Examen 2 complet S:) Flashcards

1
Q

quel est le terme qui signifie “être en mesure d’évaluer la situation correctement”

A

le jugement

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2
Q

ton patient consomme 4g de cocaïne par jour et ne prend plus sa médication car il se dit guéri et ne voit pas l’utilité de cette médication. Qu’est-ce qu’il n’a pas au niveau du fonctionnement mental repère cognitif

A

il ne fait pas preuve d’autocritique

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3
Q

ton patient te mentionne qu’il ne sait pas s’il poursuivra son tx puisqu’il ne voit pas la lumière au bout du tunnel. Il ajoute qu’il ne sera pas là pour voir grandir ses enfants. Quels sont les éléments que tu vas évaluer

A

évaluer le risque suicidaire

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4
Q

quelles sont les conditions qui restreignent le droit à la confidentialité

A
  • moins de 14 ans
  • client inapte ou décédé
  • un acte de violence ou un suicide pourrait être évité par la divulgation de renseignements au dossier
  • ordre du tribunal
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5
Q

quelles sont les exceptions au droit au consentement et au refus des soins

A
  • la vie de la personne est en danger et elle ne peut donner son consentement
  • soins d’urgence ou soins d’hygiène pour un client inapte
  • mesure de contrôle dans un contexte d’intervention non planifié (code blanc)
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6
Q

quelles sont les conditions qui rendent le consentement valide

A
  • mentalement et physiquement apte à prendre une décision
  • être âgée de plus de 14 ans
  • donné de façon volontaire sans aucune incitation utilisée
  • doit bien comprendre les procédures, les risques et les bienfaits du traitements auquel elle consent
  • selon le code de déonto: l’inf doit fournir toute l’information nécessaire pour comprendre les soins.
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7
Q

quelles sont les questions permettant d’évaluer l’aptitude à consentir

A
  1. comprend-elle la nature de la maladie
  2. comprend-elle la nature et le but du traitement
  3. comprend-elle les risques r/a traitement
  4. les risques si elle refuse le tx
  5. sa maladie affecte-elle sa capacité à consentir
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8
Q

qu’est-ce que la loi P-38

A

la loi sur la protection des personnes dont l’état mental présente un danger pour elle-même ou pour autrui

  • la dangerosité est le seul critère d’application de la loi. La personne peut être en psychose, mais ne représenter aucun danger imminent, donc on peut rien faire.
  • ce qui est problématique, c’est qu’elle ne définie pas ce qui est dangereux et ce qui ne l’est pas. Tout repose sur le jugement de l’intervenant
  • permet de garder une personne dans un établissement contre sa volonté et permet d’amener un client contre son gré dans un établissement de santé
  • on garde la personne à l’hôpital, mais on ne peut l’obliger à recevoir des traitements à moins d’avoir une ordonnance de traitement de la cours.
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9
Q

quels sont les trois types de garde

A
  1. garde préventive
  2. garde provisoire
  3. garde en établissement
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10
Q

qu’est-ce que la garde préventive

A
  • peut être imposer par tout médecin qui juge que l’état mental de la personne représente un danger grave et immédiat pour elle ou pour autrui
  • pas besoin de consentement, de l’autorisation du tribunal ni d’examen psychiatrique
  • 72h max, si on veut le garder plus longtemps, le médecin doit obtenir une autorisation de garde provisoire pour le soumettre à un examen psychiatrique, et ce avant l’expiration du délai (la fds et jour férié ne comptent pas dans le 72h)
  • on ne peut obliger le client à subir un examen psychiatrique sauf si on obtient son consentement
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11
Q

qu’est-ce que la garde provisoire

A

Elle est demandé au tribunal par une personne intéressée ou par un médecin suite à la garde préventive malgré l’absence de consentement.

  • si le juge accepte: garde pour une durée maximum de 96h
  • doit subir une évaluation psychiatrique, deux examens par 2 psychiatres dans un délai maximum de 24h de l’ordonnance pour le premier, puis le 2e doit être fait 24h max après le 1er
  • intervention de la police si le patient est à la maison
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12
Q

qu’est-ce que la garde en établissement/garde autorisée

A

La garde en établissement est autorisée par le juge suite à l’évaluation psychiatrique faite lors de la garde provisoire (2 évaluations différentes qui confirment la dangerosité du client à l’égard du client ou d’autrui).

Peu importe la durée fixée par le tribunal, le client doit être réévalué au moyen d’un examen psychiatrique au 21e jour et par la suite tous les 3 mois pour renouveler la garde

*pas obligé de consentir aux soins

*ordonnée en cas de dangerosité où la garde est nécessaire

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13
Q

qu’est-ce qu’une ordonnance de sauvegarde

A

Une ordonnance prononcée par un juge pour protéger les intérêts des parties (patient et hôpital) qui nous permet de garder et soigner le patient contre son gré

Cette ordonnance concerne les extrêmes urgences seulement, car on ne peut attendre l’ordonnance d’autorisation de soins (OAS) car la vie du patient est en danger imminent: obligation de le traiter STAT et de le soigner contre son gré

ex: ativan lors de catatonie, hyperalimentation pour anorexie en fin de vie

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14
Q

quels sont les droits du client mis sous garde

A
  • il a le droit d’être informé du lieu où il est gardé
  • du motif de la garde
  • de son droit de communiquer avec ses proches ou un avocat
  • la demande d’évaluation psychiatrique ou de garde doit être signifié au moins 2 jours avant de présenter le cas au tribunal
  • toute communication est permis en toute confidentialité entre le patient et la personne de son choix, mais le médecin peut lui interdire ou restreindre certaines communications (téléphone, ordi, réseaux sociaux) mais cela est temporaire et doit être formulé par écrit, motivée et remise à la personne sous garde et mise à son dossier
    *cela ne s’applique pas pour la communication avec un représentant juridique
  • le patient a droit de contester la garde et peut se déplacer au palais de justice
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15
Q

comment définir la dangerosité

A
  • faits, explications, motifs rapportés par des tiers (police, famille)
  • les observations du médecin: délires, hallucinations, manie
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16
Q

Mme Rioux est en garde préventive. Est-elle obligé de se soumettre à une évaluation psychiatrique

A

non, pour obliger une évaluation psychiatrique, une demande doit être fait au tribunal afin d’établir une garde provisoire.

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17
Q

combien de temps maximum peut durer la garde préventive?

A

72h maximum, à moins que le délais expire la fds ou lors d’un jour férié

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18
Q

madame Rioux a été mise en garde préventive jeudi à 18h. Quand se terminera cette garde

A

la garde se terminerait le lundi, car aucune garde n’est levé la fds et les jours fériés

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19
Q

dans quel cas une personne sous garde provisoire n’aura besoin que d’une seule évaluation psychiatrique?

A

Si la première évaluation conclut que la garde n’est plus nécessaire, elle prend fin automatiquement

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20
Q

vrai ou faux: seul un psychiatre peut faire une demande de garde provisoire

A

faux, elle peut être faite par la famille, un ami ou par un intervenant, ainsi qu’un médecin suite à la garde préventive

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21
Q

vrai ou faux: une personne en garde en établissement ne peut refuser le traitement prescrit par le psychiatre

A

faux, il a le droit de refuser à moins que le juge aie ordonné une ordonnance de traitement.

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22
Q

vrai ou faux: une évaluation psychiatrique est nécessaire pour mettre une personne en garde préventive

A

faux. L’évaluation psychiatrique est ordonnée lorsqu’une garde provisoire est ordonnée par un juge.

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23
Q

vrai ou faux: un patient peut être admis en garde provisoire sans avoir été en garde préventive

A

vrai, la personne peut être amené à l’hopital par un policier suite à la demande faite par un proche ou un intervenant

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24
Q

vrai ou faux: dès que la garde est levée, le patient obtient automatique son congé de l’hopital

A

faux, le patient a le choix de rester ou non

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25
Q

vrai ou faux: une personne en garde en établissement peut avoir des sorties temporaires prescrites par le psychiatre pour aller fumer

A

faux, le psychiatre doit tout d’abord lever la garde

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26
Q

vrai ou faux: la garde préventive a été demandée par l’urgentologue à 15h samedi. Comme il n’y a pas de psychiatre la fin de semaine, la garde débutera le lundi et se poursuivra jusqu’à jeudi 15h

A

faux, la présence d’un psychiatre n’est pas obligatoire car aucune évaluation psychiatrique est nécessaire lors de la garde préventive.

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27
Q

Madame Bélanger est en manie sévère et elle appelle sa soeur à toutes les heures. Le médecin a décidé de restreindre les appels téléphoniques à 3 par jour. Est-ce légal?

A

Non c’est pas légal. L’interdiction doit toutefois être temporaire et doit être formulée par écrit, motivée, et remise à la personne et mise au dossier.

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28
Q

Mme Bélanger réclame le téléphone pour parler à son avocat. Elle a déjà utilisé ses trois appels, que faire?

A

lui permettre de téléphoner à son représentant car ces appels ne peuvent être restreintes, c’est son droit.

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29
Q

vrai ou faux: vous pouvez écouter la conversation téléphonique de votre patiente pour l’évaluer

A

faux, elle a droit à la confidentialité

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30
Q

quels sont les 3 types de régime de protection

A
  1. conseiller au majeur: vise les personnes généralement apte, est possiblement temporaire, et concerne seulement la gestion des biens, sans implication du curateur public. Ex: besoin d’aide dans la gestion des transactions complexes
  2. tutelle au majeur: vise les personnes partiellement inapte, possiblement temporaire, concerne la personne ou ses biens, géré par un représentant légal, implication du curateur public. Ex: hospitalisation et ne peut s’occuper de ses biens
  3. curatelle au majeur: vise les personnes totalement inaptes, est permanente, concerne la personne ou ses biens, la personne nommé est un représentant légal et implication du curateur public. Ex: incapable de prendre soins d’elle et de gérer ses biens.
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31
Q

lequel est faux parmi ces éléments:
a) l’inaptitude d’une personne et son besoin de protection doivent obligatoirement être démontrés par des preuves médicales et psychosociales
b) le majeur concerné peut contester la demande de protection même s’il est en état de psychose
c) aucun frais n’est relié è une demande de régime de protection

A

C

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32
Q

une personne est hospitalisée en psychiatrie et n’est plus en mesure de s’occuper de ses affaires pour un certains temps. Son inaptitude est partielle et temporaire. Quel régime de protection sera le plus approprié?

A

la tutelle au majeur

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33
Q

La personne a droit à la confidentialité de son dossier, sauf si:

A
  • Clients de moins de 14 ans
  • Client inapte ou décédé (le tuteur, curateur, mandataire, héritier a droit d’accès au dossier du client dans la mesure ou les informations lui sont nécessaires pour prendre des décisions.
  • Un acte de violence y compris un suicide pourrait être évité par la divulgation d’un ou plusieurs renseignements contenu dans le dossier.
  • Ordre du tribunal (demande du commissaire aux plaintes de l’hôpital par exemple)
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34
Q

Le droit au consentement et au refus des soins:

A

Le droit à l’intégrité est un droit fondamental reconnu par la Charte des droits et libertés de la personne (art. 1)
et le code civil du QC( art. 10.)
« Nul ne peut être soumis sans son consentement à des soins, quelle qu’en soit la nature, qu’il s’agisse d’examens, de prélèvements, , de traitement ou de toute autre intervention.

