Examen Final Toxicomanie Et Sexualité Flashcards

(145 cards)

1
Q

Cours 7 : l’utilisation d’internet

C’est quoi la cyerdépendance ( principes)

A
  • dépendance comportementale sans substances : un besoin compulsif d’utiliser internet avec un usage excessif qui apporte des difficultés fonctionnelles
  • Besoin compulsif
  • usage excessif
  • difficultés fonctionnelles
  • DSM-5 : Usage pathologique des jeux sur internet
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2
Q

La pornographie c’est :
Et comprend 3 choses

A

“Tout type de médias présentant explicitement la sexualité dont l’objectif premier est de stimuler sexuellement le spectateur”
1- montage et des acteurs ( les acteurs vont consommer des substances psychoactives pour être plus performant, éjaculation plus intense ou la remettre à la fin de la vidéo)
2- une industrie ( sont but c’est le commerce, faire de l’argent)
3 - utilisation de substances psychoactives ( pour répondre aux standards, stéréotypes de la performance.
* la porno c’est une fiction

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3
Q

Les avantages de la porno (8) ?

A

1 : accessible
2: rapide
3: efficace
4: variée
5: abordable
6: anonyme
7: absence de sentiment émotif
8 : apprentissages

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4
Q

Quels peut-être les indicateurs d’un point de bascule ?
(6)

A

1 : le temps d’écran ( quand il est majoritairement axé sur la porno)
2 : pensées envahissantes ( quand on n’est plus capable d’avoir des relations sexuelles ou se masturber sans porno
3: bris de fonctionnement ( fonctionnement social altéré)
4: sentiment de perte de contrôle
5: perte d’intérêt
6: souffrance

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5
Q

Une passion harmonieuse c’est quoi ?

A

Consommation saine :
- Va nous amener une satisfaction, une découverte mais en même temps je suis capable d’avoir de la sexualité sans consommer de porno
- Je me satisfais dans mes relations sexuelles avec mon partenaire ou seul.
- je suis capable d’imaginaire érotique
- je suis capable d’avoir un imaginaire érotique sans support visuel ou porno.
- capable de développer moi-même mes fantasmes sans avoir en n’en rechercher sur des sites porno
- c’est un équilibre de la pornographie sans que ça devienne une souffrance et que ça deviennent problématique

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6
Q

Une passion obsessive c’est quoi ?

A

Le point de bascule :
- quand on n’est plus en mesure d’avoir des relations sexuel ou de se masturber sans consommer de porno
- quand je suis plus capable d’imaginaire érotique
- quand je suis capable de dire mes préférences sexuelles mais que je ne suis pas capable d’imaginer n’es scénarios moi-même, sans consulter les sites porno
- quand je suis plus en mesure d’avoir une érection sans porno
- quand ça atteint ton fonctionnement social

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7
Q

Les risque de la dépendance à la pornographie en ligne : 14

A

1 : difficultés sexuelles ( pertes d’érection, difficulté d’avoir des érections, difficulté à lubrifier, difficulté envers nos désirs)
2: insatisfaction sexuelle
3: anxiété de performances ( imaginer qu’il faut faire toutes les positions sexuelles pour avoir une bonne relation sexuelle, sentir que notre corps n’est pas à la hauteur).
4 : stéréotypes ( on va devenir tellement par le fait de reproduire ce qui a été réalisé dans les vidéos que finalement, on ne sera plus capable de s’abandonner dans nos relations sexuelles, on ne sera plus en mesure d’avoir une sexualité émotionnelle).
5 : isolement relationnel ( la consommation de porno pousse à s’isoler de plus en plus, difficile de développer des relations, s’isoler dans notre relation, avec notre partenaire car ça va devenir trop confrontant pour la personne).
6 : utilisation de susbtances psychoactives ( pour améliorer notre performance)
7 : absence d’imaginaire érotique
8 : appréhendé la sexualité
9 : fausses croyances
10 : difficultés dans la gestion des émotions ( si la masturbation me sert à gérer mon stress, si j’essaie de couper c’est quoi mes ressources pour gérer mes émotions ? Mes moyens ?, mes outils ?
11 : absence de sentiment émotif
12 : sexualité plus permissive/ difficulté dans la notion de consentement ( toute peut se trouver sur internet, même ce qui est illégal donc on peut tomber dans une banalisation de la sexualité, du consentement, développer des comportements à risques.
13 : augmentation des prises de risques
14 : perception négatives du corps

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8
Q

Les pistes d’interventions : dépendance à la porno en ligne ( 8)

A

1 : aborder le sujet de la pornographie ( de l’utilisation de la pornographie avec les personnes, c’est important de démystifier, de se dire que ce n’est pas complètement mauvais d’utiliser de la porno mais ce n’est pas complètement bon, il est où le point de bascule)
2: dépister si l’utilisation est problématique ( qu’est-ce que vous ciblez que pour vous c’est une problématique?)
3: éducation sexuelle ( offrir une éducation sexuelle avec la personne, quand est-ce qu’on n’est dans une passion sexuelle harmonieuse versus obsessive ? Quand la peut avoir des avantages ? Quand la porno peut également apporter des désavantages ?)
4 : gestion des émotions (offrir des outils à la personne concernant la gestion des émotions. Si vous ciblez que la personne va gérer son stress par l’utilisation de la porno, on peut donner des conseils pour gérer son stress autre que la pornographie)
5: être à l’écoute de ce qui est recherché par la pornographie ( qu’est-ce que la personne comble par l’utilisation de la pornographie ? Pour ce faire, il faut écouter la personne et voir ensuite avec la personne comment on pourrait aller chercher ça autrement.)
6: identifier les éléments sous-jacents (théorie de l’iceberg, la personne peut camoufler quelque chose et le gérer de façon malsaine).
7 : aborder le point de bascule
8 : référence vers des services spécialisés ( si vous voyez que cela nécessite une intervention d’une sexologue).

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9
Q

Les applications de rencontre dépendance ; quelques caractéristiques (8)

A
  • application, site internet
  • augmentation depuis la pandémie
  • localisation GPS
    -usage banalisé ( passer plusieurs heures sur les sites de rencontres, procrastiner nos tâches qu’on doit faire, s’isoler car on passe bcp de temps sur les applications de rencontre).
  • accessible
    -économique
    -rapide
    -interface ludique, colorée, simple ( les créateurs on fait en sorte que ce soit attrayant, qu’on n’es envie d’y retourner)
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10
Q

Les motivations d’utiliser les sites de rencontres : 12

A

1- acceptabilité sociale
2- sentiment de valorisation, recevoir de l’attention
3- se sentir désiré, plaire
4- apaiser l’ennuie, recherche de divertissement
5- vivre une sexualité anonyme ( cacher son profil avec des faux comptes pour ne pas exposé ma sexualité à mon entourage).
6- recherche d’excitation
7- réponse rapide et illimitée
8- sentiment de contrôle
9- interaction sociale en dehors et à l’insu du cercle social
10- communication moins menaçante
11- exploration des fantasmes sexuels
12- éviter l’exposition aux ITSS-VIH

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11
Q

C’est quoi la sexualité narcissique ?

A
  • chercher un sentiment de contrôle afin de lutter contre les angoisses d’abandon
  • centré sur ses besoins
  • mise en scène de soi ( mimétisme, investissement des stéréotypes)
  • annuler les rencontres
  • Des gens qui vont repousser l’autre avant l’autre pour avoir un semblant de contrôle sur le risque d’abandon.
  • laissé croire qu’il va y avoir une relation mais jamais se présenter au rdv car c’est trop anxiogène pour eux.
  • des gens qui vont se faire une mise en scène, se développer des investissements désirés pour attiré l’autre ( des photos retouchés, utiliser des phrases classiques, parler dans sa bio qui sont populaires, mais qui sont même pas un sujet qui nous intéresse mais on sait que ça va plaire
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12
Q

La sexualité récréative c’est quoi ?

A
  • script sexuel
  • plaisir sexuel rapide, souvent peu satisfaisant
  • lieu de consommation
  • pas de rapport à l’autre, ni de rapport à soi
  • absence de discussion
  • perception d’une norme
  • combler les pulsions sexuelles sans entrer en intimité et en évitant de développer une relation interpesonnelle.
  • pour combler pulsions sexuelles sans jamais entrer en intimité, en évitant de développer des relations interpersonnelles.
  • la sexualité va devenir un façon de combler leurs manques, à tout pris ils vont parler sur des applications de rencontre, rapidement ils vont parler de sexualité, de se rencontrer pour avoir un rapport sexuel
  • on ne s’intéresse pas à la personne car tout ce que l’on souhaite c’est d’avoir des relations sexuelles pour s’évader, pour ressentir de l’affection
  • pas de rapport à l’autre ou à soi, c’est une sexualité très déconnecté, qui est purement physique et non émotionnelle

Problématique :
- les gens vont commencer à croire que c’est la norme d’avoir pleins de relations sexuelles avec différentes personnes
- distorsions cognitives.

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13
Q

Les facteurs de risque d’une dépendance aux sites de rencontre (6)

A

1- faible estime de soi
2- trouble de santé mentale
3- difficulté dans la gestion des émotions
4- détresse psychologique
5- distorsions cognitives sur soi
6- insatisfaction sexuelle

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14
Q

Les facteurs de protection d’une dépendance aux sites de rencontre ; 5

A

1- intérêts variés
2- satisfaction personnelle
3- capacité d’auto-régulation
4- satisfaction sexuelle
5- vision positive de la sexualité

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15
Q

Quels sont les risques d’une dépendance aux sites de rencontre ? (8)

A

1- difficulté avec les contacts sociaux ( développer un contact sexuel avec la personne mais aussi de développer de l’intimité avec cette personne.
2- sentiment d’être apprécié seulement en ligne ( parfois on va falsifier notre beau côté mais en réalité cela nous représente pas).
3- difficulté avec l’intimité
4- isolement
5- des encastrement des relations amoureuses et sexuelles de la sphère social ( séparer la sphère sociale de la sphère sexuelle, alors que les deux devraient se retrouver dans la même sphère).
6- banaliser les relations sexuelles
7- plusieurs risques de contracter des ITSS
8- plus à risque d’avoir des comportements sexuels à risque ( impulsif et innatendu)

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16
Q

Les pistes d’interventions pour les personnes dépendantes aux sites de rencontre ( 6)

A

1- Travailler avec les objectifs et les motivations de la personne et non contre
2- transmettre de l’information sur les risques cognitifs, affectifs et sociaux
3- promotion de la santé sexuelle
4- identifier les variables affectives et émotionnelles sous-jacente ( qu’est-ce qui l’amène à vouloir utiliser les application de rencontres ?)
5- modèle dualiste de la passion ( il est où le point de bascule ?)
6- approche selon les besoins de la personne ( certaines personnes préfères davantage une approche en réduction des méfaits)

Ex : une personne qui utilisait bcp de sites de rencontre pour s’auto-réguler et plusieurs autres raisons. Ce qui à été réaliser : lorsque la personne ouvre une application de rencontre, elle va se questionner sur qu’est-ce qu’elle rechercher présentement ? Trouver des alternatives qui va combler se besoin. Voir c’est quoi son besoin à travers ça, derrière cette dépendance ? Le besoin va disparaître et nous allons voir le réel besoin derrière tout ça.

