Examen final Flashcards
(155 cards)
L’écoute active
Définition
L’écoute active est une technique de communication qui consiste à utiliser le questionnement et la reformulation afin de s’assurer que l’on a compris au mieux le message de son interlocuteur et de lui démontrer
La reformulation dans l’écoute active
Pour s’assurer de bien comprendre les propos de la personne ; la rassurer et la mettre à l’aise pour qu’elle continue de s’ouvrir
L’écoute active
Développeur + caractéristique
- Développer par le psychologue américains Carl Rogers, l’initiateur des techniques non dirrectives
- L’approche se caractérise par la manifestation d’un respect et une confiance chaleureuse envers l’interlocuteur, pour qu’il brise ses défenses et s’exprime librement (lien de confiance, confidencialité et respect)
Technique non-directive : pour ne pas être la cause de l’échec
L’écoute active
émotionnels vs intellectuels
- Pour Rogers, les contenus émotionnels d’une situation sont plus importants que les contenus intellectuels
- Il faut porter son attention du côté du “coeur” et non de la raison
Le contenu intellectuels peut apporter de la manipulation de certains
L’écoute active
Technique utilisé
Selon Rogers, quelle que soit la technique que l’on utilise, elle ne sert à rien si “l’écoutant” ne met pas en place une attitude mêlée d’authenticité et de compréhension, sans chercher à interpréter et/ou juger
L’écoute active
Le respect strict de 5 impératifs selon Rogers
- L’accueil
- Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit
- S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même
- Montrer à l’autre qu’on le respecte
- Être un véritable miroir
4 : dans un contexte d’autorité et de relation d’aide
L’accueil
Dans l’écoute active
Savoir accepter l’autre comme il est. C’est une attitude empreinte de respect et de considération pour favoriser la confiance et manifester un réel intérêt. C’est considérer l’autre comme la personne la plus importante au monde, mais sans arrière-pensée, c’est-à-dire sans en attendre un retour
Être centré sur ce que l’autre vit et non sur ce qu’il dit
Dans l’écoute active
C’est aller au-delà des faits pour s’ouvrir à la façon dont l’autre ressent les choses aves “ses tripes”
S’intéresser à l’autre plus qu’au problème lui-même
Dans l’écoute active
Plutôt que de voir le problème en soi, il s’agit de voir le problème du point de vue de l’autre. Si on prend le chômage comme exemple, certaines personnes le vivent comme un échec, d’autres comme une sanction, etc.
Montrer à l’autre qu’on le respecte
Dans l’écoute active
C’est donner à l’autre l’assurance que l’on respecte sa manière de vivre ou de voir les choses sans empiéter sur son domaine et sans se transformer en apprenti psychologue qui “voit” dans l’inconscient de l’autre
Faire attention de ne pas toujours retourner dans les éléments du crime
Être un véritable miroir
Dans l’écoute active
Il s’agit, non pas d’interpréter “votre problème c’est cela”, mais de se faire l’écho de ce qu’il resent : “ainsi, vous ressentez profondément que…”. Tout l’art est ici de mettre en relief les sentiments qui accompagnent les mots de l’autre
Attitudes fondamentales selon Rogerss
Dans l’écoute active
- non-directivité
- l’empathie
La non-directivité
Dans l’écoute active
L’essentiel de son approche est d’être centré sur “l’autre” sans toutefois mettre de la pression ou influencer l’attitude de l’autre
Laisser l’individu arriver à ses propres conclusions
Le client détient les solutions à ses problèmes
Dans l’écoute active
Selon Rogers, le “conseiller” ne doit pas conseiller ni interpréter, mais créer les conditions pour que le “client” règle lui-même son problème car, selon lui, la personne qui consulte détient les solutions à ses problèmes
Être non-directif
Dans l’écoute active
- Cela ne veut pas dire être inactif ou non-impliqué
- Il s’agit plutôt de “sentir avec” l’autre, car cela est plus important que de partager une idée
L’empathie
Dans l’écoute active
- “La capacité de s’inscrire dans le monde subjectif d’autrui pour le comprendre de l’intérieur”
- C’est “vouloir vivre le monde intérieur de l’autre comme si c’était notre monde à nous”
- Cette attitude d’acceptation inconditionnelle donne une chance d’exposer pleinement son propos
- Elle laisse à autrui le temps de son expression, la possibilité de dire
- La positivité de cette attitude libère une énergie qui pourra être aisément réinvestie dans la tâche à accomplir
- L’absence de défenses réciproques permet d’accorder au discours un maximum d’attention, afin qu’il puisse être partagé et compris
Modèle transthéorique de changement
Étape
- Entrée : précontemplation
- Contemplation
- Détermination (peut avoir un retour à 1 ou sortie temporaire)
- Action
- Maintenance (sortie permanente)
- Chute ou rechute
Le modèle transthéorique de changement
L’approche du modèle et “fondateurs”
Un modèle d’approche comportementale introduit par les psychologues James O. Prochaska et Carlo C. DiClemente à la fin des années 1970
L’approche du modèle transthéorique
Selon les fondateurs, les personnes aux prises avec un problème de dépendance passeraient par une série de stades de changement, soit la précontemplation, la contemplation, la détermination, l’action, le maintien et possiblement même la rechute
La pré-contemplation
Dans l’approche transthéorique
- Avant que l’individu réalise qu’il a un problème
- Le patient ne pense pas avoir de problème
- Il n’envisage pas de changer de comportement, dont il ressent essentiellement les bénéfices (quelque chose le garde/le pousse a continuer)
- Les bénéfices peuvent être moindre, mais assez fort pour garder l’individu
La contemplation
Dans l’approche transthéorique
- À ce stade commence à se manifester l’ambivalence
- Le patient envisage un changement de comportement mais il hésite à renoncer aux bénéfices de la situation actuelle
- On parle alors de balance décisionnelle, qui amène à comparer les pour et les contre d’un changement avec ceux de son comportement actuel
- Souvent à la suite d’une mauvaise expérience ex. une menace de diverce/de congédimment
La décision
Dans l’approche transthéorique
- Le patient passe dans une période ou il décide de faire des changements
- Cette phase est très labile et difficile à déterminer
La préparation/détermination
Dans l’approche transthéorique
- Le patient se sent prêt à démarer la phase d’action dans un futur proche ; il détermine des décisions et commence à les mettre en place dans le temps
- Le patient devrait lui-même faire les démarches pour aller chercher l’aide
L’action
Dans l’approche transthéorique
- Le changement est engagé vers des modifications de son style de vie
- Les difficultés sont importantes
- Le soutien et l’encouragement sont nécessaire
- La dépendance va être travaillé dans un contexte ex. la thérapie