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Drogues, dépendance et criminalité > Examen 3 > Flashcards

Examen 3 Flashcards

1
Q

Il existe trois sortes d’indice qu’une consommation est problématique, nommez-les et donner deux exemples.

A

Indice de sévérité
- Quantité / Fréquence / Durée de la consommation
- Mode de consommation
- Présence de sevrage
Les histoires d’arrêts
- Est-ce que j’ai déjà essayé d’arrêter par moi-même
- Est-ce que j’ai déjà réussi à arrêté mais je replonge toujours.
Raison de consommation
- Plaisir / oublier ses problèmes / contrer les symptômes psychologiques / se donner du courage…

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2
Q

Nommez les deux outils de repérage qui permet de savoir si l’on peut procédé à un DÉBA alcool ou drogue.

A

CAGE-AID

DÉBA (questions inspirées) pour alcool/drogue ou Jeu

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3
Q

Qu’est-ce que le CAGE-AID et comment peut-on interprété ses résultats?

A

C’est un outil de repérage de 4 questions pour la consommation de drogue ou d’alcool (conçu à la base pour l’alcool).
Interprétation: si l’individu dit oui à deux questions ou plus, cela nécessite une évaluation plus approfondie.

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4
Q

Vrai ou faux

Pour les outils de repérage, soit le CAGE-AID et les questions inspirés du DÉBA, le public cible est de 18 ans.

A

Faux.
Pour le CAGE-AID, c’est 16 ans.
Pour le DÉBA alcool / drogue / jeu, c’est 18 ans.

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5
Q

À partir de quand, lors du repérage inspiré du DÉBA Alcool/drogue, peut-on procédé à une évaluation plus approfondie?

A

Dès que l’individu répond à l’affirmative à une question.

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6
Q

À partir de quand doit-on faire une évaluation plus poussé lorsque l’on pose les question inspirées du débat Jeu?

A

Dès qu’il top le 4 points.

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7
Q

À quel besoin est venu répondre la création du DÉBA?

A

Il fallait développer un outils d’évaluation de la toxicomane adapté aux besoins des services de 1re ligne, car il y avait une difficulté à juger des besoins des individus (savoir s’ils nécessitent ou sont accessible aux services de 2e ligne).

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8
Q

Donc, à quoi permet le DÉBA?

A

Permet de référé les individus aux services qui sont adaptés à sa problématique de consommation.
1re ligne pour les individus ayant une conso à risque et problématique.
2e ligne pour les individus ayant une conso abusive ou dépendante.

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9
Q

Selon le DSM-V, comment nomme-t-on la section où se situe les critères permettant de donner un diagnostique d’abus ou de dépendance, que ce soit pour l’alcool ou la drogue?

A

Troubles liés à l’usage de substance (TUC).

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10
Q

Vrai ou faux

Le DSM-V présente deux diagnostiques ainsi que trois niveau de gravité.

A

Faux
Le DSM-IV présentait 2 diagnostique
Le DSM-V ne présente qu’un diagnostique, mais avec trois niveaux de gravité.

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11
Q

Vrai ou faux

Le DÉBA peut être un outil utilisé pour porter un diagnostique de trouble d’utilisation de substance?

A

Faux.

Les questionnaires ne sont pas une reproduction des critères diagnostiques du DSM-V.

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12
Q

Est-ce que le fait qu’ils sortent un DSM-V, alors que le DÉBA a été fait sous le DSM-IV à eu un impacte sur l’efficacité du DÉBA? Qu’en est-il de l’interprétation?

A

Non. Les questionnaires ne sont pas une reproduction des critères diagnostiques du DSM-V.
L’interprétation faite par le DÉBA ressemble encore plus à l’utilisation faite dans le DMS-V que dans le DSM-IV, car on s’appuie sur le nombre de symptôme pour qualifié la sévérité du TUS.

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13
Q

Donnez les cinq types de consommateur de drogue qui peuvent ressortir du DÉBA.

A
  • abstinent
  • à faible risque
  • à risque
  • avec conso causant divers problèmes
  • pouvant possiblement recevoir un diagnostique de TUS par un médecin
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14
Q

Pour quel genre de consommateur sont fait les services de 1re ligne et les services de 2e ligne (les services spécialisés)?

A

1re ligne : pour les consommateurs à risque et ayant un consommation problématique
Spécialisé : pour les consommateurs pouvant possiblement recevoir un diagnostique de TUS.