Exceptions:

  • La vie de la personne est en danger ou son intégrité est menacée et qu’elle ne peut donner son consentement.
  • Soins d’urgence ou de soins d’hygiène pour un client inapte, Mesure de contrôle dans un contexte d’intervention non planifiée (code blanc)
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35
Q

Validité du consentement

A
  • La personne doit être mentalement et physiquement apte a prendre une décision au sujet du traitement et etre âgée de plus de 14 ans.
  • Le consentement doit être donné de façon volontaire et aucune mesure incitative ne doit êtré utilisée pour son obtention
  • La personne doit très bien comprendre les procédures, les risques et les bienfaits du traitement auquel elle consent.
  • Selon le code déontologie (art. 40), l’infirmière a l’obligation de lui fournir toute l’information nécessaire.
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36
Q

L’évaluation de l’aptitude se fait sur la base des réponses aux 5 questions suivantes (p. 142)

A
  • La personne comprend-elle la nature de la maladie pour laquelle un traitement lui est proposé?
  • La personne comprend-elle la nature et le but du traitement?
  • Un patient apte: peut refuser n’importe quels soins, peut importe les conséquences, y compris la mort. Sa volonté prime toujours (si saine d’esprit).
  • Un patient inapte: Dans la mesure du possible respecter sa volonté ou du moins la prendre en considération. Représenté par: mandataire, tuteur, curateur, conjoint, ou personne qui présente un intérêt pour la personne.
  • Le principe de base demeure la prise de décision dans son meilleur intérêt.
  • La personne comprend-elle les risques associés au traitement?
  • La personne comprend-elle les risques si elle ne reçoit pas les traitements?
  • La maladie de la personne affecte-elle sa capacité à consentir?
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37
Q

Les différents types de gardes permettent ?

A
  • De garder une personne dans un établissement contre sa volonté.
  • Suite à la demande d’un intervenant de centre de crise, d’un parent ou d’un proche, les policiers peuvent amener un client contre son gré dans un établissement de santé.
  • Ce sont des mesures d’exception.
  • On garde la personne à l’hôpital, mais on ne peut l’obliger à recevoir des traitements.
  • ORDONNANCE DE TRAITEMENT/ordonnance autorisation de soins (OAS)= obligation de traiter.

3 types de garde:
1. GARDE PRÉVENTIVE
2. GARDE PROVISOIRE
3. GARDE EN ÉTABLISSEMENT/GARDE AUTORISÉE

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38
Q

Ordonnance de sauvegarde: RARE

A
  • Ordonnance prononcée par un juge dans le but de protéger les intérêts des parties (le patient et l’hôpital) pour une période qu’il détermine ou jusqu’au jugement (les différentes gardes, notamment par une recherche d’un équilibre entre les droits et les obligations de chacune d’elles.
  • C’est une urgence extrême, on ne peut attendre l’OAS (relies au délais juridiques) car la vie du patient est en danger:

obligation de le traiter STAT et de le soigner contre son gré.

  • Ex: administrer ativan lors de catatonie, hyperalimentation pour anorexie en fin de vie….
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39
Q

Droit du client mis sous garde ?

A

Obliger de lui informer du lieux ou elle est gardée, ta
motif de sa garde et de son droit de communiquer immédiatement avec ses proches ou un avocat. ses prot le droit de communiquer immédiatement avec La demande d’évaluation psychiatrique ou de garde doit être signifiée au moins 2 jours avant la présentation au tribunal. Le client recevra un document par un huissier.

Exceptionnellement, le juge peut dispenser le requérant de signifier la demande à danger pour lui ou pour les autres la personne concerné.

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40
Q

Toute communication est permise, en toute confidentialité, entre la personne sous garde et les personnes de son choix, à moins que le médecin traitant ne décide, dans l’intérêt de la personne sous garde, de lui interdire ou de restreindre certaines communications (téléphone, ordi, réseaux sociaux).

A

L’interdiction ou la restriction de communication ne peut être que temporaire.

Elle doit être formulée par écrit, motivée, remise à la personne sous garde et versée à son dossier.

Aucune restriction ne peut toutefois être imposée aux communications entre représentant, la personne habilitée à consentir aux soins requis par son état de santé, un avocat, le curateur public ou le Tribunal administratif du Québec.

Médecin à le droit de restreindre la communication.

Rapport du protecteur du citoyen (mauvaise utilisation de la lol) parfois forcés de demeurer dans un établissement de santé contre leur volonté, dispositions de la Loi prévoyant la garde préventive soient formellement appliquées. EX:

  • En consultant les dossiers de ces usagers, le Protecteur du citoyen a noté particulièrement dans les salles des urgences hospitalières des mentions telles que «ne peut quitter» ou «ne peut quitter sans avoir vu un personne avait préalablement manifesté son refus de recevoir tout soin et son désir de quitter l’établissement sans pourtant que le processus de mise sous garde ne soit initié.
  • Dans certains cas, des usagers ignorent qu’ils sont mis sous garde jusqu’à ce
    qu’lls manifestent le désir de sortir temporairement de l’établissement (pour fumer, par exemple).

On ne doit pas confondre dangerosité et dérangement…

  • Le protecteur du citoyen relate plusieurs cas de patients ayant vu leur liberté brimée pour les punir de ne pas avoir respecté une règle de l’unité de soins sans que leur dangerosité ne soit en cause.
  • Par exemple:
  • «N’arrive pas à l’heure»;
  • «N’a pas fait son lit»;
  • «Parle trop fort»
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41
Q

Pour définir la dangerosité:

A

-Faits, explications, motifs rapportés par des
tiers (police, famille)

  • Les observations du médecin: délires, hallucinations, manie…

Le patient a le droit de contester la garde et peut se déplacer au palais de justice (visioconférence pendant la COVID ou incapacité de se déplacer).

L’établissement doit l’accompagner dans ce sens.

Il a aussi le droit d’être représenté par un avocat.

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42
Q

Mandat de protection/inaptitude: bon pour vous

A

C’est un document qui vous permet de désigner, à l’avance, une ou plusieurs personnes pour veiller à votre bien-être et pour administrer vos biens au cas où vous devenez incapable de le faire vous-même.

mandataire à la personne:
prendre les décisions relatives à l’hébergement de la personne inapte;

  • s’assurer que ses besoins sont comblés (vêtements, produits d’hygiène personnelle, cigarettes, etc.);
    voir à ce qu’elle puisse bénéficier de sorties et de loisirs;

consentir pour elle à des soins de santé (dans les limites de la loi, car la personne inapte conserve une certaine autonomie en cette matière);

agir en justice au nom de la personne inapte pour les questions qui touchent sa personne.

  • mandataire aux biens
    administrer les revenus de la personne inapte (rente de retraite, rente d’invalidité, prestation d’assistance-sociale, etc.);
    payer ses factures (hébergement, frais d’électricité, impôts, cartes de crédit, etc.); gérer ses actifs, c’est-à-dire effectuer des placements, rénover ou vendre un immeuble,
    etc.,

récupérer en son nom toute somme qui lui est due;
agir en justice en son nom pour les questions relatives à ses biens.

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43
Q

Un mandat notarié ou mandat devant témoins;
Si notarié= légal.
Si devant témoins:
Doit être signé par vous et par deux témoins qui attestent que vous êtes sain d’esprit et consentant (Ces témoins ne doivent pas être visés par le contenu du mandat) et doit être homologué:

A
  1. Évaluation médicale et psychosociale de la personne
  2. S’assurer que le mandat a été signé par la personne concernée et qu’il n’a pas été annulé par elle.
  3. Obtenir une copie conforme du mandat (un notaire)
    ou obtenir l’original et retracer au moins l’un des témoins (été signé devant deux témoins)

Deux régimes distincts inhérents à l’inaptitude des personnes accusées
Le patient est gardé en centres hospitaliers si état mental détermine que le patient est inapte à subir son procès.

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44
Q

Contexte socioéconomique et familial des gens à risque de suicide.

A
  • Une personne sur trois ayant un revenu parmi les plus faibles au Québec présente un degré élevé de détresse psychologique.
  • En comparaison, chez les personnes plus aisées, cette proportion est de une sur sept.
  • Les milieux matériellement et socialement défavorisés sont associés à un taux accru de mortalité par suicide.
  • Les enfants qui ont été exposés à des abus et à de la violence physique ou sexuelle sont plus vulnérables au suicide.
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45
Q

Liens entre autochtones et suicide ?

A

Peuples autochtones
Les Premières Nations, les Métis et les Inuits vivant sur les re-serves ou à l’extérieur de celles-ci affichent un taux de suicide plus élevé que celui observé chez les personnes non autochtones .

Par exemple, la petite population de 13 000 personnes au Nunavik affichait pour 2016-2018 un taux de suicide de 147,7 par 100000 personnes comparativement à 12,9 par 100 000 personnes pour l’ensemble du Québec.

Les taux élevés de suicide dans cette population seraient en partie liés aux traumatismes historiques et intergénérationnels (colonisation et marginalisation conti-nue).

Les inégalités sociales, politiques et économiques, ainsi que le racisme, la discrimination et l’abus d’alcool et de drogues constitueraient également des facteurs de risque considérables.

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46
Q

Vrai ou Faux?
Les jeunes LGBTQ+ sont 5 x plus à risque d’avoir des idées suicidaires et 7 x plus à risque de faire une tentative de suicide.

A

vrai, la norme est heteronormative.
(société).

Pourquoi?:

Hypothèses:

  • Elles auraient peut-être une tendance plus marquée à la consommation de substances psychotropes. (Pourquoi?)
  • Elles auraient peut-être une plus grande vulnérabilité à la dépression. (Pourquoi?)
  • Elles auraient une plus grande susceptibilité d’être rejetées par les proches ou la société. (Pourquoi?)
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47
Q

Derrière toutes les statistiques que nous avons vues concernant le suicide se cache une expérience humaine universelle.
Comment se nomme cette expérience?

A

la souffrance …

Les sentiments à la base de la souffrance et du suicide…

Dans plusieurs cas, le suicide est une réaction de la personne à une souffrance qu’elle ne peut tolérer. Les sentiments à la base de cette souffrance peuvent être le désespoir, la solitude, l’inutilité ou l’abandon.

Les raisons qu’évoque la personne suicidaire de vouloir mourir peuvent sembler futiles: cependant, pour elle, la souffrance vécue est réelle et insupportable.

Il peut être difficile pour l’infirmière de savoir comment intervenir auprès d’une personne sulcidaire qui se trouve dans un tel état de vulnérabilité, d’autant plus qu’elle peut être appelée à le faire dans tous les milieux de pra-tique, de façon imprévisible.

