Examen fin de session Flashcards

1
Q

L’approche cognitive comportementale utilise le questionnement socratique. Quel est le but de ce questionnement ?

A

Pour mettre en évidence les pensées irrationnelles. Amener la personne à questionner de nouveau sa pensée. Obliger la personne à le nommer à haute voix

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2
Q

Utilisation de la règle des « deux minutes » dans les techniques

A

On nous laisse le droit de ruminer pendant 2 minutes. Après 2 minutes, vous devez vous demander « quand je repense à ce problème/émotion négative, est-ce que je suis dans une piste de solution ? » Si je chemine dans le bon sens, j’ai le droit de continuer de ruminer, puisqu’elle est efficace et me fait avancer vers des pistes de solution (ex. qu’est-ce que je pourrais faire de différent pour satisfaire telle personne). Si après ces 2 minutes, je ne ressens pas d’amélioration, je suis en train de m’engouffrer dans l’autoflagellation, j’ai L’OBLIGATION de faire AUTRE chose.
Si après 2 minutes = rien fait de bon = agie, bouge sinon on va se mettre à éviter ou se sauver

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3
Q

3 bonnes raisons de ruminer

A

Est-ce que tu comprends mieux tes sentiments ?
Est-ce que tu es en recherche de solution ?
Est-ce que tu es en train de retravailler une image positive de soi ? Être moins critique envers soi-même ?

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4
Q

Deadlock dans le cercle vicieux de l’invalidation

A

Réactions de panique erratique : sur le gros nerf. L’enfant ne prend plus de « risques » et ne fait plus rien, car il doute de la punition, alors il s’isole. Cependant, il sera puni quand même. Quoi qu’il fasse, il va être puni. L’enfant à tout essayé et rien ne fonctionne.
L’enfant grandit avec le deadlock. Il garde cela en dedans.
(La personne ne sait plus comment agir)
** À long terme, cela amène la personne à un dérèglement émotionnel **

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5
Q

Cercle vicieux d’invalidation

A
  1. Attentes irréalistes vis-à-vis de l’enfant par rapport à son âge
    Punitions si l’enfant ne s’y conforme pas, manque de soutien
    L’environnement devient aversif : source de punition et jamais de soutien. L’enfant va augmenter ses comportements extrêmes en raison que c’est la seule chose qui mobilise son environnement.
  2. Renforcement des comportements extrêmes par la cessation des punitions ou réponse erratique
    Syndrome de l’impuissance apprise, comportements de retrait passif
  3. Punition des comportements passifs (s’agit ou non = puni)
  4. Deadlock
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6
Q

Qu’est-ce que le cercle vicieux amène ?

A

Un déréglage émotionnel à l’âge adulte
(La personne va utiliser des actes extrêmes pour réguler les affects extrêmes (suicides, comportements parasuicidaires (= peut entraîner la mort mais qui n’est pas fait dans le but de mourir), automutilation (femmes)). Il n’a pas appris à fonctionner autrement.)

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7
Q

Technique entrer dans le paradoxe

A

Tout comportement est bon même lorsqu’il est mauvais. On amène la personne à trouver le sens.

Paradoxe : envoyer deux choses différentes pour qu’elle casse le paradoxe « ça ou ça ».

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8
Q

Technique utilisation de la métaphore

A

Raconter une histoire à la personne pour l’aider à comprendre quelque chose. Ce sont des petites histoires qui aident la personne à comprendre une situation complexe.
On met une image sur les propos de la personne, ce qui lui permet de bien comprendre les propos.

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9
Q

Technique se faire l’avocat du diable

A

Utiliser le questionnement socratique.
À utiliser avec parcimonie puisqu’on a déjà quelqu’un qui doute d’elle-même.

L’avocat du diable présente toujours le mauvais côté des choses. Il lui envoie le message « arrange-toi avec tes troubles ». En fait, il présente des aspects négatifs pour forcer la personne à voir le positif.