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17
Q

Les relations amoureuses

Quels sont les principes de la dépendance affective ? (7)

A

1: exister à travers l’autre
2: répétition de l’acte
3: impact sur le fonctionnement social
4 : des relations sexuelles rassurantes
5: difficulté de mettre ses limites ( sur toute les sphères de sa vie)
6: peur de l’abandon
7: les relations sont souffrantes ( peur constante d’être abandonné ou rejeté

  • Pour une personne ayant une dépendance affective, la relation sexuelle va être rassurante car la relation en soi est stressante car nous avons constamment peur d’être rejeté ou de l’abandon. Dans la relation sexuelle, c’est à ce moment que la personne va ressentir ce moment comme privilégier. Ceci est malsain car ce sentiment est éphémère puis c’est ce qui va nous amener à ne pas respecter nos besoins dans la relation sexuelle.
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18
Q

La personnalité dépendante/ DSM-5 : c’est quoi ? Quels sont les critères et ce ça n’en prend pour compter comme un dx ?

A

Définition : besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et “collant” et à un peur de la séparation, qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 5 des manifestations suivantes :

1 : le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui.
2: À besoin que d’autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines important de sa vie.
3 : A du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation
4: A du mal à initier des projets ou à faire des choses seule ( par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d’énergie
5: Cherche à outrance à obtenir le soutien d’autrui, au point de faire volontairement des choses désargréables
6: se sent mal à l’aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d’être incapable de se débrouiller.
7: lorsqu’une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin
8: est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d’être laissé à se débrouiller seul.

  • pas besoin d’avoir un trouble de la personnalité dépendante pour avoir une dépendance affective
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19
Q

Quels sont les 3 types de styles d’attachements selon John Bowlby ? Et quels sont les caractéristiques pour chacun

A

1: Attachement sécurisé :
- capable d’intimité
-se considère comme méritant l’attention de l’autre
- identifie ou exprime ses besoins et ses limites
- régulation des affects
- modèle de soi positif.

  • c’est le style idéale :
    La personne est capable d’intimité mais n’est pas en recherche constante de relation intime, la personne va considérer qu’elle mérite l’attention de l’autre, elle à un conception de soi positive et un modèle des autres aussi positifs. La régulation des effects = auto-régulation saine des émotions.

2 : Le style d’attachement évitant :
- Donne l’impression d’indépendance
- l’intimité est perçue comme désagréable
- tenter de garder l’expression de ses émotions à une basse intensité

  • une personne qui semble ne pas chercher de relation, qui va s’en éloigner, la personne va plus éviter les relations que d’être indépendante en soi car elle va éviter les relations puisque l’intimité est perçue comme très désagréable et donc en s’en éloigner. Va vouloir éviter la relation que de vivre l’abandon, de la tristesse. Il se détache le plus possible de ses émotions.

3 : style d’attachement anxieux/ambivalent :
- recherche le contact mais craint l’intimité
- cherche la sécurité
- partenaire idéalisé
- faible estime personnelle

  • une personne qui va constamment rechercher le contact mais qui va craindre l’intimité. Cherche la sécurité dans les relations mais quand ça devient trop intime il va se sauver.
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20
Q

La typologie de Batholomew : c’est quoi et il y a cb de catégorie ?

A

Il va développer le modèle en 4 styles d’attachement : selon le degré de l’anxiété d’abandon et le degré de l’évitement et de l’intimité.

1) le style d’attachement sécurisant :
- bonne confiance en soi
- à l’aise avec l’intimité
- degré d’abandon faible

2) le style d’attachement préoccupé ( anxieux-ambivalent)
- craint d’être abandonnée +++
- n’a pas peur de l’intimité

3) le style d’attachement évitant divisé en deux styles selon le degré d’abandon

3.1: style d’attachement détaché : ( auto-suffisant et croit être aimable)
- degré d’évitement de l’intimité: élevé
- degré de l’anxiété d’abandon : faible

3.2 : le style d’attachement craintif
- confiance en soi faible
- évitement défensif, craint l’intimité

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21
Q

Dépendance affective et dépendance aux substances ( deux phases)

A
  • la dépendance affective dans ce cas, une recherche désespérée de satisfaire le besoin d’être aimé, on veut le combler.

1 ) phase d’attirance :
- concerne l’euphorie provoquée par la rencontre amoureuse ( souvent dans les débuts d’une relation amoureuse, c’est la lune de miel, on va chercher le high. La problématique est lorsque l’on retombe dans la phase d’attachement, la lune de miel s’estompe, c’est la qu’on va avoir apparaître des conflits
- désir ardent de reproduire le high euphorique d’une nouvelle relation = dépendance affective ( recherche désespérée de satisfaire le besoin d’être aimé)

2) phase d’attachement :
- concernant le sentiment de sécurité et de continuité
- faire tout pour préserver la relation ( tolère, violence, abus vols, la rupture est plus angoissante que de tolérer le dépassement de nos limites) = dépendance affective ( recherche désespérée de satisfaire le besoin d’être aimé)

***La dépendance aux substances : recherche désespérée d’anesthésier le besoin d’être aimé

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22
Q

Le triangle dramatique de Karpman c’est quoi ?

A

Définition : un modèle dynamique qui comporte 3 rôles qui sont interchangeable, pas obligé d’être 3 mais minimalement deux. Chaque personne à son rôle à jouer.

Le rôle de sauveur : la personne qui va sauver, qui à besoin d’aider, de s’accomplir à travers l’autre, qui à besoin d’être reconnu et valoriser à travers les autres. Le sauveur à besoin d’une victime pour l’aider ou pour se remonter

La victime : une personne qui va subir, qui va s’appitoyer, qui va se plaindre “ce n’est pas de ma faute, c’est parce que mon ordinateur ne fonctionne pas bien”.

Le persécuteur : la personne qui va critiquer, qui va dévaloriser, qui va être sévère envers l’autre.

En bref :
- les personnes vont se promener entre 3 rôles dans une dynamique toxique, une relation toxique et malsaine.
- chacun vont avoir un rôle de préférence donc soit la victime, le sauveur ou le persécuteur.
- il devient difficile de se sortir d’une relation qui est dans ce modèle là car c’est très toxique. Cela implique que les 2 partenaires veulent absolument modifier leurs comportements, leurs modes relationnelles, car même si la personne qui joue le rôle de sauveur arrête d’essayer d’aider toujours, la personne victime qui continue son rôle va forcé pour que le sauveur reprenne ses comportements. Ainsi, il va être difficile de s’en sortir si les deux ne font pas le travail en même temps ou qu’il n’y a pas une fin de relation.
- tout les rôles sont négatifs btw car c’est toujours une façon de se valoriser à travers l’autre

5 caractéristiques de ce modèle :
1= rôles interchangeables
2= modèle dynamique
3= tous les rôles sont négatifs
4= complémentarité des rôles
5= source de culpabilité, de tension et de souffrance ( peu importe le rôles que l’on joue).

*** on doit reconnaître quel est notre rôles et que l’on change ce rôle selon les situations. Il faut en prendre conscience d’abord pour ensuite défaire cette dynamique malsaine.

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23
Q

Dépendance de la victime :
Définition
2 catégories :

A

Définition : perception qu’a la victime sur l’impact financier, social et psychologique d’une rupture affective.

Deux catégories :

Catégorie objective : différence de revenu ; présence d’enfants ; statut professionnel

Catégorie subjective : financière, émotionnelle, sexuelle et sociale

  • peur de l’abandon ; soumission, sentiment d’impuissance ; manque de confiance.
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24
Q

Dépendance de l’auteur de violence ( caractéristiques 8)

A

1- ambivalence : souhait et peur de relation fusionnelle
2- difficulté à tolérer l’autonomie ou la séparation
3- vulnérable à la dépression
4 -moins de compétences communicationnelle
5- sentiment d’incompétence
6- volonté de soumettre la victime à un statut inférieur
7- prise de pouvoir comme sécurité à poursuivre la relation
8- recours à l’intimidation

