Examen Flashcards

(93 cards)

1
Q

Qui suis-je?

Ensemble de règles de conduite qui s’imposent à un groupe social. Règle, principe, critère auquel se réfère tout jugement.

Dicte la conduite, précise le comportement attendu, sécurisante, rigide, fixe (conformité), demande à être interprété selon les contextes.

A

NORME

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Q

Qui suis-je?

Ensemble de règles et des devoirs qui régissent une profession ou une fonction, la conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public, habituellement définis par un ordre professionnel.

A

DÉONTOLOGIE

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3
Q

Qui suis-je?

Discipline de la philosophie ayant pour objet l’examen des principes moraux en regard de ce qui est jugé souhaitable et qui sont à la base de conduite d’un individu ou d’un groupe.

De l’ordre du questionnement sur les grands principes de vie, oblige à faire des choix et à savoir les expliciter.

Est un mode autorégulatoire du comportement dans lequel le sujet exerce son jugement et engage sa responsabilité tout en faisant appel aux valeurs coconstruites et partagées par les membres de son groupe d’appartenance pour ainsi donner un sens à ses décisions et à ses actions.

A

ÉTHIQUE

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4
Q

Qui suis-je?

Oriente l’action de l’individu, groupe ou organisation en société.

Inspire et motive l’action, ancrée dans les convictions et motivations profondes, fait partie de l’identité, souple et adaptable selon les contextes, interprétation multiple, actualisation nuancée, laisse place à la responsabilité.

A

VALEURS

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5
Q

Qui suis-je?

Distinction entre le bien et le mal. Ensemble des règles de conduite et de valeurs fondés sur une distinction entre le bien et le mal qui sont proposés ou imposés à un individu ou à un groupe.

A

MORALE

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6
Q

Qui suis-je?

Prérogative reconnue à une personne, dans son intérêt.

A

DROIT

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7
Q

Qui suis-je?

Ensemble des règles en vigueur dans une société donnée, qui sont sanctionnées, au besoin, par une autorité juridictionnelle.

A

LOIS ET RÈGLEMENTS

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8
Q

Vrai ou Faux

Morale : valable pour tous.
Déontologie : valable pour un groupe.
Éthique : valable pour soi-même.

A

Vrai

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9
Q

Qui suis-je?

  • Dicte la conduite.
  • Précise le comportement attendu.
  • Sécurise.
  • Rigide, fixe (conformité).
  • Demande à être interprétée selon le contexte.
  • Peut déresponsabiliser.
A

Norme

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10
Q

Qui suis-je?

  • Règle, application de la norme.
  • Renvoie à des valeurs, des principes.
  • S,applique à une situation générale.
  • Sanctions.
  • Devoirs, obligations, obéissance, adhésion.
  • Conformité à la norme.
A

Déontologie / Droit

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11
Q

Qui suis-je?

  • Réflexion.
  • Renvoie à des valeurs agissantes (situation concrète).
  • S’applique à une situation singulière.
  • Conséquence (soi, autrui).
  • Jugement, autonomie, responsabilité, engagement.
  • Se construit dans le rapport à l’autre, interprétation de la norme.
A

Éthique

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12
Q

Qui suis-je?

  • Inspire et motive l’action.
  • Ancrée dans les convictions et les motivations profondes.
  • Fait partie de l’identité.
  • Souple et adaptable selon les contextes.
  • Interprétation multiple, actualisation nuancée.
  • Laisse place à la responsabilité.
A

Valeurs

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13
Q

Vrai ou Faux

Se rappeler que l’éthique a une dimension critique qui permet de produire un savoir.

Ce savoir n’est jamais révisable.

A

Faux.

Ce savoir est toujours révisable et ouvert aux critiques.

Ex. : Réflexion éthique par rapport aux relations amoureuses : la loi change pour devenir une radiation à vie, à cause du contexte culturel en lien avec les agressions et le niveau de pouvoir.

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14
Q

Pourquoi on prend en considération l’éthique?

A

Tendance chez les professionnels à s’en remettre à leur propre système de valeurs au moment de prendre une décision éthique.

