Examen Mi Session Flashcards
(34 cards)
La notion de proposition
Une proposition est un énoncé pouvant être vrai ou faux.
•Il s’agit d’un énoncé qui affirme ou nie quelque chose.
•Par exemple :
•« Le ciel est bleu » est une proposition.
•« Le cours de philosophie 101 est le meilleur cours du collégial » est une proposition.
Arguments et thèses
Un argument est une raison avancée pour justifier une idée.
•Cela comprend aussi les raisonnements, des formes d’argumentation plus complexes.
•On appelle « thèse » l’idée soutenue par un argument.
La thèse et les arguments s’expriment par des propositions.
•C’est la relation logique entre les propositions qui permet de déterminer leurs rôles respectifs (thèse, argument)
Connecteurs logiques
Organisateurs textuels qui établissent les liens logiques entre les arguments et les thèses.
•Parce que ; puisque ; car ; en effet ; par conséquent ; donc.
•Parfois, aucun de ces termes n’apparaît ! De plus tous les organisateurs textuels ne sont pas des connecteurs logiques !
Exemple d’arguments
•Le Québec n’est pas un État indépendant puisqu’il fait partie du Canada.
•On ne peut pas être célibataire et marié en même temps. En effet, par définition, une personne célibataire est une personne non mariée.
•La philosophie est utile, car elle permet d’affiner son esprit critique
La notion de raisonnement
Un raisonnement est un ensemble de propositions qui vise à établir la vérité d’une proposition (la conclusion) sur la base d’autres propositions (les prémisses) supposées vraies. Dans un bon raisonnement, il y a une relation de conséquence, ou lien d’inférence, entre les prémisses et la conclusion.
Ex: Si le castor construit des barrages, alors il est intelligent.
Le castor construit des barrages.
Donc, le castor est intelligent.
Les deux types de raisonnement
Il y a 2 types principaux de raisonnements :
•(a) Le raisonnement déductif
•(b) Le raisonnement inductif
Le raisonnement déductif
•Dans un raisonnement déductif, la conclusion découle nécessairement des prémisses. Autrement dit, si nous acceptons les prémisses d’un raisonnement déductif, nous sommes obligés d’accepter sa conclusion.
•Le lien d’inférence : repose sur des règles logiques.
Ex: A est B
•Tout B est ou bien C ou bien D.
•A n’est pas C.
•Donc A est D.
Le raisonnement inductif (induction)
L’induction est un type de raisonnement non déductif.
•Dans une induction, on fait une généralisation à partir d’une multitude de cas particuliers pour parvenir à une règle générale.
Ex: Jusqu’à présent, nous n’avons observé que deux satellites naturels en orbite autour de Mars.
Donc, les satellites naturels de Mars sont au nombre de 2.
Les deux critères d’évaluation des raisonnements
•(a) L’acceptabilité des prémisses
•(b) La suffisance du lien d’inférence
L’acceptabilité des prémisses
•Je dois d’abord me demander si mes prémisses sont acceptables.
•Les prémisses du raisonnement sont-elles vraies ?
•Sinon, sont-elles au moins probables ?
•A-t-on des raisons de les rejeter ?
En effet, nous avons vu qu’un bon raisonnement fonde la vérité de sa conclusion sur la base de celle de ses prémisses.
•Donc, si mes prémisses sont fausses ou improbables, on pourra douter de la valeur de la conclusion …
La suffisance
Dans un raisonnement suffisant, le lien entre les prémisses et la conclusion est suffisamment fort pour justifier la conclusion sur la base des prémisses.
•Concerne le lien d’inférence (le lien entre les prémisses et la conclusion).
•Autrement dit, dans un raisonnement suffisant, nous sommes autorisés à inférer la conclusion sur la base des prémisses. Dans un raisonnement déductif suffisant, je suis bel et bien obligé d’admettre la conclusion sur la base des prémisses.
•On utilise parfois l’expression « raisonnements valides » pour décrire les raisonnements déductifs suffisants.
•Dans un raisonnement inductif suffisant, ma conclusion est rendue probable par mes prémisses.
•On appelle parfois les raisonnements inductifs suffisants des « inductions adéquates
Les sophismes
Les sophismes sont des raisonnements incorrects du point de vue de leur forme.
•Ce sont des inductions inadéquates ou des déductions invalides.
La généralisation hâtive
Il consiste à passer d’un jugement portant sur un ou quelques cas particuliers à un jugement général, sans avoir examiné tous les cas ou sans qu’il soit justifié de tenir pour acquis que le cas ou l’échantillon de cas examiné est représentatif.