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25
Indicateurs d’une relation amoureuse saine (5) et indicateur d’une relation amoureuse addictive (5)
Relation amoureuse saine : - honnêteté - attentes réalistes - capacité d’apprécier la solitude/ confiance en le retour du partenaire -désir amplement satisfait / ne cherche pas davantage - soutien mutuel Relation amoureuse addictive : - intensité émotionnelle / high amoureux - peur de l’intimité et de l’engagement - passage rapide à la relation suivante - fait tout pour conserver son partenaire - soutien conditionnel et contrôle
26
La codépendance : c’est quoi ? Quels sont les caractéristiques ?
Définition : il y a une personne dépendante aux substances et la personne qui est co-dépendante, qui équivaut aux membres de l’entourage de la personne dépendante - c’est de dépendre de l’autre car il va se valoriser à travers le fait d’aider la personne dans son arrêt, dans sa consommation ou sa gestion de la consommation - la personne dépendante aux substances va aussi dépendre de la personne co-dépendante, de l’aide dans son fonctionnement, son soutien. - les deux vont être dépendant l’un de l’autre - freine l’épanouissement personnel car nous sommes jamais centré sur nos besoins - freine notre développement personnel - la co-dépendance peut être temporaire ou définitive, cela va dépendre du comportement et de la consommation. - la dépendance va créer un déséquilibre dans la relation, c’est ce qui va amener la dépendance aux substances et donc amener la co-dépendance. - le co-dépendant chercher la valorisation à travers l’autre - processus dynamique sans pour autant aller jusqu’au lien d’emprise - relation toxique entre un individu avec une pratique addictive et un autre membre de son entourage.
27
Évolution du processus de co-dépendance : 5 étapes ( en gradation)
1- sentiment légitime d’entraide, chez l’entourage/glissement de l’aide à la co-dépendance. Ex : mon partenaire commence à développer une dépendance aux substances et j’ai envie de l’aider, d’être la pour lui. 2- co-dépendance s’installe : sentiment d’intrusion de l’entourage dans la vie de la personne dépendante. - entourage ( co-dépendant) fait des choix à sa place - personne dépendante se néglige, dépasse ses limites. Ex: à l’étape 1, j’ai envie de l’aider puis la mon partenaire va se négliger un petit peu plus, moi je vais dépasser mes limites pour l’aider un petit peu plus. Il va moins manger alors je vais plus de repas. - je vais me valoriser dans mon aide parce que je vais au-delà de prendre soin, on va prendre en charge la personne. Quand la personne va boire plus tard au lieu de commencer plus tôt, je vais me valoriser en me disant que c’est grâce à moi. 3- co-dépendance progresse vers négation de l’autre - personne dépendante aux substances: s’isole, dissimule ses difficultés et affects, éprouve de la honte et de la culpabilité. * la personne dépendante va s’isoler, va cacher ses difficultés, elle va éprouver de la honte et de la culpabilité et donc elle n’a pas envie de se faire aider car ça lui fait sentir inférieur et moins bonnes. - la personne co-dépendante : toute son énergie va à la résolution du problème, s’épuise ou impuissance et sentiment de rejet si l’autre personne nous cache ses difficultés 4- construction subjective d’un sentiment d’urgence pour le co-dépendant - la relation va se diriger vers une construction subjective d’un sentiment d’urgence pour le co-dépendant ( vite je dois faire quelque chose, tu as besoin de moi, tu me caches tes difficultés, moi je connais la réponse) = rend la personne dépendante aux substances encore plus honteuse, coupable et la personne va s’isoler de plus en plus et c’est là que s’installe de plus en plus la toxicité dans la relation. 5- toxicité de la relation s’installe - le co-dépendant va être en quête d’amour, va se valoriser à travers l’aide offerte pour la personne dépendante aux substances. - la personne dépendante aux substances : va s’isoler, ne vas pas se sentir bien, elle va se réfugier dans sa consommation et ainsi de suite.
28
La violence conjuguale et abus de substances :
Les deux on un impact sur l’un et l’autre = influence bidirectionnelle ( 1 et 2 s’impact) 1: les effets négatifs de l’abus de substances sur la relation amoureuse Impact sur 2: influence de la relation amoureuse sur le développement ou le maintien et le rétablissement d’une problématique de consommation ** les effets négatifs de l’abus de substances sur la relation amoureuse va avoir des effets sur l’influence de la relation amoureuse et sur le développement de la personne.
29
Typologie des couples dans un contexte d’abus de substances : (4)
Type A Type B Type C Type D
30
Définir le type A
- rencontre dans un contexte de consommation - poursuive la relation en l’organisant autour de la consommation - État d’intoxication sépare plus qu’il ne rapproche - les deux partenaires vont se rencontrer dans un contexte de consommation - ils vont organiser leur relation autour de la consommation ( pas toujours négatifs). Problème : si la consommation devient de plus en plus importante, on va consommer parallèlement, on va se séparer tranquillement par notre consommation.
31
Définir le type B
- rencontre à l’extérieur d’un contexte de consommation - consommation s’installe plus tard - consommation comme tentative de créer intimité, complicité, appartenance au couple. - la consommation permet de développer une intimité, une complicité, une appartenance au couple. - faire attention : quand un va vouloir arrêter de consommer, possibilité de déséquilibre
32
Définition type C
- seulement un des deux partenaires est consommateur - fait connu de l’autre partenaire - peut contribuer à l’attirance C-1 : la fiancée du pirate - lui comsomme - elle se trouve terne et vit à travers lui C-2: la sauveuse et son rescapé - il la sauve de la dépression - elle va le sauver avec son amour C-3 : le sauveur et sa victime - elle consomme - il l’a protège d’elle-même C-4: la princesse et le crapaud - elle consomme pour le provoquer - lui souffre mais lui pardonne
33
Type D :
- aucun des deux ne consomment au moment de la rencontre - tout en commun, aucun espace individuel - Un des deux va débuter : - la consommation : tentative de retrouver son individualité - consommation perçue comme infidèlité par l’autre partenaire * pas plus sain, s’il y a de la dépendance affective, on forme 1. * difficile de trouver son individualité quand on n’a développer notre relation à travers l’autre et non en parrallèle
34
Interrelations entre les composantes centrales de la vie conjuguale et l’abus de substance, quels sont ces composantes ?
1 : Communication 2: sexualité 3: violence conjugale 4: satisfaction conjugale.
35
Interrelations entre les composantes centrales de la vie conjugale et l’abus de substances : communication
- compétence de communication limitées - moins d’habileté à résoudre les conflits - davantage de comportements aversifs et défensifs - multiplication des reproches mutuels - sentiment d’efficacité relationnelle restraint = intereliés - mauvais communication associée à une plus grande probabilité de rechute chez les hommes
36
Interrelations entre les composantes centrales de la vie conjugale et l’abus de susbtances : sexualité
- dysfonction sexuelle - satisfaction sexuelle altérée - fréquence des rapports sexuels diminuée - désaccords accrus concernant la sexualité - influence des attentes quand aux effets positifs de la substance sur la sexualité
37
Interrelations entre les composantes centrales de la vie conjuguale et l’abus de substances : violence conjugale
- fréquence des comportements violents dans un contexte d’abus de substances : 4 à 6 fois plus élevée - épisode de violence physique accrue lors des périodes de consommation
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Interrelation entre les composantes centrales de la vie conjugale et l’abus de substances : satisfaction conjugale
- plus de conflits - consommation souvent au centre des interactions négatives - engagement moins significatifs dans la relation - partenaire du conjoint vivant la problématique de consommation moins satisfait de la relation conjugale, surtout les femmes. Effets interliés : - insatisfaction conjugale peut contribuer au développement et au maintien d’une consommation abusive de substances
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La violence conjugale c’est quoi ?
- c’est sous-estimés, c’est difficile à comptabilisé car premièrement, c’est vécu à l’intérieur des maisons, dans l’intimité. Deuxièmement, les recherches vont être comptabilisé en fonction des plaintes mais bcp de victimes ne vont pas porter plainte. - violence physique ( coups), violence psychologique ( dénigrer, intimidation, harceler), violence verbale ( paroles dégradantes), violence sexuelle ( agression sexuelle dans une relation de couple), violence économique (gestion et contrôle de l’argent), violence spirituelles ( contrôles les croyances de qq1, la religion, obliger qq1 à fait partie de certaines croyances ou à l’inverses). - une phase peut venir avec plusieurs phases - les phases sont souvent en escalade ( les types de violences vont s’accumuler et on va faire le cycle de plus en plus rapidement).
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Les 4 phases de la violence conjugale :
Phase 1) tension : une petite chicane, peut être banale Phase 2) agression: je vais faire un geste violent Phase 3) justification : c’est à cause de toi, tu sais que je m’inquiétais.. Phase 4) réconciliation : je vais faire attention la prochaine fois, je suis désolé… *** le cycle revient de plus en plus rapidement, de plus en plus rapprocher, de plus en plus intense. Au début ça pouvait prendre des mois pour faire le cycle mais après ça peut prendre juste quelques minutes pour faire le tour du cycle.
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Les variables influençant le lien entre abus de substances et violence conjugale.
Variables les plus influentes : 2 1 - facteurs contextuels = - relation avec la victime - lieu de la dispute - violence de l’autre conjoint lors de l’évènement 2- facteurs liés aux effets des substances = - effets neurologiques - mode de consommation - niveau d’intoxication - gravité de la dépendance Autres variables influentes : 2 1- facteurs proximaux = - interaction conjugale - provocation perçu du conjoint - contexte de consommation - motifs de consommation et d’altercation 2- facteurs distaux = - physiologie/ psychologie/ personnelle - histoire du développementale - bagage culturel - victimisation dans l’enfance -histoire de familiale -tempérament
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Les conséquences de violences conjugale chez les victimes et chez les agresseurs
Victimes : - santé physique :blessures -psychologique : perte d’estime de soi, consommation, symptômes dépressifs, état de stress post-traumatique, colère, culpabilité ( va consommer pour surmonter ça). - sexuelle : dysfonction sexuelle, ITSS, comportements à risque ( hypersexualisation) - social : isolement, conflits interpersonnels, rejet de la communauté -économique : perte d’emploi, difficulté financière - modification des croyances, vides existentiel Agresseurs : - honte, culpabilité, jugement social ( de leurs gestes). - isolement, solitude - dossier judiciaire - perte d’emploi - problème de santé physique et psychologique - suicide
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Pistes d’interventions en violence conjugale :
- identifier le style d’attachement - identifier si c’est un problème dans la relation ou si c’est de la violence conjugale. - cerner la représentation cognitive de lui-même, des relations, de l’autre ( est-ce que la personne à une bonne conception de soi-meme, est-ce que la personne se sent capable d’être aimé? Est-ce qu’elle a de bonnes relations, est-cerner qu’elle idéalise sa relation ? - identifier les attentes de la relation amoureuse ( identifier su la personne se trouve dans le triangle dramatique et voir qu’elle rôle elle joue, en quoi elle a besoin de l’autre ?). - développer une représentation de soi positive ( avant il faut identifier ses besoins, ses limites, ses désirs avant de l’aider à s’affirmer. - développer une saine gestion des émotions - soutenir l’affirmation de soi - comprendre la fonction de la consommation dans la relation - favoriser l’équilibre entre l’épanouissement personnel et l’épanouissement conjugal - dépister s’il y a présence de violence conjugale - soutenir, ouverture et sans jugement - respecter la relation ( respecter la relation de l’autre, il est possible que la personne refuse de le voir, il faut-être capable de respecter et de soutenir la personne dans ses démarches, à son rythme). - la relation thérapeutique est une relation ( il faut en être conscient, il faut travailler avec cette relation. Ex : une personne qui à peur du rejet, on doit faire attention dans les suivis , lors de la fin du suivi. Il faut aborder la fin du suivi avant.