Tendance à vouloir éviter une véritable démarche réflexive ou l’exercice du jugement professionnel.

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15
Q

Quel est le rôle de l’éthique, en 4 aspects?

A
  1. L’éthique permet la RÉSOLUTION pratique de problématique nouvelle ou inhabituelle. CONCRET et PRATIQUE.
  2. Fournit des arguments de RÉFLEXION et de DISCUSSION.
  3. Amène à des prises de DÉCISIONS individuelles, directement liées au jugement de chacun. Notre réflexion reflète notre jugement.
  4. Permet de REMETTRE EN QUESTION les évidences et les solutions toutes faites.
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16
Q

Vrai ou Faux

L’expérience éthique est provoquée dans l’action par un manque, donc quelque chose qui laisse à désirer, ou par un conflit, c’est-à-dire une situation où le choix n’est pas facile à faire.

A

Vrai

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17
Q

L’expérience éthique comporte trois dimensions, lesquelles?

A
  1. Vécu : c’est de notre vie qu’il s’agit.
  2. Épreuve : on fait face à ses limites.
  3. Acquis : on en tire des leçons utiles.
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18
Q

Quand utilise-t-on l’éthique?

A
  • Lorsque les lois et les codes de déontologie n’apportent aucune réponse à la problématique.
  • Lorsque les codes nuisent au jugement professionnel et empêche les discussions entre collègues.
  • Lorsque les codes sont mal adaptés pour certains contextes culturels (pratique dans une petite région vs grand centre urbain).
  • Lorsqu’il y a dilemme, conflit de valeurs.
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19
Q

Vrai ou Faux

Le dilemme éthique n’a rien à voir avec nos valeurs.

A

Faux.

Le dilemme éthique à la base vient nous chercher dans nos valeurs.

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20
Q

L’éthique professionnelle implique trois tâches distinctes, lesquelles?

A
  1. Reconnaître la réalité et l’importance des individus dont la vie est affectée par nos actions professionnelles.
  2. Comprendre la nature de nos relations et de nos interventions professionnelles.
  3. Affirmer notre responsabilité.
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21
Q

Vrai ou Faux

Lorsqu’on fait partie d’un ordre professionnel, on devient maîtres et responsables de nos interventions et on doit pouvoir les appuyer et comprendre pourquoi on les fait.

A

Vrai

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22
Q

Qu’est-ce qui peut empêcher l’éthique de s’actualiser, 4 aspects?

A
  1. Le bon sens et l’objectivité.
  2. Les valeurs et les principes moraux.
  3. L’importance accordée aux circonstances.
  4. Le bénéfice à retirer.
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23
Q

Qu’est-ce que la délibération éthique?

A
  • Elle permet que tout devient pensé.
  • L’évaluation des raisons d’être des comportements (de l’irréfléchi à l’éthique (réfléchie)).
  • C’est un processus d’appréciation qui permet de souligner la volonté et l’intention.
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24
Q

Pourquoi utiliser le processus réflexif?

