Examen final Flashcards

(107 cards)

1
Q

Professionnel

A
  • Statut réservé à ceux qui exercent une profession.
  • Possède toujours des connaissances spécialisées.
  • Jouit d’une autonomie d’exercice.
    -Entretion une relation complexe de service avec son client.
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2
Q

Morale

A
  • Ensemble de règles et principes d’action qui commandent des conduites guidées et justifiées par de grandes valeurs fondamentales.
  • Moeurs, coutumes.
  • Énoncée sous forme d’idéaux.
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3
Q

Éthique

A
  • L’amont et l’aval de la morale.
  • Amont : Réflexion critique sur la morale.
  • Aval : Applicabilité concrète de la morale.
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4
Q

Droit

A
  • L’ensemble des lois et réglementations ayant été établies par les autorités légitimes d’une société.
  • Division du pouvoir (législatif, exécutif et judiciaire)
  • Une sanction est nécessairement liée à une règle de droit.
  • Énoncé sous forme de minimum requis.
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5
Q

Déontologisme

A
  • Met l’accent sur les notions de devoir, d’obligation et d’impératif moral.
  • Certaines actions sont immorales par nature.
  • Un acte est moralement bon du fait qu’il satisfait à certains devoirs ou obligations morales, et ce, peu importe ses conséquences.
  • Limites : néglige l’importance des conséquences, du contexte ; impuissance devant les conflits de normes ou de devoirs ; incapacité à saisir le concret, le particulier, l’individu.
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6
Q

Éthique de la vertu

A
  • Met l’accent sur les traits de caractère dont témoignent les actions
  • Pour déterminer la moralité d’une action, il faut regarder le traut de caractère qui est généralement associé à un tel acte.
  • Force : tient compte des intentions de l’agent.
  • Faiblesses : manque de guides claires et pratiques ; relativisme, circularité.
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6
Q

Profession

A
  • Titre désignant une occupation toute particulière reconnue par le Code des professions.
  • Selon le code : exige de ses membres qu’ils exercent leur jugement de façon autonome ; doit exiger de ses membres des connaissances approfondies et spécialisées ; comprend des rapports personnels entre le professionnel et son client ; son exercice comporte des risques préjudices potentiels graves pouvant être subis par de tierces parties ; nécessite des tâches liées au traitement de renseignements confidentiels.
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7
Q

Conséquentialisme

A
  • Met l’accent sur les conséquences de nos actions.
  • Aucune action n’est immorale par nature.
  • Une action est moralement bonne du fait qu’elle a des conséquences qui sont bonnes.
  • Limites : Impossibilité de faire la recension de tous les parties prenantes et de dresser la liste de toutes les conséquences ; ne tient pas compte des antécédents de l’agent ou de ses motivations ; complexifie la généralisation et l’universalisation du jugement ; risque de verser dans le contextualisme.
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8
Q

Faute

A
  • Manquement à la règle morale, à une prescription religieuse, à une règle, aux devoirs qui découlent d’une contrat de travail ou d’une activité réglementée, à une norme, à un principe, à une procédure
  • Claire et sanctionnée
  • Révélées, dénoncées, détectées
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9
Q

Manquement

A
  • Moins graves
  • Plus fréquents
  • Pas nécessairement sanctionnés
  • Laissent place à l’interprétation
  • Lorsque cumulés peuvent créer des problèmes au système dans son ensemble
  • Non détectées, non dénoncées, ignorées, pardonnées, tolérées
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9
Q

Erreur

A
  • Associée à la notion d’ignorance (de la règle ou des idéaux)
  • De nature involontaire (sans mauvaise intention)
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10
Q

Nous avons généralement tendance à surestimer notre intégrité morale par rapport à celle d’un individu normal.

A

Vrai

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11
Q

Conséquence possible d’une surestimation de sa propre force morale

A

Prise de risque accrue (biais d’optimisme : le sujet se juge moins exposé à la plupart des risques qu’il reconnaît pourtant à autrui)

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12
Q

Pourquoi auriez-vous participé au système mis en place par les collusionnaires entre 2001 et 2009 ?