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10
Q

Technique exagérer

A

Elle fonctionne toujours

On exagère, on lui pousse 10 fois plus dans sa gueule ce qu’elle vient de nous dire : « TU VA TE FAIRE EXPULSER DU COURS ? »

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11
Q

Technique faire de la citronnade avec des citrons

A

Profiter de chaque situation négative pour apprendre. Il y a toujours quelque chose de positif, il faut le trouver.
Prendre le négatif et en faire du positif.

EX : « Je viens de perdre ma job, c’est sûr que c’est plate mais ça va me laisser plus de temps pour passer du temps avec mon copain ».

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12
Q

Technique permettre les changements naturels

A

** Ne pas utiliser en début de suivi, seulement vers la fin **

Si une journée, il arrive quoique ce soit, on ne maintient pas à tout prix la routine. On utilise la situation réelle pour permettre à la personne de comprendre que les changements sont inévitables. Ce n’est pas parce qu’il y a un changement que tout est terminé. On prend la réaction disproportionnée pour en faire une réflexion/apprendre.

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13
Q

Deux prinicpes philosophiques de base pour travailler la résilience

(Approche centré sur les forces)

A
  1. L’empowerment/libération : pouvoir d’agir.
    Principe : toute personne a le droit d’avoir le contrôle, le pouvoir de sa vie et la liberté de ses choix. On ne peut en aucun cas retirer la liberté d’agir des personnes. Le travail qu’on doit faire comme intervenant est de toujours rendre la personne apte à gérer sa vie de façon autonome.
    Ainsi, l’environnement doit s’adapter aux personnes
    Plus on contrôle les gens, plus on décide à leur place plus la dépendance se crée
  2. L’empowerment/libération : Reconnaître que le monde dans lequel on vit est profondément allélinant et oppressif. Les inégalités sociales sont importantes (accélère + augmente). On n’est pas dans une société bienveillante. Nos sociétés sont mentalistes, sexistes, racistes et haineuses. Elle ne tolère pas la différence + oppressive pour la plupart des individus qui y vivent.
    Les troubles de santé mentale sont l’expression de l’aliénation et de l’oppression.
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14
Q

La confiance en soi est interdépendante de l’activation des forces et de la perception d’un but

. X . X . =

A

But X Compétence X confiance = possibilités

La confiance en soi n’est pas quelque chose d’innée. ÇA PREND LES 3 et on doit rapidement les mobiliser chez la personne. Le but de l’intervention est de faire naitre le but (car perte d’espoir), de s’appuyer sur les compétences et de favoriser la confiance pour que naissent les possibilités.

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15
Q

Les personnes qui ont des vies satisfaisantes ont accès à des ressources et des opportunités et ont des relations sociales satisfaisantes

A

Ressources X opportunités X relations sociales = atteinte des objectifs

Ça va nous prendre des ressources et des gens pour pouvoir saisir l’opportunité et atteindre l’objectif.
Les trois sont interdépendants. D’où l’importance de mettre l’accent sur les niches habilitantes.

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16
Q

Activer le « wise mind » (la voie du milieu)

A

C’est entre les émotions et notre cerveau. Quelque chose d’instinctif et d’inné. On veut que la personne se centre sur ses « émotions » et qu’elle se reconnecte avec son instinct.

17
Q

Quels sont les 3 formes de renforcement ?

A

Vicariant (par imitation) : le vécu partagé ***. On s’en sert pour favoriser :
L’affirmation de soi (affirmer leurs besoins)
Pour apprendre les habiletés sociales qui seront essentielles au rétablissement (se faire des amis, trouver un emploi, un logement, etc.)

Interne (motivation intrinsèque) : auto-congratuler/féliciter, se remercier « je suis content de moi »

Externe (motivation extrinsèque) : Forme de renforcement qui vient de l’environnement et qui motive la personne. « Je le fais pour que la professeure me donne A+, je veux faire plaisir à mes parents »

18
Q

Définition d’un schéma précoce inadapté ?

A

Dès la naissance, leur schéma inadapté s’est créé (partent de loin). La personne est traumatisée

C’est le + vieux souvenir que les gens ont. La personne à intérioriser un événement (vers l’âge de 2-3 ans). Souvenir généralement très douloureux, mais flou. Mémoire approximative d’un événement négatif dans le passé.
Chaque fois que la personne est confrontée à un stimulus qui ressemble au « motton », il y a une activation automatique d’un comportement. Elle réagira au moton de façon impulsive, sans s’en rendre compte. La personne va contre-attaquer et réagir de façon intense à ce stimulus.

