Examen final Flashcards
(100 cards)
Quelles sont les 5 étapes du cycle de vie d’un programme?
- Analyse des besoins
- Élaboration de programme
- l’implantation
- Production de résultats
- La révision
Veuillez faire ressortir les éléments principaux qui vous aideront à comprendre chacune des étapes du cycle de vie d’un programme
- Analyse des besoins
L’analyse des besoins est le point de départ du développement d’un programme.
Elle permet de déterminer la pertinence d’élaborer ou de modifier un programme ou un service.
Cette étape est importante puisqu’elle soutiendra par la suite la prise de décisions, la planification et la définition des objectifs et des activités à mettre en place (Massé, 2010; Chen, 2005b et Fitzpatrick, 2012). - Élaboration de programme
L’élaboration de programme est une action planifiée et articulée autour d’une démarche claire et structurée.
* Elle permet d’offrir une réponse aux besoins prédéterminés, en concevant et en organisant les services et les activités en fonction d’objectifs spécifiques.
L’élaboration d’un programme est la mise en relation de différents éléments qui composeront la théorie du programme (Chen, 2005, Paquette et Chagnon, 2000, Potvin, 2010)
- Le développement d’une telle théorie favorise une planification et une conception solide d’un programme. - l’implantation Définition :
« un ensemble précis d’activités visant à mettre en pratique une activité ou un programme. Il s’agit d’un processus qui implique des décisions, actions et corrections afin de concrétiser un programme en une série d’activités orientées vers une mission et des résultats » (Fixsen et al., 2005, cité dans Savignac et Dunbar, 2014).
La qualité de l’implantation est un facteur fortement relié à l’obtention des résultats souhaités. - Production de résultats Il s’agit ici d’assurer un suivi ou un monitorage adéquat des processus et des résultats, afin de collecter l’ensemble des données nécessaires aux évaluations prévues (Chen, 2005b; Joly, Touchette et Pauzé, 2010.
- La révision Remet en cause les actions du programme. Elle porte sur les modifications à apporter au programme, en se basant sur les recommandations formulées lors de l’évaluation des résultats.
Permet:
¬ D’offrir des services plus adaptés aux besoins
¬ De mieux coordonner les services et ressources
¬ De corriger les dysfonctionnements
D’augmenter le niveau d’efficienc
- Pourquoi l’analyse des besoins est-elle une étape importante, le point de départ, du développement d’un programme?
a. Cibler les facteurs de risque ou de protection lors du développement de diverses problématiques.
b. Mesurer et de prioriser, de manière fiable et valide, une problématique et les besoins qui en découlent, pour un groupe précis.
c. Dresser un portrait des ressources et des services existants dans la communauté, de façon à vérifier de quelle manière et jusqu’à quel point les besoins peuvent être comblés à partir des ressources en place.
d. Déterminer la pertinence d’élaborer ou de modifier un programme ou un service
Quelles sont les 3 approches d’analyse des besoins?
- déductive * Identifier les besoins d’une population à partir d’une recension des écrits ou de l’expérience sur le terrain.
* Approche souvent utilisée lorsque la problématique est bien documentée. - inductive
- La population d’intérêt qui définit les problèmes qu’elle rencontre et détermine les besoins à combler
- Cette approche se base sur l’idée que la population dans le besoin est la mieux placée pour identifier ses besoins
- Utilisée lorsque:
- les problèmes sont sensibles dans la situation
- le phénomène est peu étudié/documenté
- on veut que la population soit partie prenante des décisions
- La population d’intérêt qui définit les problèmes qu’elle rencontre et détermine les besoins à combler
- mixte (ou la triangulation) Utilisation des deux approches
* Approche optimale, mais demande plus de temps et de ressources
- La théorie du programme comprend 2 modèles, lesquels?
modèle de changement et modèle d’action.
Qu’est-ce que le modèle de changement (et ses composantes ?
Modèle de changement: processus causal
Étape de l’élaboration de la théorie du programme:
1. Décrire les hypothèses décrivant le processus causal et expliquant l’atteinte des résultats (modèle de changement)
Cela permet d’illustrer le problème, les résultats attendus et comment y parvenir. En d’autres mots, cela permet de définir les balises se rapportant au sens des activités et aux buts attendus. Cette étape sert aussi d’assise à l’évaluation des résultats à travers les éléments déterminés dès le départ.
Le développement de ces balises permet d’avoir une vision claire de ce vers quoi le programme tendra, ainsi que de réduire les risques d’inefficacité (Chen, 2005b; Chen, 2012; Paquette et Chagnon, 2000).
