examen 3 Flashcards
(115 cards)
En quoi consiste l’Acte concernant les écoles d’industries de 1869?
L’Acte concernant les écoles d’industrie a été adopté simultanément avec l’Acte des écoles de réformes. L’Acte concernant les écoles d’industries visent un autre genre de situation que celle des écoles de réformes. Vise les jeunes sans moyens de défense, incontrôlable, rien de criminel.
L’Acte concernant les écoles d’industries visaient quelle types de situation?
Les écoles d’industries visaient les jeunes de 14 ans et moins:
- Errants, ou en compagnie de ‘‘voleurs de profession’’
- Orphelins, ou sans moyens d’existence
- Réfractaires, que les parents ne peuvent maitriser.
Incontrôlable, rien de criminel, mais il existe une continuité entre ce genre de comportement et la délinquance. Prévention de la délinquance chez les enfants errants, abandonnés… qui peuvent fortement mener vers la délinquance.
Vrai ou faux?
Il existe une continuité entre l’Acte concernant les écoles d’industries et l’Acte des écoles de réformes?
Vrai.
À quelles communautés l’administration des institutions étaient-elles confié jusque dans les années 1960-70?
L’administration des institutions était confiée à des communautés religieuses. Ce qui a une eu grande incidence dans l’évolution de la protection de la jeunesse.
Garçons = Frère de la charité
Filles = Sœurs du bon pasteur
L’Acte concernant les écoles d’industries continu d’ajouter des catégories de protection pour les jeunes. Donnez des exemples.
- Maladie
- Pauvreté
- Habitudes ‘‘vicieuses’’ des parents
- Infirmité
- Mauvais traitements
Que veux dire l’aspect protectionnel dans la Loi sur les jeunes délinquants de 1908?
La définition de ‘‘délinquance’’ est étendue aux enfants négligés passibles d’écoles d’industries. Donc, il y a un lien avec la protection de la jeunesse. L’objectif n’est pas de punir, mais d’aider et de protéger l’enfant.
Qu’est-ce que vise la Loi sur les jeunes délinquants?
Vise la protection et la réhabilitation. C’est plus qu’une loi sur la délinquance. L’infraction est moins importantes que les besoins du jeunes.
Vrai ou faux.
Il y a une distinction claire entre les enfants qui commettent des délits et les enfants négligés?
Faux.
Il n’existe pas de distinctions claires. Ce sont deux expressions d’une enfance en besoin, dont les manques, les abandons, peuvent prendre différentes formes et avoir besoin du juge de la cour des jeunes délinquants.
Exemples de la cour des jeunes délinquants de Montréal (1912-1949)
Quels sont les 1/3 des causes liées à des motifs de protection?
- Fugue
- Négligence parentale…
Comment définit-on un enfant ‘‘incorrigible’’?
Enfant qui désobéit aux demandes de leur parents, paresse, incontrôlable use d’un langage obscène ou indécent, qui se conduit de manière immorale.
- Situation où l’autorité parentale ne suffit plus.
Vrai ou faux.
La Loi sur les jeunes délinquants ne traite que de l’aspect délinquance?
Faux.
Dans la Loi sur les jeunes délinquants il y a aussi un champs en protection. Ce qui mènera à l’émergence de la LPJ.
Il y a eu des tentatives de réforme dans les Loi de la protection de la jeunesse. Pourquoi n’ont-elles pas fonctionnées?
- Changement de gouvernement: Élection de l’union nationale de Duplessis en 1944, parti particulièrement conservateur, n’estime pas que l’État doit intervenir dans le développement de l’enfant et dans le domaine de l’intervention sociale (Libéraux = +interventionniste)
Projet libéral = reconnaissance des besoins matériels, intellectuels et affectifs de l’enfant
2.Opposition du clergé: Le clergé ne veut pas se faire dépouiller de leurs institutions
Quelles sont les deux aspects des lois qui visaient à mettre le système à jour en accommodant le passé et le présent?
- Définition très inclusive: enfant de moins que 18 ans qui est particulièrement exposé à des dangers moraux ou physiques, en raison de son milieu ou d’autres circonstances spéciales.
- École de protection de la jeunesse remplace les écoles d’industries.