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15
Q

Vrai ou faux
Le cadre temporel du DÉBA A/D/J-8 évalue la consommation d’alcool ou de drogues ou les habitudes de jeux de hasard et d’argent au cours des douze derniers mois précédant l’évaluation sans exceptions.

A

Faux.
Exceptions
- À la suite d’une période d’incarcération, on prend les 12 derniers mois avant l’incarcération.
- Lorsqu’une personne judiciarisé refuse de répondre au DÉBA, parce qu’elle veut obtenir des gains sur le plan judiciaire (ex. rapport présententiel plus favorable). à ce moment on fait un DÉBA pour les 2 derniers mois et un autre pour les 10 autres avant.
- La personne dont la consommation excessive représente un épisode récent/très court ou survient suite à un événement perturbant.

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16
Q

Donnez trois situations où le débat peut être utilisé.

A
  • Pour une personne qui demande de l’aide à propos de sa conso de SPA
  • À la suite d’un repérage positif (CAGE-AID ou questions inspirés du DÉBA A/D/J)
  • Pour une personne dont l’intervenant se questionne quant à sa conso de SPA ou de JHA (soit lors de l’accueil, soit en intervention avec un client).
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17
Q

Une fois que les premières questions du DÉBA A ou D (1 à 3) sont faites, dans quels cas est-ce que je dois poursuivre le questionnaire?

A
  • Si la conso est à risque
  • Si je pense que l’individu ment
  • Si l’individu à des problèmes importants de consommation excessive, mais sporadique
  • S’il y a un facteur particulier de vulnérabilité (âge, santé physique ou mentale…)
  • Dans n’importe quel autre cas où mon jugement clinique me dit de continuer, car il vaut toujours mieux continuer alors qu’il ne faut pas que d’arrêter trop tôt.
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18
Q

Vrai ou faux
Lors du DÉBA-A il faut, à toutes les questions, répété le choix de réponse (Jamais / Quelques fois / Souvent / Presque toujours)

A

Vrai.

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19
Q

Qu’est-ce que la neuroadaptation?

A

C’est le phénomène de sevrage. Le corps vient balancer les hormones pour contrer les effets de la consommation. Cependant, ce mécanisme est en branle même lorsque l’individu ne consomme pas, ce qui indique qu’il est en sevrage.

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20
Q

Donnez quatre symptômes de sevrage.

A
  • Nausée
  • Tremblements
  • Sueurs
  • Anxiété
  • Agitation
  • Trouble du sommeil
  • Confusion
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21
Q

Une fois que je sais que l’individu est catégorisé comme à risque ou à consommation problématique et qu’il peut être pris en charge par les services de 1re ligne (CSSS), où est-ce que je peux le référer.

A
  • Alcochoix.

- Si je sais pas, je peux appeler au Centre de réadaptation en dépendance de ma région.

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22
Q

Quels sont les critères d’admissibilités au programme Alcochoix?

A

Doit entrer dans les critères, selon le DÉBA-A de consommateurs à risque où à consommation problématique mais non d’abus/dépendance ET ne doit pas présenter de consommation de drogue à risque selon le DÉBA-D.

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23
Q

Vrai ou faux
Le simple fait que procédé à l’injection plutôt qu’à la consommation nasale, intrapulmonaire ou oral est un critère de risque.

A

Vrai.

C’est un critère de sévérité de la consommation.

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24
Q

Pourquoi est-ce que les sédatifs sont-ils mis dans une classe à part dans le DÉBA-D?

A

Parce que les consommateurs de ces substances les consomment sous prescription et son donc réticente à ce qu’on les nomme drogue.

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25
Q

Vrai ou faux
Il important de faire signer une autorisation à transmettre les informations lorsqu’il y a référence à la suite de l’intervention.

A

Vrai.

Cela dépend des établissements, il y en a qui préféreront l’utilisation de formulaire d’autorisation déjà approuvé.

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26
Q

Le rapport personnalisé d’évaluation présente un ensemble de renseignements qui ont été obtenus à partir des réponses et cotes du DÉBA-A/D, que permet-il?

A

Il permet d’interpréter les cotes du DÉBA A/D/J en fonction des normes ou des seuils clinique et d’expliquer et communiquer les résultats à l’individu par une approche motivationnelle.

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27
Q

Donnez 5 éléments à inclure lors du feedback lors du rapport personnalisé d’évaluation pour favoriser une approche motivationnelle.