Qu’est-ce que le modèle d’action (et ses composantes) ?
Modèle d’action (plan d’action): plan d’activités (protocole d’intervention et de livraison de service), les ressources, le contexte dans lequel s’inscrit le programme
Lorsque la théorie du programme est claire, cela permettra d’évaluer si les interventions fonctionnent ou non ainsi que ce qui explique ou non l’atteinte des résultats.
2. Développer le modèle d’action.
Le modèle ou plan d’action sera appliqué pour atteindre les résultats visés.
Au cours de l’élaboration, il est souhaitable de valider avec les porteurs du programme si :
1. Les buts sont vraiment appropriés et pertinents pour la clientèle.
2. Le rationnel du programme cible des déterminants susceptibles d’avoir un impact sur la clientèle cible. (Un déterminant est un mécanisme sur lequel développer une intervention pour répondre au besoin.)
3. L’intervention proposée est raisonnablement acceptable pour le groupe cible.
La prochaine diapositive vous montre les composantes d’un programme (ou de la théorie du programme) selon Chen (2005).
Vous pouvez trouver ce même modèle à l’adresse suivante: https://www.semanticscholar.org/paper/Exp%C3%A9rimentation-de-l’adaptation-culturelle-d%E2%80%99un-de-Cotton/032ea02618800cab571d18fc065be81e07d34ec4
Quelles sont les composantes de base d’un programme.
La description de la problématique
Le but et les objectifs
La clientèle
L’intervention
Le plan d’activités
Les ressources
L’environnement
Les limites de l’objet d’évaluation
Veuillez faire ressortir les éléments principaux qui vous aideront à comprendre chacune des composantes de base d’un programme
La description de la problématique On porte alors attention à l’étiologie de la problématique, les facteurs de risque et de protection qui y sont associés, son ampleur, soit la prévalence et l’incidence, les conséquences directes et indirectes qu’elle génère, les concomitances et les solutions ou traitements possibles
Le but et les objectifs Le but est la finalité qui suscite une action ou motivant une démarche, alors que les objectifs reflètent le désir de répondre des besoins non satisfaits, comme la mauvaise santé, le manque d’habiletés sociales ou la pauvreté. Les objectifs se divisent en deux catégories (généraux et spécifiques). Les objectifs sont abordés dans une autre présentation PPT.
La clientèle - Sa description ainsi que celle des problématiques associées tracent les limites cliniques dans lesquelles le programme évoluera. Une réflexion est réalisée quant aux modalités de recrutement de la clientèle ainsi qu’aux obstacles et aux contraintes reliés au recrutement et à la rétention, afin de développer les stratégies les plus efficaces et efficientes à adresser à ce niveau. Par exemple, avec des familles défavorisées, il peut être pertinent d’offrir des billets d’autobus pour permettre le transport, un service de garde pour permettre aux parents de participer à un programme, ainsi qu’une collation pendant l’activité. En offrant ceci aux familles, on vient pallier aux obstacles et contraintes (pas de voiture, pas de gardienne, etc.) qui font que certains parents ne s’engagent pas ou n’arrivent pas à rester dans un programme qui s’échelonne sur plusieurs semaines.
- Les critères d’inclusion et d’exclusion incluent généralement les besoins ou les déficiences à combler (par exemple les personnes vivant de l’isolement) ainsi que les critères démographiques tels que l’âge, le milieu de vie, etc. Des critères trop larges risquent de desservir des usagers ou des populations qui ne bénéficient pas de manière optimale du programme, tandis que des critères trop restrictifs empêchent des usagers de bénéficier d’un programme ayant une valeur ajoutée à leur condition de santé ou de bien-être. Par exemple, on pourrait avoir comme critère que les parents aient un enfant avec des problèmes de comportement. Par contre, il peut être nécessaire de préciser d’autres critères (est-ce que l’enfant ayant un TDAH entre dans cette catégorie? est-ce les parents d’un enfant ayant un diagnostic d’autisme et ayant des problèmes de comportement entrent dans les critères d’inclusion?). Il peut être préférable d’exclure les parents dont l’enfant à un diagnostic d’autisme puisque les besoins de ces parents peuvent être différents (développer une bonne connaissance de l’autisme, identifier les comportements de l’enfant qui sont liés à l’autisme, etc.). Il peut être bon de déterminer l’âge des enfants auxquels le programme s’adresse (pour des parents d’enfants d’âge préscolaire ou scolaire) afin que le programme réponde bien aux besoins de la clientèle.
