examen final Flashcards
(137 cards)
quel évènement était le plus grand changement dans la structure de la police des 30 années
précédentes ?
l’embauche des civils au sein de la police dans les années 60 et 70
comme étant le plus grand changement dans la structure de la police des 30 années
plusieurs facteurs expliquent l’utilisation accrue des civils dans
les organisations policières au cours de ces années
D’abord, on a évoqué la
nécessité de contrôler les coûts afin d’encore améliorer les services au public.
Ensuite, on
suivait la recommandation de certains experts proposant l’utilisation de civils aux deux
extrêmes de la spécialisation : on visait l’embauche de civil d’une part pour les tâches
demandant peu de qualifications et, d’autre part, les tâches où une expertise de pointe était
nécessaire.
Finalement, on observe aussi que les agences américaines fédérales et autres
avaient déployé un certain nombre d’incitatifs (notamment financier) à l’embauche de civil.
Ainsi, si les employés civils avaient d’abord entrepris des tâches en coulisse telles que la tenue
de dossiers ou d’autres travaux de bureau, leur rôle est devenu de plus en plus professionnel et
publiquement visible (Kiedrowski, Ruddell, & Petrunik, 2017).
Expliquez les début des analystes en milieu policier et ensuite le processus d’intégration et pourquoi
Cette intégration permettait également de passer d’un modèle d’accès à une expertise dans le
schéma d’un client demandant des services à un fournisseur,
à une méthode de résolution de
problèmes intégrant plus intensivement l’analyste et devenant ainsi progressivement plus
collective. C’était nécessaire puisqu’il y avait de plus en plus de données
Que veut dire les auteurs lorsqu’ils parlent de l’expression un laic au vatican ?
L’intégration des analystes civils comporte un certain nombre de défis. L’expression être un
laïc au Vatican représente bien le sentiment pour l’analyste, souvent un employé civil, d’être
davantage considéré comme un auxiliaire n’appartenant pas à la communauté policière.
Comme Guyot (1979, p. 417) l’a observé, « les agents assermentés [les policiers] sont
généralement traités comme membres de l’organisation, alors que les civils sont des employés
» (traduction libr
Plusieurs facteurs expliquent les difficultés d’intégration des analystes au sein des
organisations policières. quels sont-ils ?
Plusieurs facteurs expliquent les difficultés d’intégration des analystes au sein des
organisations policières. Premièrement, le déploiement de civils dans les services de police a
souvent été critiqué par les associations ou les syndicats représentant les policiers (voir
notamment Chatterton 2008) ou par de hauts fonctionnaires du service de police lui-même
(Kiedrowski et al., 2015). On craint notamment le vol d’emplois et de carrières, mais aussi on
évoque certaines tensions prenant racine dans la culture policière entre les policiers et les
civils. Ces tensions se manifestent notamment par la conviction que les étrangers ne peuvent
pas comprendre leur travail (Alderden & Skogan, 2014).
Deuxièmement, il semble persister une méconnaissance du travail de l’analyste en milieu
policier (Cope, 2004; Sissen, 2008). Dans une étude où les analystes en renseignement étaient
interrogés sur la perception de leur travail, ils estimaient que les policiers n’avaient pas
tendance à apprécier la production d’analyses plus approfondies de plus longue haleine (Belur
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& Johnson, 2017). Ils seraient davantage intéressés par des réponses rapides et même en
temps réel.
on dit souvent qu’il y a un écart entre les
possibilités de l’analyse criminelle et les besoins exprimés par les policiers. Donnez un exemple.
De plus, on a aussi observé que la production de statistiques à la petite semaine
(bean counting) était l’un des principaux objectifs de l’analyse de la criminalité, et ce, malgré
tous les progrès technologiques notamment dans l’analyse statistique et les capacités de
cartographie
(O’Shea & Nicholls, 2003)
Leur rôle consiste plutôt à prendre des informations, d’embellir leur
présentation et de retourner le produit de cette transformation sans qu’il n’y ait vraiment de
processus de réflexion sous-jacent.
