examens blancs Flashcards

1
Q

Comment s’appelle l’approche de Bergeret concernant les structures ?

A

L’approche structuraliste

elle constitue l’application au domaine de la psychopathologie du structuralisme

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2
Q

Qu’est-ce que l’approche structuraliste ?

A

Les troubles mentaux peuvent être expliquées en relation avec la présence d’une structure psychique particulière qui se cristallise au cours du développement post-natal

Une fois constituée, la structure est stable et en l’absence de traumatismes affectifs, de frustrations ou de conflits internes, le sujet ne sera pas malade

En présence de tels évènements, la structure se brisera selon les lignes de clivage préétablies

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3
Q

Selon Bergeret, 4 éléments du fonctionnement psychique du sujet sont à appréhender par l’analyse psychopathologique en tant qu’ils signent la structure ou l’organisation du sujet

A
  • le type de conflit
  • la nature de l’angoisse
  • le type de relation d’objet
  • les mécanismes de défense préférentiels
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4
Q

Caractériser la structure psychotique avec les 4 critères de Bergeret

A
  • un conflit entre le ça et la réalité / problématique liée à l’unité du soi
  • une angoisse de morcellement
  • une relation d’objet fusionnelle
  • comme mécanismes de défense préférentiels le déni de la réalité et le clivage du moi
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5
Q

Que sont les réactions paranoïaques (5) ?

A

manifestations délirantes
pouvant persister plusieurs mois
reflétant une utilisation temporaire de défenses psychotiques
sans pour autant présager d’une infiltration irréversible de la mémoire subjective
ces réactions ne relèvent pas nécessairement d’une structure psychotique

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6
Q

2 exemples de réactions paranoïaques

A
  • certaines PHC
  • certaines dépressions proches de la mélancolie
  • certains des délires sensitifs de Kretschmer
  • certaines psychoses déclenchées par la prise de drogue ou d’alcool
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7
Q

Quelles sont les grandes classes de troubles névrotiques ?

A
  • les syndromes anxio-phobiques
  • les syndromes obsessionnels-compulsifs
  • les syndromes hystériques
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8
Q

Qu’est-ce qu’une conversion ?

A

Un élément psychique conflictuel écarté de la conscience par refoulement ou clivage
mais resté actif ou ravivé par un évènement
peut revenir sous la forme d’une conversion somatique ou psychique
la tension suscitée par cet élément conflictuel se résout par une projection dans une partie du corps ou par un basculement dans une partie psychique ignorée de la conscience ordinaire

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9
Q

Dans quels contextes interviennent les syndromes hystériques ?

A

certaines personnalités hystériques ont préférentiellement recours à ce type de défense
mais peut intervenir sur tout type de structure

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10
Q

Définition de conversion somatique (5)

A
un conversion somatique est un symptôme d'allure organique, 
sans lésion réelle sous-jacente,
réversible
lié à un conflit psychique
et non produit intentionnellement
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11
Q

Exemples de conversion somatique

A

Tout organe peut être impliqué dans une conversion, les manifestations les plus fréquentes ayant une incidence relationnelle immédiate

  • troubles moteurs
  • troubles sensitifs et sensoriels
  • troubles neurovégétatifs
  • troubles sexuels variés
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12
Q

Quels sont les éléments cliniques évocateurs d’une conversion somatique ?

A
  • absence de systématisation anatomo-physiologique
  • allure d’imitation d’un malade connu du sujet
  • évolution capricieuse avec sensibilité à la suggestion ou aux émotions
  • attitude de séduction sur fond d’érotisation de la relation
  • bénéfices secondaires
  • caractère spectaculaire contrastant avec une “belle indifférence” si le symptôme est “réussi”,
  • signification symbolique liée à l’histoire subjective
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13
Q

Qu’est-ce que l’absence de systématisation anatomo-physiologique ?

A

le symptôme ne respecte pas les lois de l’anatomie, de la physiologie, des trajets nerveux etc mais se conforme aux représentations populaires que le sujet peut s’en faire

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14
Q

Quels sont les diagnostics différentiels de la conversion somatique ?