A
  • Réfléchir aux raisons qui justifient nos actions. Ex. : Qu’est-ce qui fait que j’ai décidé de faire ça?
  • Confronter à une situation nouvelle, problématique, inhabituelle.
  • Tient compte des facteurs cognitifs et émotifs impliqués dans la situation. Ex. : Quelles émotions est-ce que ça me fait vivre ?
  • Mène à des décisions plus analytique et moins déductive.
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25
Quels sont les impacts de la routine sur nos actions?
• Les problèmes rencontrés deviennent familiers. (red flags, besoin de se questionner). - Répétition. - Raisonnement spontanée. - Automatisme, rituel dans nos actions. - Sentiment de confort et d'expertise.
26
À quoi sert la démarche pragmatique?
* Façon de résoudre les dilemmes éthiques qui utilise la réflexion et la délibération. * Fait émerger une réponse à partir de notre compréhension de la réalité sur le terrain. * Mise de côté de la règle / norme pour mieux la contextualiser et l'appliquer le cas échéant. * Démarche qui vise à identifier le conflit normatif et à équilibrer les influences normatives. *Il ne faut pas que ce soit rigide, ex. : le communautaire n’est pas la même chose que les grosses instances.
27
À quoi sert la démarche dialogique?
• Favorise la prise de décision par le dialogue. • Devient une quête de la meilleure solution. ce n'est pas pour MOI, c'est pour NOUS. • Pas de norme au point de départ, mais plutôt une action. - Je le fais ou je ne le fais pas? • La meilleure solution n'est pas la meilleure pour moi, mais pour « nous ». * Il faut que le cheminement amène à un dialogue (ça prendre un interlocuteur) et c'est souvent plus important d'écouter que de parler, même si on n'est pas nécessairement d'accord.
28
OPSQ À quelle date l'OPSQ a--il été créé?
Création le 25 septembre 2013.
29
OPSQ Quelle est la mission de l'OPSQ?
Assurer la protection du public. - Veiller à la qualité des services offerts par l’encadrement, le développement et le maintien des compétences de ses membres, - Valoriser la profession et défendre l’accessibilité des services. - Faire la promotion de la santé sexuelle.
30
OPSQ Vrai ou Faux La vision de l'OPSQ est : être une référence incontournable dans les domaines de la santé sexuelle. Pour se faire, il collabore étroitement avec différents partenaires en faisant la promotion de l’accès aux soins et services en sexologie et de l’expertise des sexologues. L’Ordre par ses actions stratégiques contribue activement à l’évolution et au rayonnement de la profession.
Vrai
31
OPSQ Nommer quelques valeurs de l'ordre.
- Respect - Éthique - Intégrité - Confiance - Engagement
32
Vrai ou Faux La majorité des membres de l'OPSQ sont des hommes.
Faux, 90% femmes.
33
OPSQ - Examen Titre et activités réservées aux sexologues Quels sont les champs d'exercices des sexologues?
1. Évaluer le comportement et le développement sexuels de la personne, 2. Déterminer, recommander et effectuer des interventions et des traitements dans le but de favoriser un meilleur équilibre sexuel/santé sexuelle chez l’être humain en interaction avec son environnement. 3. L’information, la promotion de la santé, la prévention du suicide, de la maladie, des accidents et des problèmes sociaux font également partie de l’exercice de la profession auprès des individus, des familles et des collectivités dans la mesure où ils sont reliés aux activités professionnelles du sexologue.
34
OPSQ - Examen Titre et activités réservées aux sexologues De quelle façon les sexologues interviennent?
Afin d’améliorer, de maintenir et de rétablir la santé sexuelle des personnes en interaction avec leur environnement (social, familial, conjugal, etc.). Le sexologue intervient : - Les interventions des sexologues comprennent également la détermination d’un plan d’intervention dont il assure la mise en oeuvre seul ou au sein d’une équipe MULTIdisciplinaire et INTERdisciplinaire, ou encore en collaboration avec d’autres partenaires.
35
OPSQ Vrai ou Faux Tout sexologue peut se prononcer sur le comportement et le développement sexuel d’une personne au sens de son champ d’exercice professionnel. Cela est qualifié comme étant une évaluation sexologique.
Vrai
36
OPSQ - Examen Titre et activités réservées aux sexologues Quelles sont les activités réservées selon le champ d’exercice des sexologues, politique 21, dans la limite des compétences?