A
  • Vous avez tendance à surestimer votre propre intégrité morale
  • Vous avez généralement tendance à vous plier à l’autorité
  • Vous avez déjà triché, vous le ferez encore, et pour les mêmes raisons
  • Vous adoptez généralement les comportements de vos collègues
  • Vous privilégiez vos intérêts personnels et ceux de vos proches ou vos semblables
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13
Q

Logos

A

Connaître les règles et les lois
- Connaissance de la faute et du comportement attendu

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14
Q

Pathos

A

Déviances, inclinaisons, biais

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15
Q

Éthos

A

Moeurs, habitudes morales, réputation et décisions passées

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16
Q

Raisons invoquées pour justifier un manquement

A
  • Insuffisance des ressources (temps, énergie, compétences)
  • Importance des enjeux
  • Punir l’autorité en place et transfert de responsabilités
  • Forte probabilité de réussite (faible probabilité de se faire prendre, faible mesure de détection)
  • Procrastination
  • Mauvaise compréhension de la faute, mauvaises intentions
  • Règles non écrites (c’est ce qu’on fait depuis toujours)
  • Influence des pairs
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17
Q

Les facteurs qui vous font hésiter à tricher

A
  • Conscience morale
  • Obligation morale
  • Risque de se faire prendre
  • Habitude et caractère morale
  • Risque de sanction
  • Gain envisageable
  • Influence des pairs
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18
Q

Pistes de solutions pour réduire le nombre de fautes et de manquements

A
  • Réduire la force et l’emprise des causes (accroissement des ressources, raffinement de la formation, etc.)
  • Accroître la force et l’emprise des hésitations (accroissement de la probabilité de prendre les fautifs, sanctions, etc.)
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19
Q

Combien de personnes décideront de contourner au moins une fois les règles qu’on tentera de leur imposer dans l’exercice de leur travail ?

A

50 %

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20
Q

4 phases de la grille de Legault

A

1 - Prendre conscience de la situation
2 - Clarifier les valeurs conflictuelles de la situation
3 - Prendre une décision éthique par la résolution rationnelle du conflit de valeurs
4 - Établir un dialogue réel avec les personnes impliquées

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21
Q

Phase 1 - Prendre conscience de la situation

A

Étape 1 - Inventorier les principaux éléments de la situation
Étape 2 - Formuler le dilemme
Étape 3 - Parties impliquées
Étape 4 - Analyser la situation des parties
Étape 5 - Analyser la dimension normative

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22
Q

Phase 2 - Clarifier les valeurs conflictuelles de la situation

A

Étape 6 - Identifier les émotions dominantes dans la situation
Étape 7 - Nommer les valeurs agissant dans la décision
Étape 8 - Identifier le principal conflit de valeurs dans la situation