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Cours 8 : quand la sexualité devient une drogue Quels sont les critères diagnostics du trouble hypersexuel ? DSM-5
A- Au cours d’une période d’au moins 6 mois, persistance de fantasmes sexuels intenses, d’obsessions sexuelles et de comportement sexuels associés à 4 des 5 critères suivant : 1- quantité de temps excessive octroyée à penser à, planifier ou avoir des comportements sexuels 2- s’engager de manière répétée dans des comportements sexuels en réponse à une humeur dysphorique telle que l’anxiété, l’irritabilité, la dépression ou l’ennui 3 - utiliser de manière répétée des fantasmes sexuels en réponse à des évènements stressant de la vie 4- efforts répétés,mais infructueux, afin de contrôler ou réduire considérablement ces fantasmes ou comportements sexuels 5- s’engager de manière répétée dans des comportements sexuels en faisant abstraction du risque de préjudices physiques ou affectifs qu’ils engendrent pour soi-même ou autrui. B- présence d’une détresse significative et d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants ; due à la fréquence et l’intensité de ces fantasmes ou comportement sexuels C- les fantasmes ou comportement sexuels ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d’une substance exogène ou à une condition médicale D- la personne à au moins 18 ans
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Identifier les facteurs bio psychosociaux pouvant expliquer le développement de trouble hypersexuel.
- avoir subis des abus sexuels. - l’attachement : la personne qui n’a pas développé un attachement sécurisé à bcp plus de risque de développer une problème de dépendance à la sexualité - l’attachement va amener des lunettes, une façon de voir le monde et de se voir. Si je me perçoit comme une personne pas aimable et que je considère que les autres ne sont pas fiables ou que je considère que je vais toujours être abandonnée, ce sont des facteurs fragilisants. - les gens vont entrer en relation avec ces styles d’attachements. attachement évitant = adulte détaché; - survalorise l’indépendance tout en se sentant isolé et rejeté - froid et fermé dans ses relations - consommer de la porno devient une alternative intéressante. Attachement ambivalent = adulte préoccupé, - recherche compulsive du soutien d’autrui. - certaines personnes vont utiliser la sexualité pour garder le lien avec l’autre “si je lui donne bcp de sexe, il me laissera pas” Style désorganisé : - vont plus développer des paraphilies que des dépendances sexuelles 78% des dépendants sexuels ont un style non-sécurisé Style d’attachement évitant= + de risque de dépendance sexuelle car il recherche constamment des rencontres sexuelles sans implication émotive ( prostituées, porno, sexe virtuel). Les histoires difficiles au niveau relationnel, des rejets de l’humiliation Causes psychologiques : - traumatisme durant l’enfant, la majorité des dépendants à la sexualité rapportent des traumas psychologique, physique ou émotionnel ou sexuel. Traumas sexuels : abus, agression, homophobie, humiliation - convertir son trauma en triomphe Trouble de régulation des affects ou trouble anxieux ; L’anxiété = perte de libido en général. Chez les dépendants c’est le contraire. Quand ils deviennent anxieux, ça devient automatiquement leur mécanisme. C’est une question de fuite Problème avec l’identité du genre Problème orientation sexuelle Séquelles traumatismes sexuelles Sexualisation précoce - souvent eux des initiations précoce à la sexualité ( manque de frontière) - exposition précoce à la pornographie Perturbation du développement psychosexuel - enfants qui vont se masturber pour se rassurer - valorisation / bénéfices associés à la sexualité $$
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C’est quoi la dépendance sexuelle ?
C’est quelqu’un qui chercher réponse dans sa sexualité, une solution, ça sert toujours à qqchose.
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C’est quoi la sexualité compulsive ?
Le but est le soulagement d’une tension sexuelle davantage qu’un plaisir sexuel à savourer.
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Les facteurs de maintiens à la dépendance à la sexualité
- la consommation : plus j’en consomme moins j’ai d’effets, je suis désensibilisé alors il me faut plus - déséquilibre au niveau des neuro-transmetteurs, la personne ne va pas sentir les biens faits, pas de sensation d’apaisement après le comportement sexuel.
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Quel est le rôle de l’intervenant face à une personne ayant une dépendance à la sexualité ?
1 - dépister le trouble hypersexuel 2- recadrer le besoin incontrôlable comme un mécanisme de fuite des émotions 3- identifier la fonction du comportement 4- dépister le déclencheur 5- comprendre comme est arrivé l’idée de la consommation 6- référer à un sexologue
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Cours 9 : le commerce du sexe C’est quoi la prostitution ?
- pratiquer des activités sexuelles en échange de biens et de services * parfois c’est de l’argent, de la drogue, un hébergement. * l’activité sexuelle : une masturbation lors d’un massage, les contacts sexuels dans les isoloires au bar…
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4 composantes de l’industrie du sexe
1- la prostitution : juvénile ( -18ans), féminine, masculine, transsexuelle 2- les lieux : rue, agences d’escortes, bars de danseuse, salons de massages, restaurants sexy, clubs échangistes, les lignes érotiques ou le net 3- la pornographie 4- tourisme sexuel, agence matrimoniale internationale, trafic humain * la loi distingue la prostitution des adultes et la prostitution juvénile ( illégale, une personne de moins de 18 ans ne peut consentir).
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Portrait de l’industrie du sexe
À MTL : 61 % sont constitués d’agences d’escortes virtuelles, d’escortes indépendantes et d’établissement sans adresse connnue - la majorité des lieux physiques sont des salons de massage
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Quels sont les 3 acteurs dans le commerce du sexe ?
1) personnes prosituées : femmes, enfants des deux sexes, transsexuel homme 2) le proxénète : la personne qui entraine la personne dans le réseau à se prostituer et en tir profit - les hommes qui se prostituent ne sont pas majoritairement sous un proxénète alors que pour les femmes, elles sont majoritairement sous un proxénète. - pour la femme le proxénète peut avoir plusieurs visages : un amoureux, un gérant, un propriétaire .. mais il demeure dans une situation de pouvoir et tir profit sur la personne qui se prostitue. - en ce qui a trait à la prostitution juvénile, il y a toujours un proxénète dans le décor, du recrutement à travers un réseau ou dans les cas où il y a des hommes pédophiles qui ont une emprise sur les jeunes qui vont louer les services à un autre pédo. - il y a généralement un adulte qui amène l’enfant à se prostituée et qui en tir profit. 3) le prostitueur : un client, les personnes qui consomme la demande, qui va favoriser les gens à se prostituer pour consommer leurs services. C’est un acteur moins connu.
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La légalisation de la prostitution dans certains pays :
- la prostitution est un droit, un travail choisi comme un autre, pouvant être librement choisi : Allemagne, dans l’état du Nevada, dans certains états de l’Australie et aux pays bas. - Ceci amène à créer des lieux pour la prostitution avec tout ce qu’un réel travail comporte ( un permis de travail, des examens médicaux réguliers pour la prévention, payer de l’impôt, une structure organisationnelle, des conditions de travail).
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La décriminalisation vs la légalisation l’approche règlementariste :
- la prostitution est un choix personnel - c’est la stigmatisation qui affecte les prostituées et rend leurs conditions de travail dangereuses et leurs conditions de vie difficiles. - décriminaliser complètement les travailleuses du sexe, les proxénètes, les clients.. on n’intervient plus. - on ne légalise pas mais on ne criminalise plus, on enlève toutes les lois concernant les activités liées à la prostitution - Beaucoup de travailleuses du sexe ne veulent pas la légalisation car elle serait obligé d’avoir un permis, de payer des impôts et des contraintes. - au niveau de la décriminalisation ; l’avantage est qu’il n’y a pas cet encadrement, on enlève du code criminel tout ce qui concerne la prostitution et on ne s’en occupe plus
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Qu’est-ce que l’organisme Stella ?
À pour but d’améliorer la qualité de vie des travailleuses du sexe, de sensibiliser et d’éduquer l’ensemble de la société aux différentes formes et réalités du travail du sexe afin que les travailleuse du sexe aient les mêmes droits à la santé et à la sécurité que le reste de la population
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Quels reconnaissance au niveau politique ?
La coalition pour les droits des travailleuses du sexe a été fondé en 1996 17 décembre : journée internationale pour mettre fin à la violence envers les travailleuses du sexe 1985 Charte mondiale des droits des prostituées
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Qu’est-ce que l’approche néo-abolitionnisme?
- la prostitution = exploitation sexuelle, la personne prostituée = victime d’un ensemble de facteurs sociaux, politiques et économique. - le proxénétisme, le racolage sont interdits. - Criminalisation des clients par l’interdiction d’acheter des services sexuels - Les États sont tenus de mettre en place des mesures pour favoriser la réinsertion des personnes prostituées. - suède et le Canada au Québec à lieu le débat entre les règlementaristes et les néo-abolitionnisme règlementariste : ceux qui souhaite la décriminalisation
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Qu’est-ce que l’approche pro néo-abolitionnisme ?
Abolir complètement la prostitution - collective des luttes pour l’abolition de la prostitution (CLAP) - concertation des luttes contre l’exploitation sexuelles ( CLES) - CALACS
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Aspect juridique quel est le mythe ?
Le geste ( de la prostitution ), en lui même de vendre des services sexuelles n’a jamais été criminalisé c’est ce qui l’entoure ( exemple les consommateurs, les proxénètes) - il y a 3 articles du code criminel qui ont été jugé inconstitutionnel
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Les nouvelles infractions reliés à la prostitution ( il y a deux nouvelles infractions )
1 ) l’achat de services sexuels 2) la publicité de services sexuels ( la publicité c’est le journal qui accepte de publier une annonce de massage érotique ou de site internet qui hébergent la publicité d’une agence d’escorte ou d’une escorte indépendante.
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Deux infractions modernisé ( mis à jour dans le code criminel) concernant la prostitution Une infraction retirée
1) tirer avantage matériel de la prostitution d’autrui - avant on parlait d’interdiction de vivre des fruits de la prostitution - ceci posait problème pour les personnes qui se prostitue car par exemple, si je loue un appartement et je paie mon propriétaire avec l’argent de la prostitution, cela poserait problème car le propriétaire tirait profit de la prostitution indirectement. Aujourd’hui : on précise, on cible les personnes qui exploitent les prostitués et qui tir profit de leur travail - il y a des exceptions qui ont été prévu à la loi, elles peuvent maintenant cohabiter avec un amoureux ou une amoureuse entre-elle sans courir le risque d’être accusée - les femmes peuvent maintenant engager une personne pour les protéger ( un chauffeur, un garde du corps) et le payer sans que ça rentre dans l’infraction de tirer avantage matériel de la prostitution d’autrui. 2) le proxénétisme - A été moderniser pour cibler les personnes qui en exploitent d’autres , donc qui amène qq1 à se prostituer, qui recrute et qui favorise la prostitution Une infraction retirée : concernant la tenue de maison de débauche pour permettre aux prostituées de travailler en sécurité, avoir un endroit fixe où elles peuvent vendre leurs services en étant en sécurité.
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Une infraction qui a été modifier et fortement critiqué et qui pose le plus de problème pour les travailleuses du sexe.
- Communiquer en vue de vendre des services sexuels, mais uniquement dans un endroit public, qui est situé à côté d’une garderie , d’un terrain d’école ou d”un terrain de jeu. Objectif : est de protéger la collectivité particulièrement les enfants pour pas qu’ils ne soient en contact avec les prostituées, les clients ou les milieux criminalisés qui viennent avec. Plusieurs considère que cette infraction augmente le risque de violence envers les personnes prostituées puisque cela les amènes à se cacher et à négocier rapidement avec la personne avant de monter dans ls voiture.