Une écoute attentive empreinte de respect est à la base de la relation d’aide avec la personne suicidaire. Lui dire que « tout ira mieux demain » nest pas une réponse adéquate.

Parler ouvertement du suicide avec la personne permet de reconnaitre et d’aborder la souffrance quelle vit et ouvre la porte à lexploration d’autres possibilités que le suicide pour s’en libérer.

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48
Q

Théorie biologique et environnemental outre que la souffrance qui explique le désir de se suicider ?

A
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49
Q

Quels sont les moyens pour s’enlever la vie selon les sexes au Québec ?

A
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50
Q

Terminologie du suicide

A
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51
Q

Les facteurs associés au suicide

A

Dortinash p.806 tableau 29.6 + 807-808

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52
Q

Voici cette situation:
Quels sont les facteurs prédisposant (2)

Facteurs contribuants (3)

Facteur précipitant (1)

Monsieur Bergeron est hospitalisé sur votre unité de psychiatrie depuis 1 semaine pour un Trouble dépressif caractérisé («dépression») probable avec idées suicidaires.
Il rapporte avoir des symptômes dépressifs depuis quelques temps, et dit que ses idées suicidaires sont apparues il y a 3 semaines lorsqu’il a dû faire euthanasier son chien qu’il avait depuis les 12 dernières années. Au dossier, il est inscrit que
M. Bergeron dit se sentir souvent anxieux depuis son enfance. Concernant celle-ci, il est noté qu’il a vécu des abus physiques lors de cette période. M. Bergeron est un homme de 45 ans qui entretient une relation profonde et solide avec sa conjointe. Au niveau de son emploi, une restructuration a eu lieu, ce qui lui occasionne une surcharge de travail depuis environ 1 an. Sa mère est décédée il y a deux mois.

A
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53
Q

C’est quoi un facteur de protection ?

A

Ce qui permet d’augmenter la capacité à faire face a une situation difficile de la vie, en augmentant son répertoire de solutions.

Ex: caractéristique biopsychosociale

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54
Q

Quel est le rôle de l’infirmière en facteurs de protection, pour prévenir le suicide ?

A
  1. L’infirmière doit Considérer
    ces facteurs et les
    renforcés.
  2. L’infirmière doit aider la personne à prendre conscienc de ses facteurs de protection et l’encourager à les utiliser.
  3. L’infirmière doit aider la personne à trouver ge nouvelles e Nouvelles stratégie qui l’aideront à mieux faire face aux adversités de la vie, reprendre sa vie en main et augmenter sa confiance en elle et son estime d’elle-même.
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55
Q

Les facteurs associés au suicide:
rôle de l’infirmière
* Dans une perspective de prévention du suicide, sur lequel les 4 facteurs associés l’infirmière a-t-elle un rôle primordial à jouer?

a) Facteurs prédisposants
b) Facteurs précipitants
c) Facteurs contribuants
d) Facteurs de protection

A

Sur protection.

  • car les autres facteurs
    associés, qui constituent des facteurs de risque la plupart du temps hors de son contrôle.
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56
Q

TRÈS IMPORTANT:

Dangerosité du passage à l’acte suicidaire

Fortinash p.808 à 810

Tableau 29.7 collecte de donnés

A
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57
Q

Qu’est-ce que la dangerosité du passage à l’acte (dans un contexte de suicide)?

A

l’évaluation du passage à l’acte.

  • Il s’agit du potentiel de danger qu’une personne commette un acte violent entraînant la mort.
  • Toujours vérifier si les idées suicidaires sont accompagnées d’idées homicidaires (amener quelqu’un avec soi dans la mort).
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58
Q

L’évaluation de la dangerosité du passage à l’acte comprend l’évaluation de 4 éléments, lesquelles ?

A
  • L’urgence suicidaire
  • La étalite du plan +
    L’accessibilité du moyen
  • Les facteurs associés au suicide (facteurs de risque et facteurs de protection).
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59
Q

Dangerosité du passage à l’acte.

A

Pour estimer adéquatement la dangerosité d’un passage à l’acte, c’est-à-dire le potentiel de danger qu’une personne commette un acte violent entrainant la mort,

La létalité du plan représente son potentiel d’entrainer la mort.

Les questions sur laccessibilité visent à savoir si la personne possède, à portée de main, ce qu’il faut pour mettre en cuvie son plan suicidaire, ou si elle sait comment se procurer le tout

Pour compléter l’estimation de la dangerosité du passage à l’acte.

les facteurs de risque de suicide et les facteurs de protection doivent aussi être considérés.

La prise en compte de ces divers éléments permet à linfirmière de déterminer le niveau de risque et le degré de dangerosité.

L’urgence suicidaire est la probabilité qu’une personne adopte un comportement suicidaire dans les 48 prochaines heures.

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60
Q

Collecte de donné

A
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61
Q
A

Évaluer dangerosité du passage à l’acte.

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62
Q

Avec quel échelle on doit évaluer la dangerosité du passage à l’acte ?

A

Échelle GÉRIS

Mises en garde:

  • formation nécessaire pour utiliser la grille.
  • pas remplir seule.
  • on ne crée pas d’alliance thérapeutique si on fait juste questionner et évaluer. L’évaluation doit se faire en même temps que l’intervention: à mesure que l’on questionne, on doit démontrer de l’empathie, aider la personne à retrouver l’espoir, travailler son ambivalence, valider sa souffrance et intervenir sur les facteurs de protection
  • On doit convenir d’un plan d’action avec la personne, raviver ou préserver la partie d’elle qui veut vivre, la protéger face à ses idées suicidaires et déterminer avec elle le plus petit pas qu’elle pourrait faire pour rester en vie
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63
Q

Vrai ou faux:

risque de décès par suicide peut augmenter au moment du congé temporaire / congé.

A

vrai

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64
Q

Étapes à suivre à l’hôpital en présence d’idées suicidaires chez un patient

A

1) Évaluation de la dangerosité du passage à l’acte suicidaire avec le GÉRIS
2) Déterminer la fréquence de la ré-évaluation
3) Déterminer le type de surveillance
4) Transmettre l’information à l’équipe
5) Documenter ces informations: PTI + notes

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65
Q

Quels sont les niveaux de surveillance selon le niveau de risque suicidaire déterminer par le GERIS (varie selon les milieux)

A

Discite
de risque
Discrète : soit q 30 minutes → niveau léger

• Étroite : soit q 15 minutes minimum, on doit savoir où se trouve l’usager et ce qu’il fait en tout temps → niveau modéré de risque

• onstante: soit présence continue auprès du patient → niveau élevé de risque

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66
Q

TRÈS IMPORTANT:

3 éléments à retrouver dans le PTI selon LOIIQ lors de risque de suicide.

A

Et en stage? Si la modification des PTI informatisés du CIUSSS n’est pas faite: comprendre que «niveau d’urgence suicidaire» correspond à «niveau de risque»…
1) Le niveau d’urgence suicidaire (léger, modéré, élevé)

2) La fréquence de la réévaluation

3) Le niveau de surveillance (étroite, discrète, constante)

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67
Q

Vrai ou faux :

Il faut une ordonnance médicale pour instaurer un niveau de surveillance ou pour augmenter le niveau de surveillance d’un patient. (Ex.: passer de surveillance discrète à surveillance étroite.)

A

Faux, mais doit aviser médecin, car c’est un indicateur de changement dans la condition clinique du patients

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68
Q

vrai ou faux :

le risque de décès peut augmenter au début de l’hospitalisation.

A

Vrai

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69
Q

Avant de mettre en place un plan de sécurité en collaboration avec la personne, il faut … ?

A

Avant (pas bon): surveillance étroite + limitation de l’accès aux moyens.

Aujourd’hui :
relation thérapeutique entre la personne soignée et les professionnels de la santé doit demeurer au centre des interventions.

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70
Q

Quels sont les autres interventions auprès d’un patient avec idées suicidaires ?

A

Créer un - environnemer sûr pour le client: enlever tout objet potentiellement dangereux. (objets pointus, courroies, cravates, ceintures, objets en verre, alcool, prévoir plateau de repas sécuritaire)

Surveillance selon le degré d’urgence, verrouiller
la chambre au besoin (le
client doit être avisé de cette démarche.

  • Suspendre les droits de sortie jusqu’à ce que le patient soit revu par le psychiatre.
  • Demander au client s’il se sent capable de demande l’aide auprès d’un membre du personnel s’il a des idées suicidaires ou des pensées/sentiments inconfortables ou difficilement contrôlables, et
    l’encourager à le faire.

Interventions:

  • Prévenir l’accès aux moyens du suicide
  • informer l’équipe du potentiel suicidaire du client.
  • Tout indice relatif à un suicide, aussi insignifiant soit-il, doit être signalé à tous les membres de l’équipe, y compris le médecin.
  • Discuter des solutions de recharge pour résoudre les problèmes.
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71
Q

Comment assurer la sécurité physique lors de risque de suicide ?

A

Lampleur de la surveillance de la personne dépend du degré de risque évalué (faible, modéré ou élevé).

Pendant cette surveillance, la personne doit se sentir accompagnée et soutenue, mais non observée, Réalisées en collaboration avec l’ensemble de l’équipe soignante, les mesures prises peuvent être sécurisantes au cours de la crise suicidaire.

Cependant, les restrictions personnelles très poursuives
importantes associées à la surveillance étroite sont souvent difficiles à accepter par la personne.

Il s’avère donc essentiel que celle-ci se sente respectée.

L’infirmière peut l’inviter à collaborer aux procédures nécessaires pour assurer sa sécurité.

Elle peut lui poser plusieurs questions. Par exemple:
* Que peut-on faire ensemble pour maintenir un environnement sécuritaire pour vous?

  • Actuellement, dans vos effets personnels ou votre environne-ment, quels objets potentiellement dangereux représentent un risque?
    ( on veut que personne poursuive ces habitudes chez elle, de façon autonome ).

En intervenant de cette façon, l’infirmière démontre que la responsabilité ultime pour la santé et la sécurité de la personne est entre les mains de celle-ci.

Cette notion de responsabilité personnelle constitue un facteur clé dans la prévention du suicide.

Les approches favorisant l’apprentissage, le contrôle et l’autonomie de la personne sont pertinentes même au cours de situations de crises suicidaires aiguës.

En engageant la personne suicidaire dans la prise de décisions concernant sa propre vie, l’infirmière lui apprend à gérer sa santé au quotidien; elle sera ainsi mieux outillée pour affronter les situations difficiles à l’avenir. On utilisera donc un plan de sécurité plutôt qu’un contrat de non-suicide.

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72
Q

Quel est l’intervention principal lorsqu’il a risque de suicide ?

A

Plan de sécurité en prévention du suicide

À connaître:
* Ce que c’est
* Objectifs visés
* Quand le compléter
- les éléments qu’il contient

Un plan de sécurité en prévention du suicide, c’est un plan d’action personnalisé par le patient lorsqu’il est dans une période où il se sent bien, en prévision où il devrait s’en servir un jour s’il recommence à se sentir moins bien ou à avoir des idées suicidaires.