A
  • pathologie organique réelle
  • pathologie psychosomatique (présence d’une lésion non intentionnelle liée à un conflit psychique)
  • trouble factice ou pathomimie (production intentionnelle d’une lésion en lien avec un conflit psychique)
  • hypocondrie
  • dépression
  • trouble anxieux
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15
Q

définition d’alexithymie

A

difficultés à identifier et exprimer ses émotions
absence d’imaginaire
discours factuel
recours préférentiel à l’action

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16
Q

Qui est à l’origine du terme de défense ?

A

Freud puis sa fille Anna Freud y a beaucoup contribué aussi

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17
Q

Freud décrit 10 mécanismes de défense, lesquels ?

A
le refoulement
la régression
la sublimation
la formation réactionnelle
la projection
le retournement contre soi
la transformation en son contraire
l'identification
l'annulation rétroactive
l'isolation
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18
Q

Selon Bergeret, quel est le lien entre mécanisme de défense et symptôme ?

A

un sujet n’est jamais malade parce qu’il a des défenses
mais parce que les défenses qu’il utilise habituellement peuvent être caractérisées comme inefficaces, trop rigides, mal adaptées aux réalités internes ou externes ou exclusivement d’un même type

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19
Q

exemples de conversion somatique

A
  • troubles de la motricité
  • troubles de la sensibilité
  • troubles sensoriels
  • troubles neuro-végétatifs
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20
Q

contextes de survenue d’une conversion somatique

A
  • névrose hystérique
  • un autre trouble névrotique : syndrome anxio-phobique
  • dépression
  • syndrome psycho-traumatique
  • schizophrénie
  • trouble de la personnalité limite ou psychopathique
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21
Q

exemples de troubles de la motricité dans une conversion somatique

A

crise épileptoïde
paralysie
aphonie

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22
Q

exemples de troubles de la sensibilité dans une conversion somatique

A

anesthésies
hyperesthésies
algies (douleurs)

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23
Q

exemples de troubles sensoriels dans une conversion somatique

A

cécité
diplopie (vision double)
surdité
anosmie (incapacité à sentir les odeurs)

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24
Q

exemples de troubles neuro-végétatifs dans une conversion somatique

A
nausées
rétention d'urine
constipation
toux incoercible
vaginisme
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25
Q

définition de personnalité

A

la personnalité est la résultante de l’intégration des diverses composantes pulsionnelles, émotionnelles et cognitives au cours de son développement.

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26
Q

Qu’est-ce qui caractérise globalement la personnalité limite ?

A

un mode général d’instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects avec une impulsivité marquée
qui apparaît au début de l’âge adulte et est présent dans des contextes divers

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27
Q

Manifestations d’une personnalité limite (au moins 5 pour caractériser la personnalité)

A
  • des efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
  • un mode de relations interpersonnelles instable caractérisé par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation
  • une perturbation de l’identité
  • une impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet : dépenses, sexualité, toxicomanie
  • une répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires ou d’auto-mutilations
  • une instabilité affective due à une réactivité marquée de l’humeur
  • un sentiment chronique de vide
  • des colères intenses et inappropriées
  • une survenue transitoire en situation de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
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28
Q

définition de la personnalité narcissique

A

un mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d’être admiré et de manque d’empathie qui apparaissent au début de l’âge adulte et sont présents dans des contextes variés

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29
Q

différentes manifestations de la personnalité narcissique (au moins 3 pour caractériser la personnalité)

A

1) le sujet a un sens grandiose de sa propre importance
2) est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d’amour idéal
3) pense être spécial et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau
4) besoin excessif d’être admiré
5) pense que tout lui est dû
6) exploite l’autre dans les relations interpersonnelles
7) manque d’empathie
8) envie souvent les autres et croit que les autres l’envient
9) fait preuve d’attitudes et de comportements arrogants et hautains

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30
Q

points communs entre personnalité limite et personnalité narcissique

A
  • perturbation de l’image de soi

- forme de dévoiement du rapport à autrui

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31
Q

différences entre personnalité limite et personnalité narcissique

A
  • la personnalité limite alterne entre idéalisation et dévalorisation de soi alors que personnalité narcissique se marque par une forte idéalisation d’elle-même
  • la personnalité limite est accessible à la culpabilité, à l’empathie, peut intégrer un rapport satisfaisant à la loi et est capable de mentalisation, difficile pour personnalité narcissique
  • le sujet limite peut connaître des effondrements bien plus massifs que ceux éventuels du sujet narcissique
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32
Q

