Examen final Flashcards
(59 cards)
Explique moi pourquoi les rôles sociaux peuvent être interdépendants?
lorsqu’il y a modification d’un rôle, cela peut entrainer un changement aussi dans d’autres rôles que nous avons. (Ex. : parent se retrouve sans emploi = changement de statut professionnel. Maintenant sans emploi, le parent peut se sentir +/- apte à assumer son rôle familial et répondre aux fonctions parentales. Cela peut entrainer des conflits avec l’autre conjoint).
Explique moi pourquoi les rôles ne sont pas toujours explicites?
Parfois, on se voit reconnaitre un rôle que nous n’avons même pas sollicité (ex. : leader dans un groupe). Cela peut entrainer des conflits/négociations dans un groupe ou, au contraire, dans coalitions entre les personnes d’un groupe
Quelles sont, Selon Maisonneuve, les 2 façons de voir les rôles?
- Fonction fonctionnelle et pragmatique du rôle (ex. : père, chef, médecin, etc.)
- Dimension imaginaire/théâtrale du rôle (ex. : la façon dont on « joue » le rôle)
Est-ce que les 2 façons de voir les rôles de maisonneuve sont interdépendants?
Oui car la façon dont une personne assume son rôle fonctionnel dépend de la façon dont la personne perçoit le rôle (les représentations qu’il s’en fait), inspiré par toutes sortes de modèles réels (parents, profs, amis, etc.) ou imaginaires (personnages fictifs, amalgame de constructions liées à des représentations issues de diverses expériences, etc.).
Le rôle contribue à quoi dans une perspective sociologique selon maisonneuve?
le rôle contribue à l’actualisation des normes sociales et à la canalisation de forces collectives.
Le rôle contribue à quoi dans une perspective psychologique selon maisonneuve?
le rôle constitue une modalité importante d’expression de la personnalité et des différents dynamismes psychologiques
Quelles sont les 3 niveaux d’analyses des rôles sociaux? Et explique les.
Interactionnel:
- Négociation de ce qui est construit (modèles et attitudes) au niveau institutionnel et de ce qu’on a interprété au niveau individuel (normes et personnages).
- Réalisation d’arbitrage entre les rôles auxquels on aspire et ceux qu’on est contraint d’assumer.
- En interaction, on confronte l’Autre qui, lui, a des rôles complémentaires aux nôtres (ex.: père-fils, patron-employé, étudiant-prof, mari-femme, etc.)
- On ne peut pas renégocier un rôle sans d’accord explicite ou non avec l’Autre. (ex. : Je ne peux me définir comme directeur-adjoint sans échanger avec mon directeur).
- Il faut adapter nos rôles au fil des différentes interactions.
individuel:
- Fonction d’expression du rôle institutionnel qu’on s’est fait attribuer. Manière d’assumer ce rôle, de le « jouer ».
- Manière d’appréhender la question de la différence entre le rôle standard (tel qu’on s’attend à ce qu’il soit assumé, « joué ») et les attitudes personnelles (qui font en sorte que le rôle est assumé de manière singulière, particulière à la personne, même si son interprétation peut parfois être divergente de sa fonction première associée).
institutionnel:
- Rôle défini de manière explicite et contraignante. Rôle fonctionnel, et non imaginaire, car il sert à assumer une fonction dans la société. Rôle défini par la structure sociale dans laquelle nous sommes intégrés.
- On donne un certain rôle à quelqu’un, car on considère que la personne sera compétente dans les tâches qui accompagnent le rôle.
Quels sont les 2 composantes importantes de manifestation des rôles dans les relations dyadiques?
1L’attente du rôle : On s’attend à ce que certaines personnes agissent d’une manière prédéfinie en fonction du rôle qu’ils occupent (ex. : policier qui nous arrête sur le bord de la route, intervenant qui accueille un client pour la première fois, etc.). Quand les attentes qu’on a d’un certain rôle ne sont pas satisfaites, ça peut nous désorienter suffisamment pour qu’on soit durablement déstabilisé et qu’on éprouve un malaise persistant (ex. : ambulancier peu pressé, enfant peu actif, commerçant peu accueillant, etc.). Lorsque nos attentes sont déchues, les ajustements sont plus significatifs.
- ÉVOLUTION INTÉRIEURE DU RÔLE :
- Nécessite une spontanéité, plasticité dans la façon dont on tient son rôle et une bonne sensibilité de la manière dont l’Autre tient son rôle.
Quels sont les 3 types d’ajustement de rôle?
