examen de mi-session Flashcards
Définis:
Communautés autochtones
Réponse:
Référence à l’endroit, la parcelle de terre où les nations autochtones habitent, ont leur résidence. Correspond à la « réserve » selon la Loi sur les Indiens.
Définis:
Peuples autochtones
Réponse:
Terme le plus englobant, le plus large. Terme à utiliser. Dans la LC de 1982, on dit reconnaître les droits des peuples autochtones.
Il y a des peuples autochtones qui sont divisés en plusieurs communautés, par exemple les Innus qui en ont 9.
Il y a des peuples autochtones qui n’ont qu’une seule communauté, comme les Naskapis.
Définis:
Premières Nations
Réponse:
Aussi possible de l’utiliser, mais exclut les Métis et les Inuits. Remplace le terme « bandes ».
Vrai ou Faux?
L’emploi du terme « Nation » varie d’une Nation à une autre.
Réponse:
Vrai.
Ex: La nation Naskapi et non pas la Première nation Naskapi.
Définis:
Premiers peuples
Réponse:
Synonyme de peuples autochtones, mais vide de sens et aucune portée juridique particulière.
Définis:
Bande
Réponse:
Dans la Loi sur les Indiens, équivalent de Première Nation.
Au lieu de dire conseil de bande on dit maintenant conseil de la nation x.
Définis:
Inuit
Réponse:
Peuples autochtones du Nord.
Inuk au singulier.
Définis:
Métis
Réponse:
Peuple autochtone distinct qui est au Manitoba et en Ontario qui découle de l’union d’européens et d’autochtones qui ont créé une communauté historique. Au Québec, aucune communauté Métisse reconnue par les tribunaux ou par les lois.
C’est un abus de langage de dire que quelqu’un est Métis.
Définis:
Indien
Réponse:
Statut prévu dans la Loi sur les Indiens.
Terme purement légal.
Qui est un Indien? C’est prévu dans la Loi sur les Indiens. Critères à remplir, déterminés par cette Loi.
Définis:
Bénéficiaire
Réponse:
Bénéficiaire d’un traité.
Droit prévus en échanges de cession de territoire.
Définis:
Droit autochtone
Réponse:
Droit qui émane des communautés autochtones.
Le droit canadien relatif aux autochtones n’est PAS du droit autochtone. La source n’est pas la même.
Définis:
Droits des peuples autochtones
Réponse:
Ambigu.
Droit que l’État canadien reconnaît aux peuples autochtones (ou droits des peuples autochtones)?
Définis:
Traditions juridiques autochtones
Réponse:
Comment est-ce qu’on fait du droit? Quels sont les principes centraux de notre droit? Comment notre droit se présente-t-il?
Tradition juridique civiliste: Droit écrit
Tradition juridique autochtone: Droit oral
Définis:
Lois autochtones
Réponse:
Lois qui proviennent d’une communauté autochtone.
Définis:
Réserve
Réponse:
La majorité des communautés autochtones se trouvent sur des territoires de réserve.
Parcelle de terre mise de côté par le gouvernement fédéral pour l’établissement d’une communauté autochtone en particulier.
Définis:
Territoire ancestral
Réponse:
Territoire occupé, fréquenté par les peuples autochtones avant le contact avec les européens, avant l’affirmation de souveraineté canadienne.
Quel est le cadre juridique de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 et comment ce cadre s’applique-t-il aux revendications des peuples autochtones dans le contexte de l’adhésion aux traités comme le Traité No. 9?
Réponse:
Cet article est fondamental dans la protection des droits des Autochtones, et il s’applique également aux traités comme le Traité No. 9. Cet article reconnaît les droits existants des peuples autochtones à la fois en vertu des traités (comme le Traité No. 9) et des droits non codifiés. Les tribunaux canadiens ont interprété cet article comme une base pour protéger les droits des peuples autochtones, y compris le droit de revendiquer des ressources naturelles et de participer activement à la gestion de leurs terres et ressources.
Dans quelle mesure la signature du Traité No. 9 constitue-t-elle un consentement libre, préalable et éclairé selon les normes du droit international des peuples autochtones, en particulier la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones?
Réponse:
La question du consentement libre, préalable et éclairé est un principe fondamental du droit international des peuples autochtones, en particulier selon l’article 32 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Dans le cas du Traité No. 9, de nombreux critiques soulignent que ce consentement n’a pas été donné de manière pleinement éclairée ni libre, en raison de la pression exercée sur les populations autochtones à l’époque, souvent dans des conditions de grande inégalité. Il est aussi argumenté que les modalités du traité ont été mal comprises par les signataires autochtones, qui ne savaient pas que les terres étaient considérées comme cédées de manière définitive, une interprétation qui diffère de celle des gouvernements canadiens.
Comment les tribunaux canadiens interprètent-ils la notion de “partage des terres” dans les traités signés avec les peuples autochtones, et existe-t-il des précédents jurisprudentiels concernant le Traité No. 9 ou des traités similaires?
