Examen 2 (cours 7 et 9) Flashcards
(68 cards)
Quels sont les 6 principes des Critical Addictions Studies ?
Les Critical Addictions Studies
- Spécificité historique et culturelle
- Intégralité du contexte
- Contingence sociologique et indéterminisme (intéraction monde et social)
- Inégalités sociales et conséquences différentielles
- Stratégies multidisciplinaires et multi-voix
- Conséquentialisme des politiques
Vrai ou faux, les Critical Addictions Studies sont des principes d’intervention ?
Les Critical Addictions Studies
Faux, c’est des principes de compréhension.
C’est quoi le principe de “Spécificité historique et culturelle” ?
Les Critical Addictions Studies
La consommation de drogues puis la perception de la dépendance évoluent avec le temps et les cultures. Ce qui est interdit aujourd’hui pourrait être accepté demain. Il est donc essentiel de tenir compte du contexte historique et social pour comprendre ces phénomènes.
SA CHANGE ! et TENIR COMPTE DE ÇA!
C’est quoi le principe d’ “Intégralité du contexte” ?
Les Critical Addictions Studies
La dépendance est influencée par un contexte social, mais ce dernier ne détermine pas l’individu. Elle dépasse les simples choix personnels et doit être comprise dans un cadre global, incluant des facteurs comme l’accès au logement et les politiques. Le contexte aide à comprendre la dépendance, mais il n’en est pas la cause exclusive.
C’est quoi le principe de “Contingence sociologique et indéterminisme” ?
Les Critical Addictions Studies
Les individus interagissent en permanence avec leur environnement social et institutionnel, ce qui influence leurs trajectoires face à la dépendance. L’ingestion d’une substance ne suffit pas, à elle seule, à expliquer un comportement addictif, car d’autres facteurs entrent en jeu. Ainsi, deux personnes exposées aux mêmes substances peuvent avoir des parcours totalement différents, soulignant le caractère non déterminé de la dépendance.
C’est quoi le principe d’ “Inégalités sociales et conséquences différentielles” ?
Les Critical Addictions Studies
Bien que les effets biochimiques des substances soient similaires pour tous, les expériences et les conséquences de la dépendance varient selon la position sociale des individus. Les inégalités sociales influencent l’impact de la consommation, rendant certaines personnes plus vulnérables aux conséquences négatives. Ainsi, une personne défavorisée subira généralement plus de marginalisation et de difficultés liées à sa dépendance qu’une personne socialement privilégiée.
C’est quoi le principe de “Stratégies
multidisciplinaires et multi-voix” ?
Les Critical Addictions Studies
Pour comprendre la dépendance, il faut une approche multidisciplinaire et multi-voix, en tenant compte des chercheurs, des professionnels et des personnes concernées. Les réponses sociales, comme le contrôle et la régulation, influencent notre façon de réagir au phénomène. En combinant ces différentes perspectives, on obtient une vision plus complète et des actions mieux adaptées.
C’est quoi le principe du “Conséquentialisme des politiques” ?
Les Critical Addictions Studies
Les politiques sur les drogues doivent être évaluées selon leurs conséquences réelles plutôt que leurs intentions, car la criminalisation a souvent causé plus de tort que de bien. Intégrer plutôt qu’exclure les usagers permettrait des solutions plus humaines et une meilleure réduction des méfaits.
Donne deux exemples de SPA légales et deux exemples de SPA illégales.
Drogues et crimes…
- SPA légales : alcool, médicaments.
- SPA illégales : cocaïne, héroïne.
Le lien entre les drogues et les crimes, à la base, la possession de drogues est un crime. Cependant, il y a bien d’autres délits qui peuvent se retrouver dans la trajectoire d’une personne qui fait usage.
Vrai ou faux, les drogues ont des proprités criminogènes ?
Drogues et crimes…
FAUX !
Même si on peut trouver des études où des personnes ont commis des délits sous-influence, ce ne sont pas les substances en elle-même qui amènent aux crimes.
Preuve : Loi de l’effet (SIC = Substance, individu et contexte).
Brochu (2006), explique une relation complexe du liens drogues-crimes. Il inclu trois éléments dans un ordre. Nommez les dans le bonne ordre.
Drogues et criminalité : une relation complexe
- SPA (coûts, qualité produit, fréquence utilisation).
- Consommateur (personnalité, santé mentale, attentes, facteurs de risque et de protection).
