Fin de la guerre froide Flashcards
(26 cards)
Après la destitution de Khroutchev quand et qui prend le pouvoir en URSS? Pourquoi et comment?
Au début des années 1960, Khrouchtchev a perdu du soutien à cause de ses échecs en politique intérieure et de sa mauvaise gestion de la crise de Cuba. Ses rivaux politiques en ont profité pour prendre le pouvoir et l’ont destitué en octobre 1964. Ils estimaient que les réformes de Khrouchtchev avaient considérablement affaibli la stabilité de l’Union soviétique.
Comment le déclin physique de Brejnev a affecté l’URSS?
la santé déclinante de Brejnev a illustré l’immobilisme, le vieillissement et la désintégration progressive du régime soviétique tout entier.
Que fait les USA après que le Chine ait remplacé le Taiwan au Conseil de sécurité (ONU)? Quand (dates) et pourquoi?
En 1972, Nixon se rend en Chine pour établir un premier contact diplomatique et briser l’isolement entre les deux pays. Il cherche à affaiblir et isoler l’URSS en se rapprochant de la Chine, afin de renforcer le pouvoir et l’influence des États-Unis.
Que se passe til 3 mois après la visite de Nixon en Chine? pourquoi/dans quel but?
Trois mois après cette visite, Brejnev invite Nixon en URSS. Cette invitation est une réponse au rapprochement sino-américain, car l’URSS craint de se retrouver isolée. L’URSS et les USA discutent, malgré leurs differencent et ils finsissent par signer le traité SALT I qui est un accord de limitation sur les armes offensives stratégiques, comme par exemple les missiles. Cette discussion va aboutir a une periode de detente entre les 2 blocs.
Que se passe entre 1972-1977?
Durant cette période de detente, il y a bcp de discussions entre URSS et USA malgré leurs differences.
Quest ce qui relance les tensions entre l’URSS et les USA après la période de detente?
La crise des Euromissiles a commencé en 1977 lorsque l’URSS a déployé des missiles en Europe de l’Est, menaçant directement l’Europe de l’Ouest. En réponse, l’OTAN a décidé en 1979 de déployer des missiles en Europe. Cela a relancé les tensions entre les États-Unis et l’URSS.
Quest ce que la difference entre les accord de Salt I et II? Quand ont il été signés?
SALT I (1972) a posé les bases de la limitation des armements nucléaires sans réduction importante.
SALT II (1979) a cherché à limiter encore davantage les armes nucléaires permettant aux superpuissance d’avoir un nombre limité d’armes strategiques, mais il n’a pas été ratifié à cause de la guerre en Afghanistan.
Qu’ont fait les accord de Helsinki? Dans quel but? + dates
Signés en 1975, les Accords d’Helsinki affirment que les frontières en Europe ne peuvent pas être changées par la force, qu’il faut respecter la paix et ne pas intervenir dans les affaires des autres pays, marquant une étape clé de la détente pendant la guerre froide.
Quelle révolution a eu lieu en 1978? Comment se déroule telle? Quelles ont en été les conséquences?
La Révolution Islamique d’Iran. L’Iran, proche de l’URSS, est un pays où la tentation du socialisme et de la révolte est forte. En 1953, les États-Unis, craignant que le Premier ministre Mohammad Mossadegh nationalise les usines pétrolières, soutiennent un coup d’État pour le renverser. Le Shah, un dirigeant pro-occidental, reprend alors le pouvoir avec le soutien américain.
Mais dans les années 1970, son régime devient de plus en plus autoritaire et mène une répression brutale contre ses opposants. Malgré l’aide de la police politique , l’armée finit par le lâcher, et en janvier 1979, il fuit le pays. En février, Khomeini rentre triomphalement d’exil et est accueilli comme un héros. Il prend rapidement le pouvoir et instaure une République islamique fondée sur la charia.
Pour récupérer l’argent du Shah, des étudiants iraniens prennent d’assaut l’ambassade américaine à Téhéran en novembre 1979 et capturent 52 otages, retenus pendant 444 jours. Les États-Unis et l’Iran rompent leurs relations diplomatiques, et un embargo est imposé à l’Iran.
Cela a représenté un énorme signe de faiblesse pour les USA
Que se passe t’il a l’échelle occidentale durant la révolution islamique d’ Iran?
Aux États-Unis, le président Jimmy Carter, déjà affaibli, cherche à être réélu. Son rival, Ronald Reagan, promet en secret de libérer les otages et de rendre l’argent du Shah, mais seulement s’il est élu. Le jour même de son élection, 15 minutes après l’annonce de sa victoire, les otages sont libérés. Mais le retour de l’argent ne sera jamais officiellement confirmé, car cela aurait été vu comme un aveu de faiblesse.
👉 Au final, l’Iran sort gagnant de ce bras de fer : il chasse le Shah, prend ses distances avec l’Occident, et impose son modèle islamique tout en humiliant les États-Unis sur la scène internationale.
Quest ce que a marqué la fin de la période de detente? Comme c’est déroule cet événement? Qu’ont été les conséquence?