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23
Phase 3 - Prendre une décision éthique par la résolution rationnelle du conflit de valeurs
Étape 9 - Identifier la valeur qui a préséance dans la situation Étape 10 - Identifier les raisons qui justifient la priorité accordée à la valeur prioritaire Étape 11 - Préciser les modalités de l'action compte tenu de l'ordre de priorité des valeurs
24
Phase 4 - Établir un dialogue réel avec les personnes impliquées
Étape 12 - Les raisons d'agir peuvent-elles faire consensus ? Étape 13 - Formuler et présenter votre argumentation
25
Le risque
- Risque=conséquences*probabilité - Le risque peut être qualifié par son niveau qui traduit son importance. Le niveau est estimé par l'importance des conséquences et la probabilité d'observer ces conséquences. - Conséquence=gravité*nombre
26
Comment évaluer le risque ?
1 - Identifier l'activité à risque 2 - Identifier les comportements à risque 3 - Identifier les facteurs qui peuvent amplifier le risque 4 - Évaluer la probabilité et le potentiel de fréquence de ce risque 5 - Identifier les mesures appropriées pour réduire la risque d'occurence
27
Principaux acteurs du risque éthique
1 - Ceux qui décident de prendre le risque 2 - Ceux qui bénéficieront de cette prise de risque 3 - Ceux qui sont exposés au risque
28
Problèmes communs associés à la notion de risque éthique
1. Dans quelle mesure ceux qui seront exposés au risque bénéficient-ils de la prise de risque? 2. La répartition des risques et bénéfices est-elle juste et équitable? 3. La répartition des risques et des bénéfices pourrait-elle être plus juste et équitable via des modes de rétributions ou compensations ? 4. Dans quelle mesure ceux qui prennent le risque participent-ils à la décision d’être exposés au risque? 5. Les personnes exposées au risque ont-elles eu accès à toutes les informations pertinentes sur le risque en question? 6. Parmi les personnes qui seront exposées au risque, certaines d’entre elles doivent-elles être exclues du processus décisionnel ? 7. Est-ce que celui qui décide de prendre le risque bénéficie de l'exposition au risque assumée par d'autres personnes ?
29
Lors d'une prise de décision (risque éthique), il peut y avoir un sentiment d'injustice si...
- Celles et ceux qui prennent la décision risquée ne sont pas exposés aux conséquences négatives découlant du risque - Celles et ceux qui prennent la décision risquée tirent des bénéfices du risque - Celles et ceux qui prennent la décision risquée fassent assumer par d’autres les conséquences négatives découlant de la prise de risque
30
Impartialité
Est-ce que l’exposition des raisons d’agir convaincrait un jury impartial ?
31
Réciprocité
Est-ce que les raisons d’agir présentées me convaincraient si j’étais à la place de la personne qui subit la plus grande perte dans la résolution du dilemme ?
32
Exemplarité
Est-ce que les raisons d'agir présentées seraient valides pour tous les cas semblables ?
33
Équité
Donner à chacun ce dont il a besoin pour réussir. On reconnaît que les gens partent avec des avantages ou des obstacles différents, donc on ajuste le soutien en conséquence.
34
Diversité
Présence de différences dans un groupe
35
Inclusion
Faire en sorte que tout le monde se sente accepté, respecté et impliqué, peu importe ses différences
36
Égalité
Donner la même chose à tout le monde, sans distinction. Tout le monde est traité de manière identique.
37
Le développement du modèle déontologique québécois
1 - Les débuts du corporatisme (1840-1865) : premières corporations professionnelles, présence et expansion sociale des professions libérales 2 - L'expansion du professionnalisme libéral (1865-1910) 3 - Stabilité de l'organisation professionnelle (1910-1940) 4 - Le développement des professions connexes aux professions libérales (1940-1955) : industrialisation (1930-1950), augmentation de la mécanisation, accroissement de l'offre vers les professions libérales au détriment des occupations de type ''travail manuel'' 5 - La course au statut professionnel (1955-1970) : croissance des savoirs universitaires 6- Légitimation et professionnalisation (1973) : création de l'Office des professions et adaption du Code des professions 7 - La crise des professions : commission CECO, commission Cliche, commission Malouf, commission Johnson, commission Charbonneau
38
Modèles de professionnels
1 - Paternel : incarne un savoir qui fait autorité, sait ce qui est bien pour celui qui demande ses services, compétences multiples, statut social particulier, responsable de tout, indépendant 2 - Expert : spécialisation accrue, connaissance générale en décroissance, effritement de l'identité, autonomie réduite, parcellarisation de la responsabilité, neutralité morale, déresponsabilisation sociale, jugement technique 3 - Partenaire : compétences multiples, reconnaissance des limites de l'expertise, tient compte de la dimension sociale associée à son rôle, assume son rôle social, au service de la société, autonomie, partage de la responsabilité
