fiche psychocned Flashcards
(73 cards)
DEFINITIONS
Neurosciences = étudient la relation physique et matérielle des processus de l’information chez l’homme et l’animal. Approche pluridisciplinaires (théorique + methodologique) des chercheurs pour décrypter l’organisation et le fonctionnmt du cerveau pour expliquer les manifestations comportementales. Localisent les fonctionnement Ψ (lésion ↔ dysfonct), étudient ces fonctionnement par les circuits neuronaux, et recherchent les bases biologiques des comportements.
Comportement = ens d’actions/attitudes coordonnées vers un but (attaque, défense, reproduction…) Définition ne prenant en compte que ce qui est directemnt observable càd le résultat.. Important de prendre en compte les motivations et les déclencheurs de ces comportements.
Le cerveau obéit à l’organisme. Les comportements sous tendus par l’activité cérébrale maintiennent le bon fonctionnemt de l’organisme. Le cerveau est soumis au corps au travers des fonctions vitales de l’être humain.
PHYLOGENESE
Toutes les espèces ont un tronc commun. La phylogenèse c’est l’histoire évolutive des espèces. La phylogénie => cherche à déterminer les liens de parentés entre les groupes d’espèces sur ≠ niveau taxonomique afin de mieux comprendre leur evolution sous forme d’arbres dont le tronc constitue l’ancêtre commun.
Ex :
- Les gènes de l’œil sont les mêmes pour tous les êtres vivant depuis 600 millions d’années.
- 99% du génome humain est commun au chimpanzé
- La réaction de régulation chez l’homme (chaire de poule) est un héritage de nos ancêtres, qui par ce moyen augmentaient le volume de leur fourrure pour lutter contre le froid.
ONTOGENESE
C’est le développemt d’un individu depuis sa conception (fécondation) jusqu’à sa forme adulte définitive. L’ontogenèse comprend donc le développement embryonnaire ainsi que la croissance ultérieure de l’organisme et, dans le cas de l’homme, le développement de sa psychologie. Les interactions avec le milieu (interne et externe) façonnent la constitution du cerveau.
Ex :
Chaton privé de stimulation visuelle pendant le 1 mois de sa vie deviendra insensible à ce type de stimulation => atrophie definitive des terminaisons neuronales du cortex visuel.
LES FONCTIONS FONDAMENTALES DES ETRES VIVANTS
deux capacités fondamentales:
Auto Reproduction :
Reproduction d’une structure identique à la leur dans un but de survie de l’espèce.
Assure sa survie de manière autonome :
Auto entretien, auto conservation, auto production de nouvelles cellules.
SURVIVRE ET SE REPRODUIRE VIA 4 FONCTIONS
Nutrition → sait tirer du milieu, l’énergie et les matériaux nécessaires aux activités et à la croissance du corps. (≠ selon espèces → photosynthèse pour le plantes ou nutrition/respiration chez les animaux)
Défense → sait préserver l’intégrité de son corps face aux agressions bio (virus, predateur) ou physique (chaud, froid)
Reproduction → sait générer un autre être vivant (reproduction sexué ou asexué)
Relation → sait extraire les infos du milieu pour répondre au 3 fonctions précédentes.
Nos comportements et relations sont inféodées à ces objectifs biologiques.
UNE STRUCUTRE ESSENTIELLE POUR CES FONCTIONS BIOLOGIQUES : L’HYPOTHALAMUS
Structure ayant un grand rôle dans nos comportemt comme :
la faim, la soif, les comportement sexuels, comportements d’alarme, de défense, d’agression, de veille et de sommeil.
Hypotalamus :
- 22 petits Noyaux - mésencéphale à l’arrière - à la base du diencéphale - au dessous du Thalamus - chiasma optique à l’avant
TROIS NIVEAUX DE COMPLEXITE POUR LES FONCTIONS DE RELATION
Il y a ≠ niveaux de complexités des fonctionnement de relation et ils varient selon les espèces animales. Le syst nerveux disposent de ≠ moyens pour remplir ces fonction de relation càd qu’il déclenchera les comportements adaptés afin d’assurer, la nutrition, la défense et le reproduction quelque soit le milieu ou la situation.
