examen théorique Flashcards
(60 cards)
Quelle structure anatomique est la plus fréquemment impliquée dans les douleurs cervicales ?
a) Disque intervertébral
b) Facettes articulaires Z
c) Nerf spinal
d) Muscles para-vertébraux
b
Quel symptôme est caractéristique d’une radiculopathie cervicale ?
a) Douleur localisée au niveau du cou uniquement
b) Céphalées fréquentes
c) Douleur irradiant dans le membre supérieur
d) Rigidité matinale sans douleur
c
Quel traitement est recommandé pour une cervicalgie mécanique avec diminution de mobilité ?
a) Repos strict avec collier cervical
b) Manipulations et exercices de renforcement
c) Administration d’anti-inflammatoires seulement
d) Immobilisation complète de la colonne cervicale
b
Quels sont les principaux facteurs de risque de fracture cervicale nécessitant une radiographie selon la Canadian C-Spine Rule ?
Âge > 65 ans
Mécanisme dangereux (ex. chute de plus de 3 pieds, accident de haute vélocité)
Paresthésie aux extrémités
Quels sont les quatre grands types d’atteintes cervicales selon la classification de Blanpied et al. (2017) ?
Cervicalgie mécanique (↓ mobilité)
Déficit de contrôle neuromusculaire (whiplash)
Céphalées cervicogéniques
Radiculopathie cervicale
Expliquez le rôle des facettes articulaires Z dans la douleur cervicale et leur importance dans le diagnostic clinique.
Les facettes articulaires Z sont une cause fréquente de douleur cervicale, représentant 40 à 55 % des cas. Elles peuvent être impliquées dans des douleurs mécaniques reproductibles par des tests de provocation tels que l’extension-rotation et la palpation des articulations. Un diagnostic précis permet d’orienter le traitement vers des techniques manuelles spécifiques comme les mobilisations et manipulations.
Comparez les approches thérapeutiques pour une cervicalgie mécanique et une radiculopathie cervicale.
Cervicalgie mécanique : Mobilisations articulaires, exercices de renforcement, éducation posturale et maintien d’une activité physique.
Radiculopathie cervicale : Traction cervicale, mobilisation neurale (gliding/stretching), exercices de renforcement, gestion de la douleur et parfois utilisation temporaire d’un collier cervical en phase aiguë.
Quel pourcentage d’individus sans douleur cervicale présentent une dégénérescence discale cliniquement significative vers la quarantaine ?
A. 40 %
B. 70 %
C. 85 %
D. 95 %
B
Dans l’étiologie de la douleur cervicale, les facettes articulaires (Z) interviennent dans environ 40 à 55 % des cas.
(Répondez par Vrai ou Faux)
Vrai
Citez les trois critères principaux de la règle de prédiction clinique pour identifier une radiculopathie sans atteinte de conduction
Un test ULNT 1 positif,
Un test de Spurling positif,
Une rotation ipsilatérale inférieure à 60
Expliquez en quoi consiste le test de flexion-rotation cervicale et que signifie un résultat positif dans le contexte de la cervicalgie.
Le test de flexion-rotation cervicale consiste à amener le patient en flexion complète du cou, puis à effectuer une rotation. Un résultat positif se traduit par une limitation de la rotation ou une reproduction de la douleur, ce qui suggère une dysfonction des segments cervicaux supérieurs, souvent associée à une cervicalgie cervicogénique.
Quel critère parmi les suivants justifie la réalisation d’une radiographie cervicale selon la Canadian C-Spine Rule ?
A. Patient inconscient
B. Mécanisme de blessure dangereux
C. Absence de douleur à la palpation médiane
D. Patient ambulatoire
B
La fracture de stress de la côte est plus fréquente chez les rameurs de niveau élite que chez ceux de niveau universitaire ou junior.
(Répondez par Vrai ou Faux)
Vrai
Dans l’évaluation de la douleur facettaire, quels éléments font partie de la règle de prédiction clinique ?
A. Extension-rotation ipsilatérale positive
B. PPA positive
C. Réaction à la palpation musculaire
D. Toutes les réponses sont correctes
D
Les dysfonctions mécaniques thoraciques sont fréquemment associées à des pathologies d’autres régions, comme le cou, l’épaule et le bas du dos.
(Répondez par Vrai ou Faux)
Vrai
Parmi les structures suivantes, laquelle est impliquée dans environ 11 % des cas de douleur cervicale ?
A. Disque intervertébral
B. Facette articulaire
C. Nerf spinal
D. Muscle trapèze
C
L’utilisation d’un système de classification est fortement recommandée pour optimiser la prise en charge des patients présentant une atteinte cervicale.
(Répondez par Vrai ou Faux
vrai
Citez deux facteurs de risque associés aux fractures de stress des côtes chez les rameurs.
-augmentation significative du volume d’entrainement
-stress répétitif (contraction excessive)
Expliquez pourquoi, cliniquement, il est difficile de différencier un disque dégénéré douloureux d’un disque dégénéré non douloureux.
Il est difficile de différencier cliniquement un disque dégénéré douloureux d’un disque dégénéré non douloureux car la dégénérescence discale est très fréquente, même chez les personnes asymptomatiques, et aucun signe clinique ou radiologique spécifique ne permet d’établir une corrélation directe entre la dégénérescence observée et la présence de douleur.
Quelle est la répartition des causes étiologiques de la bursite olécrânienne ?
A. 50 % infection, 50 % traumatique
B. 1/3 infection, 2/3 traumatique
C. 2/3 infection, 1/3 traumatique
D. 100 % traumatique
B. 1/3 infection, 2/3 traumatique
Une bourse olécrânienne saine ne doit pas être visible ni palpable à l’examen.
vrai
Citez deux facteurs aggravants pour le développement d’une bursite olécrânienne.
- Un appui direct ou une compression sur l’olécrâne (par exemple, lors du ramper ou en position prolongée sur les coudes)
- Les contractions répétées du triceps lors d’activités impliquant le coude
(Ces facteurs augmentent la sollicitation et la compression de la bourse.)
Expliquez brièvement le mécanisme physiopathologique de l’épicondylalgie.
L’épicondylalgie, aussi appelée « tennis elbow », est une tendinopathie des tendons extenseurs du poignet. Elle résulte d’une surcharge répétée qui conduit à une hyperplasie angiofibroblastique, caractérisée par un accroissement du nombre cellulaire et une production de collagène immature et désorganisé, sans véritable processus inflammatoire actif.
Quel pourcentage de la population générale est touché par l’épicondylalgie ?
A. 0,5–1 %
B. 1–3 %
C. 4–7 %
D. 5–10 %
B. 1–3 %