Ça sert à prévenir les rechutes et à responsabiliser la personne dans sa prise en charge.

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73
Q

Prévention:
rôle de l’infirmière

A

1, Selon Laflamme (2007), la restriction de
acces au moyen (étaux dusuicide est l’approche préventive trop souvent sous-estimée en prévention du suicide.

  1. Les suicides par arme à feu sont souvent des actes impulsifs.

De quelle clientèle parle-t-on ici particulièrement?

Les jeunes et les personnes sour l’effet de l’alcool + drogues.

Prévention:
rôle de l’infirmière
* La restriction de l’accès à une arme mortelle peut diminuer le risque qu’une personne se suicide.
Pourquoi? (2 explications)

1) L’accès difficile à une arme mortelle peut alors entraîner un délai vuffirant pour que la crise suicidaire 'allenue et que la personne abandone son projet ou

2)encore qu’elle se tourne vers un moyen moins sureptible d’entraîner sa mort, ce qui lui donne une meilleure chance de s’en sortir.»

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74
Q

Madame Dumais est hospitalisée depuis 2
le rôle de semaines pour idées suicidaires (intoxication par l’infirmière des médicaments). Elle n’a pas d’enfant, et elle
demeure avec son conjoint avec qui elle semble avoir un bon lien. Il vient d’ailleurs la visiter à chaque jour. L’état mental de madame Dumais s’améliore, et elle n’a plus d’idées suicidaires. Elle aura un congé temporaire dans 4 jours, où elle passera la journée à la maison avec son conjoint qui aura pris congé. Ensuite, si sa journée s’est bien déroulée, elle devrait obtenir son congé définitif. Vous préparez votre entretien quotidien avec madame Dumais.
Quels éléments devriez-vous aborder en lien avec la prévention du suicide?

A

a) Revenir sur les idées suicidaires présentes à l’admission de Mme Dumais, et la faire verbaliser sur l’évolution de ces idées jusqu’à aujourd’hui (est-elle contente d’être en vie, soulagée de ne pas être passée à l’acte, etc.).

b) Demander à Mme Dumais si elle avait pensé à quels médicaments elle aurait employés pour se suicider, et à quel endroit elle les aurait trouvés.

c) Inciter Mme Dumais à détruire ses médicaments des ordonnances précédentes, et lui demander si elle se sentirait à l’aise de demander à son conjoint qu’il fasse la même chose avec ses médicaments à lui.

d) Demander à madame Dumais son accord afin de sensibiliser son conjoint et solliciter sa collaboration pour éviter qu’une dose létale de médicaments soit à sa portée (médicaments en vente libre, médicaments d’ordonnance).

e) Demander à madame Dumais son accord afin de sensibiliser son conjoint afin qu’il range de façon sécuritaire ses propres médicaments.

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75
Q

IMPORTANT:
La note évolutive doit comprendre minimaler it ces 3 éléments principaux :

A

1) Évaluation de l’état mentale (y compris l’estimation de la dangerosité du passage à l’acte).

2) Les interventions effectué par infirmière (ex: enseignement sur les ressources communautaires, rédaction du plan de sécurité en prévention du suicide, transmission de l’espoir, renforcement positif, exploration des facteurs de protection, offre de disponibilité, responsabilisation face à ses pensées et comportements, reflet, normalisation du vécu, principes de TCC, pleine conscience, etc.)

3) les réactions du patient (ex. son niveau de participation à la discussion, sa passivité ou non, son niveau de compréhension, son accord concernant les interventions proposées, etc.).

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76
Q

C’est quoi le programme SILAR ?

A

Programme SILAR (Service intégré de liaison, d’accompagnement et de relance) :

  • Suivi post hospitalisation : prise en charge en moins de 48 heures (10 rencontres)
  • Soutien dans la reprise des activités
  • Recherche de solutions pour éviter passage à l’acte ultérieur
  • Briser isolement
  • Intervention auprès de la famille pour donner un sens au geste suicidaire
  • Consolider et développer réseaux de soutien plus efficaces
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77
Q

Qu’est-ce qu’un trouble à symptomatologie somatique ?

A

Ça gérèrent une détresse importante et une altération du fonctionnement. Troubles à symptomatologie et troubles apparentés.

  • anxiété se manifeste par des symptômes physiques.
  • avec une maladie physique.
  • ou des symptômes inexpliqués.
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78
Q

C’est quoi un trouble de conversion (symptomatologie neurologique fonctionnelle) ?

A

Symptômes touchent la fonction sensorielle ou motrice: vue, odorat, ouïe, goût, toucher, mobilité d’un ou plusieurs membres.

  • La présentation des symptômes laisse croire à la présence d’un trouble neurologique.
  • Lien entre le début / aggravation des symptômes.
  • L’apparition des symptômes habituellement précédée de conflits / facteurs de stress importants.
  • Parfois relation symbolique entre évènements stressants et les symptômes.
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79
Q

C’est quoi un trouble d’associatif de l’identité ?

A

Perturbations qui touchent les fonctions normalement intégrées et génèrent aussi une détresse importante + une altération du fonctionnement.

  • mémoire
  • identité
  • conscience
  • émotions
  • perceptions de l’environnement
  • représentation co
  • contrôle odeur ou comportement
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80
Q

C’est quoi un trouble de déréalisation ?

A

Sensation irréelle de détachement vs environnement.

Sensation d’être dans le brouillard / derrière.

Environnement semble distordu / altéré.

Champs de vision diminué.

Entendre les sons de façon étouffée.

Épisodes récurrents de sen

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81
Q

C’est quoi un trouble de dépersonnalisation ?

A

Épisodes récurrents de sentiment de détachement de son corps et de devenir un observateur externe de celui-ci.

  • accompagné d’une altération de la perception du temps.
  • engourdissement émotionnel et physique.
  • anesthésie sensorielle.
  • manque de maîtrise des gestes ou de la parole.
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82
Q

Quels conséquences découlent du trouble dissociait de l’identité ?

A

Vraiment pas bons.

Plusieurs personnalités à sa propre façon d’agir, de percevoir l’environnement et soi.

Critères dx :
A) fragmentation de l’identité.

B) Problème de mémoire.

C) Détresse / altération des fct au quotidien.

D) Ne fait pas partie d’une coutume culturel / religion.

E) Pas attribuable à une maladie / substance.

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83
Q

Que veut dire être hypocondriaque ?

A

Crainte excessive d’avoir une maladie.

  • peur d’être atteint d’une maladie grave non-diagnostiquée.
  • anxiété démesurée p/r à la gravité des symptômes physiques.
  • pas rassurés par examen ou résultats d’analyses.
  • altère fonctionnement au quotidien.
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84
Q

Le cas de madame Casavant:

Quelles principales données problématiques laissent croire à la possibilité d’un trouble de conversion ?

A
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85
Q

Quels types de symptômes pouvons-nous observer dans le trouble de conversion ?

A

Symptômes d’appartenance neurologique et atteintes motrices + sensorielles.

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86
Q

Sur quels éléments de l’évaluation clinique insisterait-vous dans le cas de Mme Casavant ?

A

Porter une attention particulière au système neurologique lors de l’examen physique.

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87
Q

Durant l’entrevue, l’infirmière a demandé à Mme Casavant si les symptômes étaient pires après la dispute avec son conjoint ? Pour quelles raisons lui a-t-elle posé cette question ?

A

Déterminer si les liens présents entre anxiété et symptômes.

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88
Q

Nomme deux critères pour troubles à symptomatologie somatique et troubles apparentés.

A

A) Symptômes somatiques (physiques) qui engendrent une détresse psychologique.

B) Pensées, sentiments ou comportements excessifs qui auront un impact sur le fonctionnement de la personne.

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89
Q

Quelles interventions l’infirmière pourrait-elle mettre en place pour venir en aide à Mme Casavant ?

A

1) Déterminer le degré d’urgence suicidaire et la présence de symptômes dépressifs chez la personne.

2) Aider la personne à utiliser des méthodes d’adaptation qui l’ont aidée à maîtriser dans le passé.

3) Enseigner à la personne d’utiliser des stratégies pour diminuer l’anxiété.

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90
Q

Quels sont les 4 facteurs de risques de développer un trouble de conversion présents chez madame Casavant ?

A

1) ATCD épilepsie

2) Sexe: femme

3) Trouble mental: dépression

4) Facteurs de stress: dispute avec conjoint

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91
Q

Voici un problème / besoin prioritaire écrit au PTI, donne moi des directives infirmières pour celui-ci.

1) Trouble de conversion

A

1) Évaluer Sx dépressifs

2) Évaluer risque suicidaire

3) Évaluer le niveau d’anxiété

4) Emmener à réaliser que niveau d’anxiété est interdépendant à la sévérité des symptômes.

92
Q

Quels sont les deux classes de troubles dissociatifs ?

A

Positive:
- Fragmentation de l’identité
- Dépersonnalisation
- Déréalisation

Négative:
- Perte de mémoire
- Amnésie

93
Q

Qu’est-ce que le trouble factice ?

A

Ça consiste à de façon intentionnelle, trouver des stratagèmes afin d’endosser le rôle du malade.

La personne peut mentir de façon pathologique au moment de l’entrevue d’évaluation ou encore aller jusqu’à consommer des médicaments ou des substances pour présenter les symptômes physiques d’une maladie ou obtenir des soins.

  • Elle ne détermine pas de causes précises à son comportement.

2 types:
- auto-induit
- imposé à autrui

ex: prendre anticoagulant pour souffrir d’hémorragie.

94
Q

Qu’elles sont les critères diagnostiques du trouble dissociatif ?

A
  • Il y a deux classes.

Critères:
- Doit présenter 2 ou plusieurs personnalités distinctes, qui pourraient être vécues comme expérience de possession dans d’autres cultures.

  • A des trous de mémoires sur les évènements vécus dans la journée, à propos de son identité ou d’évènements traumatiques bien trop importants pour s’expliquer par un simple oubli.
  • Symptômes causent une détresse et une altération importante du fonctionnement au quotidien non attribuable à une autre maladie ou aux effets d’une substance.
  • Ne fait pas partie d’une coutume ou d’une pratique religieuse faisant partie d’une coutume.
95
Q

Comment peuvent être les divers personnalités chez quelqu’un avec un trouble dissociatif ?

A

1) personnalité principale: habituellement celle qui connaît l’entourage, associé au nom utilisé tous les jours depuis sa naissance.

2) personnalité secondaire: âge, sexe différent.

Changement se passe en quelque seconde et est accompagné d’un stress psychosocial.

La personnalité primaire n’a pas conscience des autres personnalité secondaires avant le traitement alors que les secondaires le savent.

  • Trous noirs lors du switch de secondaire à primaire. «Pourquoi je suis vêtue ainsi et suis-je venue ici ?»
96
Q

Pourquoi l’enfant se crée des nouvelles personnalités (troubles dissociatifs) lorsqu’il subit des traumas physiques / sévices sexuels à l’enfance ?

A

C’est un mécanisme de défense / protection.