•Il s’agit d’un raisonnement inductif inadéquat.
Ex: J’ai trois poissons rouges, et ils n’ont tous qu’une seule nageoire. Par conséquent, tous les poissons rouges n’ont qu’une seule nageoire.
Le sophisme de la caricature
Il consiste à modifier la position de notre interlocuteur pour la rendre plus facile à attaquer et à laisser entendre que nos critiques discréditent sa position.
•Le problème : quand nous modifions la position de notre interlocuteur pour la critiquer, nos propres critiques manquent leur cible.
Ex: Le premier ministre refuse d’accorder plus de fonds aux hôpitaux. Apparemment, le premier ministre pense que les hôpitaux n’en ont pas besoin ! Or, il est clair que les hôpitaux ont besoin de plus de fonds. Le premier ministre a donc tort de ne pas leur en accorder plus.
Le faux dilemme
Il consiste à affirmer qu’on se trouve face à deux possibilités dont l’une est indésirable, et qu’il faut donc choisir l’autre. Cependant, il existe d’autres possibilités.
Ex: La Fonderie Horne menace de fermer ses portes si le gouvernement québécois ne modifie pas ses politiques environnementales. Nos options sont les suivantes : nous pouvons refuser de modifier nos politiques, et la fonderie fermera ses portes pour de bon, ou nous pouvons accepter toutes leurs demandes et sauver des milliers d’emplois. Nous sommes donc obligés d’accepter toutes leurs demandes.
La pente fatale
Il consiste à prétendre qu’il n’est pas judicieux de poser un geste ou d’adopter une mesure en soulignant que, si on le fait, il s’ensuivra, par une cascade d’effets, une catastrophe. Il s’agit d’un sophisme quand le lien entre les diverses étapes menant à la catastrophe est inexistant ou lorsqu’il ne constitue pas une possibilité sérieuse.
Ex: Si on autorise le port de signes religieux dans les écoles, on risque que les élèves se radicalisent et deviennent des terroristes. On ne doit donc pas l’autoriser.
L’attaque contre la personne (ad hominem)
Il consiste à attaquer une personne plutôt que son argumentation en vue de la discréditer, en prétendant en même temps avoir discrédité son point de vue.
•L’attaque contre la personne est insuffisante pour discréditer le point de vue de la personne qu’elle attaque.
Ex: Madame Y affirme que Donald Trump a incité les foules à prendre d’assaut le Capitole des États-Unis le 6 janvier 2021. C’est sûr, Madame Y est une démocrate !
Le lien causal douteux
Il s’agit d’un type d’argumentation fondée sur un lien de cause à effet qui est douteux (qu’on peut remettre en question).
Ex. Au Québec, l’augmentation du nombre de politiques environnementales entraîne une baisse du nombre d’emplois disponibles dans la province. Donc, on doit réduire nos politiques environnementales.
La double faute
Il consiste à tenter de justifier un comportement en soulignant que d’autres font la même chose, voire pire encore.
Ex: Je n’ai pas nourri le chien hier soir, mais ce n’est pas grave, toi tu ne t’en occupes jamais !
L’appel à la popularité
Il consiste à justifier l’idée que quelque chose est vrai ou correct par le simple fait qu’un grand nombre de personnes l’affirme, sans que l’on ait de bonnes raisons de penser que les personnes invoquées ne peuvent pas se tromper.
Ex. La majorité des Québécois pensent que la peine de mort est immorale. Donc, la peine de mort est immorale.
La fausse analogie
Il consiste à tenter de justifier une conclusion sur la base d’une analogie établie entre deux phénomènes qui ne s’avèrent pas suffisamment semblables pour justifier ce procédé.
Ex. Pourquoi les travailleurs des mines se plaignent-ils de travailler dix heures par jour ? Certains professionnels le font régulièrement sans que cela ne nuise à leur santé.
Le complot
Il consiste à imputer une action, un événement ou un phénomène à une personne ou à un groupe de personnes, simplement parce que cette personne ou ce groupe profite de l’action, de l’événement ou du phénomène en question.
•Ce sophisme suppose que lorsqu’une personne profite d’un phénomène, on peut légitimement affirmer qu’elle en est responsable (ce qui n’est pas nécessairement vrai).
Garagiste qui perce des pneus de voiture
Les éléments historiques grec
•Période archaïque : -800 à -480.
•Période classique : -480 à -323.
•Période hellénistique : -323 à -31.
Presocratique et nature
Nature:s’intéresse à la nature sans attribuer d’origine surnaturel aux phénomènes. Expliquer le fonctionnement et l’origine de la nature à partir de la nature.