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La prostitution et la toxicomanie : 3 trajectoires qui en ressortent donc deux principales.
1) la prostitution pour payer la drogue - dans ces cas, l’arrêt de consommation signifie généralement l’arrêt de la prostitution - la drogue commence avant la prostitution la prostitution arrive en premier et la prostitution est comme un identité qui arrivent suite à un agression sexuel ou à un attachement à une prostituée ( la mère ou une personne significative qui à élevé l’enfant ou l’homophobie interriorisée - la prostitution peut servir d’espace pour explorer son orientation sexuelle ou fuir son homophobie interriorisé - on n’a besoin d’aller questionner davantage la sexualité parce que dans un contexte de traitement en toxicomanie, si la personne parce que pour elle c’est une question identitaire ou un moyen de transformer un trauma en triomphe et qu’on s’en occupe pas. Peut-être que suite à l’arrêt de consommation ce sera pas évident d’arrêter la prostitution car elle peut répondre à un besoin d’appartenance, il y a un risque de retourner dans le milieu de la prostitution et retour à la consommation par la suite. Important de distinguer les deux trajectoires et la prostitution comme un accident de parcours dans une période limitée de la personne car la substance n’a pas la même fonction , il est important d’adapter nos interventions en fonction du profil
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Femmes toxicomanes qui se prostituent : les risques
- plus la personne est jeune, plus elle est à risque d’avoir été incarcéré et d’avoir un milieu de vie instable ( avec la loi on pense que les incarcérations devraient diminuer car les policiers devront davantage référer les femmes à des organismes communautaires ou d’aide. - risque plus élevé d’abus sexuel. - plus de méfiance, plus de peur d’être jugées et stigmatisées - plus de drogues par injections et de crack tous les jours - prostitution en dernier recours von offrir des leurs services dans la rue - vivent davantage de violence - l’accès aux services de traitement plus difficile, souvent vont s’y retrouver suite à une crise, une hospitalisation, violence conjugale, arrestation Dans le débat on va parler d’une prostitution consentante, de jeunes femmes universitaires qui vont se prostituer pour payer leurs études. Les femmes consentantes qui se dirigent vers la prostitution librement sans avoir vécu de traumatisme sexuel à l’enfance, c’est une minorité.
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Les interventions à privilégier :
- Non-jugement ( la peur d’être stigmatisée est le principal obstacle à l’intervention, ce qui empêche les personnes de demander de l’aide. - l’importance du lien de confiance - cerner la représentation que la personne se fait de la prostitution, d’elle-même, de l’homme, du proxénètes. - tenir compte de la victimisation passée et des impacts - tenir compte de l’homophobie - tenir compte des interactions entre la consommation et la prostitution - L’approche motivationnelle pour favoriser le changement - développer des corridors de services entre les ressources.
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Quels sont les distorsions cognitives des personnes prostituées ? Qui les maintiennent dans le milieu
Définition distorsion cognitive : des erreurs de pensées, des pensées qui ne reflètent pas nécessairement la réalité. Intervention : travailler sur l’assouplissement des distorsions cognitives, sur la modification des distorsions cognitives. - la violence vécue est méritée ou j’ai vu pire. - je ne suis bon ou bonne que pour ça ( penser que sa valeur, c’est de satisfaire les autres) - les femmes ont du pouvoir par le sexe ( on peut travailler sur la notion de pouvoir, est-ce que c’est vraiment le pouvoir qu’elle souhaite avoir ?) - la violence du pimp est une preuve d’amour ( surtout dans les dynamiques de violences conjugales, relation avec un pimp, on peut travailler sur cette idée, qu’est-ce que l’amour et comment ça se manifeste. - mon corps ce n’est pas moi ( surtout un symptôme d’abus sexuel, une forme de dissociation) - mon pimp va me retrouver et me tuer ( autant de l’agresseur que du proxénète, la personne qui est prise dans ce milieu ne voit pas d’autre solution, elle peut être aidée, elle peut être protégée, aller dans des ressources etc. - c’est payant ( la majorité des personnes qui se prostituent ne gardent pas leur argent, l’argent va dans la consommation, dans l’achat de matériel, dans les poches du proxénète, dans les poches du gérant (bar de danseuse
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Les interventions à privilégier
- Non-jugement ( la peur d’être stigmatisée est le principal obstacle à l’intervention, ce qui empêche les personnes de demander de l’aide. - l’importance du lien de confiance - cerner la représentation que la personne se fait de la prostitution, d’elle-même, de l’homme, du proxénètes. - tenir compte de la victimisation passée et des impacts - tenir compte de l’homophobie - tenir compte des interactions entre la consommation et la prostitution - L’approche motivationnelle pour favoriser le changement - développer des corridors de services entre les ressources.
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Cours 10 : les paraphilies
Une paraphilie, c’est ce qui est considéré par la société comme une déviance
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Qu’est-ce qu’une norme sexuelle, elle va être influencer par quoi ? ( 4 composantes).
Une norme sexuelle va se baser sur différents éléments comme : 1- les statistiques : les stat dans le sens que la plupart des gens vont considérer que c’est normal d’agir comme ça, c’est la plupart des gens qui vont penser que tout le monde font ces gestes là. Quand il y a une proportion importante de personnes, on va penser que ces comportements font partie de la norme. 2- culturelles : va réfléter notre culture mais ça change de culture en culture, la culture d’origine, elle va influencer qu’est-ce qu’une norme sexuelle. 3- la religion: va influencer ce qui est une norme sexuelle ou non, c’est la religion qui avait établit ce qui faisait partie de la norme ou de la déviance. 4- subjective : ça laisse place à un certain jugement, il y a des gens qui ont décidés, en liens avec leur sensibilité, leur perception de leur comportement.
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Ça prend 4 critères pour définir un norme sexuelle : pour que le fantasme ou le comportement sexuel face partie de la norme sexuelle
1) humain : les fantasmes doivent porter sur des humains 2) vivant: il faut que ce soit vivant, par sur les personnes décédées 3) sexuellement mature : il faut que la personne soit sexuellement mature 4) consentante : il faut que ce soit consentant
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C’est quoi une paraphilie ?
Attirance ou comportement sexuel Différent ou atypique Non conforme aux modèles de la société
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C’est quoi un trouble paraphilique?
- fantaisies imaginatives sexuellement excitante - impulsion ou comportements répétés et intenses - période d’au moins 6 mois - dysfonctionnement d’une sphère de la vie de la personne ou un désarroi *** quand il y aura pas de grands dysfonctionnements, d’inconfort ou de désarroi, on parle pas de trouble paraphilique. Ça prend un dx, la personne va être mener à consulter de manière volontaire ou non ( judiciaire).
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C’est quoi la délinquance sexuelle c’est quoi ?
C’est en terme judiciaire. - les gens vont avoir poser des gestes de délinquances sexuelles - C’est aussi ce qui peut les amener à avoir un DX du trouble paraphilique
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Une paraphilie ce n’est pas (3) Une paraphilie c’est (6)
Ce n’est pas : - un trouble hypersexuel - une dysphorie du genre - une dysfonction sexuel C’est : - exhibitionnisme -fétichisme - frotteurisme - pédophilie - voyeurisme - zoophilie
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C’est quoi un délit sexuel ?
C’est la résultante d’un ensemble de facteurs touchant plusieurs sphères ( cognitives, affectives et sociale). Touche plusieurs sphères et ca va amener les gens à avoir un dysfonctionnement dans les sphères de leur vie. C’est une réponse mésadaptée à un ensemble de facteurs Habituellement, une chaîne d’évènement précède le délit sexuel. C’est très rare qu’un délit sexuel se présente comme ça sans précédent, sans évènement déliquetuel après.
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Un portrait des infractions sexuelles
- majoritairement commis par des hommes - la majorité des infractions sexuelles vont être commises par des gens que l’on connaît - bcp d’ado 1/3 ( mineur) Augmentation constante du taux d’infraction sexuelle déclarées : - sensibilisation de la population - dénonciation accrue - lutte contre ces crimes - réelle augmentation des cas
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La notion de consentement et ses spécificités
Définition : c’est quand la personne est capable de donner son accord ou son désaccord de façons libre et éclairée. Libre = pas de menaces, sans coercition Éclairée- elle à tout les notions -Moins de 12 ans il n’y a aucun consentement possible - 12-13 ans : capacité de consentir avec un autre jeune de 2 ans leur aîné - 14-15 ans : capacité de consentir avec un autre jeune de 5 ans leur aîné. - 16 ans et plus : aucune restriction d’âge concernant la notion de consentement - 18 ans : âge légal pour faire le travail du sexe **** attention il ne doit pas y avoir de liens d’autorité.
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Quels sont les caractéristiques de la pédophilie (4)
1 - présence de fantaisies imaginatives sexuelles excitantes, d’impulsions sexuelles ou de comportement ( incluant la pornographie juvénile) survenant de façon intense et récurrente 2- au moins pendant 6 mois 3- enfant de 12 abs et moins ( prépubère) 4- l’individu cède à ses pulsions sexuelles où les comportements et les fantaisies sont à l’origine d’une souffrance significative ou à des difficultés interpersonnelles. *** pédophilie = trouble paraphilique *** un DX du DSM-5
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La pornographie juvénile c’est quoi ? Quels sont ses spécificités ?
Définition : regarder de la pornographie où ce sont des mineurs. - distribution de pornographie juvénile = sont ceux qui vont les vendres - production de pornographie juvénile = lui qui réaliser les films consommateur de pornographie juvénile = - ceux qui regardent - si la personne à qui j’envoie des photos de moi pornographique et l’envoi à d’autres personnes c’est considéré comme de la distribution de pornographie juvénile. si j’ai 15 ans et que j’envoie des photos pornographique de moi à qq1 d’autre, c’est considérer comme de la pornographie juvénile Les leurres informatiques : - c’est se faire passer pour qq1, tendre un piège à qq1 puis que la personne ne peut pas donner son consentement libre et éclairée Ex : si j’ai 14 ans et que je pense que je parle à maxim 15 ans et que finalement maxim 15 ans c’est un homme de 40 ans qui me demandent des photos de moi nue. C’est un leurre car si j’avais su je n’aurais pas envoyer ces images. Incitation à des contacts sexuels : si tu m’envoie pas des photos de toi, je vais dire à tout le monde que tu te masturbe, pas des menaces etc
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Pornographie juvénile et agression sexuelle Lien direct ou indirect ?
Il n’y a pas de lien direct qui ont été démontré - ce que la littérature relève c’est que les gens qui sont déjà prédisposés à commettre des abus sexuels, vont être plus affecté et les plus stimulé par la pornographie. Liens indirect : - diminue ;a culpabilité des individus à l’égard de leurs sentiments déviant en légitimant les agressions sexuelles, en se disant que je ne suis pas le seul qui aime ça. - acceptation des mythes liés aux agressions sexuelle : l’enfant souris dans le vidéo alors si je fais la même chose il va aimer ça/ regarder de la porno avec mon enfant pour l’éduquer sexuellement D’autres études soutiennent : la pornographie juvénile permettrait de passer ses pulsions sexuelles sans passer à l’acte
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Les adolescents agresseurs les facteurs de risques (5)
- Moyenne d’âge 14-15 ans - garçons - victime d’agression sexuelle - impulsivité, trouble de comportement à l’école - difficulté d’apprentissage
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Adolescents agresseurs : facteurs de protection (4)
- avoir compléter une thérapie - implication des parents - développer des habiletés sociales - développer une gestion des émotions saines
