Examen 2: risque de suicide Flashcards

1
Q

Contexte socioéconomique et familial des gens à risque de suicide.

A
  • Une personne sur trois ayant un revenu parmi les plus faibles au Québec présente un degré élevé de détresse psychologique.
  • En comparaison, chez les personnes plus aisées, cette proportion est de une sur sept.
  • Les milieux matériellement et socialement défavorisés sont associés à un taux accru de mortalité par suicide.
  • Les enfants qui ont été exposés à des abus et à de la violence physique ou sexuelle sont plus vulnérables au suicide.
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2
Q

Liens entre autochtones et suicide ?

A

Peuples autochtones
Les Premières Nations, les Métis et les Inuits vivant sur les re-serves ou à l’extérieur de celles-ci affichent un taux de suicide plus élevé que celui observé chez les personnes non autochtones .

Par exemple, la petite population de 13 000 personnes au Nunavik affichait pour 2016-2018 un taux de suicide de 147,7 par 100000 personnes comparativement à 12,9 par 100 000 personnes pour l’ensemble du Québec.

Les taux élevés de suicide dans cette population seraient en partie liés aux traumatismes historiques et intergénérationnels (colonisation et marginalisation conti-nue).

Les inégalités sociales, politiques et économiques, ainsi que le racisme, la discrimination et l’abus d’alcool et de drogues constitueraient également des facteurs de risque considérables.

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3
Q

Vrai ou Faux?
Les jeunes LGBTQ+ sont 5 x plus à risque d’avoir des idées suicidaires et 7 x plus à risque de faire une tentative de suicide.

A

vrai, la norme est heteronormative.
(société).

Pourquoi?:

Hypothèses:

  • Elles auraient peut-être une tendance plus marquée à la consommation de substances psychotropes. (Pourquoi?)
  • Elles auraient peut-être une plus grande vulnérabilité à la dépression. (Pourquoi?)
  • Elles auraient une plus grande susceptibilité d’être rejetées par les proches ou la société. (Pourquoi?)
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4
Q

Derrière toutes les statistiques que nous avons vues concernant le suicide se cache une expérience humaine universelle.
Comment se nomme cette expérience?

A

la souffrance …

Les sentiments à la base de la souffrance et du suicide…

Dans plusieurs cas, le suicide est une réaction de la personne à une souffrance qu’elle ne peut tolérer. Les sentiments à la base de cette souffrance peuvent être le désespoir, la solitude, l’inutilité ou l’abandon.

Les raisons qu’évoque la personne suicidaire de vouloir mourir peuvent sembler futiles: cependant, pour elle, la souffrance vécue est réelle et insupportable.

Il peut être difficile pour l’infirmière de savoir comment intervenir auprès d’une personne sulcidaire qui se trouve dans un tel état de vulnérabilité, d’autant plus qu’elle peut être appelée à le faire dans tous les milieux de pra-tique, de façon imprévisible.

Une écoute attentive empreinte de respect est à la base de la relation d’aide avec la personne suicidaire. Lui dire que « tout ira mieux demain » nest pas une réponse adéquate.

Parler ouvertement du suicide avec la personne permet de reconnaitre et d’aborder la souffrance quelle vit et ouvre la porte à lexploration d’autres possibilités que le suicide pour s’en libérer.

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5
Q

Théorie biologique et environnemental outre que la souffrance qui explique le désir de se suicider ?

A
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6
Q

Quels sont les moyens pour s’enlever la vie selon les sexes au Québec ?

A
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7
Q

Terminologie du suicide

A
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8
Q

Les facteurs associés au suicide

A

Dortinash p.806 tableau 29.6 + 807-808

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9
Q

Voici cette situation:
Quels sont les facteurs prédisposant (2)

Facteurs contribuants (3)

Facteur précipitant (1)

Monsieur Bergeron est hospitalisé sur votre unité de psychiatrie depuis 1 semaine pour un Trouble dépressif caractérisé («dépression») probable avec idées suicidaires.
Il rapporte avoir des symptômes dépressifs depuis quelques temps, et dit que ses idées suicidaires sont apparues il y a 3 semaines lorsqu’il a dû faire euthanasier son chien qu’il avait depuis les 12 dernières années. Au dossier, il est inscrit que
M. Bergeron dit se sentir souvent anxieux depuis son enfance. Concernant celle-ci, il est noté qu’il a vécu des abus physiques lors de cette période. M. Bergeron est un homme de 45 ans qui entretient une relation profonde et solide avec sa conjointe. Au niveau de son emploi, une restructuration a eu lieu, ce qui lui occasionne une surcharge de travail depuis environ 1 an. Sa mère est décédée il y a deux mois.