1. Évaluer une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité. 2, Évaluer adolescent dans le cadre d’une décision du tribunal en application de la Loi sur le système de justice pénale pour les adolescents. 3. Évaluer les troubles sexuels (sous réserve d’une attestation de formation délivrée par l’Ordre) - s’inscrit dans l'évaluation des troubles mentaux. - repose sur des critères spécifiques reconnus qui permettent d’émettre un jugement clinique et d’en communiquer les conclusions. - comporte un degré de complexité et de technicité et requiert des connaissances théoriques et des compétences particulières , notamment en ce qui concerne les modèles, les théories et les principes de base en psychologie appliqués à des fins d’évaluations et d’interventions en sexologie clinique. À ne pas confondre avec l’évaluation sexologique générale que tous les sexologues peuvent exercer.
37
OPSQ Vrai ou Faux Les sexologues sont autorisés à exercer la psychothérapie et à utiliser le titre de psychothérapeute s’ils possèdent le permis délivré par l’Ordre des psychologues.
Vrai
38
OPSQ Vrai ou Faux La sexothérapie n'est pas de la psychothérapie.
Faux
39
OPSQ Titre et activités réservées aux sexologues Nommer des activités qui ne sont pas réservés aux sexologues.
- Le dépistage - L’appréciation - La rencontre d’accompagnement - L’intervention de soutien - L’intervention conjugale et familiale - L’éducation psychologique - La réadaptation - Le suivi clinique - Le coaching - L’intervention de crise - Etc.
40
OPSQ Nommer des secteurs de pratique de la sexologie.
- Cabinet privé - Établissement de santé et de services sociaux - Établissement du réseau scolaire - Établissement des services correctionnels - Milieux communautaires
41
OPSQ Qu’est-ce qu’un ordre professionnel versus une association?
Ordre : rend des comptes vers le haut (assemblée nationale), Association : rend des comptes vers le bas (aux membres).
42
OPSQ Quelle est la norme de l’ordre sur le développement professionnel continu en terme d'heures de formation?
30 h /2 ans.
43
OPSQ Vrai ou Faux Le permis de sexologie délivré une seule fois et valide pour la vie est suffisant pour exercer la profession de sexologue.
Faux Chaque année, les détenteurs de permis devront s’inscrire au Tableau des membres de l’Ordre professionnel des sexologues du Québec et acquitter les frais requis. Il est illégal d’exercer la profession de sexologue sans être inscrit au Tableau, c’est-à-dire sans être membre en règle de l’Ordre.
44
Qui suis-je? - Être membre d'un Ordre - Être compétent - Avoir un jugement - Avoir une responsabilité
Être un professionnel. ``` Savoir-être Savoir-vivre Savoir-réfléchir Professionnalisme Agir avec professionnalisme Autonomie Jugement professionnel Qualité d'exercice ```
45
Définir ces trois compétences. 1. SAVOIR THÉORIQUE 2. SAVOIR-FAIRE 3. SAVOIR-ÊTRE
SAVOIR : Connaissances spécialisées et rigoureuses, habiletés techniques. SAVOIR-FAIRE : Application des connaissances et des habiletés techniques, aptitudes. SAVOIR-ÊTRE : Attitudes, habiletés relationnelles.
46
Qui suis-je? - Suggère que, si l’intervenante arrive à maitriser l’application des techniques et/ou des stratégies spécifiques, elle sera compétente et efficace. - Focus sur le diagnostic, la compréhension clinique, les caractéristiques et le fonctionnement des clientèles. - Rôle d’expert qui propose, enseigne et recommande les pistes à suivre. - Étude et analyse. - Réflexion qui risque de minimiser les besoins de l’intervenant.
SAVOIR-FAIRE
47
Qui suis-je? - Met l'emphase sur les connaissances avancées reliées aux patiens/clients, les problématiques. - Focus sur le diagnostic, la compréhension cliniques, les caractéristiques et les fonctionnements des clientèles. - Rôle d'expert qui propose, enseigne et recommandes les pistes à suivre. - Étude et analyse. - Réflexion qui risque de minimiser les besoins de l’intervenant.
SAVOIR
48
Qui suis-je? - Met l'emphase sur l'exploration et la clarification des expériences subjectives du/de la sexologue. - Focus sur vécu interne du/de la sexologue, ses perception et son ressenti.
SAVOIR-ÊTRE
49