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Les adolescents agresseurs : spécificités
C’est important d’en parler car ça représente le 1/3 des infractions sexuelles - c’est difficile de savoir si c’est un jeux sexuel, une exploration sexuelle ou un agression sexuelle. - les menaces et la coercition sont d’avantages utilisées que la violence physique - le taux de récidive sexuelle est faible, mais le taux de récidive de délinquance générale est plus élevé.
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C’est quoi les groupe INCEL ?
- ce sont des groupes que l’on voit de plus en plus - c’est un groupe d’hommes qui vont se dire célibataire involontaires car ils vont dire que c’est la faute des femmes s’ils sont célibataire. - ils vont dire que c’est la faute des femmes s’ils n’ont pas de relations sexuelles - ils vont se sentir victime des femmes - ce sont des hommes misogynes qui vont être isolé et seule sur internet dans leur groupe INCEL - ils vont avoir des fantaisies de violer et encourager les comportements à caractère sexuelle inadéquat. - font partie des profils d’agresseurs. En gros : - célibataires involontaire - propos misogynes - sentiment d’être victime des femmes - fantaisies de violer et encourage les comportements connexes - solitude
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Profil des délinquants sexuels : Facteurs de risques :
- une majorité d’homme - profil hétérogène - on n’inclus tout les paraphilie, tout trouble paraphilique - difficile de dresser un portrait claire et précis car c’est très hétérogène, ça peut être des gens de différents statut social, différent rôle sociaux, origines etc.. On n’est capable de dresser un portrait des facteurs de risques qui peuvent amener qq1 à risque d’être délinquant sexuel - 1 antécédents de crime ou de nature sexuelle sur des enfants -2 relation difficile avec les autres adultes ( habiletés social moindre) -3 faible estime de soi -4 trouble de la personnalité 5- trouble de l’humeur 6 - cognition erronés des abus sexuel vécus ( minimalisation)
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Profil des délinquants : les distorsions cognitives Intervention :
Intervention : important de connaître ces facteurs de risques en intervention car cela nous permet de rester à l’affût du risque de la délinquance possible chez notre clientèle. Intervention : important de déceler les distorsions cognitives pour essayer de les défaire, refaire la pensée plus juste et réaliste Exemples de distorsions cognitives : - difficultés sociales “ les femmes de mon âge ne s’intéressent pas à moi, j’attire plus les jeunes” - estime personne “ quand je m’exhibe, je me sens courageux, un autre homme” - une sexualité centrée sur les organes génitaux et non émotionnelle. - réparer les carences passé “ je voulais être une figure parternelle pour ce jeune puisqu’il n’en n’a pas” - minimise les conséquences de leurs comportements “la victime aime ça elle se colle sur moi”, c’est de l’éducation sexuelle”, difficulté d’empathie.
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Les stratégies d’agressions sexuelle sur un mineur : Interventions :
1- accès à un enfant tout en cherchant à l’isoler. - manque de supervision parentale - isolement social de l’enfant - situation familiale de promiscuité 2- utilisation de coercition psychologique ( menace, chantage, achat du silence) 3- désensibilisation de l’enfant par l’exposition à la sexualité/nudité 4- établissement d’une relation de confiance et affectueuse 5- normalisation des comportements à caractère sexuel ( ex: jeux, routine du bain). 6- utilisation de la force physique 7- profiter de leur autorité et profite de leur relation de confiance. Ts : - quand il n’y a plus de liens, les frontières sont flous, il faut être conscient de cela, il faut l’aborder en rencontre, il faut établir les relations saines, les différents niveaux d’intimité. Ts : - il faut être conscient que ça ne vient pas seule, c’est une gradation, cela vient en chaîne. Établissement d’une relation de confiance, le dépassement des frontières d’intimité, alimenter les distorsions cognitives.
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Agressions sexuelles commises par des femmes : portrait
- la difficulté à établir un portrait type : groupe hétérogène ( honte, culpabilité, ce n’est pas parce qu’il y a un érection lors de l’agression sexuelle que la personne aime ça, c’est une réaction physique. - environ 4 % des personnes responsables des infractions sexuelle au Québec sont des femmes. - le taux de récidive est plus faible que pour les hommes - fiabilité des résultats ? Banalisation, sous-estimation, honte, femme = symbole nourricier, moins judicirarisé et davantage dirigé vers des services psychosociaux. - sentiment de perte de contrôle. - agressions sur des mineurs, sur des adultes et complices d’agressions sexuelle. - victime d’abus sexuel dans leur enfance - dépendance dans leur relation avec les hommes ( ce sont des femmes qui vont avoir commis des agressions sexuelles mais aussi qui vont placer les cartes pour que les hommes puissent poser des gestes délictuelle, permettre à l’homme d’avoir accès au mineur). - famille dysfonctionnelle - sexualité dysfonctionnelle - problème psychologique : dépression, anxiété, dissociation, psychoses et le stress post- traumatique.
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L’utilisation de substances psychoactive / la délinquance sexuelle
Impact de l’utilisation de consommation psychoactives, on peut le voir avec différentes lunettes. Modèle pharmacologique : - l’intoxication peut provoquer des réactions favorisant la délinquance et favoriser un comportement paraphilique Les comportements délictuels relève souvent d’un mécanisme mésadapté à certaines émotions, certaines situation où la consommation est utilisé comme un mécanisme d’adaptation, gérer leurs émotions de manières malsaine par la consommation. Permet de déshiniber les comportements : modifier la perception de la réalité, augmenter les sautes d’humeurs. Comme l’alcool, la substance la plus utilisée chez les agresseurs lors de leurs délit. L’alcool déshinibe les comportements, augmente l’impulsivité, difficile à reconnaître le non-verbal, GHB : cause de la confusion, de la somnolence, la personne n’est plus consciente et c’est une élimination rapide dans le corps de la personne. - bcp de victimes ne vont pas aller porter plainte par l’inconfort de l’amnésie
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Les traitements possibles pouvant être offert aux délinquants sexuels
- la première chose c’est qu’Il faut que la personne ait envie de changer, il ne faut pas juste qu’elle participe parce que c’est une sanction de la justice 1- thérapie de groupe 2- thérapie individuelle 3-psychologue, sexologue et psychiatre 4- Hormonothérapie ( peut être prescrit par des psychiatres. Ce sont des bloqueurs d’hormones pour essayer de diminuer la libido, le désir sexuel, arrêter la testo chez l’homme pour que ses pulsions soient moins envahissantes 5 - pharmacothérapie 6- phallométrie : sous forme d’évaluation, on va évaluer la réponse sexuelle de l’homme, on qualifie, on quantifie la réponse sexuelle en projetant des images, des vidéos sexualisés et on regarde la réponse sexuelle. Un outil plus quantitatif pour l’intervention et l’évaluation. 7- thérapie familiale.
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Quels est le rôle de l’intervenant devant un délinquant sexuel ?
1- rester ouvert au vécu de la personne 2- avoir un attitude sans jugement et d’accueil ( parfois les propos peuvent nous choquer mais si la personne se confie à nous il faut demeurer ouvert, lui montrer qu’il y a de l’espace 3- déceler les chaînes d’évènements 4- considérer l’individu derrières les comportements ( voir que la personne n’est pas uniquement un délinquant mais bien une personne à part entière 5- accompagner la personne dans sa réflexion de ses comportements, l’amener à se responsabiliser, à développer de l’empathie, voir ce qui est bien, ce qui est mal, la normalité sexuelle. 6 - aider à défaire les distorsions cognitives mais il faut que la personne soit en mesure de les reconnaître et d’avoir envie de les défaires 7 - rester dans le ici et maintenant ne pas aller creuser dans les traumatismes du passé 8 - ne pas uniquement abordé les difficultés sexuelles mais aussi social 9 - assurer les ressources économiques suffisantes ( éviter la rechute) 10- identifier les besoins comblés par les comportements paraphiliques : est-ce que c’est pour la gestion des émotions ?
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Qu’est-ce qui peut augmenter le risque de récidive des délinquants sexuels ?
La stigmatisation : théorie de l’étiquettage, je n’ai rien à perdre de tout façons = - augmentation des émotions négatives ( rejet et colère) - augmentation de l’isolement - diminution du réseau social - augmentation du risque de récidive.
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Nomme 6 pistes d’intervention face à un délinquant sexuel ?
1- identifier des moyens sains de combler les besoins identifiés 2- aborder les difficultés liées à la sexualité, l’intimité et les relations 3- développer des habiletés sociales saines, d’affirmation de soi et de gestion des émotions 4- développer des facteurs de protections 5 - diminuer les facteurs de risques 6 référer aux resources de la communauté ou sexologue,
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Le signalement à la DPJ : 2 obligations
- obligation de signaler au Directeur de la protection de la jeunesse toute situation d’abus sexuels ou physiques - obligation de signaler même avec le secret professionnel * en cas de doute, ligne info-conseil
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Nomme 3 limites à l’intervention face à un individu déliquant sexuel
- attention de ne pas faire de la psychothérapie ou sexothérapie - éviter de creuser les traumas et la fantasmique déviante - éviter de travailler les traumatises passé
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Le contexte d’intervention pour une personne victime d’agression sexuel (5)
Être en mesure de dépister s’il y a présence d’une agression sexuelle et les impacts sur des agressions sur les dépendances - recevoir un dévoilement ( peu de temps ou plusieurs années après) - savoir que la personne a été victime - suspecter qu’une personne à été victime - suspecter qu’un enfant est actuellement victime - craindre qu’un adulte soit actuellement victime
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Les 4 types de dévoilement d’agressions sexuelles
1) spontané : spontanément la personne peut dire qu’elle a été agressé sexuellement 2) délibérer : la personne pèse les pours et les contres et elle peut se sentir à l’aise de se dévoiler. 3) accidentel : je raconte mon histoire de vie, je n’avais pas l’intention d’en parler et j’ai laisser sous-entendre que j’ai vécu une agression sexuelle, mais ce n’est pas là où je voulais aller. 4) après un évènement déclencheur : mon oncle m’a agressé quand j’étais plus jeune et puis j’avais réussi éviter ce souvenir, l’oublier ce souvenir et cet oncle décède, cela me refait vivre plusieurs souvenirs, je ne suis pas bien donc je me dévoile.
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La définition de l’agression sexuelle :
La définition n’est pas unanime, ce n’est pas unanime car la définition peut varier selon l’approche clinique, l’aspect légal, selon les recherches, l’auteur etc.. Agression sexuelle : en général, c’est des gestes à caractères sexuels poser à l’encontre d’une personne sans son consentement. * il faut voir la définition pour l’étude qu’on lis pour savoir quelle définition utilisée - une chose qui est certaines c’est qu’il y a le terme violence sexuelle. Le terme violence sexuelle englobe : l’exploitation sexuelle et agression sexuelle ( on inclus le harcèlement sexuel)
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Plusieurs types d’agressions sexuelles :
- attouchement - baisers - harcèlement sexuel - masturbation - contact oral-génital - pénétration et tentative de pénétration - frotteurisme - voyeurisme - exhibitionnisme - cyber violence sexuelle ** très large, il n’y a pas de gestes qui sont pire que l’autre, tout apporte des dommages et des conséquences
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Les facteurs de vulnérabilité chez les victimes :
- personnes de minorité sexuelle - stress minoritaire - expression de genre féminin - autochtone - membre des forces de l’armée canadienne - isolement - dépendance - faible connaissance *** il n’y a aucun portrait type, tout le monde peut être victime
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Les hommes victimes d’agression sexuelle : caractéristiques