A
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10
Q

C’est quoi un facteur de protection ?

A

Ce qui permet d’augmenter la capacité à faire face a une situation difficile de la vie, en augmentant son répertoire de solutions.

Ex: caractéristique biopsychosociale

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11
Q

Quel est le rôle de l’infirmière en facteurs de protection, pour prévenir le suicide ?

A
  1. L’infirmière doit Considérer
    ces facteurs et les
    renforcés.
  2. L’infirmière doit aider la personne à prendre conscienc de ses facteurs de protection et l’encourager à les utiliser.
  3. L’infirmière doit aider la personne à trouver ge nouvelles e Nouvelles stratégie qui l’aideront à mieux faire face aux adversités de la vie, reprendre sa vie en main et augmenter sa confiance en elle et son estime d’elle-même.
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12
Q

Les facteurs associés au suicide:
rôle de l’infirmière
* Dans une perspective de prévention du suicide, sur lequel les 4 facteurs associés l’infirmière a-t-elle un rôle primordial à jouer?

a) Facteurs prédisposants
b) Facteurs précipitants
c) Facteurs contribuants
d) Facteurs de protection

A

Sur protection.

  • car les autres facteurs
    associés, qui constituent des facteurs de risque la plupart du temps hors de son contrôle.
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13
Q

TRÈS IMPORTANT:

Dangerosité du passage à l’acte suicidaire

Fortinash p.808 à 810

Tableau 29.7 collecte de donnés

A
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14
Q

Qu’est-ce que la dangerosité du passage à l’acte (dans un contexte de suicide)?

A

l’évaluation du passage à l’acte.

  • Il s’agit du potentiel de danger qu’une personne commette un acte violent entraînant la mort.
  • Toujours vérifier si les idées suicidaires sont accompagnées d’idées homicidaires (amener quelqu’un avec soi dans la mort).
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15
Q

L’évaluation de la dangerosité du passage à l’acte comprend l’évaluation de 4 éléments, lesquelles ?

A
  • L’urgence suicidaire
  • La étalite du plan +
    L’accessibilité du moyen
  • Les facteurs associés au suicide (facteurs de risque et facteurs de protection).
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16
Q

Dangerosité du passage à l’acte.

A

Pour estimer adéquatement la dangerosité d’un passage à l’acte, c’est-à-dire le potentiel de danger qu’une personne commette un acte violent entrainant la mort,

La létalité du plan représente son potentiel d’entrainer la mort.

Les questions sur laccessibilité visent à savoir si la personne possède, à portée de main, ce qu’il faut pour mettre en cuvie son plan suicidaire, ou si elle sait comment se procurer le tout

Pour compléter l’estimation de la dangerosité du passage à l’acte.

les facteurs de risque de suicide et les facteurs de protection doivent aussi être considérés.

La prise en compte de ces divers éléments permet à linfirmière de déterminer le niveau de risque et le degré de dangerosité.

L’urgence suicidaire est la probabilité qu’une personne adopte un comportement suicidaire dans les 48 prochaines heures.

17
Q

Collecte de donné

A
18
Q
A

Évaluer dangerosité du passage à l’acte.

19
Q

Avec quel échelle on doit évaluer la dangerosité du passage à l’acte ?

A

Échelle GÉRIS

Mises en garde:

  • formation nécessaire pour utiliser la grille.
  • pas remplir seule.
  • on ne crée pas d’alliance thérapeutique si on fait juste questionner et évaluer. L’évaluation doit se faire en même temps que l’intervention: à mesure que l’on questionne, on doit démontrer de l’empathie, aider la personne à retrouver l’espoir, travailler son ambivalence, valider sa souffrance et intervenir sur les facteurs de protection
  • On doit convenir d’un plan d’action avec la personne, raviver ou préserver la partie d’elle qui veut vivre, la protéger face à ses idées suicidaires et déterminer avec elle le plus petit pas qu’elle pourrait faire pour rester en vie
20
Q

Vrai ou faux:

risque de décès par suicide peut augmenter au moment du congé temporaire / congé.