La tension que suscitent les conflits intrapsychiques s’exprime par :

a) de l’anxiété
b) de la peur
c) de l’angoisse

A

c) de l’angoisse
Selon la structure ou l’organisation du sujet, il peut s’agit d’une angoisse :
- de morcellement (structure psychotique)
- de castration / culpabilité (structure névrotique)
- d’abandon / de perte de l’objet (organisation limite)

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33
Q

La relation d’objet d’un sujet avec une organisation limite est qualifiée de

A

anaclitique
signifie se pencher, s’appuyer sur
c’est une relation de dépendance teintée d’ambivalence

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34
Q

Une idée délirante est le produit d’un mécanisme de

A

déni

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35
Q

Quelles formes de schizophrénies sont dites à symptômes négatifs ?

A

l’hébéphrénie

la catatonie

36
Q

Comment sont qualifiées la schizophrénie dysthymique et la schizophrénie paranoïde ?

A

productives ou “à symptômes positifs”

37
Q

Qu’est-ce que la schizophrénie dysthymique ?

A

c’est une association de :

  • symptômes délirants
  • symptômes dissociatifs
  • troubles thymiques intenses évoluant par poussées
38
Q

Qu’est-ce que la schizophrénie paranoïde ?

A

la forme la plus fréquence de schizophrénie
dominée par :
- dissociation
- délire paranoïde
Elle s’installe le plus souvent à la suite d’un ou plusieurs épisodes délirants aigus

39
Q

Qu’est-ce que l’hébéphrénie ?

A
forme plus rare de schizophrénie
dominée par
- autisme
- dissociation
le délire est pauvre ou non exprimé
40
Q

Qu’est-ce que la catatonie ?

A

forme de schizophrénie très rare de nos jours
dominée par
- symptômes psychomoteurs et comportementaux
- dissociation

41
Q

La quérulence est caractéristique de quel trouble ?

A

la paranoïa

42
Q

Le délire paraphrénique repose sur quel mécanisme délirant ?

A

l’intuition

43
Q

Le syndrome de Cotard peut s’inscrire dans le cadre de quel trouble ?

A

la mélancolie
Le syndrome de Cotard est associé à une mélancolie délirante même s’il est une sorte de délire hypocondriaque puisqu’il est l’association d’idées de négation (d’organes, personnes, monde extérieur), d’idée d’immortalité, d’idées d’énormité et d’idées de damnation, de persécution, de possession

44
Q

Qu’est-ce que l’acrophobie ?

A

la peur des hauteurs

45
Q

Comment s’appelle la peur des hauteurs ?

A

l’acrophobie

46
Q

Le syndrome traumatique persistant fait partie de quels troubles ?

A

les syndromes psycho-traumatiques

47
Q

Le syndrome traumatique persistant est caractérisé par (4)

A
  • revécu répétitif de l’évènement traumatique
  • l’évitement des stimuli associés à l’évènement traumatique
  • symptômes anxieux avec activation neuro-végétative
  • émoussement général
48
Q

Quelles peuvent être les décompensations dans une syndrome traumatique persistant ?

A

décompensations dépressives

décompensations addictives

49
Q

Décrire les symptômes du revécu répétitif d’un évènement traumatique dans un syndrome psycho-traumatique

A
  • images intrusives
  • rêves
  • flash-backs
  • percepts hallucinatoires accomagnés d’une
  • reviviscence des sentiments de détresse et d’horreur
  • pensée polarisée sur l’évènement même en cas d’amnésie partielle
50
Q

Décrire les symptômes anxieux avec activation neuro-végétative

A
  • hypervigilance
  • insomnie
  • somatisations
51
Q

Décrire l’émoussement dans un syndrome traumatique persistant

A
  • asthénie
  • restriction des activités et des affects
  • troubles de la concentration
  • détachement vis à vis d’autrui ou dépendance régressive
  • sentiment d’absence d’avenir
  • culpabilité (syndrome du survivant)
52
Q

définition de trouble de la personnalité

A

un regroupement de modes de comportement, de pensées, d’affectivité et de relation
induisant des difficultés au long cours, avec une souffrance subjective et/ou une altération de l’adaptation sociale

53
Q

Points communs entre personnalité limite et personnalité psychopathique

A
  • l’impulsivité
  • l’instabilité
  • un doute sur la valeur de soi
  • une intolérance à la solitude
  • la honte
  • l’utilisation d’autrui
  • les modes de décompensation notamment les conduites addictives
54
Q

Comment peut se manifester l’impulsivité dans les personnalité limite et personnalité psychopathique ?