En Afghanistan, le Parti communiste s’empare du pouvoir en 1978, mais son régime est vite contesté par une rébellion islamiste. En décembre 1979, l’URSS envahit le pays pour soutenir ce gouvernement pro-soviétique menacé. Son objectif est d’empêcher la chute du régime.
Les États-Unis, deja humiliés apres avoir perdu le sud vietnam et s’etre soumis a ll’iran, décident d’armer massivement les moudjahidines afghans, qui mènent la revolution contre l’armée soviétique. Ils font cela pour améliorer leur image sur la scène internationale et affaiblir l’URSS.
La guerre devient ingérable pour l’URSS, incapable de vaincre la résistance afghane. Après 10 ans de conflit, l’armée soviétique se retire en 1989, affaiblie militairement, économiquement et moralement.
L’Afghanistan est ravagé, et ce conflit marque la fin de la détente entre les deux blocs. En signe de protestation, les États-Unis et d’autres pays alliés boycottent les JO de Moscou en 1980. La guerre d’Afghanistan devient donc un symbole de la reprise des tensions de la guerre froide.
En quoi le cas polonais, entre 1978 et 1981, reflète-t-il les faiblesses du bloc de l’Est et la montée des contestations contre le communisme en Europe ?
En 1980, pendant que les États-Unis boycottent les Jeux olympiques de Moscou en réaction à l’invasion de l’Afghanistan, des grèves massives éclatent en Pologne, affaiblissant le pouvoir communiste. Ces mouvements conduisent à la création de Solidarność (Solidarité), le premier syndicat libre et indépendant du bloc de l’Est. Rapidement, il devient un symbole de résistance au régime communiste et un espoir de changement.
La Pologne n’est pas le premier pays à contester la domination soviétique : on se souvient de la Hongrie en 1956 et de la Tchécoslovaquie en 1968, deux soulèvements brutalement réprimés. En Pologne l’Église catholique est aussi une forme de resistance face au régime communiste athée.
En 1978, un événement majeur renforce cette opposition : l’élection de Jean-Paul II, pape d’origine polonaise, farouchement opposé au communisme. Lors de son premier voyage en Pologne, en 1979, il prononce un discours marquant : « N’ayez pas peur », encouragant les Polonais à ne pas craindre d’affirmer leur foi et à oser contester le régime.
L’influence de Jean-Paul II contribue à faire craindre que le mouvement polonais devienne contagieux et inspire d’autres pays du bloc de l’Est. Pour éviter cela, le général Jaruzelski impose en 1981 que l’armée prend le pouvoir et une répression brutale est lancée. Cette fois, l’URSS n’intervient pas militairement, car le régime polonais règle lui-même la crise.
En parallèle, une étrange coïncidence renforce le climat de tension Est-Ouest : Jean-Paul II et Ronald Reagan, tous deux figures de la lutte idéologique contre le communisme, survivent à des tentatives d’assassinat en 1981
Comment les tensions entre les États-Unis et l’URSS se transforment-elles entre 1975 et 1987, entre confrontation, crises régionales et volonté de détente ?
En 1985, une nouvelle ligne réformiste l’emporte en URSS avec l’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev. Celui-ci entame un dialogue avec les États-Unis et veut adopter une politique d’apaisement international. Il se montre favorable à une réduction de 50 % des arsenaux nucléaires, marquant une volonté de désescalade.
À son retour en URSS, Gorbatchev lance deux grandes réformes :
Glasnost (« transparence ») : il met fin à la censure, autorise plus de libertés d’expression et d’information, et permet un début d’ouverture politique. Il reste fidele a sa promesse lors de la catastrophe de Tchernobyl de 1986 ou il partage la nouvelle avec le monde entier
Perestroïka (« restructuration ») : une ouverture économique visant à moderniser l’économie soviétique, en y introduisant certains éléments de marché et de démocratisation partielle.
Ces changements donnent le sentiment d’une transition politique vers la démocratie et économique vers le capitalisme. Cela soulève une question majeure : si l’URSS évolue, que faire des pays de l’Est encore sous influence soviétique ? Gorbatchev indique à Reagan qu’il serait ouvert à libérer les pays de l’Est.
Enfin, en 1987, Reagan et Gorbatchev signent un accord qui prévoit le retrait des missiles nucléaires d’Europe, mettant ainsi fin à la crise des Euromissiles. Cet accord symbolise un tournant dans la guerre froide, aboutissant a une période de désescalade durable.
En quoi les événements de la place Tian’anmen illustrent-ils la répression du régime communiste chinois face aux contestations populaires et l’échec de toute ouverture politique ?
En 1989, des manifestations anti-communistes éclatent en Chine sur la grande place de Pékin. Deng Xiaoping, le dirigeant chinois, comme Gorbatchev en URSS, semble prêt à une ouverture économique. On se demande alors comment le gouvernement peut permettre une telle contestation. Les étudiants restent sur la place, déterminés à ne pas la quitter, et l’on a l’impression que la Chine pourrait vaciller. Mais dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l’armée est déployée pour « vider » la place. La seule manière de se débarrasser des manifestants est de tirer dans la foule. Le lendemain, l’armée occupe la place, et bien que l’on sache ce qui s’est passé, aucune photographie ne peut témoigner des événements. Ce jour-là, on comprend que le communisme chinois ne va pas tomber.