A

vrai

21
Q

Étapes à suivre à l’hôpital en présence d’idées suicidaires chez un patient
1) Évaluation de la dangerosité du passage à l’acte suicidaire avec le GÉRIS
2) Déterminer la fréquence de la ré-évaluation
3) Déterminer le type de surveillance
4) Transmettre l’information à l’équipe
5) Documenter ces informations: PTI + notes

A
22
Q

Quels sont les niveaux de surveillance selon le niveau de risque suicidaire déterminer par le GERIS (varie selon les milieux)

A
  • Discrète : soit q 30 minutes → niveau léger
  • Étroite : soit q 15 minutes minimum, on doit savoir où se trouve l’usager et ce qu’il fait en tout temps → niveau modéré de risque
  • Constante: soit présence continue auprès du patient → niveau élevé de risque
23
Q

TRÈS IMPORTANT:

3 éléments à retrouver dans le PTI selon l’OIIQ lors de risque de suicide.

A

Et en stage? Si la modification des PTI informatisés du CIUSSS n’est pas faite: comprendre que «niveau d’urgence suicidaire» correspond à «niveau de risque»…

1) Le niveau d’urgence suicidaire (léger, modéré, élevé)

2) La fréquence de la réévaluation

3) Le niveau de surveillance (étroite, discrète, constante)

24
Q

Vrai ou faux :

Il faut une ordonnance médicale pour instaurer un niveau de surveillance ou pour augmenter le niveau de surveillance d’un patient. (Ex.: passer de surveillance discrète à surveillance étroite.)

A

Faux, mais doit aviser médecin, car c’est un indicateur de changement dans la condition clinique du patients

25
Q

vrai ou faux :

le risque de décès peut augmenter au début de l’hospitalisation.

A

Vrai

26
Q

Avant de mettre en place un plan de sécurité en collaboration avec la personne, il faut … ?

A

Avant (pas bon): surveillance étroite + limitation de l’accès aux moyens.

Aujourd’hui :
relation thérapeutique entre la personne soignée et les professionnels de la santé doit demeurer au centre des interventions.

27
Q

Quels sont les autres interventions auprès d’un patient avec idées suicidaires ?

A

Créer un - environnemer sûr pour le client: enlever tout objet potentiellement dangereux. (objets pointus, courroies, cravates, ceintures, objets en verre, alcool, prévoir plateau de repas sécuritaire)

Surveillance selon le degré d’urgence, verrouiller
la chambre au besoin (le
client doit être avisé de cette démarche.

  • Suspendre les droits de sortie jusqu’à ce que le patient soit revu par le psychiatre.
  • Demander au client s’il se sent capable de demande l’aide auprès d’un membre du personnel s’il a des idées suicidaires ou des pensées/sentiments inconfortables ou difficilement contrôlables, et
    l’encourager à le faire.

Interventions:

  • Prévenir l’accès aux moyens du suicide
  • informer l’équipe du potentiel suicidaire du client.
  • Tout indice relatif à un suicide, aussi insignifiant soit-il, doit être signalé à tous les membres de l’équipe, y compris le médecin.
  • Discuter des solutions de recharge pour résoudre les problèmes.
28
Q

Comment assurer la sécurité physique lors de risque de suicide ?

A

Lampleur de la surveillance de la personne dépend du degré de risque évalué (faible, modéré ou élevé).

Pendant cette surveillance, la personne doit se sentir accompagnée et soutenue, mais non observée, Réalisées en collaboration avec l’ensemble de l’équipe soignante, les mesures prises peuvent être sécurisantes au cours de la crise suicidaire.

Cependant, les restrictions personnelles très poursuives
importantes associées à la surveillance étroite sont souvent difficiles à accepter par la personne.

Il s’avère donc essentiel que celle-ci se sente respectée.

L’infirmière peut l’inviter à collaborer aux procédures nécessaires pour assurer sa sécurité.

Elle peut lui poser plusieurs questions. Par exemple:
* Que peut-on faire ensemble pour maintenir un environnement sécuritaire pour vous?

  • Actuellement, dans vos effets personnels ou votre environne-ment, quels objets potentiellement dangereux représentent un risque?
    ( on veut que personne poursuive ces habitudes chez elle, de façon autonome ).

En intervenant de cette façon, l’infirmière démontre que la responsabilité ultime pour la santé et la sécurité de la personne est entre les mains de celle-ci.

Cette notion de responsabilité personnelle constitue un facteur clé dans la prévention du suicide.

Les approches favorisant l’apprentissage, le contrôle et l’autonomie de la personne sont pertinentes même au cours de situations de crises suicidaires aiguës.

En engageant la personne suicidaire dans la prise de décisions concernant sa propre vie, l’infirmière lui apprend à gérer sa santé au quotidien; elle sera ainsi mieux outillée pour affronter les situations difficiles à l’avenir. On utilisera donc un plan de sécurité plutôt qu’un contrat de non-suicide.