A
  • sous forme d’accès de colère intenses et inappropriés, voire des actes hétéro ou auto-agressifs chez le sujet limite surtout quand il se sent menacé d’abandon (réel ou imaginaire)
  • par des contraventions aux règles sociales chez le sujet psychopathe qui ne semble pas avoir intériorisé ces dernières
55
Q

Comment peut se manifester l’instabilité dans les personnalité limite et personnalité psychopathique ?

A
  • une biographie chaotique avec des changements brusques de profession ou de partenaire érotique, de belles réussites et des échecs chez le sujet limite
  • une biographie émaillée de ruptures, de conflits avec les institutions chez le psychopathe
56
Q

Différences entre personnalité limite et personnalité psychopathique

A
  • une alternance entre une idéalisation et une dévalorisation de soi chez le sujet limite mais une dévalorisation plus marquée chez le psychopathe
  • une accessibilité à la culpabilité chez le sujet limite mais un non accès à cette dimension chez le psychopathe dont les passages à l’acte sont peu mentalisés, répétitifs, n’ouvrent sur aucune culpabilité apparente ni apprentissage des leçons de la loi
  • la transgression marquée des droits d’autrui, les manipulations mythomaniaques, l’égocentrisme proche de la perversion des sujets psychopathes
57
Q

définition de paranoïa

A

les paranoïas constituent les délires persistants les plus systématisés, formant une véritable carapace absorbant tout source de tension.
Tout conflit est dénié, toute impulsion inadmissible narcissiquement est projetée sur l’extérieur

58
Q

Caractéristiques spécifiant les troubles névrotiques

A
  • l’adaptation à la réalité est relativement conservée de même que le sentiment d’identité (pas d’idée délirante)
  • conscience critique des symptômes et plainte
  • comprennent les syndromes anxio-phobiques, les syndromes obsessionnels-compulsifs et les syndromes hystériques
  • peuvent être le fruit d’une angoisse de culpabilité sur structure névrotique ou d’une angoisse de morcellement préservant d’un effondrement psychotique, ou défense temporaire au cours d’une dépression sur organisation limite
59
Q

Dans la nosographie classique, quand parle-t-on de névrose ?

A

lorsque les symptômes névrotiques sont associés à une personnalité pathologique

60
Q

Que sont les obsessions idéatives ?

A

des pensées ou images qui s’imposent à l’esprit (doutes interminables, idées sacrilège, images obscènes)

61
Q

Décrire les réactions paranoïaques

A
  • manifestations délirantes persistantes
  • reflètent une utilisation temporaire de défenses psychotiques
  • sans pour autant présager d’une infiltration irréversible de la mémoire subjective sur fond de structure psychotique
  • exemples : les psychoses hallucinatoires chroniques, certaines dépressions proches de la mélancolie, certains des délires sensitifs de Kretschmer, certaines psychoses déclenchées par la prise de drogues ou d’alcool
  • pour déterminer l’éventualité d’une structure psychotique en soubassement aux symptômes -> nécessité d’étudier le rapport évènements traumatiques / vulnérabilité
62
Q

Quelles sont les différences entre la paranoïa et les réactions paranoïaques ?

A
  • la paranoïa se spécifie par un délire interprétatif, c’est une psychose chronique intervenant sur fond de structure psychotique et souvent de personnalité paranoïaque
  • les réactions paranoïaques dont la PHC sont transitoires et surviennent pour des raisons variées (ex : traumatisme crânien, syphilis cérébrale, décompensation d’une névrose obsessionnelle…) et sur fond de structure et de personnalité de différents types
63
Q

Quel est le mécanisme de formation des symptômes à l’œuvre les conversions somatiques ?

