Examen mental Flashcards

1
Q

Nommer les différentes étapes à développer dans le rapport d’entrevue psy

A

Identification de la personne

  • Sexe et âge de la personne
  • Contexte social : statut familial, nombre
  • d’enfants, aidants naturels
  • Contexte professionnel : travail, source de revenus, scolarité
  • Contexte de vie: logement
  • Appartenance ethnique et religieuse lorsque cela est pertinent
  • Le volontariat de la consultation

Raison de la consultation

  • Le motif de consultation rapporté par le patient
  • Le motif de consultation du référent

Antécédents (ATCD) personnels et psychiatriques

  • ATCD médicaux généraux
  • ATCD psychiatriques : ATCD de maladie mentale ? ⇒Description du premier épisode et des symptômes présents, Hospitalisation, durée d’hospitalisation, Traitements reçus incluant les noms des médicaments, les doses et l’efficacité
  • ATCD suicidaires : tentative de suicide dans le passé ⇒ Date de la tentative de suicide, Contexte de l’événement, Moyen utilisé

ATCD familiaux psychiatriques

  • Histoire de maladie mentale dans la famille
  • Traitement qui a été efficace
  • Histoire de prise d’alcool ou de drogue
  • ATCD de tentative de suicide

ATCD judiciaire

  • Voie de fait, désordre public
  • Casier judiciaire, démêlés avec la justice

Médication

  • Médication actuelle avec la dose et la durée du traitement
  • Les ajustements récents
  • Le médecin prescripteur
  • Les différents essais efficaces et infructueux
  • Les intolérances médicamenteuses

Habitudes

  • Présence d’allergie
  • Consommation d’alcool
  • Consommation de drogues
  • Prise de stimulants tels que café, thé, cola,
  • boisson énergisante
  • Alimentation
  • Activité physique
  • Loisirs

Histoire longitudinale lorsque pertinent

HMA

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2
Q

Rapport entrevue psy: Nommer ce que l’on recherche à l’histoire longitudinale

A
  • Contexte dans lequel est née la personne, incluant la grossesse et l’accouchement
  • Rang dans la fratrie
  • Contexte familial : occupation des parents, entente familiale, climat d’entente
  • Relation avec la mère, le père, la fratrie
  • La petite enfance :
  • Description de la personnalité de l’enfance
  • Événement spontanément marquant de l’enfance
  • Entrée scolaire
  • Études faites, incluant les réussites et les échecs
  • Relation avec les enseignants, les amis, la famille
  • Loisirs de l’enfance

-L’adolescence :

  • Adaptation à l’adolescence
  • Événement marquant de l’adolescence
  • Personnalité à l’adolescence
  • Relations avec les parents, les enseignants, les amis
  • Présence ou absence d’opposition, de délinquance, de fugue, de démêlés avec la justice
  • Prise d’alcool et de drogues
  • Fréquentations amoureuses et activités sexuelles
  • Emplois d’été
  • Loisirs, voyages
  • Durée des études, progression scolaire et dernier niveau atteint

-Âge adulte:

  • Emplois occupés
  • Situation financière
  • Vie amoureuse, durée des relations, satisfaction
  • Vie sexuelle, orientation sexuelle, satisfaction
  • Vie familiale, enfants et liens avec eux
    • Vie sociale: relations significatives
  • Réussites, échecs et pertes importantes
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3
Q

Rapport entrevue psy: HMA

A
  • Description de la plainte
  • Début d’apparition des symptômes
  • Événements ayant contribué à l’apparition des symptômes ou les ayant déclenchés
  • Présence de symptômes dépressifs
  • Présence de symptômes anxieux
  • Présence d’éléments délirants
  • Présence d’hallucinations
  • Présence de symptômes physiques associés à la plainte psychiatrique
  • Relation entre les symptômes physiques et psychiatriques
  • Idées suicidaires :
    • Idéation
    • plan ou intention
    • Moyen envisagé
    • Moment du passage à l’acte,
    • Éléments qui l’empêchent de passer à l’acte
  • Idées de violence envers autrui
  • Éléments relatifs à des causes organiques du diagnostic différentiel
  • Représentation du problème par la personne
  • Répercussions fonctionnelles de la maladie
  • Présence de bénéfices secondaires
  • Attentes de la personne par rapport à la consul- tation
  • Faits relatés par autrui pertinents à la compré- hension du problème
  • Éléments négatifs de l’histoire qui sont aussi pertinents
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4
Q

Examen mental: Le but

A

L’examen mental est une façon privilégiée d’avoir accès aux processus idéiques, affectifs ou comportementaux de l’être humain

Nous pouvons considérer que l’examen mental est le côté objectif de l’entrevue psychiatrique alors que l’histoire longitudinale et de la maladie actuelle représente le côté subjectif amené par le sujet et ses proches. L’examen mental permet d’explorer la réalité d’un patient, sa façon de la percevoir et d’y réagir.