A
  • Souligner les efforts de la personne.
  • Présenter le feedback en mettant l’accent sur le libre choix décisionnel.
  • Présenter objectivement les résultats
  • S’assurer que la personne comprenne les résultats
  • Encourager la personne à poser des questions
  • Guider la personne dans l’interprétation des résultats à l’aide de questions ouvertes.
  • Souligner le discourt de changement
  • Faire un résumer des résultats
  • Vérifier l’exactitude du résumé avec la personne.
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28
Q

Donner l’élément inconditionnel concernant le rapport personnalisé d’intervention, la chose la plus importante à faire.

A

Il faut TOUJOURS prendre le temps de regarder le rapport avec l’individu. Ne jamais remettre le rapport personnalisé sans prendre le temps de le présenter dans un esprit motivationnel à la personne.

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29
Q

Dans quel optique fut créé le DÉBA jeu-8?

A

Créé à partir du DÉBA-Jeu, son optique était à la base d’avoir un outils d’évaluation permettant d’identifier les personnes ayant des difficultés avec les jeux de hasard et d’argent tout en ayant une marge de manœuvre faible.

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30
Q

Quels sont les avantages du DÉBA-Jeu-8?

A

C’est une grille d’observation courte qui permet une orientation adéquate des personnes évaluées vers un niveau de service approprié à leur situation de jeu, tout comme le DÉBA-A/D.

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31
Q

Que permet d’identifier le DÉBA-Jeu-8? Pourquoi est-ce que je le ferais faire à un individu?

A

Pour identifier les différents degrés de joueurs.

Jeu à faible risque (vert) / problématique (jaune)/ pathologique probable (rouge).

32
Q

Donnez les trois perspectives sociohistoriques des JHA (jeux de hasard et d’argent).

A
  • La colonisation
  • De la prohibition à la légalisation
  • Le jeu: une source de revenu pour l’État.
33
Q

Pourquoi et sous quel forme était utiliser les JHA au temps de la colonisation en Amérique?

A

Les JHA permettaient de palier à l’absence de système bancaire. Il était utilisé comme source de revenu pour l’État, ce qui permis de faire construire plusieurs infrastructures de l’État.
Système de tirage, sous forme de vente de billet, où les individus avaient la chance de gagner un morceau de terre auquel il n’aurait jamais pu avoir accès autrement.

34
Q

Pourquoi la perspective de la prohibition suit-elle la perspective de la colonisation?

A

La popularité des jeux de cartes fait en sorte qu’on se rend vite compte que la classe ouvrière peut dépenser et perdre beaucoup d’argent dans les jeux de cartes. Cela causant de la tricherie et de la corruption… on décide donc de réglementer et ensuite de prohiber totalement.

35
Q

Définir le contexte sociale de la perspective de la prohibition à la légalisation (deux éléments) et dire la particularité de la prohibition.

A
  • Construction du chemin de fer
  • Ruée vers l’or Nord canadien
    Un assemblement d’individu à cette époque favorise un retour en force des jeux de cartes. Les jeux furent prohibé puis légalisé puis prohibé… puis les loteries ayant des biens comme lot était permis, puis prohibé.
    GRANDE VARIATION DANS LA PROHIBITION.
36
Q

Donnez les deux idéologies importantes lors de la perspective de la prohibition à la légalisation ainsi que leurs principales caractéristiques.

A

Idéologie du Haut-Canada : Protestantisme
- Contre l’idée des JHA, car cause une perte de contrôle chez l’individu. Seul Dieu peut avoir le contrôle sur nous, pas le jeu.
- JHA dévalorise l’importance du travail.
Idéologie du Bas-Canada : Catholicisme
- Il est normal de perdre le contrôle, ça fait parti de la nature humaine.
- Ouverture aux jeux pour des loteries à visé charitable, demande un amendement à la loi à ce propos.

37
Q

Donner les trois éléments l’amendement inscrit au Ccr en 1892 par rapport aux lois régissant la prohibition des JHA.

A

Tous les JHA deviennent illégaux sauf:

  • Activité de jeux dans le cadre d’oeuvre de charité ou religieuse approuvée par la municipalité.
  • JHA dans le cadre de carnavals, foires
  • Paris dans les hippodromes approuvées par le gouvernement.
38
Q

Qu’à comme effet la prohibition des JHA en 1892?

A

Malgré la criminalisation presque totale, on retrouve encore beaucoup de centres de jeux clandestins (entre les mains du crime organisé).

39
Q

Pourquoi les paris dans les hippodromes (les courses de chevaux) sont-ils une exception à la prohibition de 1892?