A

un élément conflictuel écarté de la conscience par refoulement ou clivage mais resté actif ou ravivé par un évènement
peut revenir se manifester sous forme de conversions somatiques
-> la tension suscitée par l’élément conflictuel se résout par une projection dans une partie du corps

64
Q

Qui a décrit la BDA ?

A

Magnan en 1866

65
Q

Qu’est-ce que la “nosographie classique “ ?

A
  • correspond à la psychiatrie clinique issue
    du début du XXe siècle, où l’on distingue quelques grandes classes de troubles : psychoses, névroses, troubles de l’humeur, troubles de la personnalité…
  • Cette nosographie est en fait une fiction car de nombreux systèmes plus détaillés ont été proposés au cours de l’histoire de la clinique.
  • Néanmoins, dans la mesure où ces grandes classes de troubles sont elles-mêmes restées assez constantes, il est commode de parler de « la » nosographie classique
    par opposition aux nosographies plus récentes utilisant des critères de diagnostic.
66
Q

définition d’une idée délirante avec l’analyse psychopathologique associée

A
  • Une idée délirante est par définition un symptôme dont le sujet n’a pas conscience car il s’agit d’une croyance en opposition avec la réalité et à laquelle le sujet attache une conviction absolue.
  • C’est le produit des mécanismes de déni par lequel le sujet écarte de sa conscience des fragments entiers de la réalité. Il peut reconstruire ainsi une néo- réalité, celle du délire, plus conforme à ses pulsions et désirs inconscients profonds. De telles reconstructions utilisent souvent la projection, c’est-à-dire un mécanisme de défense par lequel ce qui est inacceptable pour le psychisme est attribué à Autrui.
67
Q

définition de dissociation

A

= Spaltung,

  • perte de l’unité de base de la personnalité.
  • Elle caractérise la rupture des processus unissant le psychisme de l’individu au niveau intra-psychique. Cette rupture a pour conséquence que les pensées, les affects et les comportements d’un individu, donc ce qui le constitue, ne sont plus liés entre eux de façon harmonieuse. Cela ordonne une grande incohérence, une forte ambivalence… Les comportements sont en contradiction avec les pensées auxquelles ne correspondent pas les affects appropriés.
  • La dissociation est un processus et un syndrome.
  • fait partie des deux syndromes constitutifs -avec l’autisme- de la schizophrénie selon Bleuler.
68
Q

définition de barrage

A

rupture brutale du discours

69
Q

définition de fading

A

ralentissement intermittent de la parole

70
Q

définition de discordance

A

recouvre un défaut de concordance entre les affects et la pensée.

71
Q

définition de délire persistant

A
  • durée dépassant plusieurs mois.
  • Un tel délire peut être moins spectaculaire qu’un délire aigu mais indique généralement une structure psychotique : l’unité psychique du sujet est menacée en profondeur.
  • Le pronostic est alors orienté vers une psychose persistante (schizophrénie, paranoïa…).
72
Q

définition de délire systématisé

A
  • marqué par une forte cohérence interne, et est souvent centré sur un thème précis.
  • marque le succès d’une intuition délirante qui réorganise toute la réalité autour d’elle, ce qui maintient l’unité du psychisme au risque d’un engagement persistant dans la psychose.
73
Q

A quoi peut-on rattacher le syndrome d’automatisme mental décrit par Clérambault en 1908 ?

A

aux hallucinations psychiques: autonomisation de zones parasites dans la mémoire subjective, reflétant un début de fragmentation psychique.

74
Q

Dans quelles situations les PHC surviennent-elles souvent ?

A

chez des femmes entre 30 et 40 ans
ou
chez des sujets isolés socialement.
-> La souffrance due à cet isolement entraîne le recours à des processus défensifs par déni et projection, et le sujet s’estime victime de l’intrusion d’Autrui dans son espace propre, avec une thématique dominante de persécution.

75
Q

Comment se manifeste la problématique d’intrusion dans les PHC ?

A
  • par des hallucinations psychosensorielles (auditives, olfactives, cénesthésiques…)
  • par des hallucinations cénesthésiques concernent la sensibilité proprio et intéroceptive.
    Exemples: sensation d’avoir des insectes sous la peau, sensation de pénétration vaginale ou anale etc.prouvant au sujet qu’Autrui exerce sur lui une “action à distance”,
  • par un automatisme mental révélateur de la présence de zones parasites actives en mémoire, sans que la structuration profonde de la mémoire subjective ne soit nécessairement perturbée.
76
Q

Quelle est l’évolution possible d’une PHC ?

