Fiches Débats Écos Flashcards

(49 cards)

1
Q

Théorie de la valeur déterminée par le travail

A

Ricardo, Adam Smith (paradoxe de la valeur) et Karl Marx stipule que la valeur marchande d’un bien dépend de la quantité de travail nécessaire pour produire un bien.

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2
Q

L’échelle de valeur et la révolution marginale

A

La valeur d’échange d’un bien dépend de son utilité marginale (loi d’utilité marginale décroissante) : résolution du paradoxe d’Adam Smith

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3
Q

La croissance économique selon Adam Smith

A

3 choses la déterminent :

  • L’épargne (pour le financement de la production et la consommation)
  • La division du travail
  • Le Libre échange
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4
Q

La théorie de Schumpeter

A

Les innovations de produits conduisent au développement de secteurs innovants mais aussi à la disparition de secteurs traditionnels

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5
Q

Définition de la croissance

A

Augmentation de richesse (de PIB) d’une période à l’autre

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6
Q

Définition du PIB et PNB

A

PIB : Agrégat économique correspondant à la production globale d’un pays (valeur marchande des biens et services produits) sur une année
PNB (fr) : Agrégat économique correspondant à la production globale des acteurs économiques français

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7
Q

Les 3 façons de calculer le PIB

A
PIB = Somme des VA où VA = P - CI
PIB = CF + FBCF + VS + X - M 
PIB = R du travail + R du capital + prélèvements obligatoires
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8
Q

Les limites du PIB

A
  • Pas de prise en compte des externalités
  • Pas de prise en compte de l’économie souterraine, du bénévolat
  • Pas de prise en compte de la répartition des revenus
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9
Q

Distinction entre PIB nominal et PIB réel

A
  • Le PIB nominal ne prends pas en compte l’inflation au contraire du PIB réel
  • PIB réel = PIB Nominal/IPC où IPC = Indice des Prix à la Consommation
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10
Q

La croissance économique dépend :

A
  • Des quantités de facteurs de production (travail & capital)
  • De la capacité d’une économie à utiliser efficacement ces facteurs de productions (facteurs qualitatifs style progrès technologique, élévation du niveau de qualification)
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11
Q

La thèse de Piketty sur la répartition des richesses

A
  • Rendement du capital > Taux de croissance
  • Les riches deviennent de + en + riches et les inégalités se creusent

Limites :

  • Présupposition que les riches possèdent toujours le capital
  • Possibilité de perdre leur capital à cause des innovations ignorée
  • Corrélation trop simpliste (beaucoup de facteurs d’inégalites)
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12
Q

Définition de la monnaie

A

Marchandise utilisée de manière généralisée dans la société comme moyen d’échange, mais c’est initialement un bien : l’or, l’argent et le cuivre ont été utilisés comme monnaie travers les siècles (car ils sont utiles & rares).

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13
Q

Rôle principal de la monnaie

A

Faciliter les échanges

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14
Q

Rôles secondaires de la monnaie

A
  • C’est une réserve de valeur car grâce à l’or on peut préserver la valeur de la monnaie dans le temps et à travers l’espace
  • C’est une unité de compte (tous les prix sont exprimés en monnaie parce qu’elle sert d’intermédiaires pour tous les échanges)
  • Elle facilite les opérations de crédits (échange de biens présents VS futurs)
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15
Q

Quel est le prix de la monnaie ?

A

C’est la gamme de tous les taux de changes pour tous les biens divers sur le marché

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16
Q

Quels avantages apportent l’émergence de la monnaie ?

A
  • élimine le problème de la non coïncidence des désirs et de l’indivisibilité des biens (problème de l’échange direct)
  • Accélère les échanges en économie
  • élargit le marché de tous les produits
  • Augmente la spécialisation et la DT
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17
Q

Les 3 types de monnaie

A
  • La monnaie naturelle (tout type de monnaie dont l’usage est le résultat d’une coopération)
  • La monnaie fiduciaire (repose sur la confiance, utilisée uniquement dans l’échange indirect et son support matériel a peu de valeur)
  • La monnaie électronique (valeur monétaire stockée électriquement sur un serveur, masse monétaire limitée)
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18
Q

Quelles sont les principales composantes de la masse monétaire ?