L’intervention La description des interventions ou du traitement comprend les activités du programme qui visent directement à modifier un déterminant ou une variable. Il s’agit de l’agent de changement du programme (Chen, 2012). Pour choisir une intervention ou un traitement, il importe de s’appuyer sur la mission et les valeurs du milieu, les ressources financières, matérielles et humaines disponibles, les justifications théoriques (provenant des autres programmes, de la littérature ou du sens commun) et les données probantes sur le sujet (Chen, 2005b).
Le plan d’activités Le plan d’activités offre un niveau de précision supplémentaire à la description de l’intervention: un outil de suivi permettant la coordination de l’ensemble des activités nécessaires à la réalisation des objectifs du programme. Il comprend les déterminants (c’est-à-dire les mécanismes sur lesquels développer une intervention pour répondre au besoin) ainsi que le protocole d’intervention (contenu et procédures).
Le protocole d’intervention comprend, entre autres :
* Le contenu des activités, leur intensité (à quelle fréquence) et leur durée prévue (8 rencontres de 2 heures = 16 heures d’intervention)
* La planification de la mise en œuvre ou du déploiement
* Les modalités d’action : est-ce une intervention de groupe, individuelle, etc.
Le plan d’activités offre un niveau de précision supplémentaire à la description de l’intervention: un outil de suivi permettant la coordination de l’ensemble des activités nécessaires à la réalisation des objectifs du programme. Il comprend les déterminants (c’est-à-dire les mécanismes sur lesquels développer une intervention pour répondre au besoin) ainsi que le protocole d’intervention (contenu et procédures).
Le protocole d’intervention comprend, entre autres :
* Le contenu des activités, leur intensité (à quelle fréquence) et leur durée prévue (8 rencontres de 2 heures = 16 heures d’intervention)
* La planification de la mise en œuvre ou du déploiement
* Les modalités d’action : est-ce une intervention de groupe, individuelle, etc.
Les ressources Les ressources sont attribuées de façon à assurer la mise en place des activités et pour atteindre les résultats escomptés. Les ressources sont de nature financière, informationnelle, matérielle ou humaine. Les ressources financières doivent être réfléchies, réalistes et disponibles. Les ressources informationnelles nécessaires au bon fonctionnement du programme (les systèmes clientèle, les dossiers, les plateformes Web, les logiciels, etc.) sont établies, de même que les ressources matérielles (documents, matériel informatique, équipement spécialisé, etc.). Les ressources humaines sont, quant à elles, composées des porteurs initiaux du programme, mais également des intervenants et du personnel qui en permettront l’actualisation. Les fonctions des personnes ou professionnels impliqués doivent y être détaillées. Le choix d’un champion de programme, soit un intervenant engagé ayant les compétences de base et étant respecté par ses pairs et les gestionnaires (Pauzé, 2013), est généralement favorable au bon déroulement de l’implantation. Il est pertinent de prévoir la formation, le soutien et la rétroaction à offrir aux acteurs concernés (Chen, 2005b et Potvin, 2010).
L’environnement L’environnement du programme inclut les partenaires, les collaborateurs et l’environnement ou contexte écologique.
Il faut voir s’il y a des partenaires impliqués, des collaborateurs.
Le contexte écologique n’est pas obligatoirement pris en compte dans l’élaboration, mais il peut être une source d’information pour comprendre les facilitateurs et les contraintes importantes.
Par exemple, le contexte écologique permet de : Tenir compte de l’impact du réseau de soutien (par ex. famille, voisinage, amis, collègues, etc.) de la clientèle sur l’obtention de résultats Mieux saisir ou d’influencer le degré de soutien ou d’opposition face au programme dans la communauté par exemple. Tenir compte de l’influence du contexte politique, social ou légal.
Les limites de l’objet d’évaluation Limite: Il est essentiel de déterminer les limites de l’objet d’évaluation prévue afin d’établir, dès le départ, les indicateurs et les modalités de collecte de données. Cette composante est souvent écartée du processus d’élaboration pour différentes raisons et les conséquences peuvent être lourdes (Chen, 2005b; Paquette et Chagnon, 2000). Les indicateurs sont les mesures utilisées pour évaluer les effets du programme. Par exemple, dans notre programme d’entraînement aux habiletés parentales, on irait évaluer les pratiques éducatives des parents et les problèmes de comportement chez les enfants.