97
Q

Est-ce que les personnalités secondaires peuvent présenter des caractéristiques différentes de la personnalité principale ?

A

oui habituellement et ont des rôles chacun.

98
Q

Quels sont les médicaments utilisés lors de troubles dissociatifs ?

A

Les antipsychotiques de deuxième génération pour diminuer la désorganisation de la pensée, la sur activation et l’irritabilité.

ISRS et ISRRSN sont + utilisés = baisse symptômes somatiques + dépressifs.

99
Q

Comment traite-t’on le TDI (trouble dissociatif de l’identité) ?

A

Hypnose:

  • faire revivre les moments / traumatismes pour qu’elle se libère de toutes émotions refoulés dans son inconscient.
  • Faire remonter à la conscience toutes ses personnalités et lui faire comprendre le rôle de chacun.
100
Q

Est-ce qu’une personnalité intégrée peut se séparer de nouveau et est-ce que la personne peut créer de nouvelles personnalités ?

A

Non, une fois à l’âge adulte, tu ne peux plus créer de nouveaux personnages.

Ta personnalité est cristallisée, c’est seulement à l’enfance que c’est possible.

101
Q

Quel est le rôle de l’infirmière lors de TDI (trouble dissociatif de l’identité) ?

A

Évaluer l’état de santé physique et mentale (PRIORITAIRE)

  • faire entrevue avec collecte de données.
  • observer / documenter les s/s du patient.
  • recourir à des outils standardisés PRN.
  • rassurer le client.
  • évaluer le degré d’urgence suicidaire ou risque de passage à l’acte.
102
Q

Dans la démarche de soin, collecte de donnée.

Que poser comme question à quelqu’un qui a un trouble factice ?

A
103
Q

Dans la démarche de soin, collecte de donnée.

Que poser comme question à quelqu’un qui a un trouble dissociatif de l’identité ?

A
104
Q

Nomme des interventions infirmières lorsque quelqu’un a le trouble d’hypocondrie.

A
105
Q

Quel est le traitement pharmacologique pour le trouble dissociatif ?

A
106
Q

Quelles sont les facteurs de risques des troubles alimentaires ?

A
107
Q

Quels sont les traits de personnalité commun aux troubles alimentaires ?

A
108
Q

Qu’est-ce que nécessite comme prise en charge les troubles alimentaires ?

A
109
Q

Quels sont les facteurs de risque pour un trouble alimentaire ?

A
110
Q

Quelques statistiques sur les % de personnes atteintes de troubles alimentaires selon les âges.

A
111
Q

Quelles sont les 4 dimensions de la boulimie et les troubles alimentaires ?

A
112
Q

Quels sont les critères d’hospitalisation lors de troubles alimentaires ?

A

1) poids inférieur à 75% du poids normal

2) suivi en externe non concluant

3) rythme cardiaque plus petit que 40 ou plus grand que 110 par minute

4) hypothermie plus petit que 36C

5) hypokaliémie sévère

6) Déshydratation

7) incapacité de prendre soins de soi-même

8) conflit familial grave

9) besoin de supervision étroite durant les repas

10) dépression avec idées suicidaires

113
Q

Quels sont les manifestations cliniques psychologiques de l’anorexie ?

A
114
Q

Quels sont les manifestations cliniques physiques de l’anorexie ?

A
115
Q

Quels sont les symptômes liés à la boulimie ?

A
116
Q

Quel est le cycle de restrictions - compulsions alimentaires ?

A

1) restriction
2) faim intense
3) culpabilité
4) compulsion

117
Q

Quels sont les comportements compensatoires lors de troubles alimentaires ?

A

1) choix de produits légers: sans sucre, sans gras

2) laxatifs: agissent a/n du colon, mais n’affecte pas l’absorption de calories, car ceux-ci se font a/n du petit intestin juste après l’estomac. Long terme= aide pas.

3) vomissements: à long terme= augmente la capacité et rapidité d’absorption de l’estomac et de la bouche pour survie.

118
Q

Que faut-il remplir lors d’anorexie et boulimie?

A

1h suivant le fait que la personne se nourrit, on barre tous les portes et on cache les endroits susceptible de cacher de la nourriture là-bas.

  • On complète l’alimentation selon ce qui a été mangé dans l’assiette. Ex: donner un Boost si manger moitié de l’assiette.
  • On remplit la feuille: «plan de soin anorexie (avec ou sans boulimie».
  • Pas de gomme à mâcher= augmente énergie dépensé et augmente digestion.
  • pas d’eau durant repas, ni thé ni café.
  • pas de plat au micro-onde= dure trop longtemps.
119
Q

Quoi dire et faire lorsque quelqu’un est anorexique ?

A

On doit dire:
- c’est la maladie qui te parle, ce sont des portions normales.
- tu est ici pour guérir, tu doit avoir confiance.

On doit faire:
- ne pas parler de la nourriture, la façon mécanique. Aucune négociation
- TV

120
Q

Quels sont les thérapies possibles ? Leurs buts ?

A

Individuelle ou en groupe.

Buts:
- approche comportementales: reconnaissance des distorsions (croyances erronées, poids, image corporelle) et correction en données rationnelles avec la TCC.
- exposition au problème
- la tenue d’un journal alimentaire et émotionnel
- la thérapie familiale, éducation nutritionnelle, ergo etc.

121
Q

Quels types de traumatismes ont des liens avec les mauvaises conduites alimentaires ?

A

Abus physique, sexuels ou émotionnels.

Boulimie permet de composer avec les émotions négatives pour procurer un sentiment de contrôle.

122
Q

Qu’est-ce qui peut arriver après une restriction trop longue de nourriture ?

A

Des accès hyperphagiques suivi de honte + culpabilité.

C’est une quantité anormale d’aliments absorbés dans une durée de moins de 2h avec un sentiment de perte de contrôle avec douleur de distension abdominale.

VOMISSEMENTS= comportement compensatoires.

123
Q

Que veut dire PICA ?

A

Manger des choses non-comestibles et non-nutritives: papier, savon, tissus.

124
Q

Que veut-dire mérycisme ?

A

Régurgitation répétée de nourriture pendant au moins un mois.

125
Q

Qu’est-ce que l’anorexie mentale ?

A

une peur intense de prendre du poids ou de devenir gros et une perturbation de l’image corporelle entraînant une restriction alimentaire ou des comportements persistants qui empêchent la prise de poids ou qui contribuent à la perte de poids (activité physique intense, vomissements provoqués, comportements purgatifs: laxatifs, diurétiques, lavements).

  • Toujours l’impression que certaines parties de leurs corps est trop grosse: fesses, cuisses, ventre…

Seuil de sévérité selon l’IMC.

126
Q

Qu’est-ce que la boulimie ?

A

se caractérise par la survenue récurrente d’accès hyperphagique (crise de gloutonnerie), de comportements compensatoires inappropriés et récurrents pour éviter la prise de poids, une estime de soi influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.

type d’accès hyperphagique classé selon: la capacité de la personne à se maintenir dans les limites de la normale (IMC supérieur ou égale à 18.5 et inférieur à 30).

127
Q

Qu’est-ce qui peut arriver à force de se faire vomir avec les doigts ?

A

callosités et cicatrices sur la face dorsale des mains et une érosions de l’émail des dents.

128
Q

Quels sont les symptômes (manifestations cliniques) liés à l’anorexie mentale ?

A
129
Q

Quels sont les divers symptômes (manifestations cliniques) liés à la boulimie ?

A
130
Q

Enseignements à la patiente et aux proches sur les troubles alimentaires.

A
131
Q

Quels médicaments sont souvent donnés dans le traitement de la boulimie ?

A

les ISRS
surtout le Prozac / Fluoxétine avec une dose de 60 mg et +.

Les antipsychotiques de deuxième génération:
réduisent l’agitation des personnes atteintes d’anorexie mentale de faible poids à gérer leurs agitations extrêmes dû au gain de poids.

Benzo à éviter car risque de dépendance.

132
Q

Quels approches à favoriser pour quelqu’un avec trouble alimentaire ?

A

équipe interdisciplinaire.

thérapie de groupe pour éviter de se sentir différent.

approches comportementales et cognitive (idées / croyances fausses).

thérapie familiale.

éducation et orientation nutritionnelles.

thérapie par l’art.

ergothérapie.

133
Q

Quels sont les signes de rétablissements pour une personne atteinte de troubles alimentaires ?

A
134
Q

nomme les raisons de consommer de la drogue

A
  • ça peut être une stratégie d’adaptation qui permet à une personne d’anesthésier un mal de vivre au plus profond d’elle-même.
  • recherche de plaisir
  • peut amener la dépendance physique, psychologique et une tolérance
135
Q

nomme la différence entre l’usage de drogue récréatif et l’abus

A

récréatif: consommation de substance qui n’entraine pas de complications pour la santé ni de troubles de comportement pouvant avoir des conséquences néfastes sur soi même et les autres

abus: consommation susceptible de provoquer des dommages physiques, psychologiques, économique, judiciaires ou sociaux, pour le consommateur et pour son environnement

136
Q

qu’est-ce qu’un trouble de l’usage d’une substance, nomme les critères de diagnostic

(au moins 2 dans les 12 derniers mois)

A
  1. substance prise souvent en qte plus importante ou pendant un période plus prolongées qu’anticipée (plus que prévu)
  2. désir ou tentative infructueuse de diminuer ou d’arrêter
  3. beaucoup de temps consacré aux activités nécessaire pour utiliser ou obtenir des effets de la substance
  4. sentiment de manque
  5. l’utilisation de la substance interfère avec les principaux rôle (parent, travail, école)
  6. consommation récurrente malgré des problèmes sociaux ou interpersonnels
  7. diminution des autres activités
  8. utilisation dans des situations à risque (aiguilles souillées)
  9. utilisation malgré que la personne sait qu’elle a un problème psychologique ou physique causé par la substance
  10. tolérance
  11. sevrage
137
Q

qu’est-ce que la tolérance

A

doit augmenter la dose pour obtenir les mêmes effets

138
Q

qu’est-ce que la dépendance physique

A

la drogue devient nécessaire pour éviter des effets indésirables au sevrage et donc au maintien des fonctions physiologiques normales

139
Q

qu’est-ce que la dépendance psychologique

A

l’utilisation de la drogue est nécessaire à l’optimisation de son bien-être, de ses relations interpersonnels et de ses performances et dans le but d’en retirer un plaisir

140
Q

qu’est-ce que la tolérance inversée

A
  • un phénomène de sensibilisation caractérisé par une augmentation de la réponse avec la même dose de psychotrope

la personne ne s’habitue jamais aux effets, malgré le fait qu’elle consomme toujours la même dose, elle vit toujours pleinement les effets

141
Q

nomme les troubles induits par une substance

A
  • développement d’un syndrome réversible.
  • changements comportementaux / psychologiques inadaptés.
  • symptômes pas dûs à une affection médicale.
142
Q

qu’est-ce que l’intoxication

A

se présente rapidement après la consommation de la substance et se poursuit aussi longtemps que la personne consomme

  • syndrome réversible
  • changement comportementaux et psychologiques inadaptés
  • les symptômes ne sont pas expliqués par une affection médicale
  • symptômes propres à la substance, pas associé à un autre trouble
143
Q

qu’est-ce que le sevrage

A
  • la cessation ou la réduction d’une substance après l’utilisation importante ou prolongée d’une substance
  • symptômes spécifiques associés au retrait de la substance
  • souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement social ou professionnel
  • le sx ne sont pas dus à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqué par un autre trouble mental
144
Q

qu’est-ce que la loi de l’effet: E = S + I + C***

A

(E) expérience de la consommation dépend de:

  1. la substance (S)
    - qte de drogue/qualité du produit
    - mode d’administration et absorption
    - durée, fréquence et rythme de consommation
    - qualité et interaction des substances, combinaison avec d’autres produits
  2. l’individu (I)
    - facteurs biologiques (génétiques et biochimiques)
    - facteurs psychiques (développement et personnalité)
    - âge, sexe, taille, poids, état physique
  3. le contexte (C)
    - facteurs culturels
    - facteurs contextuels d’environnement (accessibilité, stress)
    - endroit, ambiance, moment de la journée, relation avec les autres, conflit)
145
Q

nomme les 3 tendances qui poussent à la consommation de drogue

A
  1. recherche de satiété
  2. recherche d’émotions fortes
  3. recherche de fantaisie
146
Q

qu’on en commun les substances ?