A
  • souvent favorable (à la différence des délires paranoïaques) car :
    (1) la prise en charge thérapeutique rompt l’isolement,
    (2) les antipsychotiques agissent efficacement pour contrôler les zones parasites et réduire les hallucinations (même si un secteur délirant enkysté peut persister sur un mode paraphrénique).
  • Une telle “guérison” indique alors que la psychose hallucinatoire “chronique” ne relevait que de processus fonctionnels, sans infiltration grave de la mémoire subjective.
77
Q

Quel est le mécanisme délirant principal du délire paraphrénique ?

A

l’imagination : à partir d’intuitions initiales, le sujet réussit à construire un monde aussi luxuriant qu’imaginaire (mais qui constitue la réalité pour lui), la thématique étant souvent fantastique (science-fiction, mysticisme, filiation extraordinaire…).

78
Q

Quelle est l’évolution possible d’un délire paraphrénique ?

A
  • Le secteur délirant assure le maintien de l’unité psychique en équilibrant les tensions suscitées par la réalité et le sujet peut donc très bien ne pas rencontrer les circuits de soins.
  • Toutefois, en raison de la fragmentation déjà entamée, des évolutions vers une dissociation schizophrénique sont possibles, lorsque le sujet se heurte à des circonstances trop «traumatiques» pour être écopées par l’imagination.
79
Q

définition précise et complète d’agoraphobie

A
  • était autrefois réservée à la crainte des espaces publics découverts (rue, place…), mais
  • s’étend avec le D.S.M.-IV ou la C.I.M.-10 à la crainte de toute situation sans issue ou sans secours facilement accessible (notamment au cas où une crise d’angoisse surviendrait) : foules, files d’attente, stades, transports en commun…
80
Q

définition précise et complète d’amnésie psychogène

A
  • fait partie des syndromes hystériques, il s’agit plus précisément d’une conversion psychique
  • recouvre une perte transitoire et partielle de la mémoire, dont un compartiment est comme “effacé” (mais accessible par hypnose ou par thérapie), lié généralement à un souvenir traumatique.
81
Q

Quelles sont les seules obsessions impulsives qui peuvent être associées à un passage à l’acte ?

A

kleptomanie
pyromanie
exhibition

82
Q

Quelle est la différence entre “obsessions phobiques” et phobies ?

A
  • Les phobies font partie des syndromes anxio-phobiques alors que les obsessions phobiques font parties des syndromes obsessionnels-compulsifs
  • les obsessions phobiques sont liées aux représentations de certains objets menaçants : couteaux, verres, microbes…
  • > mais ils ne sont pas présents dans des situations extérieures concrètes : seule la pensée de ces objets suscite l’angoisse
83
Q

Dans quel contexte surviennent généralement les névroses obsessionnelles ?

A

souvent une personnalité obsessionnelle

mais les syndromes obsessionnels compulsifs interviennent le plus souvent en dehors d’une névrose obsessionnelle

84
Q

définition de “état crépusculaire” (cf conversions psychiques)

A

la conscience est obscurcie et centrée sur une idée fixe subconsciente avec dépersonnalisation et déréalisation

85
Q

définition de “état somnambulique” (cf conversions psychiques)

A

le sujet va “jouer” une scène dramatique en état de sommeil profond. Cette scène est soit imaginaire soit la reproduction d’un évènement traumatique vécu. Il y aura une amnésie de ce vécu nocturne au réveil

86
Q

Citez 2 points communs et 2 différences entre le délire paranoïde et le délire imaginatif (de la paraphrénie confabulante)

A

points communs :

  • persistance
  • certains thèmes
  • certains mécanismes délirants puisque le délire paranoïde les utilise tous

différences :

  • le mécanisme imaginatif est riche et prévaut sur tous les autres dans la paraphrénie confabulante, ce qui n’est pas le cas dans les schizophrénies
  • le délire de la paraphrénie est plus systématisé que celui de la schizophrénie