Finalement, il semble que la résistance au changement soit aussi un facteur important. En
particulier, l’étude de Willis et al. (2007) indique que la police continue d’être dominée par les
stratégies traditionnelles de lutte contre le crime. Ainsi, elle ignore des approches novatrices
basées sur des données probantes pour mettre sur un piédestal la sagesse expérientielle
personnelle.
quel serait le compromis idéal pour l’intégration des analystes ?
collaboration entre analyste et
enquêteur sur une même affaire reste un compromis idéal. Selon lui, l’expérience de
l’enquêteur basée sur les cas précédemment traités contrebalance les avantages d’apporter un
regard externe au travers d’un analyste expert. Un processus collaboratif doit alors être mis en
place pour tirer profit des différences de compétences. C’est l’ensemble de la communauté
policière qui bénéficie d’une meilleure intégration des policiers et des employés civils
(Alderden & Skogan, 2014)
quels sont les situations qui peuvent conduire à mettre en oeuvre des moyens particuliers en matière de
gestion des informations.
Ces derniers visent ensemble à étendre les capacités cognitives des
enquêteurs (par exemple en visualisant l’information d’une manière appropriée pour favoriser
les associations d’idées), soutenir la structuration des raisonnements en s’assurant que les
informations soient traitées avec fluidité, et systématiser les processus de résolution des
problèmes rencontrés en cours d’investigation (par exemple l’exploitation d’une banque de
données de traces et d’empreintes digitales)
Difficultés rencontrée toujours plus fréquemment dans les enquêtes
et qui découle
directement de la numérisation de la société, consiste à traiter des données collectées en très
grandes quantités
certaines enquêtes ou en cas de crise, il s’agit de
distinguer en temps réel, dans un flux d’informations intense, les éléments d’intérêts
Une troisième situation récurrente survient quand la nature des données demande
l’intervention d’un spécialiste. Le problème consiste alors à déterminer comment trouver et
engager des connaissances pertinentes, pas forcément immédiatement disponibles dans
l’organisation.
Quelles sont les solutions dans ce genre de situations ?
Il s’agit alors de mettre en oeuvre une démarche de collecte et de traitement
des informations pertinentes pour automatiser certaines opérations dans un processus continu
de suivi. Même si la quantité d’information à traiter est raisonnable, la répétition des
opérations rend la mise en place d’un processus de traitement souhaitable pour ne pas
manquer des éléments pertinents.
Que vise l’analyse criminelle ?
l’analyse
criminelle dite opérationnelle (ou tactique dans les pays anglo-saxons) vise à appuyer
l’enquête criminelle dans toutes ces opérations en proposant des méthodes structurées de
gestion des informations.
Quels sont les modèles d’i?ntégrations qui peuvent alors être mis en oeuvre
l’analyste peut intervenir en tant
qu’expert externe au profit de l’investigation policière ou du tribunal1 ou peut être directement
intégré aux enquêtes par les polices ou des magistrats. Ces méthodes deviennent tellement
systématiquement utilisées, qu’un processus de décentralisation est clairement perceptible :
les méthodes et les outils de l’analyste criminel deviennent progressivement intégrés à la
formation des enquêteurs.
Quels sont les rôles de l’analyste criminel
Lorsque l’analyste travaille de façon autonome, comme expert,
il est chargé d’élaborer des
scénarios alternatifs non identifiés par les enquêteurs.
Il évalue les indices afin de détecter de
nouvelles pistes d’enquête ou d’identifier des informations manquantes.
L’analyste criminel
prend, dans une certaine mesure, un rôle d’évaluateur. Il joue le rôle de « l’avocat du diable »
sur des cas importants où la pression sur les enquêteurs est susceptible de biaiser les
raisonnements. est censé apporter un regard neuf en suivant une
démarche adaptée, afin d’identifier des lacunes dans l’enquête et apporter de nouvelles ypothèses
l’élaboration de divers produits (tableaux, banque de données, représentations
graphiques, etc.) pour soutenir les tâches des enquêteurs et l’investigation dans son ensemble
(Peterson, 1998).
hypothèses.
quelles sont les compétences recherchées chez un analyste ?
Habiletés informatiques ((bases de données, traitements de données, analyse
géospatiale : visualisation, l’automatisation sont autant d’habilités
spécifiques nécessaires.
Bonnes aptitudes en
recherche : L’analyste doit
être capable d’identifier les connaissances nécessaires au bon
déroulement de l’analyse
Poursuivre une activité́
intellectuelle soutenue (Une fois les données traitées et des résultats obtenus, il faut
savoir émettre des hypothèses crédibles, interpréter les données)L’interprétation, est la PROPRIÉTÉ DÉTERMINANTE de la pratique de
l’analyse.
