticipation: penser aux problèmes possibles longuement à l’avance afin d’être mieux préparé à y faire face
- Suppression: mettre sur “hold” temporairement, afin d’y revenir ds un moment plus opportun
1 Mécanisme de défenses
Défenses adaptatives pouvant mener à la névrose (10)
- Rationalisation: justification d’émotions ou de comportements intolérables par des arguments logiques
- Identification: s’attribuer les qualités d’une personne admirée
- Intellectualisation: utilisation de la logique, de l’analyse et du raisonnement pour éviter les émotions
- Introjections: intégrer les croyances et valeurs d’un autre
- Formation réactionnelle: expression de sentiments ou idées opposés aux sentiments et idées réels
- Régression: Retour à un stade précédent de développement
- Refoulement: exclusion de sentiments difficiles
- projection: attribuer à un autre ses sentiments inacceptables
- Répression: bocage d’émotions et de pensées déplaisantes
- Retourner contre soi: s’en prendre à soi, à ce qu’On a construit
1 Mécanisme de défenses
Défenses adaptatives pouvant mener à la névrose (10)
- Rationalisation: justification d’émotions ou de comportements intolérables par des arguments logiques (l’émotion est reconnue, les motifs véritables qui la justifient ne sont pas pleinement assumés)* exemple diapo 4 cours 2
- Identification: s’attribuer les qualités d’une personne admirée
- Intellectualisation: utilisation de la logique, de l’analyse et du raisonnement pour éviter les émotions (l’émotion n’est pas reconnue en soi. elle est transformée en matériel plus facilement “maitrisable”)* exemple diapo 4 cours 2
- Introjections: intégrer les croyances et valeurs d’un autre
- Formation réactionnelle: expression de sentiments ou idées opposés aux sentiments et idées réels
- Régression: Retour à un stade précédent de développement
- Refoulement: exclusion de sentiments difficiles
- projection: attribuer à un autre ses sentiments inacceptables
- Répression: bocage d’émotions et de pensées déplaisantes
- Retourner contre soi: s’en prendre à soi, à ce qu’On a construit
1 Mécanisme de défenses
Défenses pouvant mener à des difficultés (psychotiques) (2)
- Fusion: il n’y a plus de frontière entre soi et l’autre
- Démantelage: Tout est détruit en morceau, de façon à ce que les sensations et sentiments ne s’attachent plus à rien, n’est plus de source
- Théorie des relations d’objets (Kernberg)
VERIFIER DIAPO 42 notes
- l’idée fondamentale est que les individus internalisent (c-à-d gardent en mémoire) des modèles de la façon dont se déroule les relations
(une représentation de soi + une représentation de l’autre + un affect liant ses représentations) - Ces modèles sont ensuite activés pour interpréter les relations actuelles
1 L’approche humaniste
- Selon cette théorie, chaque individu est fondamentalement bon. les obstacles à l’épanouissement personnel sont avant tout externes (conditions difficiles, expériences interpersonnelles négatives, …)
- Au centre de cette approche: l’affirmation de soi
- L’approche humaniste: plus grande contribution à l’intervention qu’à la psychopathologie
1 L’approche comportementale
- La santé mentale doit être une science rigoureuse, donc doit faire fi de toute méthode non quantifiable
- La psychopathologie est le résultat d’un conditionnement classique ou opérant
1 L’approche cognitivo-comportementale contemporaine
Facteurs prédisposants + facteurs précipitants + facteurs de maintien
- Facteurs prédisposants: facteurs de risque qui augmentent la vulnérabilité à développer un trouble
>Hérédité/génétique
>Éléments historiques
>tempérament
>Mode de gestion des émotions
>Schémas ou croyances fondamentales (depuis l’enfance)
VOIR EXEMPLE DIAPO 46 - Facteurs précipitants: Facteurs qui déclenchent l’apparition d’un trouble
>stresseurs (financiers, env. relationnels, sociétales, changement, maladie, etc)
>Évènements stressant (accident, trauma, catastrophe naturelle, etc)
exemple:
>schizophrénie: abus de marijuana
>tr alimentaire: début de l’université hors province
>démence/tr amnésique: ACV, traumatisme cranien
VOIR AUTRES EXEMPLE 47 - Facteurs de maintien: éléments qui aggravent ou perpétuent la problématique
>environnement social
>comportements (stratégies de gestion du stress, évitement, comportements de réassurance)
>cognitions (distorsions cognitives)
VOIR EXEMPLE DIAPO 48
- les distorsions cognitives (Beck) (9)
- Tout ou rien: mode de pensée dichotomique (ex: si je sors ds un bar, je dois être saoul, abus de substance)
- Surgénéralisation: tirer une conclusion à partir d’un seul élément
- Inférence arbitraire: tirer des conclusions hâtives à partir de peu d’évidence (ex (généralisation et inférences): à la suite d’un refus de la part de son entourage: personne ne veut me voir, dépression)
- Abstraction sélective: accorder de l’attention qu’aux éléments négatifs
- Dramatisation ou minimisation: donner un poids plus ou moins grand à un élément (ex: je vais mourir si je vais ds le train, tr panique)
- Personnalisation: se voir, à tort, au centre de quelque chose
- Raisonnement émotionnel: croire que les émotions correspondent à la réalité
- Étiquetage: limitation de la pensée due à un étiquette
- Croyance sur ce qui devrait être fait: attentes qui ne tiennent pas compte des ressources disponibles (ex: je dois garder le contrôle sur moi-même, anorexie)
1 Approche cognitivo-comportementale de 3e vague
- plutôt que de s’intéresser à la forme du sx, le clinicien va interroger la fonction de celui-ci
- un concept important est celui de la pleine conscience (le patient est appelé à devenir un observateur de ce qui se passe en lui, et d’accueillir ces expériences spontanément et sans jugement)
- L’acceptation du sx remplace le contrôle de celui-ci par de la restructuration cognitive (passer du rationnel à l’expérience. la relation thérapeutique au coeur du processus)