39
Modèles d'Ordres professionnels
1 - Organisme corporatiste : défend les intérêts des membres (au détriment de la protection du public), autonomie maximale et responsabilité maximale, formation des membres, contrôle à l,entrée, création des devoirs, surveillance, sanctions 2 - Organisme réglementaire (dominant) : homogéisation de la pratique, contrôle, protection du public, mission imposée, effritement de l'identité professionnelle, perte de sens 3 - Lieu d'appartenance (promu) : partage des expertises, lieu d'échange sur les défis et valeurs, perte d'autonomie, intervention du public, instabilité morale
40
Pourquoi une législation était nécessaire en 1973 ?
1 - Répondre aux pressions et aux demandes de plusieurs nouvelles occupations prétendant au titre de professions. 2- Absence de cohésion entre les universités (qui produisent et transmettent le savoir) et les corporations professionnelles (qui contrôlent l'application pratique du savoir)
41
Envers le public, le professionnel doit :
- Tenir compte des conséquences de ses gestes et décisions - S'assurer de la qualité de ses services - Maintenir la sécurité du public - Fonder son jugement sur des connaissances rigoureuses et d'hônnetes convictions -Accroître ses compétences et son savoir
42
Envers son client, le professionnel doit :
- Agir avec intégrité - Disponibilité et diligence - Sceau et signature - Indépendance et désintéressement - Secret professionnel - Accessibilité et rectification des dossiers et remise de documents - FIxation et paiement des honoraires
43
Envers sa profession, le professionnel doit :
- Surveiller les actes dérogatoires - Collaborer et entretenir ses relations avec l'Ordre et les confrères - Contribuer à l'avancement de la profession
44
Valeur
- Qualité intrinsèque d'une chose, qui possédant les caractères idéaux de son type, est objectivement digne d'estime - Qualité, importance estimée par un jugement subjectif - Peut prétendre à une forme de légitimité lorsqu'elle est partagée par plusieurs subjectivités et rationalités (intersubjectivité)
45
Principes fondamentaux du Code des professions
- La protection du public - L'autonomie (autorégulation, autogestion, autodiscipline
46
Le Code des professions est le document principal (la loi cadre) qui chapeaute l’ensemble du cadre normatif balisant le système professionnel québécois.
Vrai
47
Le Code des professions définit ce qu’est la profession, son rôle, ses responsabilités, ses obligations de fins et moyens.
Vrai
48
Professions à titre réservé
Seuls les membres de l'Ordre concernés peuvent porter un titre qui leur est réservé
49
Professions à titre réservé et d'exercice exclusif
Ces actes ne peuvent être posés par des personnes ne possédant pas la formation et la qualification requises pour être membres de cet ordre
50
Office des professions
- A pour fonction de veiller à ce que chaque ordre assure la protection du public - Juridique - Surveillance - Conseil
51
Conseil de discipline
- Être saisi de toute plainte formulée contre un membre de l'Ordre pour une infraction
52
Tribunal des professions
Instance d'appel
53
Conseil interprofessionnel
- agir à titre de voix collective des ordres sur des dossiers d'intérêt commun et d'organisme-conseil auprès de l'autorité publique
54
Comité d'admission à l'exercice
Délivrance du permis de l'Ordre des ingénieurs du Québec
55
Comité d'inspection professionnelle
- Imposition de mesures de perfectionnement, limitation ou d'une suspension du droit d'exercice d'un membre - Nommer les inspecteurs et les experts - Programme de surveillance
56
Bureau du Syndic
- Prévenir les inconduites au moyeu de conseils, de cours, de conférences et d'articles - Informer les membres, leurs clients et le public des aspects professionnels et réglementaires - Enquêter sur le comportement des membres - Déposer des plaintes disciplinaires
57
Comité des finances et de vérification
- Vérifier les résultats financiers - Collaborer à la préparation et à la révision du budget annuel - Veiller à l'existence et au bon fonctionnement de mécanismes de contrôle interne - Réviser les polituques financières - etc.
58
Comité des ressources humaines
- Assiter le Conseil d'administration en ce qui a trait à la mise en place de pratiques, de politiques et de normes
59
Comité de liaison CODIQ-OIQ-CRÉIQ
- Favoriser la collaboration entre l'Ordre, les autorités des établissements d'enseignement et les représentants des étudiants
60
Deux principaux sens à la responsabilité
1- Responsabilité rétrospective : imputabilité, traite d'actes accomplis dans le passé, et qui est liée à la notion de faute et de sanction 2- Responsabilité prospective : rôle (devoirs et obligations), centrée sur le rapport à un object externe qui exige et oriente l'agir
61
Déclinaisons de la responsabilité
1 - Causalité 2 - Imputabilité 3 - Compétence 4 - Statut 5 - Rôle
62
Responsabilité criminelle