19
Q

Communication « réciproque »

Communication « irrévérencieuse »

A

Réciproque : chaleureux, empathique, répond directement au patient, dévoilement de soi du thérapeute, posture « modélisante »
Honnête et authentique dans notre façon de réagir aux gens. Quand la personne te dérange, tu as le droit de lui dire. Il faut rester VRAI

Irrévérencieuse : confrontante, provocatrice (humour, taquinerie), recadrante, décentrante, avec tact et douceur, et dans le cadre d’une communication «réciproque »
Picosser la personne (taquiner). Pouvoir décentrer la personne. UNE FOIS QU’ON A UN LIEN SEULEMENT.

20
Q

Familles chaotiques

A

Ça va faire des familles où il va être difficile pour les enfants de prévoir (imprévisibilité). Ce sont des familles en mode survie = plus difficile de trouver un équilibre
EX : parent alcoolique, dépendant aux substances, l’enfant est dans une famille où une personne a un gros trouble de santé mental qui n’est pas traité

21
Q

Familles parfaites

A

Ces familles veulent paraître parfaites.

Les parents ne peuvent tolérer les étalages d’émotions négatives des enfants. On encourage les enfants à taire leurs émotions pour bien paraître.
L’enfant ne peut pas sortir du « cadre familial ». Il doit se comporter comme les parents le veulent.
EX : on s’habille d’une telle façon pour montrer une image parfaite

22
Q

Familles typiques

A

Centré sur chaque individu, mais il n’y a pas de cœur de famille. Tout le monde est autonome, autosuffisant, tout le monde se débrouille, autogestion des émotions. On ne demande pas le soutien émotionnel de l’autre et on ne lui en offre pas (chacun pour soi).
Structurées par l’individualisme, le contrôle de l’individu est supposé être à l’intérieur de lui-même, toute difficulté émotionnelle est considérée comme une preuve d’immaturité ou de pathologie

23
Q

Familles contrôlantes

A

Modèle constamment le comportement de l’enfant pour qu’il ressemble à celui valorisé par la famille. Elle ne laisse aucune place à la différence et à la spontanéité.
À chaque fois que la personne fait quelque chose, on la ramène. « Tu n’as pas le droit de …» L’enfant est constamment sous monitoring (quelqu’un surveille en permanence)

24
Q

Type de prémentalisation : équivalent psychique

A

Pense que ce qui est dans sa tête est vrai, mais est aussi LA MÊME chose que dans la tête de tous= donc tout le monde devrait être « capable » de deviner ce qu’ils pensent = grande détresse devant « l’insensibilité » des autres envers leurs besoins.
Tout le monde voit la même chose
Donc, puisque tu vit la même chose que moi, tu es censé comprendre mes émotions et ma subjectivité.

25
Q

Type de prémentalisation : Prétention

A

Capacité de mentaliser « comme si » la réalité n’existait pas. On vit dans un monde parallèle (monde des licornes) = positif si permet d’envisager de nouvelles solutions, stratégies, rêver = négatif si on « écarte - ignore » les aspects du réel (messages) que l’on ne veut pas voir pour nous rappeler qu’on est dans le champ.
On vit dans un même parallèle où on est protégé, dans notre tête et dans notre bulle. Un monde de grandeur, de richesse.

26
Q

Type de prémentalisation : Modèle téléologique

A

Avoir l’impression que seuls les comportements permettent d’exprimer la douleur = consommation, comportements agressifs, autodestructeurs

Les émotions en elles-mêmes ne peuvent pas expliquer mon mal de vivre. Cela doit être accompagné d’une douleur physique. Ainsi, les gens vont se mettre spontanément dans une situation à risque pour permettre de se connecter avec leur mal de vivre = répondre à un besoin de l’individu de mettre une image sur son mal de vivre.

EX : j’ai un mal de vivre car je me suis ouvert les veines.