A

Elle se compose de la monnaie de base (produite par la BC) et des substituts de la monnaie ou monnaie bancaire

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19
Q

Qu’est-ce que la monnaie bancaire ?

A

Elle est émise par les banques commerciales (euro ou dollar par exemple) et est représenté par la monnaie scripturale

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20
Q

Qu’est-ce que la monnaie scripturale ?

A

C’est une monnaie sans réalité matérielle, qui n’existe que sous forme d’écriture comptable, et son support monétaire est une donnée informatique

21
Q

La création de crédit

A

À chaque dépôt, une banque commerciale va en garder une certaine partie (le montant dépend du taux de réserves obligatoires) et va accorder en crédit ce qui reste. Cependant elle peut générer plus de monnaie à partir du dépôt : l’émission bancaire équivaut au dépôt total divisé par les réserves obligatoires en %. En conséquence, le montant des réserves et des crédits vont augmenter : Les réserves supplémentaires équivaut à l’émission bancaire*taux de réserves obligatoires et les crédits supplémentaires sont : (réserves supplémentaires + émission bancaire)/taux de réserves obligatoires

22
Q

Définition de l’inflation

A

Réduction durable du pouvoir d’achat suivi de l’augmentation générale des prix

23
Q

Calcul du taux d’inflation

A

Taux d’inflation de l’année n = [(IPCn-IPCn-1)/IPCn-1]*100%

24
Q

Les effets de Cantillon (explication de l’inflation)

A

L’inflation n’est pas uniforme sur tous les prix, mais apparait progressivement secteurs par secteurs provoquant une distorsion des prix relatifs. Ainsi, la richesse est distribuée des derniers utilisateurs de la monnaie vers les premiers bénéficiaires. (Les 1ers bénéficiaires sont ceux qui vendent leurs produits à des prix plus élevées alors que les autres prix sont inchangés).