Système nerveux câblés et programmé automatiquement chez les animaux petits les comportements sont des réponses automatiques liées à un stimulus cad que syst est composé de capteurs reliés à des effecteurs.
Chez l’homme ce système sert aux fonctions de défenses. Ex : réflexe de rétraction (main retire qd ca brule) ou réflexe pupillaire (rétractation de la pupille qd lumiere augmente)
Dans un milieu plus complexe, toutes les situations ne peuvent être préprogrammées. Afin pour mener à bien les impératifs biologiques on a recours à l’apprentissage qui suppose l’existence dans le cerveau d’un « système de valeurs » (positives/plaisir o négatives/déplaisir). Les conséquences positives ou négatives des actions deviennent sources de plaisir ou deplaisir et vont créer un renforcement. Ce système permet donc d’apprendre quelles sont les réponses adéquates et pertinentes selon ses impératifs biologiques et favorise l’accomplissement optimal des fonctions biologiques. Ici le systeme capteur/effecteur est modulé par les récompenses ou punitions recues selon les consequences/resultats de nos actions.
Ce niveau cognitif, c’est la capacité à fabriquer des représentations mentales du monde (milieu/individu/soi-même) et à les manipuler (opérations mentales). Le système cognitif permet de faire des simulations mentales du futur.
Ainsi pas besoin d’agir pour voir la conséquence mais on peut imaginer la situation grâce à nos connaissances en mémoire qui prédira la conséquence d’une action. Ici aussi nécessite un système de valeur lié aux impératifs biologiques, on parle du système emotionnel.
LES DIFFERENTS RYTHMES
Def : ensemble des phénomènes physiologiques et comportementaux revenant à intervalles constants, dont l’intensité varie au cours du temps de manière cyclique.
RYTHMES CIRCADIENS
Rythme dont la période est de 24h avec alternance jour/nuit
Ex :
Rythme veille/sommeil : organise tout le comportement T° corporelle : matin 36.5°, soir 38°, nuit 36°
RYTHMES ULTRADIENS
Rythme dont la période est inférieur à 20h
Ex :
Sécrétion GnRH : hormone sexuelle sécrétée par l’hypothalamus toutes les 12h.
Rythme de la vigilance : cycle de 90mn observé pour le sommeil → identique en journée
RYTHMES INFRADIENS
Rythme dont la période est mesurée en mois ou en année Ex : Cycle menstruel pour les femmes : 28 jours Cycle circannuel : observable chez l’animal qui module son alimentation et son activité sexuelle selon les saisons.
FONCTIONS DES RYTHMES BIOLOGIQUES
Fonction principale
Anticiper les changements de cycle de l’environnement pour mieux s’y adapter – Forme d’adaptation préventive pour assurer la reproduction et la survie de l’espèce.
MECANISMES PHYSIOLOGIQUES
Rythmes biologiques issus d’une horloge interne (endogène) ou déterminés par des stimuli extérieurs (exogène) ? => expérience dite de « libre cours »
APPAREILLAGE
Rat dans une roue qu’il active en courant, reliée à un stylet qui enregistre l’activité en produisant un tracé (= actogramme). Zones sombres = en activité et zone claires = inactivité.
Résultat :
Les zones sombres et claires se reproduisent de manières quasi identiques chaque jour => rend compte du rythme circadien (24h jour/nuit)
EXPERIENCES
Ce rythme circadien est il endogène ou exogène ?
=> suppression des stimuli externes (lumière constante, température, nivaux sonore)
Résultats :
L’alternance veille/repos se décale d’1h tous les jours. Alternance conservée mais étirement de la période (25h).