- Rôle envers la société - Objectif : paix sociale, protection et défense de la dignité humaine - concerne les délits qui enfreignent une valeur fondamentale de notre société, délits incompatibles avec la vie en société - Nécessite la preuve d'une intention coupable
63
Responsabilité civile
- Rôle envers la personne - Conditions de base : faute, préjudice/dommages, cause - Objectif : Réparation du préjudice
64
Responsabilité disciplinaire
- Rôle envers son Ordre et ses pairs - Amende, réprimande, radiation temporaire ou permanente
65
Jugement
- Pensée en acte qui tente de décider de la valeur d'une proposition, et cela, par rapport au beau, au juste, au vrai, au bien - Nécessite un contexte d'incertitude
66
Outils d'aide au jugement
- Raisonnement technique (épistémique) : permet de cerner la dimension technique du problème, de déterminer les instruments et moyens les mieux adaptés pour résoudre le problème, absence de réflexion sur les conséquences et la finalité de l'acte, objectivité, répétabilité - Raisonnement stratégique (téléologique) : permet de coordonner les moyens pour atteindre une fin jugée bonne, certitude téléologique, ignore les conséquences sur autrui, violation des règles - Raisonnement normatif : permet de formaliser et réguler les actions à l'aide de règles et normes à respecter, oriente et balise le jugement, réduit l'incertitude, homogénéisation de l'action, désengagement, perte de sens, ignore les raisons, relève de l'habitude et du conformisme - Raisonnement éthique (moral) : permet de responsabiliser l'agent exerçant un jugement, de justifier moralement le jugement, tient compte des parties prenantes, des conséquences, des normes, du contexte, de la moralité des moyens, incertitude, difficulté de consensus
67
Le jugement professionnel tient compte seulement de la science (raisonnement technique).
Faux
68
Quelles sont les compétences et qualités requises pour une intervention adéquate lors d'un conflit de loyautés ?
- Connaissance des normes et des règles - Connaissance de la science et de votre champ d'expertise - Habiletés à délibérer de façon raisonnable - Habiletés à communiquer avec autrui et à convaincre
69
Conflit de loyautés
Ex. : Un employeur demande à son professionnel de poser une action qui s'inscrit en contradiction avec l'exercice attendu du rôle du professionnel (autorité patronale VS autorité de votre ordre professionnel)
70
Au plan légal (loi, jurisprudence, doctrine), les obligations du professionnel l'emportent sur les obligations qui résultent du contrat de travail
Vrai
71
Conflit d'intérêts
- Personnel : la personne ou le professionnel peut-il être juge et partie? Peut-elle servir ses intérêts personnels au détriment des intérêts associés à son rôle d’agent public et ses obligations de protection du public? - Organisationnel : La compagnie ou l’organisation peut-elle être juge et partie? Peut-elle servir ses propres intérêts corporatifs aux détriments des intérêts associés à son rôle et son mandat de service public?
72
La personne en situation de conflit d’intérêts se retrouve typiquement en situation de tension entre :
1 - Servir les intérêts et exigences spécifiques à un rôle 2 - S'avantager lui-même et favoriser ainsi son propre intérêt ou celui de proches
73
Le conflit d'intérêts constitue une faute.
Faux. Il désigne plutôt une situation délicate pouvant ultimement se traduire par une faute.
74
Pistes de solutions préventives et correctrices pour les conflits d'intérêts
1. Éviter 2. Divulguer 3. Délester 4. Déléguer 5. Superviser et auditer 6. Sanctionner 7. Dissolution et rééquilibrage
75
Phénomène de modération
Les décisions prises en groupe et visant le consensus ont tendance à être plus modérées que celles des individues. Elles sont le résultats de la somme des compromis.
76
Phénomène de polarisation
Les décisions prises en groupe ont tendance à être plus extrêmes (polarisées) que les décisions prises individuellement. Les individus plus modérés sont moins loquaces et convaincants que les individus qui ont des positions plus polarisées.
77
Phénomène de censure et autocensure
Les participants à une discussion prise en groupe ont tendance à rejeter toutes formes de contestation du consensus.
78
Biais de confirmation
Les participants à une discussion ont tendance à choisir les informations qui confirment leurs propres préjugés et préconceptions
79
Huit symptômes de la pensée de groupe
A. Surestimation du groupe 1. Illusion d'invulnérabilité 2. Croyance en la moralité inhérente du groupe B. Fermeture d'esprit 3. Rationalisation 4. Stéréotypes à l'égard d'autrui C. Renforcement du conformisme 5. Autocensure 6. Pression directe 7. Illusion d'unanimité 8. Uniformisation par les gardes de l'esprit
80
81
Illusion d'invulnérabilité
Biais d'optimisme, confiance excessive des individus dans les compétences du groupe, sentiment d'être à l'abri de risque que l'on reconnaît à autrui, prise de risque excessive
82
Croyance en la moralité inhérente du groupe
Tendance à croire que notre groupe est plus moral que les autres