L’examen mental doit être suffisamment précis pour permettre à un exami- nateur aveugle, c’est-à-dire absent lors de la rencontre, de reconnaître facilement le patient dans une salle d’at- tente

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5
Q

Examen mental: Pourquoi dit-on qu’il permet de faire face à l’incertitude?

A

L’incertitude est une réalité inhérente à n’importe quelle rencontre psychiatrique. L’examen mental oblige l’examinateur à trancher dans cette incertitude et sert à l’établissement du diagnostic et du plan de traitement.

Par exemple, le patient peut présenter certaines tendances suicidaires.C’est à l’examinateur, par son examen mental, de transmettre et d’établir s’il y a une urgence suicidaire qui nécessite une intervention immédiate.

Trancher dans l’incertitude reste l’un des éléments les plus difficiles à faire dans une rencontre psychiatrique.

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6
Q

Nommer les différentes éléments de l’examen mental (13)

A
  1. Apparence générale
  2. Attitude
  3. Communication
  4. Affect
  5. Humeur
  6. Cours et forme de la pensée
  7. Contenu de la pensée
  8. Perception
  9. Contact avec la réalité
  10. Contrôle pulsionnel
  11. Autocritique
  12. Introspection
  13. Fiabilité des propos
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7
Q

Apparence générale: Ce que l’on recherche

A
  • Sexe et genre, âge
  • Caractéristiques ou morphologie distinctives
  • Langue parlée et langage
  • Position de la personne (décubitus, assis, debout)
  • Tenue vestimentaire, maquillage, coiffure, hygiène
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8
Q

Apparence générale: Sexe et genre

A

Si l’on désire reconnaître le patient, il faut certes indiquer son genre. Parfois, les noms et les prénoms sont tout à fait indicateurs du sexe de la personne. À d’autres occasions, surtout dans le contexte de noms étrangers, l’interprétation des prénoms est plus difficile. D’autres situations peuvent être confondantes. Ainsi, il peut arriver que le genre d’un patient ne corresponde pas à son sexe.

Il est donc important dans le contexte médical de bien préciser le genre et le sexe s’il diffère lors de l’examen mental.

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9
Q

Apparence générale: Âge

A

L’âge est un facteur important, souvent oublié, lors de l’examen mental. Une jeune personne n’aura pas les mêmes difficultés de vie et ne connaîtra pas les mêmes réalités qu’une personne plus âgée. Par ailleurs, on peut faire plus jeune ou plus vieux que son âge, selon sa condition physique ou l’apparence qu’on désire se donner.

Ce désir de paraître plus jeune ou plus vieux que son âge peut déjà être un élément significatif à explorer lors d’une entrevue psychiatrique. C’est une des raisons pour lesquelles il est important de bien se positionner par rapport à l’âge et à l’apparence du patient.

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10
Q

Apparence générale: Caractéristiques physiques

A
  • Obésité
  • Handical
  • Bandages/Cicatrices
  • État de consience
  • Piercings/Tattouages
  • Cicatrices/Plaies/Ecchymoses
  • Odeurs
  • SV altérés
  • Anomalies pupillaires
    *
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11
Q

Apparence générale: La tenue vestimentaire

A
  • Le patient est-il habillé en civil ou en militaire ? ⇒ Le militaire, s’il présente l’ensemble des difficultés de la population générale, a beaucoup plus de risques d’être atteint par certains diagnostics comme le syndrome de stress post-traumatique.
  • Le patient est-il propre ou, au contraire, présente-t-il une tenue vestimentaire négligée, appelant certains diagnostics comme celui de la schizophrénie ou encore une problématique organique?
  • Est-il beaucoup trop recherché dans son habillement ou encore habillé de façon trop voyante? ⇒ Une tenue trop recherchée (tenue de soirée) pour aller à l’hôpital peut certainement démontrer un jugement qui pourrait être perturbé.
  • La tenue vestimentaire est-elle trop chaude pour la saison ou au contraire trop légère? ⇒ On peut observer dans certaines maladies, comme dans la schizophrénie, un dérèglement thermique.
  • La tenue est-elle hypersexuée, témoignant peut-être d’une agitation maniaque ?
  • Ou encore la tenue est-elle trop grande ou trop petite, évoquant soit une prise ou une perte de poids récente, soit l’utilisation de vêtements qui ne lui étaient pas destinés ?
  • Ces vêtements sont-ils évocateurs de difficultés financières?
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12
Q