- peu de déclaration à police donc on peut imaginer un taux plus élevé d’agression sexuelle envers les hommes - difficultés à demander de l’aide - peu de ressources pour les hommes victimes - victime invisible ( 14% ce n’est pas les stats exact) - comportement problématiques ( violence, sexualité à risque, délinquance) - utilisation de substances psychoactives - socialisation masculine traditionnelle - remise en question de la masculinité ( stéréotypes du genre) = j’aurais du vouloir, c’est moi qui à provoquer cela car les hommes en veulent toujours plus, bcp de libido et veulent toujours avoir des relations sexuelles. - honte d’avoir eux des réactions physiques - distorsions cognitives *** les hommes ne vont pas être porter à consulter pour l’agression sexuelle en tant que tel, ils vont consulter pour des symptômes sous-jacents, peuvent parler de leur anxiété, l’isolement, difficulté à rentrer en relation mais ce qu’il y sous l’iceberg, c’est qu’ils ont été victime d’agression sexuelle.
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Quel loi à été instaurer et pourquoi ?
La loi 22 : prévenir et combattre les violences à caractère sexuel dans les établissement d’enseignements - tout les établissements ont des règles très claires visant à prévenir et à combattre les agressions sexuelles qui se produisent dans le milieu
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Quels sont les variables qui vont influencer l’impact des agressions sexuelles sur la victime ?
*** ce qui est important à retenir : ce n’est pas plus il y a d’éléments, que plus l,agression est grave. Chaque victime vit des conséquences différentes. 1- l’agression ( si c’est un enfant qui s’est fait abusé dans différentes familles d’accueils qu’il à été, c’est sur que ça va avoir un impact différent sur ses relations à faire confiance aux adultes ou autres autres. - la durée - la fréquence - le contexte - force physique 2- l’entourage : - comment l’entourage va réagir ? Est-ce qu’ils vont dire que c’est pas vrai que ton oncle t’a agressé. - si la personne vivait d’autres évènements : l’ado ses parent sont dans une procédure de divorce, son chum vient la laissée et elle va dans un party et se fait agresser sexuellement. Comme elle vit déjà des stresseurs de par les évènements, il est certains que l’agression va devenir un facteur de stress important. - réseau familial : est-ce que la famille est un milieu sécurisant/ réconfortant ou toujours conflictuelles 3- soutien : - soutien positif : est-ce qu’il y a des intervenants dans le décor - est-ce que la personne s’est permise de faire un dévoilement et comment ce dévoilement à été reçu. - est-ce qu’elle a des pairs avec qui elle se sent à l’aise de se confier 4- la victime : - son âge - est-ce que la personne a une grande résilience, une bonne estime d’elle ? - quels sont ses stratégies d’adoptions qu’elle à développer - est-ce que c’est la première fois qu’elle doit faire face à un évènement où elle doit développer sa résilience
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Quels sont les 5 grandes catégories de conséquences sur la victime ?
1) psychologique : - anxiété - dépression - stress post-traumatique 2)physique : - douleur - blessure - douleur somatique 3) économique - perte d’emploi - échec scolaire - coûts liés aux suivis 4-) relationnelle : - évitement - rejet - conflit 5) sexuelle : - dysfonction sexuelle - insatisfaction sexuelle - hypersexualité ** c’est important de savoir qu’il y aura des conséquences dans les différentes sphères de la vie de la personne et il n’y a pas de sphère qui est pire que l’autre, toute les sphères sont à prendre en compte, elles doivent toutes être abordé.
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Qu’est-ce qu’un mécanisme de défense ? Quels sont les 4 mécanismes de défenses chez les personnes victime d’agression sexuelle ?
Définition : ce sont des façons inconsciente que la personne victime d’agression sexuelle va réagir, va se comporter, va réfléchir pour essayer d’aller mieux, d’oublier ou de faire face à l’agression sexuelle. 1) la reviviscence : des souvenirs, des cauchemars répétitifs qui donnent l’impression de toujours revivre l’évènement. Ça peut être une façon de se protéger mais ça peut devenir très envahissant 2) évitement : éviter les pensées, les activités, les endroits . Ce n’est pas toujours physique, il y a aussi des évitements au niveau des activités, des pensées, des endroits. La consommation de substance psychoactive est aussi un façon d’éviter ses pensées et ses ses émotions. 3) Émoussement : il n’y a plus rien qui me tente, perte d’intérêt, je ne vais plus aller à l’école. Perte d’intérêt dans les différentes sphères de sa vie. 4) hyperréactivité : être irritable, un trouble du sommeil, une hypervigilence, double verifier la porte quand je vais rentrer à la maison, ne plus m’habiller sexy pour ne pas attirer le regard. Intervention ts : aider la victime à prendre conscience de ses mécanismes de défenses pour essayer de les atténuer, pour essayer de trouver des mécanismes et des stratégies d’adaptation saine.
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Quels sont les répercussions d’une agression sexuelle sur la victime ?
- abus de substance psychoactive : on va consommer pour éviter notre honte, nos pensées, nos cauchemars. - sentiment de culpabilité - sentiment de trahison - difficulté dans la fonction sexuelle - dissociation - évitement - problème relationnels - perception de l’identité de soi, questionnement identitaire, relation à son corps ( détester son corps) - difficulté dans la régulation émotionnelle : difficulté à avoir une pensée juste et rationnelle
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Les susbtances psychoactive avant : l’agression sexuelle
- facteur de risque d’être victime d’agression sexuelle - situation à risque - consentement biaisé - les femmes sont plus vulnérables aux violences sexuelles dans les contextes d’achat de substances psychoactives ( acheter la drogue à un vendeur) - craindre pour leur sécurité
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Les substances psychoactives pendant : agression sexuelle de la victime
- une amnésie - absence de consentement libre et éclairé - jugement concernant la consommation ( ex : parcours judiciaire) ** les gens victimes vont être craintif d’aller demander de l’aide psychosociale et de porter plainte ** peur d’être juger par sa famille parce que tu as consommer et que tu n’aurais pas du.
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Les substances psychoactives après : l’agression sexuelle
- facteurs de risques à la consommation - oublier les évènements - réguler ses émotions - diminuer l’anxiété lors des relations sexuelles - gérer la détresse ressenti lors de relation sexuelle - stratégie d’évitement ( éviter les émotions négatives, les craintes). - diminuer les sentiments aversifs ( impuissance, perte de contrôle) - disinhibition - améliorer l’expérience sexuelle - améliorer la fonction sexuelle ( faux)
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Les risques de rechutes pour une victime d’agression sexuelle :
- souvenirs de l’abus - relever l’abus, porter plainte, procédure judiciaire - entendre parler d’agression sexuelles - sortie de prison de l’agresseur - revictimisation - autres situations d’abus - l’entourage responsabilise la victime
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L’impact d’une agression sexuelle sur les relations : 4
1- l’attachement : autant dans la dépendance affective, difficulté à fonctionner sans l’autre 2-difficultés d’être en intimité : difficulté à s’attacher. 3- difficultés à faire confiance 4 - difficulté à s’abandonner ( s’isoler, ne plus sortir, des foules, des gens)
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Les distorsions cognitives que les victimes peuvent entretenir : perception de l’agression sexuelle
“Je croyais que la situation n’était pas assez grave pour la signaler” “ je voulais simplement mettre l’incident derrière moi et ne plus y penser. “ je me sentais capable de gérer la situation par moi-meme SEULEMENT L’AGRESSEUR EST RESPONSABLE
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Quelques freins au dévoilement : autant judiciaire qu’à l’intervenant
1- préjugé véhiculés par la société 2- honte et culpabilité, sentiment d’être seule 3- peur de l’agresseur, de la récidive 4- dépendance à l’agresser 5- sentiment contradictoire envers l’agresseur 6- relation d’inégalité
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Les obstacles à l’intervention :
- avoir pitité - sympathie a la place de l’empathie - justicière - vouloir protéger - présumer - méfiance - blâmer de fausses accusations - minimiser -ignorer
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Les pistes d’interventions auprès des victimes d’agressions sexuelles :
- attitude d’accueil et de non jugement - demeurer empathique et non sympathique - créer une alliance thérapeutique - chaque agression est unique - ne pas présumer des conséquences - s’intéresser aux besoins de la personne et aux vécus de la personne - favoriser l’expression des émotions - restructuration cognitives - amener les personnes à reconnaître ses comportements d’évitement et de faire de la réassurance - développer des stratégies d’adoption saines : déculpabilisation, informer - travailler ce dont la victime à besoin : par exemple, arrêter de consommer on va regarder qu’est-ce qui t’amène à consommer ? On peut trouver des alternatives à la consommation La trousse médico-légale = une trousse que l’on peut faire suivant les 5 jours de l’agressions sexuelle, plus vite c’est fait après l’agression sexuelle, meilleur sont les résultats - elle se fait dans les hôpitaux -ça engage à rien à la victime de faire une trousse médicaux-légale, cela va rester dans le dossier). Ts : prévenir les agressions sexuelles ( ex : développer les compétences chez les jeunes concernant le consentement).
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Interventions auprès des victimes enfants :
1- lui dire que vous le croyez 2- éviter les promesses 3- démontrer de l’attention 4- rester calme 5- écouter avec ouverture et bienveillance 6- laisser le jeune verbaliser 7 * attention aux questions suggestives 8- faire un signalement auprès de la protection de la jeunesse ( avoir le nom, la date de naissance et adresse du jeune, les faits qui vous préoccupent, informations sur les parents, présence ou non des ressources impliqués
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Cours 12 : VIH- sida Qu’est-ce que Miels- Québec ?
- un organisme communautaire u
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Cours 12 : VIH- sida Qu’est-ce que Miels- Québec ?
- une organisme communautaire qui vise à permettre à toute personne d’évoluer en dignité humaine et de s’assurer que ses droits, son intégrité er ses libertés soient préservés - offre du soutien aux personne et aux organisations - ouvert à tous ENTRAIDE : 1- Milieu de vie : - accueil et échange avec des pairs - repas offert gratuit 5 midis par semaine 2- soutien par les intervenants : - soutien et accompagnement dans plusieurs sphères de vie - information aux proches 3- soutien de groupe 4- soutien de base PRÉVENTION : - information et dépistage ( gratuit, anonyme et confidentiel). -Ligne info-VIH - prisme ** une approche communautaire de conscientisation et de prise en charge de la santé sexuelle
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L’approche intégrée sur laquelle s’appuie la lute contre les ITSS S’articule autour de 3 actions Et 4 éléments clés
Les 3 actions : 1- joindre 2- dépister et détecter 3- traiter Les 4 éléments clés 1- les bonnes personnes ( qui fait référence aux personnes ciblées, population plus vulnérable à contracter le VIH) 2- aux bons endroits ( rejoindre les gens où ils sont, rendre les services accessibles) 3- bons moments ( saisir toutes les occasions d’offrir le dépistage, adapter les horaires, intervenir rapidement lorsque nécessaire. 4- bonnes pratiques ( orientation vers les ressources adéquates, sensibilisation, infos, développement et consolidation de partenariat avec les organismes communautaires). *** l’atteinte de cette objectif repose sur un éventail de mesures et d’implications de nombreux acteurs dont ceux du secteur de la santé et des services sociaux et de même que ceux du milieu communautaire
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Épistémologie :
Les gens ne vont pas se faire dépister Les gens qui se font dx sont déjà avancé dans la maladie ** objectifs : faire le suivi de l’épidémie pour permettre notamment de mieux orienter les efforts de préventions et de déterminer les besoins en soin de services
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Le VIH vs le SIDA , une différence ? V - virus I- Immunodéficience H- humaine S- syndrome I- immuno D- déficience A- acquise