83
Biais de projection et l'effet de faux consensus
Tendance à présumer que les autres personnes pensent comme nous
84
Rationalisation fallacieuse
Aveuglement rationnel : le groupe s'invente des arguments fallacieux pour justifier sa décision ou ignore ses propres biais à l'oeuvre
85
Sophisme de la persistance dans le temps
Nous l'avons toujours fait, cela n'a jamais causé de problème, cela a toujours bien fonctionné
86
Sophisme du nombre
Tout le monde le fait donc c'est bien. La majorité le pense donc c'est vrai
87
Biais de conformisme
Tendance à faire ce que la majorité fait
88
Stéréotypes à l'égard d'autrui
Nous VS eux Tendance à croire que les opinions de ceux qui ne sont pas dans le groupe sont nécessairement mauvaises, mal intentionnées, biaisées, stupides, fallacieuses
89
Biais d'accentuation inter-catégorielle
Nous avons tendance à surestimer les différences entre les individus qui appartiennent à des catégories distinctes
90
Biais d'homogénéisation intra-catégorielle
Nous avons tendance à surestimer la ressemblance des membres appartenant à un même groupe
91
Biais de similarité
Nous avons tendance à juger plus favorablement les personnes qui nous ressemblent. Nous avons tendance à juger défavorablement les personnes qui ne nous ressemblent pas.
92
Autocensure
Les individus du groupe dévaluent leurs propres idées si ces dernières entrent en conflit avec les valeurs connues
93
Pression directe
Toute dissension est considérée comme étant irrecevable, inacceptable et les membres du groupe exercent des pressions pour maintenir le consensus.
94
Illusion d'unanimité
Ignore des biais à l'oeuvre, la norme du groupe est désormais l'entente
95
Uniformisation par les gardes de l'esprit
Projection excessive du groupe contre les idées susceptibles de menacer sa cohésion Les leaders contrôlent l'information susceptible de déstabiliser l'entente du groupe
96
Comment éviter les pièges de la pensée de groupe
- Favoriser un climat de discussion plus ouvert, stimuler et encourager les idées contraires - Accroître les points de vue critiques externes en intégrant des voix et expertises dissonantes - Placer la responsabilité de la décision ultime dans les mains d'une seule personne du groupe - Stimuler, encourager et défendre le doute, éviter d'imposer une direction claire - Assigner le rôle d'estimateur critique (avocat du diable) à chacun - Instaurer des procédés de dissension anonyme - Multiplier les groupes de discussion - Consultation externe
97
Les failles de la quête de consensus
- Nous avons besoin de certitude - Nous avons besoin de l'approbation du groupe et de réciproquement - Nous avons l'impression que le consensus est rationnel et informé
98
Lors des premières expériences menées par Stanley Milgram, combien (%) des sujets menèrent l'expérience à terme en infligeant la punition maximale soit 450 volts?
62,5% soit près de 2 personnes sur 3 (pression d'autorité)
99
Les hommes sont moins soumis à l'autorité que les femmes.
Faux
100
Trois modèles de la relation entre la science et la société
- Neutralité morale de la science : La science n'est qu'un outil. Sa moralité ne dépend que de ce qu'on en fera. - Déterminisme technologique : Le progrès technologique est un bien et est de toute façon inévitable. La société n'influence pas la science. La science influence la société et contribue au bien commun. - Socioconstructivisme
101
Technosolutionnisme
Présente les innovations technologiques comme des réponses nécessaires ou particulièrement efficaces à des problèmes sociaux complexes et persistants
102
La science a une influence sur la société et la société a une influence sur la science
Vrai
103
Principales critiques adressées au Code
1. Conservatisme (rigidité des règles, résistance au changement, lourdeur du système, etc.) 2. Intellectualisme (discordance entre les professionnels de l'éthique et l'éthique des professionnels) 3. Corporatisme (attitude consistant à défendre exclusivement les intérêts de sa profession) 4. Policiarisation (rôles de surveillance, d'enquête et de sanction prennent trop d'importance) 5. Asservissement et perte d'autonomie
104
Fonctions du système et de la déontologie professionnelle
1. Inspirer (promotion des idéaux à atteindre, des valeurs à défendre, des modèles à suivre) 2. Éduquer (former les membres et s'assurer de la qualité de leur formation) 3. Réguler (contrôler le comportement des membres en balisant l'exercice de la profession)
105
Huit raisons pour justifier l'existence du Code
1. Ancrage moral (donne un guide moral commun) 2. Évaluation et contrôle public (permet à la société de formuler des attentes) 3. Socialisation des pairs (créer des liens) 4. Résolution des conflits entre pairs 5. Préservation des valeurs de la communauté de pairs 6. Révéler et sanctionner les manquements 7. Solidarité et soutien des pairs (force du nombre pour se défendre) 8. Accroissement de la confiance du public et de la réputation de la profession