- INTERACTION NON-CONTIGENTE (absence d’ajustement) : Chacun joue un rôle en totale ignorance de l’Autre = Dialogue sourd. (ex. : remise de diplôme, mariage, baptême, etc.)
- INTERACTION CONTIGENTE ASYMÉTRIQUE (ajustement univoque) : Seul un des deux acteurs ajuste son rôle à la manière dont l’Autre évolue dans le sien (ex. : entretien d’embauche, interrogatoire policier, etc.)
- INTERACTION À CONTIGENCE RÉCIPROQUE (ajustement réciproque) : Chacun ajuste son rôle en fonction dont l’Autre actualise le sien. On est suffisamment au conscient de son propre ressenti et de ce que l’Autre exprime pour s’y ajuster de manière optimale. Les perceptions internes et externes entrent en jeu. PROCESSUS INCONSCIENT, réponse globale à un ensemble de stimulations traitées de façon très rapide. (ex. : Adapter le niveau de langage pour rendre une personne plus à l’aise en interaction).
Quels sont, selon maisonneuve, les 3 niveaux de conflits de rôles?
- Niveau socioculturel :
- Prolifération des rôles
- Rôles inconsistants entre eux ou équivoques
- Évolution du rôle par rapport aux statuts et aux modèles reconnus
- Articulation déficiente des fonctions du rôle - Niveau interactionnel :
- Dissension entre les attentes et les conduites liées au rôle entre deux ou plusieurs personnes
- Compétition pour assumer simultanément le même rôle - Niveau individuel :
- Caractère équivoque des différents rôles à assumer
- Contestation idéologique ou affective du rôle tel qu’il est défini
- Incompatibilité des exigences d’un rôle hybride ou mixte
Quels sont les techniques proposées pour résoudre un conflit intrasubjectif?
- Choisir un rôle et renoncer à l’autre. La rupture peut prendre la forme d’une démission, divorce, retour dans le pays d’origine.
- Rechercher des compris en hiérarchisant les différentes exigences du rôle
- Redéfinir le rôle, modifier ses exigences. Nécessite l’accord des autres, car la redéfinition ne peut se faire de façon unilatérale.
- Rationaliser le conflit afin de s’y accommoder ou de le nier complètement. (ex. : adopter un comportement autoritaire ou fuir)
Qu’est-ce qu’un statut social?
Position ou caractéristique sociale permettant de préciser la condition ou le rang parmi d’autres possibles. Le statut a un caractère relationnel.
Quels sont les 2 modalités évaluatives du statut?
- Indicateur de prestige, de pouvoir d’une personne indépendamment du statut formel.
- Indicateur de popularité ou de pouvoir d’influence (statut sociométrique). Mesurer l’effet qu’une personne a sur ses membres.
Les 2 modalités évaluatives réfèrent à quels fonctions?(2)
- COLLECTIVE : « Devoirs ». Définitions de l’ensemble de nos responsabilités.
- PERSONNELLE : « Valoir ». Effets qu’on produit sur les autres et les bénéfices qu’on en retire. Rôle important sur l’image de soi et explique pourquoi le statut de popularité est très recherché au sein d’un groupe.
Qu’est-ce que la distance sociale?
considérer les membres des autres classes comme étant « différents » = méfiance et fermeture entre les personnes.
Qu’est-ce qu’un attitude selon Lafrenaye?
Une attitude représente un état mental et neuropsychologique de préparation à répondre, organisé et la suite d’expérience et qui exerce une influence directe ou dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets et toutes les situations qui s’y rapportent.
Qu’est-ce qu’un état mental et neuropsychologique?
État intimide, personnel d’une personne qui peut difficilement être détecté par autrui. Si un sujet extérieur veut faire connaissance de cet état mental et neuropsychologique, il doit avoir recours à des questionnaires et des périodes d’observation. Cela veut donc dire que l’attitude est une réalité objective, que chacun perçoit l’attitude d’autrui et la sienne différemment que le monde extérieur.
Qu’est-ce qu’un état de préparation à répondre?
C’est la relation qu’on établit entre la manifestation d’une attitude et les comportements correspondants. C’est une réponse annonciatrice d’un comportement futur (ou potentiel) compatible avec l’attitude en proposée. Il est fort plus probable qu’on réponde à une attitude par un comportement compatible plutôt que divergent.
Qu’est-ce qu’un état organisé à la suite d’expérience?
Les attitudes ont une base définie par les traces mémorisées des expériences passées de la personne concernée. Il y aurait aussi une source héréditaire dans les attitudes.