Qui suis-je? - Processus qui mène à une prise de décision. - S'appuie sur des fondements, des politiques, des règlements, des normes, des cadres. - Décisions prises en fonction des intentions, des visées et de l'expertise. - Suppose la possibilité de revoir ses décisions, de les valider, de les ajuster, de les remettre en question, de les confirmer. - S'exerce en interaction avec d'autres pour plus de cohérence.
Jugement professionnel
50
« Le ____________ est un savoir-faire relationnel, façon de savoir comment se comporter, trouver la conduite appropriée à l’emploi considéré, c’est-à-dire adopter les comportements et attitudes attendus dans une situation donnée. […] Trouver le juste comportement, en entreprise, face aux clients, face à ses collègues, ses subordonnés, sa hiérarchie… »
Savoir-être
51
Qui suis-je? « L’intégration des savoirs, du savoir-faire et du savoir-être mis en œuvre de manière appropriée dans l’exercice de son travail. »
Professionnalisme
52
Quelles sont les 4 thématiques dans lesquelles le savoir-être se manifeste?
1. Dans l'attitude 2. Dans les responsabilités 3. Dans les relations 4. Dans l'action
53
Quelle est la différence entre une job, un métier et une profession?
``` JOB Production de biens Tâche répétitive Peu de savoir pratique (Usinage) ``` ``` MÉTIER Prod. De biens et services Tâche demandant créativité Savoir pratique d’expérience (Massothérapeute) ``` ``` PROFESSION Relation de service Relation dynamique à l’autre Tâche = créativité Savoir théorique et pratique Responsabilités (formation d’école à mettre en pratique) (Sexologue) ```
54
Quels sont les critères pour l’intégration au système professionnel?
- Connaissances requises. Il faut un certain savoir appris et spécifique à un champ de pratique. - Degré d'autonomie. - Caractère personnel des rapports – lien de confiance. - Gravité du préjudice – vulnérabilité du client. - Caractère confidentiel des renseignements obtenus.
55
EXAMEN Quelles sont les trois caractéristiques de la relation professionnelle?
1. Relation au savoir (expertise). 2. Relation où un service est fourni à l'autre. 3. Relation qui s'inscrit dans l'autonomie du jugement professionnel.
56
Quelles sont les variables de la relation professionnelle?
- Degré de dépendance. - Niveau de connaissance. - Degré d'engagement du professionnel. - Degré d'autonomie des personnes.
57
Quelle est le type de relation visé entre le professionnel et le client?
Relation de coopération. *(visée en sexologie, travailler ensemble dans votre processus). La relation professionnelle est une intervention.
58
Définir ce qui suit pour une relation de coopération professionnelle/client : 1. Dépendance du client 2. Connaissances 3. Engagement du professionnel 4. Autonomie du client
1. Dépendance du client : relative. 2. Connaissances : expertise. 3. Engagement du professionnel : partagée. 4. Autonomie du client : partagée.
59
Vrai ou Faux Le dossier du client devient la seule preuve des rencontres individuelles.
Vrai
60
Nommer les 3 façons de vivre son empathie envers le client.
1. Consonance (tout ressentir) 2. Résonnance (idéal) 3. Dissonance (s’en foutre)
61
Vrai ou Faux Au niveau des valeurs, le sexologue n’est jamais totalement objectif ni complètement détaché émotionnellement.
Vrai
62
Vrai ou Faux Bonnes intentions = attitudes professionnelles éthiques
Faux, ≠
63
Nommer des valeurs en lien avec le professionnalisme.
- Compétences - Jugement professionnel - Engagement - Intégrité - Imputabilité
64
Nommer des principes éthiques.
- Respect de la personne. - Promouvoir l’autonomie / l’autodétermination. - Promouvoir le bien-être, bienfaisance, éviter de nuire. - Justice. - Équité. - Caring. - Fidélité.
65
Fondements des principes déontologiques Que donnent-ils au client et que donnent-ils comme obligation au sexologue?
Donne droit au client. • À la confidentialité. • Au consentement libre et éclairé. ``` Donne l’obligation au sexologue. • Respect du secret professionnel. • Maintien des frontières. • Maintien de ses compétences. • Conscience de sa responsabilité professionnelle. ```
66
Qui suis-je? Ensemble des règles et devoirs qui régissent une profession ou une fonction, la conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients ou le public (OQLF, 2007).
Déontologie
67
Que suis-je? 1. Énoncer les règles de conduite et les devoirs des membres. 2. Soutenir la confiance du public envers la profession.
Raison d’être d’un code de déontologie.
68