Être généraliste : Être à l’aise avec plusieurs sujets, surtout au niveau des corps
policiers de plus petits niveaux. connaissance
générale en matière de criminalité et un intérêt marqué pour le
métier policier sont incontestablement bénéfiques.
Compétences relationnelles ; bien communiquer oralement et à l’écrit.
Pouvez-vous comparer rapidement l’analyste policier de l’analyste civil
Policier : Meilleure connaissance du terrain et de
ses enjeux concrets. Favorise les échanges avec le personnel
policier.
Grande charge de travail si aussi charge de travail polcière.
Civil : regard élargi sur les évènements,
doit savoir s,dapter avec un milieu pas familier
Différence entre commuters et marauders ?
In short, while marauders commit their
offences in their own neighbourhood, commuters go beyond this habitual zone and commit
their offences in more remote residential areas.
Expliquez le concept de maps cognitives
The individual requires
cognitive structures such as the geographical location of items and strategies that enable
closer proximity to these items. Such structures are generally termed cognitive maps, and
they contain information including both the location and attributes of a desired object
internalised as a result of either direct or vicarious interaction with the environment
(Downs & Stea, 1977). Additionally, the criminal
range of movement is regarded as being established during both criminal and noncriminal
activity, thus including sites of social interaction, employment or school, and the
routes that connect these destinations (Brantingham & Brantingham, 1981).
Vrai ou faux : The majority of serial offenders tend to commit most of their offences in an area proximate
to their home base
Vrai
qu’est-ce qui influence la constitution de ces maps cognitives ?
Variables such as age, sex, race and socio-economic status
gender and age are associated with specific social and cultural expectations
that had a tendency to restrict movement, thus limiting the scope of people’s cognitive
maps to an area close to their home.
quelles sont les explications à ce phénomène ?
As a result, whilst
girls regard themselves as being adept in negotiating a novel environment, parental practices
prevent and discourage them from practicing this skill, resulting in a perceived
decrease in this ability. Subsequently, it could be hypothesised that criminals who are
young, or adult females, or from specific racial backgrounds such as Caucasian may have
relatively limited cognitive maps and thereby be more likely to offend within an area
proximate to their home.
De quel style les violeurs et plusieurs criminels en série ont tendance à être ?
Marauders et donc à commettre les crimes proche de leur lieux de résidence
Comment expliquer cela pour les violeurs ?
Canter and Larkin (1993) suggested that this may be attributable
either to the rapist attempting to economise on movement during criminal activity,
or to the possibility that the marauding offence style is simply a developmental stage of
criminal behaviour. The crime of rape is a highly emotional act, so the offender with a
marauding offence style may have a psychological need to maintain proximity to the home
base, possibly to enable a feeling of security (Canter & Larkin, 1993).
sex offending and arson are predominantly motivated by interpersonal
violence, for which a wealth of opportunities exists in any given location, and thus
124 R. Meaney
Copyright © 2004 John Wiley & Sons, Ltd. J. Investig. Psych. Offender Profil. 1: 121–137 (2004)
Figure 1(b). The marauder version of Canter and Larkin’s (1993) Circle Theory.
the adoption of a marauder offence style may reflect the fact that sex offenders and
arsonists have no necessity to travel. This evidence prompts the hypothesis that sex
offenders and arsonists will display a marauder offence style.
Expliquez la circle theory ?
epresentation the physical pattern of offender movement can be conceived
as a circle that encompasses the home location at the centre. The radius of the circle
is representative of the distance between the offender’s home base and the furthermost
offence site. The offender’s spatial behaviour across a series of offences is proposed to
be interpretable in relation to their home base, as all offence sites will be relative to this
location (Canter, 1994). The distance between the home base and furthermost offence is
referred to as the ‘criminal range’, defined by the greatest distance an offender is willing
to travel to commit an offence
Circle Theory’ is the existence of a fixed base from which
the offender travels in order to offend in a defined area. Additionally, the theory proposes
that criminal spatial behaviour may be most simply conceptualised as circular, as this
requires that only a single parameter, the radius, need be determined.
quels crimes étaient associés au maraudeur et au commuter ?
sex offending and arson MARAUDEUR
Cambriolage (COMMUTER autant de chance que marauder)