A
  • Sport des rois
  • Symbole de la suprématie de la cavalerie britannique.
  • Rassemblement de l’élite de la société (et non la classe ouvrière)
  • Disponibilité appareils de pari mutuel.
40
Q

En quoi les paris dans les hippodromes (les courses de chevaux) sont-ils sources de débats sociaux et qu’on comme impact ces débats?

A

Cela cause un préjudice basé sur la classe sociale puisque c’est considéré comme “acceptable pour l’élite, mais dommageable pour la classe ouvrière”.
Les débats mèneront à l’ouverture d’hippodrome visant la classe ouvrière, ceux-ci n’auront aucun lien avec ceux de l’élite.

41
Q

Lors de la WWI, les jeux furent plus toléré, que ce soit pour la mise en oeuvre d’une loterie militaire ou vis-à-vis ces soldats qui jouait au Bingo sur les navires traversant l’atlantique pour aller se battre. Qu’à eu comme impact se laisser aller?

A

Lorsque ces militaires retournaient à la vie civile, ils ramenaient avec eux leurs habitudes de jeu, cela augmentera les activités de JHA.

42
Q

Suite à la WWI, il y eu une commission d’enquête sur les courses de chevaux, qu’à eu comme résultat cette commission?

A

Elle ferma la plupart des hippodromes, gardant ouvert ceux dirigé par les gentlemans où l’intérêt des paris résident dans le sport et non dans l’argent.

43
Q

En quoi les clubs privés étaient une exception à la prohibition suite à la WWI?

A

Comme c’est clubs sociaux étaient réservés à l’élite sociale, il était toléré qu’ils jouent au JHA. Il n’y avait pas que des JHA, il y avait aussi de la nourriture, des boissons, les gens payaient pour avoir accès à l’ensemble et non qu’aux jeux (là serait la distinction…)

44
Q

Comment était perçu les concours qui visaient la classe ouvrière, pourquoi le fait que les prix soient des biens est accepté?

A

“C’est comme si la pauvreté augmentait le besoin de luxe et comme si le jeu offrait l’opportunité de fuir, d’améliorer son statut, son pouvoir de décision, et, par dessus tout, la chance de gagner de l’argent qui serait nullement accessible.”

Perçus ici par l’accessibilité à des électroménagers que tu ne pourrais jamais te payer autrement.

45
Q

Donner le paradoxe causé par le Krash boursier en 1929 (chômage, pauvreté partout) par rapport aux JHA.

A

D’un côté c’est la spéculation boursière, perçu comme un JHA qui a causé le Krash. De l’autre côté, l’attrait vers le JHA devient encore plus fulgurant parce qu’on le perçoit comme l’occasion d’avoir une vie meilleur.
La chance ne fait pas de distinction entre les classes, tout le monde a sa chance.

46
Q

La WWII est venu créer une division, une distinction entre les divers types de jeux, laquelle est-elle?

A

Distinction entre jeux acceptables et les jeux non acceptables:

  • Acceptable : appuyant l’effort de guerre, comme les loterie à visé charitable, bingo, tirage…
  • Inacceptable : ceux concidéré étant un vice, comme le bookmaking, courses de chevaux
47
Q

Jusqu’en 1930, les JHA étaient très investi par le crime organisé. Qu’est-ce que cela a eu comme impact?

A

Le bookmaking et les maison de jeux étaient très importants et rapportaient beaucoup d’argent ce qui permettait de corrompre les forces policières qui venait pour saisir les maisons de jeux.
Cela causa une apparence de conflit au sein des divers paliers de gouvernement, ceux pour la légalisation afin d’enlever les profits des mains du crime organisé.

48
Q

Nommer 3 plaques tournante des maisons de jeux et de bookmaking au Canada.

A

Vancouver, Montréal et Toronto.

49
Q

Vrai ou faux

Le débat concernant la légalisation des JHA dura plus ou moins 10 ans, soit de 1950 à 1960.

A

Vrai.
Deux arguments présents pour la légalisation à l’époque: Enlever l’argent des mains du crime organisé ET les JHA sont beaucoup associés au patriotisme et à la charité.

50
Q

Quelle vision vient remplacé la vision moralisatrice dans les année 1960?

A

La vision pragmatique et utilitariste.
On ne peut pas empêcher les gens de jouer, tant qu’à faire on va rendre légale, comme ça l’argent va nous revenir au lieu de revenir au crime organisé.

51
Q

Nommez les quatre arguments pour la légalisation du jeu sortis dans les années 1960.