A

ils jouent sur le système hédonique (système de récompense, ce qui pousse la personne à reconsommer

147
Q

quels sont les effets des stimulants du SNC

A

ils augmentent le niveau d’éveil et l’activité générale du cerveau.

on distingue 2 catégories:

  1. stimulants majeurs
    - amphétamines
    - cocaïne
  2. stimulants mineurs récréatifs:
    - caféine et boissons énergisantes
    - nicotine
148
Q

quel est l’effet de la nicotine

A
  • la nicotine est une drogue redoutable parce qu’elle resserre son emprise sur le corps et l’esprit d’une façon très subtile
  • elle produit un effet agréable au cerveau (en stimulant la production de dopamine) sans perturber le comportement
149
Q

nomme les symptômes de sevrage à la nicotine

A
  • humeur dysphorique ou dépressive
  • irritabilité
  • insomnie
  • frustration
  • anxiété
  • difficulté de concentration
  • fébrilité
  • diminution du rythme cardiaque
  • augmentation de l’appétit et gain de poids
150
Q

qu’en est-il de la cocaïne et de la dépendance/tolérance

A
  • peut provoquer une dépendance psychologique
  • c’est après plusieurs mois de consommation (4-6 mois) que la dépendance physique peut s’installer mais très rarement
  • la tolérance survient très rapidement au cours d’une même consommation
  • après une dizaine d’heure d’utilisation, l’utilisateur ressent beaucoup moins les effets de nouvelles doses
151
Q

nomme les effets recherchés de la cocaïne

A

consommation occasionnelle à faible dose:
- euphorie et bien-être
- facilitation relationnelle
- hypervigilance, agitation
- sentiment de puissance intellectuelle et physique
- suppression de la fatigue et de la douleur, anorexie

après la période d’euphorie, une sensation de malaise (dysphorie) accompagnée d’anxiété

souvent prise en concomitance d’alcool, d’anxiolytiques ou de cannabis pour réduire le malaise, l’anxiété

152
Q

quels sont les effets qui vont apparaitre lors d’un usage prolongé de cocaïne, en quantité plus importante

A
  • agitation psychomotrice intense
  • agressivité
  • délires d’interprétation sous forme paranoïde avec des attaques de panique possibles*
  • provoque parfois une psychose*

les phases de dépression alternent avec les phases d’excitation maniaque, d’insomnie et d’amnésie

153
Q

quels sont les complications attribuables à une surdose de cocaïne

A
  • hyperthermie
  • infarctus
  • psychose toxique
  • hémorragie pulmonaire
154
Q

nomme la complication de l’utilisation prolongée de cocaïne

A

le skin popping, qui amène la nécrose cutanée

155
Q

nomme les effets indésirables à court terme de la consommation de cocaïne

A
  • insomnie, tics nerveux, difficultés de concentration, trouble de mémoire, amnésie
  • trouble de rythme cardiaque, IM
  • accidents pulmonaires, neurologiques, épilepsie
  • trouble psychiques graves, crises de panique
  • risques infectieux graves en cas d’injection
  • dépendance psychique rapide et forte traduite par une envie impérieuse de poursuivre la consommation
156
Q

nomme le mode d’action des amphétamines

A
  • augmentation soudaine de la dopamine et agit également sur la noradrénaline
  • contribue aussi à la destruction des neurones
  • effet physique et psychique augmenté
  • effets à long terme = paranoïa
157
Q

nomme les symptômes de sevrage des amphétamines et de la cocaïne

A

surviennent quelques heures à qq jours après l’arrêt ou la réduction

  • humeur dysphorique
  • fatigue
  • rêve intenses et déplaisants
  • insomnie ou hypersomnie
  • augmentation de l’appétit
  • agitation ou ralentissement psychomoteur
  • n’exige pas d’hospit sauf dans certains cas
  • dépression est fréquente chez les personnes qui cessent l’utilisation
158
Q

nomme les surveillances associées au sevrage des amphétamines/cocaïne

A

surveillance de l’ECG et des enzymes cardiaques, hépatiques et fonction rénale

159
Q

nomme les effets physiques indésirables du cannabis

cannabis= effet dure 2 à 4h, liposoluble= s’accumule dans les tissus adipeux.

présence dans l’urine THC des semaines après…

A
  • conjonctive injectée
  • xérostomie
  • tachycardie
  • augmentation de l’appétit

une cigarette de cannabis cause autant de problèmes pulmonaires que 4 à 10 cigarettes ordinaires

160
Q

nomme les signes d’intoxication au cannabis

cannabis= faible libération de dopamine.

A
  • désorientation temporelle
  • troubles de la vigilance
  • altérations sensorielles
  • troubles de l’équilibre et de la coordination des mouvements
  • tremblements
  • modifications du rythme cardiaque

*syndrome délirant souvent à thème de persécution

161
Q

nomme des signes de sevrage du cannabis

A
  • dû à la dépendance psychologique, apparaissent en 12 à 24h et s’intensifient pendant un à deux jours et disparaissent en 3 à 5 jours
  • anxiété
  • irritabilité
  • agitation
  • insomnie
  • anorexie
  • syndrome pseudogrippal
162
Q

comment se nomme l’abus de cannabis (consommation à long terme)

A

le syndrome d’amotivation

est caractérisé par des difficultés de concentration, une perte d’intérêt et d’ambition, une diminution de la performance à l’école ou au travail

163
Q

explique les effets à court terme des hallucinogènes stimulants tels que la MDMA

A
  • effets secondaires perdurent pendant des semaines
  • Elle est réputée pour faciliter le contact.
  • augmentation de la T° corporelle
  • vision brouillée
  • tension musculaire
  • HTA
  • sueur et déshydratation
  • modification de la libido
164
Q

quel est le mode d’action des dépresseurs du SNC

A
  • ralentissement du SNC et affectent les parties du cerveau qui contrôlent les pensées, le comportement, la respiration et le rythme cardiaque
  • diminuent le niveau d’éveil et d’activité cérébrale, ralentissent les réflexes
  • aident au sommeil
  • effet relaxant, de détente, de bien-être
  • atténuent la douleur ou la perception des difficultés de la vie tout en diminuant la capacité à y faire face
165
Q

nomme les observations physiques associées à la consommation d’alcool

A
  • bouche pâteuse
  • mouvements chancelants
  • rougeur de la peau
  • yeux brillants
  • paupières lourdes
166
Q

nomme les symptômes de sevrage de l’alcool qui surviennent le matin r/a l’abstinence pendant la nuit

A
  • tremblements des mains
  • tremblements de la langue
  • crampes, fourmillements, nausées, vomissement
  • tachycardie, HTO, anxiété, irritabilité
  • humeur dépressive
  • troubles du sommeil

tous ces troubles sont calmés par l’absorption d’alcool

167
Q

qu’est-ce que le syndrome de sevrage d’alcool

A

Il s’agit d’un syndrome provoqué par la cessation de la consommation d’alcool chez les personnes alcoolique chronique, généralement dans les 24h suivant l’arrêt. Les symptômes durent souvent 48-72h max sauf pour le délirium tremens dont le pic se situe entre le 5e et 7e jour

  • 40% ne présentent aucun symptômes
  • 50% ont des symptômes mineurs (tachycardie, sudation, tremblements)
  • 10-15% ont des complications sévères
168
Q

nomme les symptômes observés lors d’un syndrome de sevrage chez les alcoolodépendants dans les 4-12h après l’arrêt

A
  • anxiété, agitation importante, irritabilité
  • insomnie, cauchemars
  • tremblements importants
  • diaphorèse
  • malaise et faiblesses importants
  • nausées, vomissements
  • diarrhées
  • augmentation de la TA et de la FC
169
Q

nomme les symptômes observés lors d’un symptômes de sevrage chez les alcoolodépendants dans les 12-24h après l’arrêt, 24 à 48h après l’arrêt et 48-72h après l’arrêt

A

12-24h:
1. hallucinations visuelles, auditives, tactiles
2. augmentation TA, FC

24-48h:
1. convulsions

48-72h:
délirium tremens (durée 3-5 jours)

170
Q

nomme les complications à long terme possible lors d’une consommation d’alcool

A
  • pancréatite
  • stéatose hépatique/cirrhose
  • arythmies
  • psychose de Korsakoff
  • cardiomyopathie
  • hépatite
  • gastrite
  • leucopénie
  • thrombopénie
171
Q

nomme la complication du sevrage de l’alcool

A

délirium de tremens:

il s’agit d’un syndrome d’hyperactivité sympathique (trémulations, HTA, tachycardie, hyperthermie)

  • hallucinations souvent plurisensorielles
  • désorientation temporo-spatiale
  • trouble de mémoire
  • état confusionnel pendant 10-15 jours
  • anxiété, symptômes dépressif
  • déshydratation, oligurie, hypotension, hypersudation
172
Q

nomme les complications neurologiques relié à la consommation d’alcool à long terme

A

une carence en thiamine qui va entrainer:

  • neuropathie
  • encéphalopathie de Gayet-Wernicke
  • psychose de Korsakoff
173
Q

qu’est-ce que l’encéphalopathie de Gayet-Wernicke

A

C’est une affection secondaire à un déficit en thiamine (vitamine B1)