- Veuillez faire ressortir les éléments principaux qui vous aideront à comprendre chacune des caractéristiques d’un programme de qualité.
La pertinence Les objectifs du programme répondent aux besoins réels et prioritaires des usagers ou à la problématique initiale. Ils s’appuient sur l’analyse des besoins, sur la planification stratégique, sur les priorités de l’organisme, etc.
La cohérence Il y a un alignement logique entre les objectifs du programme, les moyens et les ressources utilisés. Un programme est cohérent lorsqu’il s’inscrit dans la mission de l’organisme, en harmonie avec les valeurs de l’organisation et celles de la société ainsi qu’avec les lois et règlements qui encadrent la pratique dans l’organisation.
L’à-propos La prise en compte des contraintes et du contexte dans lequel évolue le programme pour ce qui est des ressources, des obligations légales et normatives.
La flexibilité Le programme est assez souple pour s’adapter à son environnement et s’améliorer où le besoin se fait ressentir.
L’efficacité Le programme atteint les résultats attendus.
L’efficience : Le programme atteint les résultats attendus en utilisant les ressources de manière optimale.
La synergie : La coordination des actions du programme à travers : la communication, la coopération, la collaboration et l’implication des parties prenantes, pour atteindre les résultats escomptés.
La durabilité : Les résultats du programme se maintiennent dans le temps.
Quelles sont les caractéristiques d’un programme de qualité
La pertinence, cohérence, L’à-propos, flexibilité, efficacité, efficience, synergie et durabilité
- Veuillez expliquer ce qu’est l’implantation ou la mise en œuvre.
La mise en œuvre des programmes
Se définit comme un ensemble précis d’activités visant à mettre en pratique une activité ou un programme. Il s’agit d’un processus qui implique des décisions, actions et corrections afin de concrétiser un programme en une série d’activités orientée vers une mission et des résultats. (Fixsen et al., 2005)
- Quelles sont les deux raisons expliquant pourquoi le niveau et la qualité de la mise en œuvre des programmes de prévention sont importants?
Parce qu’une mise en œuvre efficace augmente les probabilités de succès du programme et conduit à de meilleurs résultats pour les participants. De plus, un contexte dynamique, engagé, ouvert et flexible aux changements facilitera l’intégration d’un programme.
Qu’est-ce que la fidélité de l’implantation des programmes?
À sa plus simple expression, la fidélité de mise en œuvre, parfois appelé l’adhésion ou l’intégrité,
fait référence à la façon dont le programme est mis en œuvre par rapport à sa conception initiale, à la livraison de l’ensemble des composantes clés du programme et à l’utilisation des protocoles et des outils spécifiques au programme.
- Selon Stern et al. (2008), quels sont les éléments qui aident à maintenir un niveau élevé de fidélité dans l’implantation des programmes?
formation adéquate du personnel, manuels de programme bien développés, soutien organisationnel, supervision, et suivi du programme (Stern et al., 2008).
Quelles sont les trois grandes catégories de modèles pour l’évaluation de l’implantation ?
- mesurer l’implantation
- décrire
et comprendre les facteurs qui influencent l’implantation - guider les meilleures pratiques d’implantation
dans les milieux
Nommes les éléments principaux de la catégorie : mesurer l’implantation
Les modèles qui mesurent l’implantation docu-
mentent la progression de l’implantation et permettent
de vérifier à quel point le programme a été implanté selon
le plan imaginé au départ. Ces modèles sont particulière-
ment utiles dans les cas où un programme est implanté
dans différents secteurs et que l’on doit s’assurer que
l’implantation est uniforme d’un milieu à l’autre. Dans plusieurs cas, le degré d’implantation optimal ne
pourra être connu qu’après la réalisation d’une, voire de
plusieurs évaluations des effets qui auront mesuré l’im-
plantation dans différents contextes et qui auront véri-
fié comment les variations dans l’implantation ont une
influence sur les effets obtenus.
Nommes les éléments principaux de la catégorie : décrire
et comprendre les facteurs qui influencent l’implantation
permet de décrire
et de comprendre les facteurs influençant l’implantation.