Quels constats sont évoqués suites à ces lois qui précèdent la LPJ de 1977?
- Le juge conserve un grand pouvoir discrétionnaire. (Le model protectionnel n’est pas remis en question. C’est le juge qui décide si le jeune est en danger…)
- Malgré les motifs/situations qui lui sont propres, la protection de la jeunesse reste largement arrimée à la réaction à la délinquance. (Considéré comme étant la même chose devant le tribunal. Même si les situations ne sont pas les mêmes, les solutions se ressembles.)
Qu’apporte la révolution tranquille dans la Loi sur la protection de la jeunesse de 1977?
Dans les années 1960, au Québec, on remarque une remise en question du mouvement social et politique. Ce qui mène à la modernisation de l’État québécois.
Quel rôle joue la laïcisation de l’État québécois dans l’évolution de la protection de la jeunesse?
Loi sur les services de santé et de services sociaux (LSSS).
1971 - L’administration des établissements de santé est retiré au clergé, pour les confier à une administration publique, incluant les institutions de la protection de la jeunesse.
Il y a eu des tentatives de réforme sur des constats récurrents. Expliquez la commission Prévôt de 1967.
La commission Prévôt recommande la déjudiciarisation des comportements non-criminels des mineurs. Trouver un autre processus que le système de justice, sauf dans les cas où il faut restreindre la liberté.
Quel est le moment décisif dans l’évolution d’un nouveau model de protection?
Le rapport Batshaw.
Un rapport du comité d’étude sur la réadaptation des enfants et adolescents placés en centre d’accueil.
En quoi consiste le rapport Batshaw?
C’est un rapport où on critique grandement ce qui se fait dans les centres de réadaptations au Québec. Il dénonce, en autre, le manque d’encadrement. Émet des recommandations.
Le rapport Batshaw émet des recommandations. Nommez en.
- L’enfant doit bénéficier de droits: constat de base fondamentale.
- Besoins multiples: Doit structurer certains besoins, comme: scolarité, famille, surveillance, hébergement… Les besoins doivent être clairs, ne pas les laisser à la discrétion du juge.
- Règle de l’intervention minimale: Lorsqu’une intervention est nécessaire, doit envisager celle qui aura le moins d’impact. Doit être la plus brève possible. ex: ramener le jeune dans son milieu e plus tôt possible. Risques/conséquences = stigmatisation, déracinement, violation des droits…
- Recours au placement limité: *en dernier recours.
- Le placement coupe l’enfant de son milieu et il peut être difficile de réparer la coupure.
- Placement détourne parfois le problème: place l’enfant, mais c’est les parents qui ont besoin d’aide.
- Le placement peut être nécessaire s’il est fait u bon moment, de la bonne façon pour empêcher une aggravation du problème et pour mettre fin à la situation de crise.
Vrai ou faux.
La Loi sur la protection de la jeunesse a été adoptée en 1977, mais seulement mise en application en 1979?
Vrai.
C’est pour laisser le temps aux réseaux de se préparer.
- Création des DPJ
- Tribunal de la jeunesse (qui remplace la cour de bien-être social)
Quels sont les deux aspects qui représentent l’aboutissement d’un nouveau modèle de protection?
- Les droits de l’enfant
2. La déjudiciarisation
Expliquez l’aspect ‘‘Les droits de l’enfant’’ dans le nouveau model de protection.
La rupture avec le monopole de la notion d’intérêt de l’enfant. Les droits sont placés en tête des principes de la LPJ.
- Droit d’être maintenu dans son milieu naturel: pas sa famille, mais pas obligatoirement qu’une institution fermée.
- Droit d’être associé (avec les parents) aux décisions: pas seulement récipiendaire d’une solution, mais participer pour remédier à la problématique
- Droit d’être protégé contre les mesures arbitraires: protection contre les placements abusifs, ex: hébergement dans un établissement de détention ou au poste de police.
Vrai ou faux.
En 1977 les intérêts de l’enfant passent avant ces droits?
Faux.
En 1977, les droits de l’enfant passent avant ses intérêts. Si opposition entre droits et intérêts, les droits sont préconisés. (Mais ne reste pas longtemps comme ça, des problèmes vont mener à un ajustement de la loi.)