Apparence générale: Hygiène

A
  • Une présentation négligée de la part du patient, au point de vue tant de la propreté et de l’hygiène que de la tenue vestimentaire, peut évoquer un problème organique, de la toxicomanie ou encore une perte d’intérêt pour sa personne, comme dans la dépression sévère.
  • Une présentation inadaptée aux circons- tances accompagnée d’une hygiène déficiente est souvent liée à la schizophrénie.
  • L’odeur d’urine va de pair avec un trouble organique
  • une haleine éthylique avec la dépendance à l’alcool.
  • Un maquillage flamboyant et le port d’accessoires extravagants chez une personne qui a la réputation d’être par ailleurs sobre évoquent une agitation maniaque.
  • Le port de certains vêtements, bijoux ou pendentifs peut témoigner des croyances reli- gieuses de la personne
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13
Q

Attitude: Ce que l’on recherche

A
  • Collaboration à l’entrevue : bien, peu ou pas
  • Activité psychomotrice: diminuée, normale, augmentée ou bizarre, désorganisée
  • Démarche, posture, tremblements, mouvements anormaux
  • Présence d’agressivité verbale ou physique
  • Mécanisme de défense
  • Fiabilité des propos : fiables ou non
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14
Q

Attitude: La décrire

A
  • Un indice pour aider l’examinateur à bien cerner l’attitude du patient envers lui est la réponse à la question suivante: «Comment, comme soignant, me suis-je senti pendant l’entrevue?»
  • Le patient peut être confiant et présenter une attitude ouverte, ou bien parfois théâtrale.
  • Le patient peut être séducteur ou présenter une attitude indifférente ou manipulatrice. Il peut être sarcastique et très défensif, visant à donner le moins d’éléments significatifs possible.
  • Son attitude est décrite comme contrôlante s’il tente d’imposer son rythme d’entrevue à l’examina- teur.
  • Une attitude familière s’observe lorsque le patient passe outre aux politesses les plus élémentaires.
  • Le patient aux prises avec des ruminations anxieuses peut avoir une attitude préoccupée alors que celui qui est paranoïde est soit craintif, soit méfiant.
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15
Q

Attitude: Décrire ce qu’est la collaboration

A
  • La collaboration désigne la façon dont le patient accepte le cadre de l’entrevue, en ce qui a trait autant aux lieux physiques qu’au contenu.
  • La collaboration s’intéresse à la capacité du patient à participer au processus d’évaluation, à se lever à l’invitation de l’examinateur, à le suivre dans un local ou un lieu de rencontre, pour finalement répondre à ses questions en toute franchise.
  • La collaboration peut se concevoir comme la lecture d’une mesure sur une échelle de nulle à excellente, et peut parfois être partielle, voire variable tout au long de l’entrevue.
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16
Q

Attitude: Activité psychomotrice

A

Rythme: Normale, Ralentie, Accelérée

Quantité de la gestuelle

  • A-t-on affaire à quelqu’un dont la gestuelle est riche ou, au contraire, appauvrie, contrôlée, voire inhibée.
  • La manière de bouger est-elle harmonieuse ou empreinte de bizarreries ?

Posture

Démarche

  • Un patient qui marche à petits pas évoque la possibilité d’un parkinsonisme ou d’une imprégnation aux neuroleptiques.
  • Quant à la démarche ébrieuse, elle survient chez quelqu’un qui a fait un abus d’alcool ou de benzodiazépines

Tics

Tremblements

  • S’agit-il de tremblements fins et réguliers des extrémités, comme chez les patients traités avec du lithium
  • Tremblements grossiers, irréguliers et de forte amplitude remarqués davantage lors des sevrages éthyliques?

Maniérisme: Svt chez patients schizo

Stéréotypie: Parfois en DI

Grimace

Apraxie

Échopraxie

Flexibilité cireuse

17
Q

Attitude: Activité psychomotrice

Exemple de quand il y agitation et ralentissement

A

– Une agitation psychomotrice peut s’observer lors d’intoxication à la cocaïne ou lors de manie

– Un ralentissement psychomoteur peut faire partie du tableau dépressif, des tremblements d’un tableau anxieux

18
Q

Communication: ce que l’on recherche

A
  • Voix faible, forte, rauque; de basse ou haute tonalité
  • Prosodie (mélodie, intonation, accentuation): lorsqu’en lieu et place d’une augmentation d’intonation en fin de question le patient présente une baisse d’intonation typique de la phrase affirmative
  • accent et prononciation
  • compétence dans l’utilisation de la langue
  • bégaiement
  • tics vocaux
  • aphasie
  • coprolalie
  • maniérisme
  • mutisme
  • contact visuel
  • Non-verbal: contact visuel et autre
19
Q

Affect: Ce que l’on recherche

A

= objectif, ce qui est constaté par l’examinateur

  • Approprié, euthymique ou à la limite de la normale
  • S’il est perturbé: triste, anxieux, irritable, colé- rique, mixte, dysthymique, labile, émoussé, plat
  • L’affect est-il mobilisable : oui ou non
  • L’affect est-il congruent à l’humeur : oui ou non
20
Q