Ils tentent de comprendre de quelle façon le fonctionne-
ment du programme peut être amélioré en déterminant
les obstacles ou les facilitateurs (conditions gagnantes)
qui influencent l’implantation. Ces facteurs sont définis de manière émergente, soit à partir de constats qui sont
faits au cours de la mise en œuvre. D’autres modèles
sont davantage ancrés sur des théories issues de diffé-
rents champs disciplinaires qui guident l’examen des fac-
teurs qui influencent l’implantation d’un programme. Le
modèle écosystémique pourrait par exemple être utilisé
pour illustrer quels sont les obstacles au recrutement
des participants en définissant des facteurs propres aux
individus, aux programmes, aux organisations et aux poli-
tiques (Houle et al., 2018). Finalement, des modèles se
basent sur des théories développées spécifiquement pour
décrire l’implantation d’une pratique.
Nommes les éléments principaux de la catégorie : guider les meilleures pratiques d’implantation
dans les milieux
vise à guider l’implantation
des meilleures pratiques dans les milieux de pratique. Il
s’agit d’un champ de recherche qui propose des étapes
à suivre afin que les connaissances issues du milieu de
la recherche soient transposées dans les milieux de pra-
tique. Il s’agit d’un type d’implantation souvent employé pour orienter et monitorer la mise en œuvre de pro-
grammes d’intervention démontrés efficaces. Les process
models qui composent le type d’implantation de cette
catégorie précisent les éléments du processus d’implan-
tation qui doivent être évalués à chacune des étapes de la
préimplantation et de l’implantation, soit lors de l’explo-
ration, de l’adoption, de l’implantation et de la rétention
des programmes.
- Quelle est la distinction entre l’évaluation d’implantation initiale et l’évaluation d’implantation mature?
L’’évaluation d’implantation initiale, trouve sa place au sein de la deuxième catégorie de Nilsen, soit les modèles permettant d’expliquer comment certains facteurs influencent l’implantation. Ce type d’évaluation cherche à comprendre comment le programme est implanté et pourquoi il en est ainsi. Le deuxième type selon Chen est l’évaluation d’implantation mature. Il est davantage en lien avec la première catégorie de Nilsen, puisqu’il permet de mesurer le degré d’implantation du programme. Ces deux types d’évaluation peuvent être réalisées dans l’ordre ou dans le désordre, voire en parallèle.
L’évaluation d’implantation peut se faire à partir de la théorie du programme et plus particulièrement les composantes du plan d’action.
La fidélité est une dimension plus spécifique de la qualité de l’implantation qui peut couvrir toutes les composantes du plan d’action.
- Nommer les 6 dimensions de la fidélité
L’adhésion,
L’exposition/ le dosage
La qualité de la livraison du programme/ de l’intervention reçue
La réponse des participants (participation)
La différenciation du programme
l’adaptation du programme.
définir les 6 dimensions de la fidélité
L’adhésion permet de savoir si le programme est mis en œuvre comme il a été conçu
(c’est-à-dire livraison de l’ensemble des composantes clés à la population appropriée, la formation du personnel, l’usage des protocoles, des outils et du matériel, les emplacements du programme, etc.). l’adhérence à l’approche et aux
procédures proposées par le
programme
L’exposition/ le dosage inclut les éléments suivants : nombre de sessions, durée de chaque session,
et fréquence avec laquelle les techniques du programme ont été utilisées. quantité du
programme reçue par les participants
La qualité de la livraison du programme/ de l’intervention reçue réfère à la manière dont
le programme est offert par les praticiens (p. ex. un enseignant, un bénévole ou le personnel du
programme); il peut s’agir des habiletés à utiliser les techniques ou les méthodes prescrites du
programme, du niveau de préparation, et des attitudes.
La réponse des participants (participation) est la mesure dans laquelle les participants
sont engagés et impliqués dans les activités du programme.
La différenciation du programme identifie les caractéristiques uniques
du programme (lorsque la fiabilité du programme se différencie des autres).
l’adaptation du programme. préférable de répliquer le programme avec fidélité, il est possible
d’adapter un programme sans en affecter les composantes clés et compromettre les résultats attendus.
- Quelle est la distinction entre un résultat, un effet et un impact?
De manière générale, les termes « résultat » et « effet » sont interchangeables.
a. Ils désignent les changements associés à un objectif du programme.
L’impact est une mesure plus globale des effets sur la clientèle cible et son environnement (effets à long terme)
- Quelle est la distinction entre l’évaluation formative et sommative?
Évaluation formative
a. But = améliorer la qualité du contenu du programme et de l’implantation du programme
b. Débute avant l’implantation de programme
Évaluation sommative
Vise à évaluer l’efficacité de l’intervention et le degré de modification de certaines variables telles: la conscientisation, les connaissances, les comportements, l’environnement ou l’état de santé.