Qu’est-ce qu’un état qui exerce une influence directe ou dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets et toutes les situations qui s’y rapportent?
Il y aurait une congruence entre l’attitude et les comportements de la personne. Il y a une influence généralisée d’un ensemble de situations perçues comme ayant un lien +/- direct avec les éléments fondateurs de l’attitude.
Quelles sont les 4 propriétés des attitudes et décris les?
La direction:
- La direction pour/contre, positive/négative, etc. que prend une attitude est un indicateur potentiel des comportements.
- Le fait de devoir adopter une attitude contribue à son élaboration.
L’intensité:
- La force de conviction avec laquelle un sujet adopte une attitude.
- L’intensité se situe sur un continuum ayant comme extrémités « totalement défavorable » et « totalement favorable ».
- Le caractère +/- marqué des attitudes serait de la complexité et de l’hétérogénéité des croyances qui se rattachent à l’objet.
La centralité:
- La centralité est l’importance affective d’une attitude du point de vue de la personne qui l’exprime. Le degré d’implication personnelle vis-à-vis une attitude quelconque.
- C’est « à quel point une personne accorde l’importance à un débat sans pour autant que ça paraisse et qu’elle adopte une attitude qui dégénère ».
- Ce facteur joue un rôle dans le changement des attitudes. Plus l’objet qui entraine une attitude particulière est important pour le sujet, plus la résistance au changement est grande.
L’accessibilité:
- L’accessibilité est le fait que nous ayons ou non des référents face à l’objet qui devrait générer une attitude.
- La difficulté à adopter rapidement une attitude face à une situation est considérée comme une « non-attitude ».
- Les gens qui prennent plus de temps à répondre à une question sont considérés comme n’ayant aucun point de vue sur le sujet avant d’être interrogés.
Qu’elles sont les 3 classes d’attitudes alternatives lorsque l’on modifie une attitude?
- Zone d’acceptation (mécanisme d’assimilation)
Zone dans laquelle on soutient des attitudes légèrement différentes, qui peuvent être assimilées/greffées à l’attitude d’origine - Zone de rejet (mécanisme de contraste)
Zone dans laquelle il y a une différence très marquée entre l’attitude d’origine et l’attitude alternative. Cela marque le caractère inacceptable de la proposition, ce qui fait que la proposition et rejetée. - Zone d’indifférence
Malgré que ce soient des propositions différentes, elles sont considérées comme acceptables puisqu’elles demeurent compatibles avec l’attitude originale.
Quels sont les 3 modèles qui représentent le mode de fonctionnement d’une réalité complexe sous une forme simplifiée ?
Modèle tripartite classique
- Il y aurait 3 composantes aux attitudes : cognitives, affectives, conatives. (p. 150). Exemple : les études universitaires.
Modèle unidimensionnel classique
- L’attitude est définie comme un affect associé à la représentation mentale d’un objet.
- L’attitude adoptée correspond aux positions que la personne adopte dans celles qui lui sont proposées.
Modèle tripartite révisé
- Il y a toujours la présence des composantes cognitives, affectives et conatives
- L’attitude se présente ici comme une prise de position qui reflète l’opinion de la personne sous la forme d’un jugement particulier et on se sert des trois composantes pour l’analyser.
Quels sont les 4 fonctions des attitudes et décris les?
1 Fonction de connaissance
- Attitudes sont utilisées comme un cadre de références permettant de faire face aux situations nouvelles pour lesquelles on aurait des réponses attitudinales déterminées.
- Attitudes permettent un mode d’organisation plus rapide dans des situations nouvelles.
- Dans des situations nouvelles, les situations antérieures servent de point d’ancrage sur les réponses qui pourraient possiblement être émises, aident à développer une position.
- Dans des situations familières, l’ensemble d’attitudes qui sont déjà prêtes à se manifester, peu importe les circonstances.
2 Fonction d’adaptation
- Attitudes permettent de maximiser la probabilité d’être accepté dans un groupe ou d’en éviter le rejet.
- Le choix d’un répertoire d’attitudes est de nature stratégique. On choisit d’être dans un groupe plutôt qu’un autre, car ils adoptent des attitudes similaires aux nôtres, donc cela facilitera aussi l’acceptation de celui-ci et mon adaptation personnelle dans ce groupe.
3 Fonction d’expression
- L’expression d’une attitude permet à la personne de prendre sa place.
4 Fonction de défense du soi
- Capacité des attitudes qu’on adopte à régénérer l’image de soi.