Oui. Le VIH : on n’a affaire à un virus qui s’attaque au système immunitaire en le rendant déficient chez l’humain. - on parle de personne vivant avec le VIH et non de personnes sédatique ou encore de sidéens car aujourd’hui ça l’a une connotation péjorative - les termes séropositifs et séronégatifs : on fait référence a une personne vivant avec le VIH que l’on distingue d’une personne personne qui n’a pas contracté le virus. Le SIDAH : un ensemble de symptômes qui affectent le système immunitaire en le rendant déficiant - le SIDA est un état que l’on acquiert si rien n’est entrepris pour empêcher le virus de se répliquer, il n’est donc pas inné et il constitue une phase du VIH
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Les 4 phases du VIH
1 : phase primo-infection 2: phase asymptomatique 3: phases symptomatique 4: Sida ( charge virale)
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La phase primo-action
- il s’agit du moment où le virus entre dans notre organisme ( 2 à 8 semaines après l’exposition) - le virus est très actif etc se multiplie - le risque de transmission est alors plus élevé en l’absence de défense de l’organisme - il se produit la séro-conversion : apparition d’une vilaine grippe, de mononucléose d’autres peuvent développer une irruption cutanée. - les symptômes disparaissent d’eux-même - ces symptômes sont trop généraux pour permettre un Dx, la seule façon certaines de le faire est de procédé à un test sanguin. - le dépistage du VIH effectuer dans les 12 premières semaines suivant l’exposition devra nécessairement être confirmer par un deuxième prise de sang une fois le délais minimums de 3 mois sera respecté. On parle de la période fenêtre. - période fenêtre : on cherche à éviter des situations de faux résultats positifs ou de faux négatifs
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La phase 2 : phase asymptomatique
- survient au moment où le système immunitaire réagit et tente de se défendre. - virus présent en moins grande quantité durant la primo-infection - peut s’étendre sur une période de 10 ans - il y a un équilibre qui s’installe, le virus continue d’infecter notre organisme et d’infecter d’autres cellules de notre corps
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La phase 3: symptomatique
- épuisement et affaiblissement du système immunitaire, les CD4 diminuent et la charge virale augmente - les maladies persistent et s’aggravent - symptôme varient s’un système immunitaire à l’autre - la durée varie selon la résistance du système immunitaire de chacun - il devient de plus en plus difficile de lutter contre les infections courantes
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La phase 4 : le sida
- la quatrième phase est la phase du SIDA, par contre on ne parlera pas de la phase terminale ou de dernière phase étant donné la connotation négative pouvant y être associée. - le fait de se rendre à la phase 4 ne signifie par une condamnation à la mort Avant : les personnes positives passaient de la phase 1 à 4 Aujourd’hui : la chronicité de la maladie suppose qu’une personne atteinte di VIH peut passer d’un phase à une autre en fonction de son adherence ou l’efficacité du traitement qui lui est proposés - on peut donc se rendre à la phase SIDA, contrôler le VIH et espérer revenir à des phases moins avancés dans l’infection - d’autres personnes peuvent ne jamais se rendre à la phase SIDA - il est cependant impossible de retourner à la phase primo-infection étant donnée qu’une fois qu’il a pénétrer dabs notre organisme, le virus reste pour la vie. À partir de cette phase, il est possible de commencer un traitement mais il arrive que le système immunitaire soit trop faible pour le tolérer : -lorsque tolérer, le personne peut permettre aux personnes vivant avec le VIH, d’atteindre des phases moins avancés mais celle-ci conserve généralement des complications de santé - le système immunitaire est devenu très faible, les personnes sont à risque de développer des infections qui peuvent être dangereuses et parfois mortels. Nous appelons ces infections les infections opportunistes
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Il y a deux conditions pour qu’il y ait un RISQUE de transmission
*** il doit y avoir l’adéquation des 2 éléments pour parler de risques de transmission du VIH -risque sous entend : que même lorsque les deux conditions sont réunis, il n’y a pas toujours de transmission du VIH À eux seul, il ne représente pas un risque de transmission 1: les liquides corporels ( il y a 6 liquides corporels qui contiennent le VIH en quantité suffisante pour que leur contact avec une porte d’entrée représente un risque de transmission : 1.1 : sang 1.2 : liquide pré-éjaculatoire 1.3 : sperme 1.4 : sécrétion vaginales 1.5 : sécrétion anales 1.6 : lait maternel ET 2: une porte d’entrée OBLIGATOIRE Porte 1 : le système sanguin ( plaie, partage de matériel de consommation de drogue par injection ou inhalation, partage de matériel de tatouage. Porte 2: muqueuses; ( relations sexuelle) - gland - prépuce -urètre - muqueuse vaginale - muqueuse anales - musqués de la bouche
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Grossesse et VIH : une mère séropositive peut-elle avoir des enfants séronégatifs ?
Réponse oui : lorsque la femme séropositive est traitée. Solution : - des médicaments ARV durant la grossesse - durant le travail et à l’accouchement - et le bébé en recevra durant les 6 premières semaines de sa vie. - on recommende des préparations lactées *** risque de transmission diminué à moins de 1 % Non quand = lorsque la femme est séropositive, non-traitée et devient enceinte, le bébé a environ un risque sur 4 de contracter le VIH durant la grossesse, lors de l’accouchement ou lors de l’allaitement maternel
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Le VIH est un virus transmissible ? Contagieux ? Non contagieux ?
IL est transmissible mais non contagieux, on ne risque pas de contracter le VIH si elle éternue, si elle pleure, embrasser, bref, on ne contract pas le VIH en faisant nos activités quotidienne.
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Niveau de risque de transmission:
- même lorsque toute les conditions sont réunis, il ne se produit pas nécessairement une transmission -Le plus haut risque de transmission = transfusion sanguine - haut risque de transmission mère- enfant quand aucune intervention est réalisée. * le principal défi est de connaître les interventions de préventions
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Comment le VIH peut assurer sa réplication ?
Il doit cibler les cellule CD4, une fois entrée dans la cellule, le VIH utilisent un enzyme , en continuant de toujours se répliquer, le virus neutralisent plusieurs cellules CD4 et affaiblie le système immunitaire
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Les traitements pour les personnes séropositives ( 2)
1 = ARV ( antirétroviraux) : traitement qui réussi à contre-carer la réplication du virus 2= trithérapie ( combinaisons de 3 ARV) - permet de demeurer en phase asymptomatique - le seul objectif est de bloqué la réplication et d’infections du virus - le traitement est ajusté jusqu’à l’atteinte des résultats escomptés. - il doit être pris à tout les jours jours et même heure - une mauvaise adhérence aux médicament risque d’augmenter les risques de développer des résistances aux ARV - rdv médical de contrôle au 4-6 mois.
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Le pouvoir de l’ indétectable Définition charge virale Le concept i = i Objectif santé à long terme
-Charge virale = quantité de VIH présente dans le sang d’une personne vivant avec le VIH -Indétectable = moins de 200 copies du virus dans le sang - objectif : nous voulons que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 90% des personnes infectés par le VIH dépister reçoivent un traitement ATV durable et efficace, que 90% des personnes recevant le traitement atteingne une charge virale indétectable. - Le concept i ( indétectable) = i ( intransmissible) : est dorénavant majoritairement utilisé dans la communauté scientifique et à permis à de nombreuses personnes de s’enlever un immense poids sur les épaules - désormais le VIH est considérer comme une maladie chronique et les personnes en étant atteinte peuvent vivre longtemps avec une mode de vie soutenue et une bonne adhérance au traitement - toutefois i=i ne rime pas avec guérison mais plutôt contrôle. Le but est de garder le contrôle en suivant les personnes et en évitant que des obstacles dans leur environnement viennent jouer sur leur adhérance au traitement Pour rendre le virus intransmissible par voix sexuelle i=i - quand vous avez des rapports sexuels = vous ne transmettez pas le VIH à vos partenaires sexuelles - pendant la grossesse et l’accouchement = nous ne transmettez pas le VIH à votre foetus ou bébé - si vous injecter des drogues et que vous partagez le matériel = vous réduirez énormément le risque de transmission
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Qu’est-ce que ça veut dire pour le virus indétectable ?
- le virus demeure dans le sang, mais il est en dormance. Sans traitement, il se réveille et recommence à se multiplier.
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C’est quoi la prophylaxie PRÉ- Exposition ?
- un traitement préventif - destiné aux personnes séronégative plus à risque de contracter le VIH Ex : non-utilisation du condom lors des relations sexuelles, partenaire séropositifs dont la charge virale et détectable, les personnes travailleuses du sexe. Ça marche comment ? 2 ARV par voie orale Suivi médicale obligatoire au 3 mois pour dépistage complet et gérer les effets secondaires si besoin *** ne protège pas contre les autres ITSS On peut l’exiger en Prep continue : prise quotidienne à la même heure, le médicament se retrouve en permanence dans le corps Prep en intermittance : deux comprimés de 2 à 24h avant d’avoir un relation sexuelle. 1 comprimé tout les 24h suivant la première prise et ce, jusqu’à 48h après la dernière relation sexuelle.
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C’est quoi la prophylaxie POST- exposition au VIH
- un traitement d’urgence ( prévention avant tout) - entreprendre le traitement le plus tôt possible, dans les heures qui suivent ou maximum 72h qui suivent l’exposition
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4 façons de faire de la prévention au VIH
1: soins : -Prendre prep - prendre PPE - dépistage - traitement - circoncision 2: individuel: - limitation des pratiques à risque - réduction du nb de partenaire - abstinence - diminution de la consommation 3: interpersonnel : - sérotriage - séropositionnement - considérer la charge virale - condoms et lubrifiant - sécurité négocié 4: social : - notifications des partenaires - accessibilité - recours aux services - lois et politiques
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Les barrières aux services : la stigmatisation peut avoir différent forme et des conséquences importante
Au niveau des manifestations : question inapproprié, violation de la confidentialité, application injustifiée de mesures de contrôle des infections. Pitié, référence non-pertinente à des services.. Au niveau des conséquences : - diminution de la fidélité et adhésion au traitement - diminution de la santé mentale - diminution du soutien sociale - déminution du recours au dépistage Au niveau des recommendations : - transmettre de l’information factuelle - développer des habiletés liés à la prise en charge des personnes PVVIH - cibler les réelles besoins de prise en charge - changement législatif, politiques d’Établissement, favoriser l’accès aux soins
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Le dévoilement et état de la loi : quand le dévoilement est obligatoire ?
Obligatoire : - obligatoire lors de relation sexuelle sans protection - obligatoire auprès des assureurs
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Le dévoilement et état de la loi : non obligation de révéler son statut sérologique.
Non- obligatoire : - à son employeur - aux personnels de soins de santé et de services sociaux - relations sexuelles avec condom et une charge virale indétectable *** le statut sérologique est une information personnelle et confidentielle. Personne ne peut vous oublier à le divulguer sans votre consentement - contrairement à d’autre ITSS, le VIH n’est pas une maladie à déclaration obligatoire
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Des changements se produisent à la loi quoi ?
* on invite le directeur des poursuites criminels et pénal à s’adapter aux avancés scientifiques et à revoir sa façon d’évaluer les critères de possibilité réaliste de transmission du VIH But : protéger davantage les personnes vivant avec le VIH contre des accusations infondés Évaluer le critères de possibilité de transmission réaliste en fonction de 3 nouveaux critères : 1: la personne vivant avec le VIH, prend un traitement contre le VIH comme prescrit. 2 : le traitement maintien la charge virale indétectable 3 : cette charge virale est mesurée au moins deux fois par année.
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