  • réversible
  • caractérisé par:
  1. trouble de la conscience (stupeur)
  2. agitation, confusion onirique
  3. fabulation importante
  4. paralysie des nerfs oculomoteurs
  5. ataxie
  6. troubles végétatifs
  7. polynévrite dans 70% des case (atteinte des nerfs périphériques)

guérison complète si tx précoce (thiamine)

sinon peut causé des séquelles (syndrome de Korsakoff) et la mort

174
Q

qu’est-ce que la psychose de Korsakoff

A
  • atteinte irréversible de la mémoire à court terme, de l’habileté à acquérir de nouvelles informations
  • confusion
  • amnésie antérograde pouvant devenir totale
  • fabulation, déni de la maladie
  • polynévrite
175
Q

nomme les médicaments de choix pour le sevrage de l’alcool

A
  • benzodiazépines: facilitent l’activation du récepteur GABA et permet de diminuer l’intensité des symptômes mineurs et l’incidence des crises d’épilepsie et du délirium tremens. QID X 3 jours
  • neuroleptiques (haldol): utilisés contre certains symptômes comme les hallucinations et non pour prévenir le délirium car ils augmentent les risques de convulsions
  • thiamine (recommandé en prophylaxie chez les patients à risque): la majorité des alcooliques auraient une carence en thiamine, qui est essentiel dans la transmission de l’influx nerveux et régule l’utilisation énergétique du glucose, ce qui peut amener des déficits neurologiques importants
176
Q

nomme des propriétés du GHB

A
  • effet très calmant et sédatif
  • propriété amnésique
  • libère l’hormone de croissance si consommé régulièrement
  • dépression respiratoire sur forte dose
177
Q

qu’en est-il du lien qui existe entre la toxicomanie et les problèmes de santé mentale

A
  1. les troubles dépressifs accompagnent souvent le parcours de toxicomanes
  2. le risque de suicide et les tentatives de suicide est élevé chez cette population
  3. les troubles anxieux se manifestent en phase d’abstinence ou pendant les sevrages
  4. les états confusionnels sont favorisés par les polytoxicomanies et/ou sevrage
  5. les états psychotiques favorisés par plusieurs drogues
  • la dépendance est plus fréquente chez les personnes atteintes de maladie mentale
  • l’usage des psychostimulants est 2 à 5 fois plus fréquent en cas de schizophrénie
178
Q

Quel est la loi de l’effet ?

A
179
Q

Alcool et vitamine B1

A

L’alcool détruit les neurones soit directement lors de doses massives, soit en empêchant l’absorption digestive des vitamine B1 et B6.

Les neurones ayant absolument besoin de ces vitamines pour vivre, il y a mort neuronale.
La vitamine B1 ou thiamine est antinévritique et joue un rôle important dans la transmission de l’influx nerveux.

Elle est essentielle au métabolisme du cerveau et indispensable à l’assimilation des sucres car elle régule l’utilisation énergétique du glucose. En cas de carence, les cellules qui souffrent en premier de ce manque sont celles qui utilisent largement les sucres, à savoir les cellules nerveuses, d’où les douleurs névritiques, suivies de fatigue et de faiblesse

Alcool et vitamine B1.

  • La vitamine B1 est utilisée dans le traitement des atteintes nerveuses périphériques pour améliorer la régénérescence et la reconstruction nerveuse.
    Elle est systématiquement délivrée aux patients alcooliques pour lutter contre la polynévrite périphérique touchant les membres inférieurs.

L’apport conseillé chez l’adulte est de 1,5 mg par jour de vitamine B1. Ces besoins sont accrus dans certaines circonstances: chez les alcooliques, en période de grossesse ou d’allaitement ou encore en cas de pathologie hépatique.

Les principales sources de vitamine B1 sont la levure de bière, les germes de céréales (pain complet, riz complet, flocon d’avoine), les légumes secs, les noix, les châtaignes, le foie et les autres abats, le jaune d’oeuf, le lait mais aussi la e viande et le poisson.

Thiamine (vit B1)
* Substance hydrosoluble

  • 30 à 80% des pts alcooliques auraient une déficience en thiamine
  • Recommandé de l’administrer en prophylaxie à tous les pts à risque.

En prophylaxie, prescrit en général:
100 mg ID ou BID po ou IV (ou parfois IM) de 3 à 5 jours

180
Q

Troubles concomitant à la prise de drogues.

A

Troubles concomitants

*Coexistence chez un même individu d’un problème lié à la consommation de substance et d’un problème de santé mentale

Trouble d’anxiété et problème d’alcool

  • Trouble de l’humeur et problème d’alcool

*Schizophrénie et dépendance au cannabis

*Trouble bipolaire et trouble lié aux substances

(Troubles de la personnalité et dépendance aux opiacés)

Le même facteur peut déclencher les troubles mentaux et les troubles d’utilisation de substances

  • Les troubles mentaux peuvent influencer l’apparition des troubles d’utilisation de substances et vice-versa.
181
Q

Chez qui c’est plus fréquent d’avoir des dépendances ?

A

Chez les personnes atteintes de maladies mentales.

182
Q

Médicaments de choix pour le sevrage d’alcool, en général
Pour traiter ou en prophylaxie:

A

Les benzodiazépines
Les neuroleptiques
La thiamine
113
113
Médicaments de choix (suite)
Les benzodiazépines (ex: lorazépam)
O Facilitent l’activation du récepteur GABA et permet de diminuer l’intensité des symptômes mineurs et l’incidence des crises d’épilepsie et du delirium tremens
© En général, QID X 3 jours
Les neuroleptiques (ex: halopéridol)
C Utilisés pour traiter certains symptômes comme les hallucinations, et non pour prévenir le delirium car ils augmentent les risques de convulsions

183
Q

C’est quoi l’anxiété ?

A

C’est un état de tension, d’appréhension ou un sentiment de fatalité imminente qui résulte d’influences extérieures menaçant de submerger la personne et son intégrité.

184
Q

C’est quoi le stress ?

A

Ensemble des perturbations biologiques et psychologiques provoquées par une agression quelconque sur l’organisme.

185
Q

Le médecin a inscrit le diagnostic attaques de panique au dossier. Parmi les symptômes de Madame Jobin, lesquels sont spécifiques aux attaques de panique?

Encerclez une seule réponse.

A) Tachycardie, sensation d’étouffement et peur de mourir

B) Sensation de souffle coupé, palpitations et sensation pulsative à la tempe droite

C) Transpiration, sensation de perdre connaissance et hypertension

D) Douleur thoracique, sensation d’etouffement et de perdre connaissance

A

D

186
Q

Quels sont les autres signes ou symptômes qu’elle pourrait présenter selon ce diagnostic (crise de panique)

A
  • No/vo
  • Étourdissements
  • Tremblement.
  • Peur d’être piégé
  • vertiges (asthénie neurocirculatoire)
187
Q

Qu’est-ce que le trouble de attaque de panique ?

A

apparition soudaine de symptômes physiques pénibles accompagnés d’un sentiment de terreur, appréhension d’une catastrophe ou mort imminente, ainsi que la peur d’être piégé.

Ce n’est pas un trouble anxieux, mais plutôt, un signe non-spécifique qui peut se manifester dans plusieurs troubles.

188
Q

Que pourrait-tu questionner chez madame Jobin?

+ un exemple de question pour chacun.

A

1) Temps / passé: est-ce que c’est la première fois que vous vivez un tel évènement? Si non, quand était la dernière fois ?

2) Cause: qu’est-ce qui a provoqué cet évènement, selon vous ?

3) Évènements récents: dans votre vie personnelle, aurait-il un évènement qui vous aurait touché particulièrement ?

4) Futur: êtes vous angoissée face au futur ?

**5) Travail: pourquoi travaillez-vous 50 à 80h / sem ?

189
Q

Comment interprétez-vous les résultats d’examens de Mme Jobin ?

A

TCA (résultat: 0) = normal

Tous ses résultats sont normaux ou non-inquiétant.

ECG= normal= état du coeur non-inquiétant

Rx poumons: S/P

190
Q

Quels sont les médicaments prescrit par le médecin de Mme Jobin et comment peuvent-ils l’aider ?

  • Ativan
  • paroxetine
  • alprazolam
A

1) Ativan / Lorazépam (benzodiazépine): dépression du SNC, traite l’anxiété.

2) Paroxetine / Paxil (ISRS): inhibe le recaptage de la sérotonine par les neurones présynaptiques du SNC= baisse fréquence de crise de panique.

3) Alprazolam / Xanax (benzodiazépine): effet anxiolytique à plusieurs niveaux du SNC: soulagement de l’anxiété.

Il y a deux benzodiazepine, car même effet rapide.

191
Q

Quels recommandations faire lorsqu’une personne prend des benzodiazépines ou des ISRS ?

A

1) ne pas cesser le médicament subitement, en parler à un professionnel, car nécessite un sevrage.

2) ne pas sauter de dose ou remplacer une dose manquante.

3) ne pas consommer d’alcool / dépresseur pendant la prise de ces médicaments.

4) pour usage personnel, ne pas partager.

5) aviser si présence de pensées suicidaires / idées noires.

192
Q

Quel autre traitement que la médication pourrait aider quelqu’un atteint d’attaque de panique ?

A

Psychothérapie (meilleur traitement)

  • autant efficace que médicament.
  • baisse du taux de rechute.
193
Q

En quoi consiste le traitement nommé la «psychothérapie» ?

A
194
Q

quelles sont les comorbidités associées aux troubles anxieux?*****

A

1) risque de dépression 6x plus élevé, autre trouble anxieux ou bipolarité

2) risque suicidaire accru de 30%

3) forte concomitance avec abus d’alcool ou de drogue

195
Q

qu’est-ce que l’attaque de panique?

A

une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de quatre des symptômes suivant:

  1. palpitations, augmentation de la FC
  2. transpiration
  3. tremblements ou secousses musculaires
  4. sensations de souffle coupé ou d’étouffement
  5. sensation d’étranglement
  6. douleur ou gêne thoracique
  7. nausée ou gêne abdominale
  8. vertige, étourdissement
  9. frissons/bouffée de chaleur
  10. parasthésie
  11. déréalisation (sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détachée de soi)
  12. peur de mourir

etc.

196
Q

quels sont les critères essentiels au diagnostic de trouble panique qui le distingue d’une simple attaque de panique

A

critères du trouble panique:

la personne demeure avec la peur d’avoir d’autres attaques de panique et modifie ses habitudes et ses comportements pour éviter une crise (évitement)

alors que la crise de panique n’est seulement qu’un symptôme

197
Q

qu’est-ce que l’agoraphobie

A
  • anxiété générée par une crainte disproportionnée

symptômes: (pour plus de 6 mois)
peur de ne pas pouvoir s’échapper d’une situation contraignante ou embarrassante:
- foules
- transports publics
- endroits clos, espaces ouverts, etc.

  • évitement souvent présent ou nécessite la présence d’un proche
  • anxiété jusqu’à l’attaque de panique
198
Q

qu’est-ce que le trouble d’anxiété sociale

A

peur envahissante à l’idée de se retrouver en public ou de devoir interagir avec plusieurs personnes à la fois

  • parler en public
  • travailler en équipe
  • réunions familiale
  • évitement des lieux publics
  • anxiété face aux pairs
  • thérapie de groupe à éviter
199
Q

qu’est-ce que le trouble d’anxiété généralisé, nomme les symptômes

A

anxiété ou inquiétude excessive altérant le fonctionnement de la personne

  1. sensation d’être survolté ou à bout
  2. fatiguabilité
  3. difficultés attentionnelle, ou perte de mémoire
  4. irritabilité
  5. tension musculaire
  6. perturbation du sommeil
200
Q

Quel est la différence entre l’attaque de panique et un trouble de panique ?

