examen intra Flashcards
(218 cards)
D’où vient l’appellation de “quotient intellectuel”?
Un quotient est le résultat d’une division. L’on parle de quotient intellectuel, parce que on fait la division de l’âge mental divisé par l’âge réel de la personne. Ce quotient, multiplié par 100, nous donne ainsi le résultat de ce que l’on appelle quotient intellectuel.
Pourquoi est-ce important pour le ps. éd. de bien comprendre la nature des habiletés mentales?
- parce que joue un rôle dans les processus d’adaptation
- pcq elles constituent l’une des caractéristiques les plus typiques de l’être humain
Quel est le meilleur prédicteur de la réussite scolaire et professionnelle?
l’intelligence mesurée
Y a-t-il des corrélations entre un moindre niveau d’intelligence, la pauvreté et des difficultés d’adaptation?
Oui.
Donnez un exemple de rôle dans les processus d’adaptation que joue les habiletés intellectuelles?
Les bonnes habiletés intellectuelles constituent un facteur de protection (et vice-versa) par rapport à la délinquance.
Vrai ou faux? Selon Neisser, l’intelligence a les caractéristiques de ce que Rosh appelle un concept naturel.
Vrai
Qu’est-ce qu’un concept naturel?
Donnez un exemple.
Comment parvient-on à forger ce genre de concept?
- Ce concept décrit une réalité difficile à circonscrire dont les contours sont flous et qui a plusieurs caractéristiques pertinentes possibles (contrairement aux concepts mathématiques qui renvoient à des caractéristiques claires, par exemple).
- L’intelligence est un concept naturel.
- Pour forger ce concept, on a recourt à l’énumération de prototypes, cad d’exemples typiques et représentatifs du concept en question. Ainsi les membres d’une société s’entendront assez bien pour subsumer un prototype donné sous une même catégorie conceptuelle (ex. ameublement (= chaise, canapé, etc), fruits (= orange, pommes, etc), etc)
Donc on va juger si tel meuble est une chaise s’il présente suffisamment de similarités avec le prototype.
Peut-on établir un critère définitf de l’intelligence? Pourquoi?
Non. Parce que le concept d’intelligence est un concept naturel et qu’il a des frontières floues.
Comment trois personnes a priori différentes peuvent être toutes jugées “intelligentes”?
C’est qu’elles ressemblent toutes trois au prototype de “personne intelligente” même si les aspects qui les font reconnaître comme telles diffèrent.
Qu’est-ce qu’une théorie implicite de l’intelligence? Ces théories sont-elles importantes?
C’est le développement d’un idée intuitive de l’intelligence (par les “profanes”), malgré le fait que les experts élaborent des théories explicites.
Il ne s’agit donc pas d’une réflexion systématique, mais de représentations mentales du type “psychologie de la rue”.
Ça pourrait être une bonne chose quand même d’étudier ces théories implicites de l’intelligence, puisque les gens se servent couramment de ce type d’idée pour évaluer les autres, que les experts ont aussi une idée intuitive de l’intelligence et que elles pourraient aider à éclairer le débat sur la validité des tests d’intelligence.
Vrai ou faux? Les résultats d’une analyse eu égard aux conceptions de l’intelligence des profanes et des experts ont révélés une grande similitude entre les théories implicites de l’intelligence des experts et celles des profanes.
Vrai.
Les corrélations entre les réponses des deux groupes pour un même type d’intelligence varient de 0.72 à 0.89.
Quelles conclusions (2) peut-on tirer de l’étude de Sternberg en trois volets sur les théories implicites de l’intelligence? (étude qui compare notamment les caractéristiques de l’intelligence générale selon les profanes vs selon les experts)
1- De toute évidence, nous fondons l’évaluation de notre propre intelligence et de celle des autres, tant en situation formelle qu’informelle, sur des théories implicites de l’intelligence.
2- Les profanes et les experts partagent sensiblement la même conception de l’intelligence
(“profane” = non initié, non expert)
La structure sous-jacente aux théories implicites de l’intelligence s’organise autour de quelles dimensions (3) mises en évidence par Sternberg?
1- le cognitif (résolution de problèmes)
2- le verbal (capacité verbale)
3- le social (compétence sociale)
À la suite d’un symposium en 1921 sur l’intelligence et sa mesure, les éditeurs du Journal of Educational Psychology ont demandé aux 14 experts qui y participaient de répondre à deux questions. Quelles sont ces deux questions?
1- Qu’est-ce que l’intelligence et comment peut-elle être mesurée?
2- Quelles sont les prochaines étapes dans la recherche sur l’intelligence?
65 ans après le symposium de 1921 dans lequel les éditeurs du Journal of Psychology demandait deux questions sur la recherche en intelligence aux 14 experts participants, Sternberg et Berg ont demandé à 24 experts de répondre aux mêmes questions. Qu’est-ce qui a surtout changé entre les deux générations de réponse? Quelles conclusions peut-on tirées?
