Examens Flashcards
(16 cards)
Quelle est une des conditions essentielles pour qu’une relation sexuelle soit considérée comme consensuelle ?
a) L’absence de résistance physique
b) Le silence de la victime
c) Le consentement libre et éclairé
d) Le lien affectif entre les deux personnes
✅ Réponse : c)
Quel est l’âge légal du consentement sexuel au Canada, sauf exceptions ?
a) 12 ans
b) 14 ans
c) 16 ans
d) 18 ans
✅ Réponse : c)
Le consentement sexuel peut-il être retiré à tout moment, même pendant l’acte ?
a) Oui
b) Non
✅ Réponse : a)
Q4. Quel type de violence est illustré par une personne qui fait du chantage à son·sa partenaire pour avoir une relation sexuelle ?
a) Violence physique
b) Violence psychologique
c) Coercition sexuelle
d) Violence économique
✅ Réponse : c)
Parmi les options suivantes, laquelle est une conséquence fréquente des violences à caractère sexuel ?
a) Développement personnel accru
b) Amélioration des relations familiales
c) Symptômes de stress post-traumatique
d) Diminution des problèmes de santé mentale
✅ Réponse : c)
Nomme deux raisons pour lesquelles une victime peut hésiter à dénoncer une violence à caractère sexuel.
- Peur de ne pas être crue.
- Crainte de représailles ou de jugement social.
(D’autres réponses valides : honte, culpabilité, méconnaissance des recours, proximité avec l’agresseur, etc.)
Explique brièvement ce qu’est la culture du viol et donne un exemple.
La culture du viol désigne un ensemble d’attitudes qui banalisent, minimisent ou justifient les violences sexuelles.
Exemple : Blâmer une victime en raison de ses vêtements ou de son comportement.
Julien, 17 ans, révèle à son intervenante qu’un enseignant lui a demandé d’envoyer des photos intimes en échange d’une meilleure note. Julien semble confus et honteux. Il ne veut pas que personne d’autre le sache.
- Est-ce une situation de violence sexuelle ? Pourquoi ?
- Quelles sont tes obligations en tant qu’intervenant·e ?
- Quelle serait ta première intervention auprès de Julien ?
- Oui, c’est une forme de violence sexuelle impliquant un abus de pouvoir et du chantage. ( coercition sexuelle)
- Obligation de signalement étant donné que Julien est mineur et que l’agresseur est en position d’autorité.
- Accueillir avec bienveillance, valider ses émotions, expliquer les étapes à venir sans brusquer.
Sophie, 24 ans, vient te voir pour discuter d’un événement récent où son ex-partenaire a eu une relation sexuelle avec elle pendant qu’elle était très intoxiquée à l’alcool. Elle dit ne pas s’en souvenir clairement, mais ressent un profond malaise.
Le consentement peut-il être considéré comme valide dans cette situation ?
Quelle serait une intervention centrée sur le pouvoir d’agir de Sophie ?
Quels sont les référents/ressources que tu pourrais lui proposer ?
Non, une personne fortement intoxiquée ne peut pas donner un consentement libre et éclairé.
L’aider à nommer ce qu’elle ressent, valider son ressenti, l’informer de ses droits sans pression.
CALACS, centre de santé, ligne d’aide SOS violence sexuelle, soutien psychologique.
Lequel des facteurs suivants ne fait pas partie des mythes sur le viol ?
a) Les agressions sexuelles sont souvent commises par des étrangers dans des lieux publics.
b) Une personne peut changer d’avis et retirer son consentement même pendant l’acte.
c) Une personne qui ne dit pas « non » est consentante.
d) Les fausses allégations sont fréquentes.
✅ Réponse : b) (C’est une réalité, pas un mythe)
Explique pourquoi l’approche féministe est pertinente en intervention contre les violences sexuelles. Inclue au moins deux principes clés.
- Elle reconnaît les violences sexuelles comme une manifestation des rapports de pouvoir inégalitaires.
- Elle valorise la reprise de pouvoir, l’écoute, la non-directivité, le respect du rythme de la personne, et remet en question les normes sociales qui tolèrent les agressions.
Explique deux conséquences concrètes des mythes entourant les violences à caractère sexuel sur le système judiciaire.
- Diminution de la crédibilité des victimes : Les victimes qui ne correspondent pas au stéréotype (ex. : ne résistent pas, connaissent l’agresseur, ont consommé de l’alcool) sont perçues comme moins crédibles.
- Rareté des dénonciations : La peur d’être blâmée ou jugée selon ces mythes (ex. : « elle l’a cherché ») pousse les victimes à se taire.
o Sur les agressions (ex. : circonstances, méconnaissance)
o Sur les victimes (ex. : blâme, fausses allégations)
oSur les agresseurs (ex. : minimisation de leur responsabilité)
Pourquoi les personnes issues de la diversité sexuelle sont-elles plus à risque de subir des violences sexuelles?
- Discrimination systémique : isolement, rejet, homophobie/transphobie.
- Ciblage par des agresseurs qui considèrent leur orientation comme “anormale”.
- Méfiance envers les institutions, donc moins d’accès à l’aide ou dénonciation tardive.
Qu’est ce qu’une violence à caractère sexuel (définition)
- Termes « violence sexuelle », « violences sexuelles », ou «violences à caractère sexuel » habituellement utilisés de manière interchangeable.
- Désignent un ensemble de conduites en rapport avec la sexualité de l’agresseur ou de la victime, sans que cette dernière ait manifesté son consentement, incluant ce que l’on entend communément par « agression sexuelle », « viol », « abus sexuel » ou « inceste ».
- Incluent des situations qui ne rencontrent pas les critères d’un crime.
Quelles sont les différence entre les mythes, préjugés et stéréotypes