29
Q

Quel est l’intervention principal lorsqu’il a risque de suicide ?

A

Plan de sécurité en prévention du suicide

À connaître:
* Ce que c’est
* Objectifs visés
* Quand le compléter
- les éléments qu’il contient

Un plan de sécurité en prévention du suicide, c’est un plan d’action personnalisé par le patient lorsqu’il est dans une période où il se sent bien, en prévision où il devrait s’en servir un jour s’il recommence à se sentir moins bien ou à avoir des idées suicidaires.

Ça sert à prévenir les rechutes et à responsabiliser la personne dans sa prise en charge.

30
Q

Prévention:
rôle de l’infirmière

A

1, Selon Laflamme (2007), la restriction de
acces au moyen (étaux dusuicide est l’approche préventive trop souvent sous-estimée en prévention du suicide.

  1. Les suicides par arme à feu sont souvent des actes impulsifs.

De quelle clientèle parle-t-on ici particulièrement?

Les jeunes et les personnes sour l’effet de l’alcool + drogues.

Prévention:
rôle de l’infirmière
* La restriction de l’accès à une arme mortelle peut diminuer le risque qu’une personne se suicide.
Pourquoi? (2 explications)

1) L’accès difficile à une arme mortelle peut alors entraîner un délai vuffirant pour que la crise suicidaire 'allenue et que la personne abandone son projet ou

2)encore qu’elle se tourne vers un moyen moins sureptible d’entraîner sa mort, ce qui lui donne une meilleure chance de s’en sortir.»

31
Q

Madame Dumais est hospitalisée depuis 2
le rôle de semaines pour idées suicidaires (intoxication par l’infirmière des médicaments). Elle n’a pas d’enfant, et elle
demeure avec son conjoint avec qui elle semble avoir un bon lien. Il vient d’ailleurs la visiter à chaque jour. L’état mental de madame Dumais s’améliore, et elle n’a plus d’idées suicidaires. Elle aura un congé temporaire dans 4 jours, où elle passera la journée à la maison avec son conjoint qui aura pris congé. Ensuite, si sa journée s’est bien déroulée, elle devrait obtenir son congé définitif. Vous préparez votre entretien quotidien avec madame Dumais.
Quels éléments devriez-vous aborder en lien avec la prévention du suicide?

A

a) Revenir sur les idées suicidaires présentes à l’admission de Mme Dumais, et la faire verbaliser sur l’évolution de ces idées jusqu’à aujourd’hui (est-elle contente d’être en vie, soulagée de ne pas être passée à l’acte, etc.).

b) Demander à Mme Dumais si elle avait pensé à quels médicaments elle aurait employés pour se suicider, et à quel endroit elle les aurait trouvés.

c) Inciter Mme Dumais à détruire ses médicaments des ordonnances précédentes, et lui demander si elle se sentirait à l’aise de demander à son conjoint qu’il fasse la même chose avec ses médicaments à lui.

d) Demander à madame Dumais son accord afin de sensibiliser son conjoint et solliciter sa collaboration pour éviter qu’une dose létale de médicaments soit à sa portée (médicaments en vente libre, médicaments d’ordonnance).

e) Demander à madame Dumais son accord afin de sensibiliser son conjoint afin qu’il range de façon sécuritaire ses propres médicaments.

32
Q

IMPORTANT:
La note évolutive doit comprendre minimalement ces 3 éléments principaux :

A

1) Évaluation de l’état mentale (y compris l’estimation de la dangerosité du passage à l’acte).

2) Les interventions effectué par infirmière (ex: enseignement sur les ressources communautaires, rédaction du plan de sécurité en prévention du suicide, transmission de l’espoir, renforcement positif, exploration des facteurs de protection, offre de disponibilité, responsabilisation face à ses pensées et comportements, reflet, normalisation du vécu, principes de TCC, pleine conscience, etc.)

3) les réactions du patient (ex. son niveau de participation à la discussion, sa passivité ou non, son niveau de compréhension, son accord concernant les interventions proposées, etc.).

33
Q

C’est quoi le programme SILAR ?

A

Programme SILAR (Service intégré de liaison, d’accompagnement et de relance) :

  • Suivi post hospitalisation : prise en charge en moins de 48 heures (10 rencontres)
  • Soutien dans la reprise des activités
  • Recherche de solutions pour éviter passage à l’acte ultérieur
  • Briser isolement
  • Intervention auprès de la famille pour donner un sens au geste suicidaire
  • Consolider et développer réseaux de soutien plus efficaces