A
  • Contrôle du phénomène, impossible de faire respecter la loi
  • Empêche le profit du crime organisé, permet de généré de nouveaux revenus à l’État
  • Évite la fuite de l’argent par les participations à des loteries étrangères (bookmaker), on veut garder l’argent à l’intérieur du pays.
  • Besoins du gouv (ex. santé), permet le financement de diverses causes sociales.
52
Q

Vrai ou faux
Au Québec, nous sommes une classe à part. À plusieurs reprises nous avons soumis des projets de loteries provinciales, mais aucune n’a jamais fonctionné puisque cela demandait un amendement à la loi.

A

Vrai.
Taschereau, Duplessis et Lesage ont tous essayer.
Pour ce qui est des projets de loterie municipale: Pendant un certain temps, Jean Drapeau arriva à contourner la loi en nommant sa loterie “taxe volontaire” et où le prix était un objet (soit les lingots d’argent).

53
Q

Nommez quatre arguments contre la légalisation du jeu.

A
  • Contribution disproportionnée de la classe ouvrière
  • État responsable? (est-ce que c’est responsable de laisser les classes défavorisés s’appauvrir?)
  • Rejet formel (protestant)
  • Motivation purement financière (la seule motivation c’est de faire de l’argent, c’est plus ou moins éthique de faire ça)
54
Q

Vrai ou faux

Lors de son amendement au Ccr en 1969, le gouvernement a accordé aux provinces la juridiction des JHA.

A

Faux.
Dans l’amendement originale de 1969, le gouv fédéral avait le droit de mettre sur pied des loteries dans les provinces. Ce n’est qu’en 1985 qu’il fit des JHA une compétence exclusivement provinciale.

55
Q

Si l’on compare la prohibition de l’alcool et du jeu, quels sont les ressemblances et différences?

A

Ressemblances:
- Contexte de prohibition similaire
- Légalisation et ensuite gestion étatique (SAQ ou Loto Québec)
Divergence:
- La légalisation et de contrôle étatique de l’alcool fut fait dans l’optique de la santé du consommateur ET pour une question d’argent
- La légalisation et de contrôle étatique du jeu est exclusivement dans une optique d’argent.

56
Q

En quoi le jeu est une source de revenus pour l’État comme le dit la 3e perspective historique?

A

Création de la société des loteries du Québec (aujourd’hui loto Québec) en 1969, qui se trouve à être la 1re société au Canada et la 3e en Amérique du Nord.
Cette société est responsable de commercialisé les loteries ET de rentrer de l’argent dans les coffres de l’État.

57
Q

En quoi consiste le paradoxe de Loto Québec?

A
  • Il s’occupe de la promotion et de la vente des JHA
  • Il s’occupe de la prévention des problèmes de jeu
    La prévention n’est donc pas très présente dans le discourt de Loto Québec en dehors d’avoir des habitudes de jeu responsables. Discourt principalement porté sur les profits.
58
Q

Qualifier la phrase suivante: “faire des gagnants est notre raison d’être.”

A

La mission de Loto Québec n’est pas de faire des gagnants, c’est de faire de l’argent.

59
Q

Quels sont les principaux jeux les plus payants, en ordre décroissant?

A
  • Appareil de loterie vidéo dans les établissements de jeux: bars, brasseries, salon de jeux… 46.8%
  • Loterie instantanée 38.8%
  • Casino 14.4%
60
Q

En quoi est-ce que considérer les problèmes de jeux comme une pathologie individuelle peut causer un problème?

A

Comme le gouvernement utilise le JHA comme source de revenu important, on peut aussi considéré le jeu comme un problème pathologique social qui se construit dans le temps.

61
Q

Nommez les quatre types de joueurs de JHA tel que vue en classe.

A
  • Sans risque 61.8% / 66.6%
  • Faible risque 2.9 % / 66.6%
  • Risque modéré 1.4% / 66.6% (feu jaune DÉBA)
  • Problématique (risque pathologique probable) 0.4% / 66.6% (feu rouge DÉBA)
62
Q

Nommez les 6 types de JHA les plus populaires selon leur prévalence.

A
  • Loterie
  • Machine à sous (casino)
  • Jeux d’habileté
  • Poker sur table
  • Bingo
  • Appareil de loterie vidéo
63
Q

Quel est le paradoxe par rapport à ce que les appareils de loterie vidéo se trouve en dernière place de jeu joué?

A

Car ce type de jeu est celui qui rapporte le plus à l’État, mais le moins joué. Ce qui implique que lorsque les gens y jouent, ils dépensent beaucoup d’argent.