Après 12 jours => rythme veille/repos complètement
inversé. Présence d’un rythme endogène déterminé par
une horloge interne (puisque alternance veille/repos
conservée) qui a besoin d’être synchronisée par le milieu extérieur (qui donne des « Donneurs de Temps ») car
cerveau est le produit commun de nos gènes et de notre histoire sans repère le rythme se décale et tient compte que du rythme endogène. Résultats identiques chez l’homme
=> 2 périodes photosensibles pendant lesquelles l’horloge interne est comparée aux donneurs de temps, l’aube et le crépuscule (lumière ++ le soir retarderait le cycle et lumière ++ le matin l’avancerait). La plus part des personnes ont une horloge interne de 25h mais 23h possible même si rare.
LOCALISATION CEREBRALE DE L’HORLOGE INTERNE
Le support de l’horloge interne se trouve dans le noyau supra chiasmatique (NSC). Preuve :
Ablation du NSC = disparition du rythme circadien, càd quantité veille/sommeil identique mais rythme aléatoire.
Si greffe de NSC chez rat qui n’en avait plus alors le rythme revient + si NSC greffé a un rythme de 23h alors que l’initial était de 25h le rythme conservé est celui de 23h => le NSC conserve son autonomie et son rythme même quand il est sorti de l’organisme.
FONCTIONNEMENT DE L’HORLOGE INTERNE
En observant l’activité électrique du NSC => l’activité des neurones est :
- synchrone (les PA sont émis au même moment et à la même fréquence - spontanée
- varie selon le rythme circadien = le cerveau grâce à son horloge interne sait exactement l’heure qu’il est en fonction des PA dans le NSC.
L’activité électrique spontanée et cyclique des neurones du NSC est déterminée par des « gènes horloge ».
Le gène Per (pour Périod présent de la mouche à l’homme) est responsable de l’activité rythmique du NSC. Sa mutation est responsable de l’avancement des phases de sommeil (avance du cycle de 4h, 19h → 4h).
Le NSC a donc un rôle crucial sur :
- nos rythmes biologiques
- il gère bon nombre de noyaux de l’hypothalamus + tronc cérébral
- contrôle la T° corpo, le sommeil et certaines secrétions hormonales
SYNCHRONISATION AVEC LE RYTHME EXTERIEUR
Le milieu extérieur fourni des donneurs de temps => le principal est la lumière.
La rétine perçoit la lumière → nerf optique envoie les infos vers le thalamus → cortex visuel occipital
En parallèle infos lumineuses transmises au NSC par la voie photique qui traite la lumière (mais n’est pas impliquée dans la vision).
Cas des personnes atteintes de cécités :
Chez certaines de ces personnes quelques troubles présents (insomnie, maux de tête, troubles gastriques, irritabilité… ) = symptômes liés à un rythme biologique perturbé.
Si la rétine ou le nerf optique (dans sa partie précédent le thalamus) sont endommagés, informations lumineuses non transmises par la voie photique donc perturbation des rythmes biologiques.
DES HORLOGES SECONDAIRES
Deux éléments pour dire qu’il existe des horloges secondaires dont les rythmes sont différents :
1) Par rapport au décalage horaire → la reprise des rythmes physiologiques se fait à une vitesse différente selon la nature du rythme (Veille / sommeil, température, niveau de cortisol).
2) Dans les greffes du cœur ou du rein, les médecins ont observé que les organes isolés n’ont pas un fonctionnement uniforme mais un fonctionnement rythmique (Si on isole le cœur d’une grenouille, on s’aperçoit qu’il continue à battre de manière rythmique).
VEILLE ET SOMMEIL
Sommeil ≠ de la syncope ou du coma : fonction vitale chez tous les mammifères. C’est un état physiologique cyclique correspondt à un comportement de repos particulier (dissolution de la conscience, relâchement musculaire et ralentissement des fonctions végétatives). Périodicité variable, dépend de l’alternance jour/nuit et des synchroniseurs internes qui se mettent en place dès la naissance.