Humeur: Ce que l’on recherche

A

= subjective telle qu’elle est décrite par le patient

  • Déprimé, euphorique, exalté, irritable, labile, anxieux
  • Labile ou non
21
Q

Cours et forme de la pensée: Ce que l’on recherche

A

Normal

Si le cours est anormal: circonstantialité, tangen- tialité, associations relâchées, fuite des idées, inco- hérence, écholalie, logorrhée, persévération

Si la forme est anormale:

  • concrète: dans les cas où le patient s’exprime en l’absence de toute capacité d’abstraction
  • mystique: donner une consonance mystique à un ensemble de substantifs qui, a priori, n’en ont pas.
  • alexithymie: dépourvue d’émotions
  • abstraite: tombant dans un processus d’abs- traction généralisé difficile à suivre
  • si elle est logique ou au contraire paralogique c’est-à-dire qu’elle semble
  • cohérente a priori, mais qu’à la réflexion elle manque d’éléments de logique élémentaire
  • Pauvre syntaxiquement & sémantiquement
  • La pensée hermétique caractérise une pensée où les mots et les phrases ont un sens codé, uniquement clair pour le patient ou quelques initiés.
22
Q

Contenu de la pensée: Ce que l’on recherche

A

Différentes organisations du contenu à explorer:

  • Contenu spontané
  • Contenu relatif au diagnostic principal
  • Contenu relatif au diagnostic différentiel (si pertinent)
  • Idées passives de mort, idéations suicidaires, idées suicidaires, homicidaires, infanticidaires, moyen suicidaire, plan suicidaire (COQ)
  • Préoccupations qui dominent la clinique
  • Idées de références, hypocondrie, obsession, présence de phobie, découragement, anticipation anxieuse, idées surinvesties, idées délirantes
  • En présence de délire: référence, persécution, jalousie, mégalomanie, somatisation, mystique, bizarre
  • En présence de délire, la conviction est-elle inébranlable ?
  • Idées suicidaires: idées noires, idéations suicidaires, idées suicidaires, plan, intention, COQ (Comment ? Où ? Quand ?)
  • Idées hétéro-agressives
23
Q

Perceptions: Ce que l’on recherche

A
  • Phénomènes dissociatifs: dépersonnalisation, déréalisation ⇒ dans les troubles dissociatifs, les maladies psychotiques ou affectives ainsi que dans les troubles anxieux et la boulimie
  • Altération de la perception : illusions ou hallucinations
  • S’il y a présence d’hallucinations : auditives, visuelles, olfactives, cénesthésiques, mandatoires, menaçantes
24
Q

Fonctions mentales supérieures: Ce que l’on recherche

A

– Niveau de conscience ⇒ on évalue le contact avec la réalité

– Jugement

– Orientation

– Mémoire (ancienne, récente, immédiate) – Attention/concentration

– Calcul

25
Q

Contrôle pulsionnel: Ce que l’on recherche

A
  • Présence d’impulsivité ou d’agressivité, passage à l’acte
  • Menace pour l’intégrité ou la sécurité de la personne ou d’autrui
  • S’évalue sur une échelle variant de nul à excellent
  • Pour avoir une idée du contrôle pulsionnel, le patient doit avoir connu une certaine mise au défi. Par exemple, si certains règlements faisant partie d’un encadrement particulier ont empêché le patient d’avoir accès à ses cigarettes et qu’il a bien accepté ces règlements, on pourra conclure que le patient a un contrôle pulsionnel acceptable dans des circonstances défavorables.
26
Q

Autocritique et l’introspection: Ce que l’on recherche

A

Autocritique (capacité à reconnaître le besoin d’aide)

  • Présente ou non
  • Adéquate ou inadéquate

Introspection (capacité à faire soi-même une réflexion, des liens)

  • Capacité à faire des liens entre les émotions et la cognition
  • Il s’agit d’une autocritique qui est beaucoup plus axée vers l’intérieur et qui fait appel à la notion dynamique par laquelle le patient est aussi contributoire à la production des symptômes. Avec une bonne introspection, le patient peut en être amené à se demander la raison pour laquelle il est de nouveau en état dépressif à la suite d’une rupture.
27
Q

Fiabilité: Ce que l’on recherche

A
  • La fiabilité peut se définir comme la capacité d’un patient à donner l’image la plus exacte possible d’une réalité dans son ensemble.
  • Des réponses approximatives ou contradictoires tout au long de l’entrevue, des informations qui sont en totale contradiction avec l’entourage, les rapports de police ou les observations de collègues vont dans le sens d’une fiabilité diminuée.
  • Au contraire, des éléments d’histoire vérifiables et vérifiés vont dans le sens d’une bonne, voire très bonne, fiabilité.