A

ATTAQUE DE PANIQUE:
4 ou + des symptômes suivant.
- palpitation, batt cardiaque accéléré ou accélération RC.
- transpiration
- tremblements / secousses musculaires
- sensation de «souffle coupé»
- sensation d’étranglement

TROUBLE DE PANIQUE:
aussi 4 / 13 minimum
- demeure dans la peur d’avoir d’autres attaques
- modifie ses habitudes et ses comportements pour éviter…
- surviennent de façon inattendue et involontaire.
- + que 1 mois
- évitement presque toujours présent.
- génère une grande anxiété jusqu’à attaque de panique.

201
Q

Madame Jobin vous dit qu’elle a toujours eu une peur atroce des araignées depuis quelle est enfant. Le simple fait de penser à une araignée la rend anxieuse et elle hurle lorsqu’elle en voit une.

Comment appelle-t’on ce genre de réaction ?

A

Phobie spécifique

202
Q

Quel sera votre intervention dans cette situation ? :

Lorsque vous entrez dans la chambre, Mme Jobin s’affaire à ranger méticuleusement ses effets personnels. Elle les positionne de façon très précise, les déplace plusieurs fois, reclasse et reprend du début à 8 reprises.

A

L’observer et consigner vos observations au dossier.

203
Q

Quels sont les signes et symptômes du TOC présent dans cette situation ?

A

Ménage obsessif

204
Q

Quelle est la différence entre une obsession et une compulsion ?

A
205
Q

Pourquoi on ajouterai un antidépresseur au traitement même si la personne n’est pas dépressive ?

(Patient avec des TOC)

A

Aide à contrôler les comportements impulsifs. Certe il aide à réduire l’anxiété et les pensées moins intrusives.

  • anxiété = TOC - sévère
206
Q

Lorsque vous entrez dans la chambre, Mme Jobin s’affaire à ranger méticuleusement ses effets personnels. Elle les positionne de façon très précise, les déplace plusieurs fois, reclasse et reprend du début à 8 reprises.
17- Quelle sera votre intervention? Encerclez une seule réponse.
*) Vous lui demandez de s’asseoir pour débuter l’entrevue
B)
Vous l’observez et consignez vos observations au dossier
2) Vous l’encouragez à diminuer le temps consacré à son rituel de classement
P) Vous quittez la chambre et vous revenez plus tard pour l’entrevue

A
207
Q

Voici un PTI sur le TOC, trouble anxieux, agora phobie.

A
208
Q

qu’est-ce que le trouble d’anxiété généralisé, nomme les symptômes

A

anxiété ou inquiétude excessive altérant le fonctionnement de la personne

  1. sensation d’être survolté ou à bout
  2. fatiguabilité
  3. difficultés attentionnelle, ou perte de mémoire
  4. irritabilité
  5. tension musculaire
  6. perturbation du sommeil
209
Q

Le médecin prescrit du Buspar pour le Tx du TAG. Qu’est-ce qui distingue le Buspar des autres
anxiolytiques?

A

Le Buspar n’est pas un benzodiazépine, il ne crée pas de dépendance, produit moins de sédation que l’Ativan et le Xanax. Toutefois, son effet apparaît après 1 semaine et il faut deux semaines pour avoir l’effet maximal.

210
Q

qu’est-ce que le trouble obsessionnel-compulsif?

A

obsessions*: pensées récurrentes et persistantes qui entrainent de l’anxiété

compulsions*: comportements physiques ou actes mentaux répétitifs faits dans le but de réduire l’anxiété

altération du fonctionnement

Les comportements permettent de calmer les pensées

présence de détresse importante: dépression (50%) et tentative de suicide (25%)

211
Q

pourquoi prescrire un ISRS à une personne atteinte de TOC

A

car non seulement cela aide avec les symptômes anxieux et dépressifs, cela permet de réduire les compulsions

212
Q

quoi évaluer chez la personne qui a un TOC

A

la durée, la fréquence et la nature des compulsions

213
Q

quels sont les traitements de troubles anxieux

A
  • ISRS: diminue l’anxiété à long terme et prévient/traite les symptômes dépressifs
  • benzodiazépine: diminue l’anxiété
  • ISRN et antipsychotique atypiques
  • thérapie comportementale
  • thérapie cognitivo-comportementale (comprendre les liens entre sa perception des choses et son anxiété, apprendre à modifier sa perception, ses comportements et finalement l’exposer à des situations qui génèrent de l’anxiété
214
Q

nomme les enseignements à faire sur les médicaments utilisés dans le traitement des troubles anxieux

A
  1. benzo:
    - ne pas arrêter brusquement la médication car risque d’anxiété rebond
  • abus et dépendance au benzo
  • ne pas conduire avant de connaitre les effets de la médication
  1. ISRS:
    - ne pas arrêter brusquement car syndrome de retrait
215
Q

quoi évaluer chez un patient anxieux lors de l’évaluation initiale

A

système cardio: palpitations, augmentation PA

respiratoires: FR rapide et superficielle, sensation d’oppression dans la poitrine, dyspnée, suffocation, boule dans la gorge

digestifs: modification de l’appétit, malaise abdominal ou sensation de plénitude, nausées, brûlures d’estomac, diarrhée

neuromusculaire: hyperréflexie, insomnie, tremblements, fait d’arpenter la pièce, agitation, transpiration, tension musculaire

génito-urinaire: réduction de la libido, mictions fréquentes ou impérieuses

216
Q

quels sont les symptômes de l’état de stress post-traumatique

A
  1. souvenirs répétitifs de l’évènement traumatique
  2. rêves répétitifs qui provoque un sentiment de détresse
  3. réactions dissociatives (flashbacks)
  4. sensation de détresse ou réactions physiologiques marquées lors d’exposition à des éléments faisant penser au traumatisme
  5. évitement persistant
  6. croyances négatives constante envers lui ou autrui (le monde est cruel, on ne peut faire confiance à personne)
  7. incapacité de ressentir du plaisir
  8. hypervigilance
  9. perturbations du sommeil
217
Q

nomme les composantes du traitement de l’état de stress post-traumatique

A

1- Expliquer ce qu’est l’ESPT au patient : pourquoi il vit ses sx
2- exercice d’exposition: diminuer l’évitement
3- Travailler la pensée : diminuer la honte, culpabilité.
4- Travailler la digestion émotionnelle : accepter l’événement

  • médication: ISRS et anxiolytique
218
Q

qu’est-ce qu’un trouble à symptomalogie somatique? et nomme le critères de diagnostic

A

symptômes physiques provoqués par l’anxiété entrainant une détresse psychologique, des pensées excessives, ou une altération du fonctionnement.

cela provient d’une mauvaise interprétation de la signification des fonctions et sensations corporelle, ce qui augmente l’anxiété et amène donc des symptômes somatiques.

critères:

  • avoir des symptômes somatiques (physiques) qui engendrent une détresse psychologique
  • pensées, sentiments ou comportements excessifs qui auront un impact sur le fonctionnement de la personne
219
Q

Quand peut-on développer un trouble d’ESPT ?

  • Trouble de stress post-traumatique
A

Lorsqu’il a eu un événement psychologiquement traumatisant.

L’évènement doit contenir une menace de mort ou une menace grave à l’intégrité physique: guerre, violence sexuelle / physique, catastrophe naturelle, un accident / fusillade, épidémie / pandémie de grosse importance.

Facteurs importants:
- gravité
- durée d’exposition
- proximité physique

+ menace mortelle et blessure physique augmentent les risques de souffrir d’ESPT.

220
Q

Qu’est-ce que l’évitement ?

A

Ça fait partie des symptômes suite à un trouble d’ESPT.

Ça consiste à:

1) évitement / efforts pour éviter les souvenirs, sentiments, pensées concernant ou étroitement associé à un / plusieurs évènements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.

2) évitement / effort pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, activité, objets, situation) associés à un ou plusieurs évènements traumatiques.

221
Q

Quels sont les impacts sur l’humeur et la cognition de l’ESPT chez la personne ?

A

1) Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des évènements traumatiques (dû à l’amnésie dissociative).

2) croyances ou attentes négatives persistantes et exagérés.

3) distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou plusieurs évènements traumatiques qui poussent à blâmer soi ou les autres.

4) état émotionnel négatif persistant.

5) réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou réduction de la participation de celles-ci.

6) détachement autrui ou devenir étranger.

7) incapacité persistante d’éprouver des émotions positives.

222
Q

Quels altérations peut-on remarquer au niveau de l’état d’éveil et de la réactivité chez la personne atteinte d’ESPT ?

A

1) comportement irritable ou accès de colère.

2) comportement irréfléchi ou autodestructeur.

3) hypervigilance

4) réaction de sursaut exagéré

5) problèmes de concentration

6) perturbation du sommeil (sommeil interrompu)

223
Q

Quels types de médication peut-on utiliser pour traiter l’ESPT ?

A

Benzodiazépines: court terme le temps que les Anti-D (immunoglobulines anti-D) fonctionnent.

224
Q

Explique les 4 étapes du traitement de l’ESPT.

A

1) expliquer c’est quoi à l’ESPT.

2) baisse de l’évitement.

3) travailler sur ses pensées: honte et culpabilité.

4) digestion émotionnelle: canaliser ses émotions négatives.

225
Q

Qu’est-ce que les exercices d’exposition ?

A

Cette technique consiste à s’exposer selon certaines règles aux stimuli anxiogènes ou phobogènes pour diminuer la réponse anxieuse qui y est associée.

226
Q

Qu’est-ce qui différencie un ESPT d’un état de stress aigu ?

A

Durée des symptômes :
État de stress aigu : Les symptômes durent généralement de trois jours à un mois après l’événement traumatisant.

ESPT : Les symptômes persistent pendant plus d’un mois après l’événement traumatisant.

Gravité des symptômes :
État de stress aigu : Les symptômes sont souvent intenses mais peuvent diminuer avec le temps sans traitement spécifique.

ESPT : Les symptômes sont plus graves et peuvent être plus persistants, interférant souvent considérablement avec la vie quotidienne.

Critères diagnostiques :
État de stress aigu : Souvent diagnostiqué cliniquement sur la base des symptômes observés dans les jours suivant un événement traumatisant.

ESPT : Les symptômes doivent répondre à certains critères spécifiques établis dans les classifications internationales des troubles mentaux, tels que le DSM-5, pour être diagnostiqués.

227
Q

qu’est-ce que le trouble obsessionnel-compulsif ?

A

obsessions*: pensées récurrentes et persistantes qui entrainent de l’anxiété

compulsions*: comportements physiques ou actes mentaux répétitifs faits dans le but de réduire l’anxiété

altération du fonctionnement

Les comportements permettent de calmer les pensées

présence de détresse importante: dépression (50%) et tentative de suicide (25%)