25
Les formes historiques de l’inflation
- L’altération de la monnaie | - Les faux certificats
26
La loi de Gresham (inflation)
La monnaie surévaluée expulse la monnaie sous-évaluée hors du marché (Les agents éco utilisent la monnaie surévaluée dans leurs échanges et conservent la sous-évaluée)
27
La déflation (définition, causes, conséquences)
C’est la diminution générale des prix Elle est due à : - La réduction de la demande globale - L’augmentation de l’offre globale Elle a pour conséquences : - Elle fait exploser les dettes (les gens ne sont plus capables de les rembourser)
28
Les instruments essentiels de la politique monétaire
- Les opérations de refinancement (prêts consentis par la BCE aux banques européennes en échange d’un dépôt de garantie) - Les facilités permanentes, permettant aux banques de retirer ou de déposer de la liquidité bancaire au jour le jour - Les réserves obligatoires (réserves financières que les banques doivent déposer auprès de la banque centrale, au taux de 1%) - La régulation bancaire avec le ratio de solvabilité bancaire (fonds propres par rapport aux crédits donnés) et le ratio de liquidité (trésorerie/dettes immédiates) - L’intervention sur le marché des changes (échanges de devises par une BC sur le forex)
29
Une politique monétaire non-conventionnelle ?
Le Quantitave Easing de la BCE. La BCE crée la monnaie avec une écriture comptable et achète les obligations de dettes d’États dans le but d’injecter de l’argent aux banques commerciales et d’augmenter la masse monétaire, pour stimuler l’investissement et la croissance
30
Définition du marché du travail
Lieu théorique de rencontre de l’offre de travail et de la demande de travail
31
3 particularités du marché du travail
- Relativement non spécifique (peut être utilisé dans différent types de production) - Il est impossible de stocker le travail - C’est une dépense d’énergie humaine pure dans un processus de production
32
Les 4 principales causes de l’offre de travail (demande d’un salaire monétaire en échange d’un travail)
- Qualité espérée de l’offre de travail - Valeur monétaire espérée du produit - Le revenu psychique (satisfaction) - Les coûts d’opportunités
33
Le taux de chômage
C’est le ratio du nombre de chômeurs (sans emploi en âge de travailler) sur le nombre d’actifs (personnes en emploi ou au chômage)
34
Le chômage volontaire
Ce sont des personnes qui refusent de travailler pour les salaires proposés sur le marché
35
Chômage forcé
Il résulte de l’imposition d’un salaire minimum trop élevé et au delà de celui qui égalise l’offre et la demande sur le marché du travail.
36
Chômage conjoncturel
Causé par les aléas économiques, les récessions, mais les salaires ne baissent pas.
37
Chômage structurel
Apparaît quand la structure de l’économie change et est directement lié au fonctionnement du marché du travail (progrès technique, ouverture sur le commerce international, changement de la demande)
38
Le chômage naturel
Inventé par Friedman et Phelps, il correspond au taux de chômage d’équilibre vers lequel tend l’économie sur le long terme
39
Le chômage involontaire
Mis en avant par Keynes, c’est le type de chômage qui pourrait disparaître si la demande de travail augmentait sans changement de l’offre
40
Gary Becker stipule l’existence d’un lien entre chômage et réglementation
- Le coût des licenciements - Le coût du travail - Le salaire minimum - L’assurance chômage imposée
41
La courbe de philips
Montre la corrélation entre le taux de chômage et le taux de variation des salaires. - Lorsque le chomage est fort l’inflation est faible - Lorsque le chomage est faible il ya une forte inflation. (Un chômage faible est associé à une demande de travail plus forte ce qui fait augmenter les prix et les salaires)
42
Le progrès technique
- Il est ambivalent (implique des gains de productivité qui remplacent les travailleurs mais ces gains de productivité favorise croissance donc emploi) - Il fait disparaître des emplois (dvt de secteurs innovants mais disparition des secteurs traditionnels selon Schumpeter) - Il est créateur d’emplois (plus de R&D) - Des emplois qui se déversent dans d’autres secteurs, notamment les services où la productivité augmente très peu : théorie du déversement de Jean Fourastié
43
Les Idées fondamentales de la théorie keynésienne
La croissance est d’abord générée par la demande donc il faut appliquer des politiques pour maximiser le pouvoir d’achat des consommateurs. L’état doit jouer un rôle majeur dans l’économie, mais seulement dans le cas où elle est défaillante : il doit inciter à la consommation (politique monétaire + budgétaire) Les dépenses monétaires (de consommation et d’investissement) sont le moteur de la croissance selon Keynes (multiplicateur de keynes : dépense -> augmentation du revenu plus que %)
44
Les facteurs déterminant la croissance
- Les facteurs quantitatifs (Le capital, le travail) | - Les facteurs qualitatifs (Progrès technique, Niveau d’éducation, Allocation efficace des ressources)
45
Les effets Cantillon
Le pouvoir d’achat de la monnaie change : la structure des prix relatifs est modifié et les prix individuels changent inégalement. La richesse est redistribuée des derniers utilisateurs de la monnaie vers les premiers bénéficiaire de la nouvelle monnaie.
46
Les problèmes macroéconomiques selon Keynes
- La propension à consommer diminue lorsque le revenu augmente - L’irrationalité des investisseurs particuliers Avec pour conséquence : - L’équilibre de sous-emploi ou le chômage involontaire - Déflation
47
Les 6 politiques économiques proposés par Keynes
- La gestion publique du climat des affaires - Les crédits bon marché - Les fortes dépenses publiques - Le découragement de l’épargne - La redistribution des revenus - La réglementation des marchés
48
Les deux visions principales sur la politique monétaire
- Banking School : La quantité de monnaie en circulation doit dépendre des besoins des agents éco (mm adaptée aux besoins des affaires) - Currency School : L’émission des billets de banque doit être proportionnelle à la quantité d’or détenue dans les réserves de la banque en vue d’éviter toute inflation.
49
Les 4 instruments de la PM de la BCE pour faire baisser l’offre de monnaie
- Augmenter le taux de refinancement - Augmenter le taux de facilité de prêt marginal et de dépôt marginal - Augmenter le taux de réserves obligatoires - Vendre massivement des titres de dettes aux acteurs financiers ( BDT, Obligations ...)