Qu'est-ce qu'un code déontologique?
Article 87 du Code des professions. - Code de conduite. - Normes. - Reflet des principes éthiques. - Reflet de valeurs. - Reflet de la mission d’un ordre.
69
Envers qui sont les dispositions communes des Codes de déontologie?
Obligation envers : - la clientèle - le public - profession /collègue - la conduite de la recherche
70
Quelles sont les 2 sections du code de déontologie?
Section I : Dispositions préliminaires. Section II : Devoirs et obligations envers le client, le public et la profession.
71
Nommer certains éléments de la section II du code de déontologie : Devoirs et obligations envers le client, le public et la profession..
* 1. Qualité de la relation professionnelle * 2. Consentement * 3. Renseignements de nature confidentielle * 4. Accessibilité et rectification des dossiers * 5. Indépendance professionnelle et conflit d’intérêts * 6. Qualité d’exercice * 7. Tests et outils d’évaluation et matériel à caractère sexuel * 8. Cessation de services professionnels * 9. Collaboration et engagement professionnels * 10. Recherche * 11. Honoraires * 12. Obligations et restrictions relatives à la publicité
72
En quelle année le consentement a été discuté pour la première fois en médecine?
1914
73
Vrai ou Faux Le consentement est régulier et continu. Techniquement, quand quelqu'un se présente à un service de sexologie, il faut expliquer et il faut demander le consentement de nouveau lorsque les objectifs sont établis, lorsqu'il y a changement…
Vrai
74
Pourquoi le consentement?
- Étape préliminaire et inévitable à toute prise en charge d’un client. - Met les bases à la relation de confiance qui s'établit entre le sexologue et le client. - Des études ont démontré qu'avec le consentement libre et éclairé, les clients sont : - Moins anxieux. - Plus enclin à suivre le traitement. - Se rétablissent plus vite. - Plus alerte face aux conséquences négatives d'un traitement. - Le consentement est une façon d’impliquer le client dans le processus. - Sauf urgence, le sexologue doit obtenir le consentement du client. - Protège l’autonomie et l’intégrité du client. - Vulnérabilité.
75
Quels sont les 3 éléments du consentement libre et éclairé?
1. L’information • Dialogue et échange entre client et sexologue. • Alinéas 1 à 5 de l’article 12 du Code de déontologie. 2. La décision volontaire (libre) • Absence de pression dans la décision. 3. La capacité du client à prendre une décision • Capacité de communication, compréhension, raisonnement.
76
Quelle est la différence entre un consentement explicite et implicite?
Explicite - L’information est donnée. - Un formulaire est signé. Implicite - Le consentement est « déjà donné » et l’intervention a lieu (ex. se présenter volontairement au bureau de son médecin).
77
Afin que le client donne un consentement libre et éclairé, le sexologue l’informe et s’assure de sa compréhension des éléments suivants (article 12 du code déontologie, / 1 à 5) : ____________.
1° le but, la nature et la pertinence des services professionnels ainsi que leurs principales modalités de réalisation; 2° les alternatives ainsi que les limites et les contraintes à la prestation du service professionnel; 3° l’utilisation des renseignements recueillis; 4°les implications d’un partage de renseignements avec des tiers ou de la transmission d’un rapport à des tiers; 5° le montant des honoraires, la perception d’intérêts sur les comptes et les modalités de paiement.
78
Vrai ou Faux Il faut mettre une section sur le secret professionnel et aussi peut être brisé s’il y a danger pour une personne. Lui apporter la notion que la confidentialité est un droit fondamental. Avoir le dialogue au-delà de la lecture et signature du formulaire de consentement.
Vrai
79
Vrai ou Faux Le formulaire de consentement agit à titre de contrat. Le client ne peut plus révoquer son consentement lorsqu'il l'a donné.
FAUX! Le formulaire n’est pas un contrat. Le client peut révoquer son consentement en tout temps.
80
Vrai ou Faux Le formulaire de consentement est une preuve légale que la discussion sur la question du traitement / des interventions et du consentement a eu lieu.
Vrai
81
Vrai ou Faux Depuis le 10 octobre 2013, un ordre professionnel désigné sous le nom de «Ordre professionnel des sexologues du Québec» a été constitué par lettres patentes.