Réponse:
Les tribunaux canadiens ont, dans diverses affaires, confirmé que les traités, comme le Traité No. 9, ne constituaient pas une cession définitive des terres, mais un partage, avec des droits de récolte et d’utilisation des ressources pour les peuples autochtones. Cependant, la question de l’interprétation exacte de ce partage a souvent été source de conflits. Par exemple, dans des affaires comme R v. Sparrow (1990) et R v. Marshall (1999), la Cour suprême du Canada a affirmé que les droits ancestraux des peuples autochtones, y compris ceux relatifs a l’exploitation des ressources naturelles, sont protégés par la Constitution et doivent être respectés par l’État.
Quelles sont les implications juridiques de l’idée selon laquelle les communautés autochtones seraient “en droit” de revendiquer des ressources naturelles sur leurs terres en vertu des droits issus du Traité No. 9?
Réponse:
Les communautés autochtones ont des droits sur les ressources naturelles en vertu de leurs droits issus de traités. Ces droits sont reconnus et protégés par la Constitution canadienne. En ce qui concerne le Traité No. 9, les communautés autochtones ont le droit de chasser, de pêcher et de récolter des ressources naturelles dans les territoires visés par le traité. Cependant, ces droits sont parfois soumis à des restrictions imposées par le gouvernement pour des raisons de gestion des ressources, ce qui peut mener à des conflits juridiques concernant la portée et les limites de ces droits.
Dans quelle mesure l’État canadien a-t-il l’obligation juridique de respecter les engagements pris dans le Traité No. 9, en particulier en ce qui concerne les compensations pour l’exploitation des ressources naturelles?
Réponse:
L’État canadien a une obligation juridique de respecter les engagements pris dans le Traité No. 9, en vertu de la Constitution et des principes de bonne foi. Les tribunaux canadiens ont établi que le gouvernement doit honorer les termes des traités, y compris les compensations et les arrangements concernant l’exploitation des ressources naturelles. Dans certaines situations, des compensations financières ou des formes de réconciliation sont exigées si les termes du traité ont été violés, mais ces compensations ne sont pas toujours explicitement définies dans les traités eux-mêmes.
Comment les principes de droit autochtone, tels qu’ils sont définis par les Nations autochtones, entrent-ils en conflit avec le droit positif canadien lorsqu’il s’agit de l’interprétation des traités?
Réponse:
Les principes de droit autochtone reposent souvent sur des concepts communautaires et collectifs des droits à la terre et aux ressources, ainsi que sur des traditions orales. Cela peut entrer en conflit avec le droit positif canadien, qui se base sur un système juridique écrit et formel. La difficulté réside dans l’intégration des systèmes juridiques autochtones dans le cadre légal canadien, car les valeurs et pratiques autochtones ne sont pas toujours compatibles avec l’approche centralisée du droit canadien.
Cependant, les tribunaux canadiens, notamment à travers la jurisprudence relative aux droits ancestraux, ont cherché à intégrer certains aspects du droit autochtone dans le droit national, bien que cela reste un domaine en constante évolution.
Quelles sont les conséquences juridiques des violations alléguées du Traité No. 9 par le gouvernement canadien, et quels recours sont disponibles pour les communautés autochtones?
Réponse:
Les violations alléguées du Traité No. 9, telles que l’exploitation des ressources naturelles sans consultation ou compensation appropriée, peuvent entraîner des poursuites judiciaires. Les recours possibles incluent des actions en justice pour obtenir des compensations financières, des réparations ou des mesures de réconciliation. Les communautés autochtones peuvent également demander que leurs droits soient reconnus et respectés par les autorités compétentes. Dans certains cas, les tribunaux ont ordonné des actions spécifiques pour restaurer les droits violés, comme dans les affaires liées aux droits de chasse et de pêche.
Dans quelle mesure la reconnaissance des droits ancestraux peut-elle affecter l’interprétation des traités comme le Traité No. 9, et en quoi cela influence-t-il les revendications actuelles des peuples autochtones?
Réponse:
La reconnaissance des droits ancestraux, en particulier après la décision historique de la Cour suprême du Canada dans l’affaire R. c. Sparrow (1990), a un impact majeur sur l’interprétation des traités.
Les droits ancestraux ne sont pas seulement reconnus comme des droits historiques, mais aussi comme des droits constitutionnels protégés. Cela permet aux peuples autochtones de revendiquer une interprétation des traités qui reflète leurs droits traditionnels d’utilisation des terres et des ressources.
Dans le cas du Traité No. 9, cela peut signifier que les communautés autochtones peuvent revendiquer des droits sur des ressources naturelles et chercher à protéger leurs terres des actions de l’État ou des entreprises privées. Ce principe d’interprétation vivante et dynamique des traités est une base solide pour soutenir leurs revendications actuelles.