64
Q

Nommez les trois jeux où il y a le plus d’addiction.

A
  1. Appareil de loterie vidéo
  2. Machine à sous
  3. Poker
65
Q

Nommez 4 caractéristiques des joueurs en ligne.

A
  • Ne représente que 2.3% des joueurs de JHA
  • Tranche d’âge entre 18 et 35 ans
  • Mise beaucoup plus d’argent en moyenne que les individus se présentant sur place
  • Plus à risque de développer une dépendance
66
Q

En quoi est-ce que le regard dominant des troubles du jeux vue par la perspective actuelle est-elle critiquée?

A

Parce qu’elle ne prend pas en compte divers facteurs micro-culturelles explicatifs politique, historique, culturelle et psychosociale.

67
Q

En quoi la structure économique vient-elle influencer l’utilisation de la notion de responsabilisation individuelle du jeu?

A

On ne veut pas que t’arrête de jouer, car ça ferait moins d’argent dans les poches poche de l’État, on veut juste s’assurer que t’as des habitudes de jeux responsables.

68
Q

Comment l’État arrive-t-il à se déresponsabiliser des problèmes de jeu?

A

Loto Québec incite le monde à aller cherche de l’aide. Elle donne les “informations nécessaires” à prendre le bon choix, elle met donc l’accent sur la liberté d’action individuelle, sur la responsabilisation individuelle. Donc, elle arrive à se déresponsabiliser, puisqu’elle a fait ce qu’elle à “pu” pour informer des moyens possibles les individus.

69
Q

Donnez les cinq alternatives de jeux responsables fournis par l’État.

A
  • Incitation à demander de l’aide (si rien d’autre marche)
  • Surveillance (programme d’auto-exclusion des casino)
  • Monitoring (suivre tes habitude de jeu, savoir à cmb t’es rendu?)
  • Développer auto contrôle (développer une meilleure gestion des habitudes de jeux)
  • Distribution d’information
70
Q

Quels sont les trois éléments qui nous permettrait de prendre en compte de contexte de la problématique?

A
  • Rationalité instrumentale: à quoi sert ton comportement, qu’est-ce que ça te donne?
  • Rationalité cognitive: CROYANCE derrière le jeux, à quoi répond la rationnalité instrumentale.
  • Anxiologique: Valeurs qui sont rejointe par l’activité (ex. ça me fait me sentir bon)
71
Q

Nommer les 6 facteurs macro-contextuels qui peuvent venir favoriser les problèmes de jeu.

A
  • Importance de l’argent
  • Accès au bonheur (Jeu = $ = Bonheur)
  • Statu social (standing)
  • Illustrer ses capacités, performance
  • Appartenance (les gens m’aiment)
  • Activité valorisé socialement (légal, mieux de faire ça que de vendre de la drogue)
72
Q

Donnez les 3 principales caractéristique des jeux de hasard.

A
  • Miser de l’argent ou un objet de valeur
  • Une fois que la mise est mise, tu ne peux pas revenir en arrière
  • Le résultat repose en tout ou en partie sur le hasard (incontrôlable et imprévisible).
73
Q

Qu’elles est la distinction à faire entre les jeux de hasard et les jeux d’adresses?

A

Il est possible de s’améliorer dans un jeu d’adresse, mais impossible dans un jeu de hasard.
Des jeux nécessitants des habiletés et ayant du hasard sont possible, comme le poker, mais le côté hasard restera toujours incontrôlable et imprévisible.

74
Q

Donner les 2 types de JHA qui existent.

A

Jeux contre la maison avec preneur
- Jeux de hasard pur sans possibilité de gagner à long terme (6/49)
- Jeux de hasard avec quasi-adresse sans possibilité de profits à long terme. (Black Jack)
Jeux contre d’autres joueurs, ex poker.

75
Q

Donnez les trois principaux concepts où les joueurs ont des pensées erronées chez les JHA.

A
  • Indépendance des tours: il n’y a pas de suite à chaque tour. Quand tu pèses sur le pitons, tes chances retourne à 0.
  • Illusion de contrôle: penser que l’appareil de loterie vidéo est dû pour payer / penser que si je pèses sur le piton et gagne, c’est à cause de moi / croire qu’on peut influencer le jeu grâce à des stratégies.
  • Superstition : Utiliser pour augmenter les chances de gagner, c’est pas parce que c’est le 1er du mois que la machine à paye pas, ça a aucun rapport.

Drogues, dépendance et criminalité (3 decks)

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