Conclusions :
- Malgré les différences, il existe un certain accord entre les experts des deux symposiums sur la nature de l’intelligence (coefficient de corrélation de 0.5)
- Aussi, seul 9 aspects ont été nommés par les experts des deux cohortes, ce qui souligne l’écart entre les préoccupations à 65 ans d’intervalle.
- Certaines divergences:
1921: accords entre les experts sur l’urgence d’établir des tests d’intelligence valides, ce qui est acquis en 1986.
1986: On s’intéresse aux manifestations de l’intelligence dans les divers secteurs de la vie courante (ce qui n’était pas une préoccupation en 1921)
- Certains points sur lesquels les deux cohortes s’entendent:
L’importance de mener des recherches sur le dvp de l’intelligence, sur les habiletés autres que cognitives et sur l’intelligence à l’oeuvre dans des domaines spécifiques.
Est-ce que les tests d’intelligence mesure la créativité?
Non
Pour quelles raisons utiliser des caractéristiques métaphoriques de l’intelligence ?
Pour situer les diverses théories de l’intelligence dans un ensemble cohérent, et parce que l’intelligence est un concept dont on sait ce qu’il veut dire sans pour autant pouvoir le définir de façon satisfaisante.
La métaphore de l’intelligence artificielle.
Quels types d’habiletés aurait un ordinateur qui se prétendrait intelligent? (6 capacités)
- Capacité de classifier
(ne pas classifier = ne pas penser. Regrouper logiquement est indispensable pour communiquer) - Capacité de modifier son comportement et d’apprendre
(ajuster son cpt en fonction de l’expérience pour maximiser l’adaptation à l’environnement) - Capacité d’effectuer des raisonnements déductifs
(une grandes partie de nos connaissances relèves de déductions) - Capacité d’induire et de généraliser
(raisonnement inductif, allant du particulier au général, nous permet par ex. de découvrir des lois de la physique) - Capacité de dvp et d’utiliser des modèles conceptuels
(cest grâce à ces modèles qu’on peut décoder ex le fait que on voit une balle rouge disparaitre sous le sofa et réapparait verte, on comprend que cest pas la même balle) - Capacité de comprendre et de résoudre des problèmes
Vrai ou faux? Selon Popper, l’induction constitue un moyen pertinent pour acquérir des connaissances scientifiques.
Faux.
Au contraire, selon sa théorie du falsificationnisme, une théorie doit être falsifiable pour être considérée scientifique. Le scientifique doit sans cesse travailler à infirmer ses théories, cad à multiplier les expériences susceptibles de démontrer qu’elles sont fausses. La théorie qui résiste peut être temporairement jugée non fausse.
La métaphore géographique fait référence à quel paradigme?
Les chercheurs qui sont comme des explorateurs ou des cartographes.
Ex. Gall et sa phrénologie, mais qui a éventuellement débouché sur l’analyse factorielle.
Qu’est-ce que l’analyse factorielle?
L’analyse factorielle a été élaborée et popularisée par le psychologue Charles Spearman afin d’établir de façon quantitative et objective la structure de l’intelligence à partir de nombreuses tâche cognitives. L’analyse factorielle est une technique statistique qui permet de regrouper un ensemble de variables en sous-groupes de variables corrélées, cad des variables associées quantitativement.
Autrement dit, * l’analyse factorielle permet de dire quelles variables peuvent être regroupées.* Ce type d’analyse est donc nécessaire aux tenants de l’approche psychométrique pour établir la validité de la structure factorielle d’un instrument de mesure.
(C’est une stratégie de catégorisation quantitative, où on regroupe les tâches cognitives corrélées fortement, cad les tâches cognitives réussies de façon similaire par les milliers de personnes.
Donc autrement dit: l’analyse factorielle, permet de regrouper quantitativement les nombreuses tâches cognitives en quelques catégories cohérentes à partir de patrons communs de corrélations. Autrement dit: ces catégories (ou facteur) regrouperaient les tâches cognitives les plus naturellement reliées.)
Qu’est-ce que la déclaration des 52?
Il s’agit d’une déclaration conjointe de 52 chercheurs publié en 1994 dans le Wall Street Journal et reprise dans la revue Intelligence et qui est encore aujourd’hui valable (sauf sur la différence entre les groupes ethniques aux USA, qui n’est plus de 15 points mais de 8 points.
Cette déclaration synthétise les connaissances élémentaires en 25 propositions qui guident la majorité des spécialistes dans le domaine de l’intelligence.
Elle fait suite à la controverse qui a fait rage autour de l’ouvrage The Bell Curve et qui a fait naître bcp de réaction sous forme de désinformation publique, que les 52 ont voulu corriger et faire le point sur les positions scientifiques.
Qui entre l’hérédité ou l’environnement joue un rôle plus important dans la création des différences de QI entre les individus?
L’hérédité.
Vrai ou faux? Le coefficient d’héritabilité indique dans quelle mesure les différences génétiques entre individus dans une population donnée rendent compte des différences dans les comportements observés.
Vrai.