Vrai
82
Vrai ou Faux Le consentement du client est essentiel et il légitime tout.
Faux, le consentement du client ne légitime pas tout. Possible que le sexologue a de bonnes intentions et a une bonne capacité d'empathie… mais même si le client est d'accord, cela n'excuse pas (exemple le client consent à de la psychothérapie, mais vous avez seulement un bac).
83
Vrai ou Faux Pour un enfant de moins de 18 ans, le sexologue doit obtenir l'accord du ou des détenteurs de l'autorité parentale.
Faux, moins de 14 ans.
84
Que suis-je? Tout renseignement de nature confidentielle qui vient à la connaissance du sexologue dans l'exercice de sa profession.
Secret professionnel
85
Nommer des raisons de lever le secret professionnel
- Dangerosité pour une personne ou elle-même. - On a tous le devoir de signaler les cas de négligence auprès des enfants. - Mandat de la cours (pas juste demande d’un avocat). - Si la personne signe un formulaire de consentement de partage entre professionnels, la personne a 15 jours pour révoquer son consentement, donc on doit attendre 15 jours, sauf si la personne révoque son 15 jours pour activer la demande.
86
Qui est tenu au secret professionnel?
Tout membre d'un ordre professionnel reconnu selon le Code des professions et pour qui la loi impose ce devoir.
87
Quelle information doit être protégée?
- Toute information recueillie par le professionnel dans le cadre de la relation sexologue-client. - Des informations de type confidence que reçoit le professionnel et qui lui sont révélées spécifiquement en raison de son statut. - Les informations «visibles» ou «évidentes» ne sont pas protégées par le secret professionnel (ex. un client en fauteuil roulant).
88
Vous venez d’apprendre que la cliente que vous receviez en consultation depuis quelques temps s’est suicidée. La famille vous a contacté pour consulter son dossier. Pouvez-vous accepter cette demande?
Non, seul un juge, un inspecteur syndical et un coronaire peut y avoir accès.
89
Vrai ou Faux Pour une personne qui est tenue de signaler une situation = l'omission de signalement est une infraction passible d'une amende.
Vrai, exemple signaler à la DPJ tout acte sexuel fait sur un enfant aux moments des évènements sans limite de temps. *Toujours privilégier l'enfant (donc signalement).
90
Vrai ou Faux Le fait de ne pas porter assistance à une personne prévoyant s’enlever la vie, constitue un crime.
Vrai. Au Québec, la charte des droits et libertés de la personne stipule sous l’article II : « Tout être humain dont la vie est en péril a droit au secours. Toute personne doit porter secours à celui dont la vie est en péril, personnellement ou en obtenant du secours, en lui apportant l'aide physique nécessaire et immédiate, à moins d'un risque pour elle ou pour les tiers ou d'un autre motif raisonnable.»
91
Vrai ou Faux Si le sexologue juge le dossier du client confidentiel, celui-ci peut refuser de le transmettre aux autorités.
Faux! Code des professions Article 114 - lI est interdit d'entraver de quelque façon que ce soit un membre du comité, la personne responsable de l'inspection professionnelle nommée conformément à l'article 90, un inspecteur, un enquêteur ou un expert, dans l'exercice des fonctions qui lui sont conférées par le présent code, de le tromper par des réticences ou par de fausses déclarations, de refuser de lui fournir un renseignement ou document relatif à une vérification ou à une enquête tenue en vertu du présent code ou de refuser de lui laisser prendre copie d'un tel document.
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Que doit-on faire lorsque le client autorise la levée du secret professionnel?
- Faire signer une autorisation à ce client. - Autorisation de transmettre ou partager l’information. - Indiquer ce qui sera transmis comme information et à qui. - Limiter dans le temps la transmission d’information. Transmettre l’information utile au diagnostic, rapport, évaluation, etc.
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Que doit-on faire lorsque le client autorise un autre professionnel à vous contacter?
- Vous devriez recevoir une autorisation écrite de ce professionnel. - Au besoin, vérifier avec votre client la véracité de cette autorisation. Transmettre l’information utile au diagnostic, rapport, évaluation, etc.