Etudes sur veille et sommeil :
Observations de sujets dans ces deux états puis l’EEG ajoute des données de l’activité cérébrale permettant de trouver 5 états couvrant la veille et le sommeil.
En 1957, 5 stades de sommeil décrits => affinement en 1968 par Rechtschaffen et Kales grâce à l’utilisation conjointe de l’EEG, l’EOG et l’électromyographie
DIFFERENTS ETATS COMPORTEMENTAUX
Grace à la polysomnographie (EEG, EOG, EMG, Fréquence cardiaque…), grandes avancées dans la compréhension des mécanismes de veille et de sommeil et de leurs trbles
LA VEILLE
Observable grâce à l’EEG
L’éveil attentif :
Ns sommes ici actif physiquement et mentalement. Rythme β(25 à 40 Hz de freq.) => onde rapide et de faible amplitude qui apparaît dès que le sujet est éveillé, attentif, concentré et qu’il traite volontairement des infos.
L’éveil diffus (ou relaxé) Hans Berger 1929 :
Actif mentalement mais immobile.
Rythme α(8 à 12 Hz) => tracé EEG plus lent et régulier. Rythme situé dans les régions cérébrales postérieures chez l’homme éveillé aux yeux clos ou étant détendu ou en méditation. Disparaît à l’ouverture des yeux.
LE SOMMEIL
Abs de comportements. Période d’inactivité marquée par des seuils accrus de l’activation liées aux stimulus.
Sommeil à Ondes Lentes (SOL) – Sommeil Lent traversé en 1h environ - représente 80% du sommeil
Période durant laquelle il n’y a pas ou peu d’activités motrices – seul mouvement = réajustement de la position
4 stades pour faciliter le réveil du sujet :
Stade I : Rythme Thêta durée 3 à 4mn (4 à 6 Hz) – stade de l’endormissement. Dissolution des ondes α pour des ondes plus faibles puis encore plus faibles (thêta) Micro réveil possible parfois non perçu par le sujet. Image hypnagogique et impression corporelle bizarre (sensation de chute, altération du schéma corporel)
Stade II : Rythme ∑ durée 10 à 25mn, brèves apparitions de fuseaux de rythmes rapides (12-15Hz) interrompant les ondes Thêta. Petits mouvements fréquents. Sujet difficile à réveiller qui évoque une rêverie ++ ≠ de veille et du rêve. Ce stade = 50% du sommeil.
Stade III : Rythme Δ - début sommeil profond - ondes lentes et grande amplitude (2 à 4 Hz et 300 mv d’amplitude). Conscience de l’environnement = 0 – T° et pression artérielle.
Stade IV : Aboutissement stade III – Ondes tres lentes - fonction vitales ralenties à l’extrême. Pas de tonus. Pas conscient des stimulations sensorielles mais traitées par le cerveau même si – marquées (PE auditifs). Réflexes (sauf ceux de défenses (retrait ou flexion) qui sont au contraire exaltés. Si réveil d’un sujet → il évoque une activité mentale confuse. Possibilité de somnambulisme.

Sommeil Paradoxal represente 20% du sommeil total
Apres un cycle de SL le sujet repasse rapidement par le stade II puis stade ≠ ressemblant à l’état d’éveil sauf que muscles du cou détendus. Respiration + pouls s’accélèrent, assez irréguliers (moment d’apnée, accélération brutale et ralentissement) et T° corporelle fluctue. La TEP montre consommation ++ de glucose et oxygène. Mouvement rapide des yeux sous paupières (REM) lors de l’état d’éveil. SP porte bien son nom car :
1) réaction au monde externe minimale + tonus musculaire
2) L’EEG montre une activité courte lors de la phase d’éveil active. 1er épisode du SP court → 4 à 8mn s’achève avec mouvement du corps et nouveau cycle du sommeil recommence. Interruption SP = 80% des sujets rapportent une expérience onirique ≠ du SL = 10% à 20% (Kèsse qu’un reve ?)