- Contexte (prohibition, répression, marché illicite, statut socio-économique, conditions de vie, exemple itinérance).
On revient à l’idée de prendre en compte l’ensemble du contexte pour, oui comprendre la dépendance, mais aussi la relation drogues-crimes !
Il y a deux modèles conceptuels drogues-crime, lesquels ?
- Portrait statique
- Portrait dynamique
Il y a trois modèles du portrait statique.
* 2 pour la catégorie : Liens proximaux
* 1 pour la catégorie : Modèles distaux
Nommez les et associez-les à leur catégorie.
Modèles conceptuels drogues-crime
Liens proximaux :
* Modèle tripartite de Goldstein
* Modèle proximal inversé
Modèles distaux :
* Modèle biopsychosocial
Dans le Modèle tripartite de Goldstein, 3 composantes décrivent la relation drogue-crime. Lesquels ?
(Brochu, 2006)
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
- Criminalité psychopharmacologique
- Criminalité économico-compulsive
- Criminalité systémique
Les composantes monde linéaire, consommation=crime et crime=consommation
Modèle tripartite de Goldstein (Brochu, 2006)
Explique le modèle
psychopharmacologique.
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
Usage de drogues ou alcool
= intoxication –>
= réaction psychopharmacologique –>
= criminalité (surtout violence)
On voit ici, le lien très proche de cause-effet (A=B)
Nuance : si la personne n’avait pas consommé de drogues, il n’aurait jamais posé ce comportement.
Modèle tripartite de Goldstein (Brochu, 2006)
Explique le modèle économico-compulsif.
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
Drogues –>
dépendance –>
coûts élevés –>
diversification des revenus –>
crimes lucratifs –>
drogues
Diversification des revenus (légale ou illégale)
Modèle tripartite de Goldstein (Brochu, 2006)
Explique le modèle systémique.
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
Relève au système tout ce qui entoure le marché illicite de la drogue.
Exemple : petite distribution = gangs et guerres = voies de fait meurtre
Modèle tripartite de Goldstein (Brochu, 2006)
Vrai ou faux, dans le Modèle tripartite de Goldstein, une personne peut seulement se retrouver dans un seul modèle ?
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
Faux !
Une personne peut se retrouver à l’intersection de plusieurs modèles, différents niveaux et peut naviguer à travers!
Explique le Modèle proximal inversé.
(Brochu, 2006)
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
Implication délinquante –> Argent+Contacts+Légitimation –> Drogues
Pas la drogue qui va mener à la criminalité, mais le
contraire! Le fait d’être déjà impliquité dans des activités délinquantes va mener à la consommation de
drogues.
Explique le modèle distal biopsychosocial.
(Brochu, 2006)
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
Facteurs de risque et de protection peut engendrer :
* Criminalité
* Consommation/abus de drogues
* Autres activités délinquantes
Le modèle général des comportements à risque à l’adolescence de Jessor & Jessor, est semblable à celui biopsychosocial de Brochu. Cependant, ils incluent 3 termes qui intéragissent ensemble, lesquels ?
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
- Facteurs de risque (il y a différentes sphères biopsychosocial d’un individu. Dans chacune, il peut y avoir un facteur de risque ou de protection).
- Comportements à risque (L’interaction entre facteursde risque et de protection = davantage une propension de développer comportements à risques).
-
Conséquence (conséquences associers aux
comportements à risque (et en lien avec facteurs à risque et protection).
Quelles sont les critiques des modèles conceptuels drogues-crime du portrait statique ?
Modèles conceptuels drogues-crime : portrait statique
- Vision linéaire (la vie est beaucoup plus complexe, donc pas juste prendre un moment de la vie de la personne pour la comprendre).
- Absence perspective acteur (signification). La compréhension des individus n’est pas considérée.
- Vision statique
-
Facteurs environnementaux vs individualisation (un peu à dans le modèle
biopsychosocial). - Vision réductrice de la personne qui utilise des SPA
C’est quoi la différence entre les deux types de portraits ?
Statique et dynamique
Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.
Dans le portrait dynamique, on prend l’entièreté du parcours de la personne, pas un segment.
Dans le portrait dynamique, il y a deux types de modèles conceptuels drogues-crime, lesquels ?
Modèles conceptuels drogues-crime : Portrait dynamique - Portait intégré d’un style de vie déviant.
- La trajectoire
- Le modèle intégratif