Qui est president des usa apres Reagan?
En 1989, George W. Bush est élu président des États-Unis.
En quoi la chute de Ceaușescu en Roumanie illustre-t-elle le debut de l’effondrement du bloc de l’Est ?
En Roumanie, le régime de Nicolae Ceaușescu, très autoritaire, est renversé en décembre 1989. Face aux contestations, l’armée refuse de tirer sur les manifestants. Ceaușescu tente de fuir, mais il est capturé, jugé puis exécuté avec sa femme. C’est la fin du communisme en Roumanie.
On remarque les régimes communistes d’Europe de l’Est tombent les uns après les autres sans intervention soviétique.
Pourquoi la politique de réformes de Gorbatchev a-t-elle accéléré la fin de l’URSS ?
En URSS, Mikhaïl Gorbatchev tient sa promesse : il accepte de laisser les pays d’Europe de l’Est devenir indépendants, sans intervention militaire. Cependant, il pensait que l’URSS, elle, allait continuer à exister. En 1990, il devient président de l’URSS, une nouvelle fonction qui modifie la Constitution. Cela signifie que le pouvoir ne repose plus uniquement sur le Parti communiste, mais se seprare institutions, comme dans une démocratie. C’est un tournant important.
Mais l’indépendance des pays de l’Est inspire rapidement les républiques soviétiques elles-mêmes, qui veulent aussi leur liberté. Cette « contagion » de l’indépendance affaiblit l’URSS de l’intérieur. Gorbatchev, qui voulait éviter la violence, se retrouve dépassé. Son projet était d’abolir le communisme en douceur tout en maintenant l’unité du pays, mais les événements vont plus loin que prévu.
Comment les réformes de Gorbatchev ont-elles contribué a la fin de la guerre froide ?
Bien que sur le plan international la politique de Gorbatchev semble porter ses fruits, à l’intérieur de l’URSS et dans les pays du bloc de l’Est, son relâchement autoritaire favorise l’apparition de mouvements d’opposition. En Pologne, le syndicat libre Solidarność, qui s’oppose au régime communiste, remporte les élections partiellement libres de 1989 et monte au pouvoir, marquant une rupture importante dans le bloc soviétique. En Hongrie, les autorités ouvrent la frontière avec l’Autriche, créant une fracture dans le rideau de fer : des milliers d’Allemands de l’Est en profitent pour fuir vers l’Ouest.
Face à cette vague d’opposition, Gorbatchev reste fidèle à sa promesse de non-intervention : il annonce qu’il n’enverra pas de troupes pour défendre le régime est-allemand. Cela précipite la chute du Mur de Berlin, qui est ouvert puis démoli par la population le 9 novembre 1989, symbole fort de la fin de la division de l’Europe.
Le mois suivant, en décembre, lors d’une rencontre à Malte, Gorbatchev et le président américain George Bush déclarent officiellement la fin de la guerre froide.
Comment les mouvements nationalistes et les crises internes ont-ils conduit à la dissolution de l’URSS entre 1990 et 1991 ?
Après la chute des régimes communistes en Europe de l’Est et la réunification de l’Allemagne, l’instabilité fais rage au sein de L’URSS. En 1990, les premières républiques à vouloir quitter l’URSS sont les pays baltes : la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie, annexés par Staline en 1945. Avec une montée de mouvements nationalistes, ils réclament leur indépendance. La Lituanie proclame son indépendance en 1990, tandis que la Lettonie et l’Estonie entament une transition en ce sens, qui se concrétisera en 1991, tout comme la Géorgie.
Dans le Caucase, des tensions intercommunautaires et des mouvements nationalistes ont également lieu. En Azerbaïdjan, les pogroms contre les Arméniens et l’inaction de Moscou provoquent la formation de mouvements d’opposition exigeant plus de démocratie et l’indépendance. En Géorgie, la répression des conflits intercommunautaires ne fait que renforcer le nationalisme local. En revanche, dans les républiques musulmanes d’Asie centrale, le pouvoir communiste semble mieux résister et se maintenir.
Ces difficultés fragilisent Gorbatchev. En 1990, Boris Eltsine (Russie) et Leonid Kravtchouk (Ukraine) signent un accord bilatéral reconnaissant leur souveraineté mutuelle, ce qui affaiblit encore l’URSS. Pour tenter de préserver l’URSS et son pouvoir, Gorbatchev se rapproche alors du camp conservateur, contre l’indépendance des républiques.
En janvier 1991, les troupes soviétiques attaquent le parlement et la télévision en Lituanie pour tenter d’annuler son indépendance proclamée. Boris Eltsine, devenu l’homme fort de la Russie, dénonce fermement cette violence, marquant une rupture claire avec Gorbatchev. Ces événements précipitent l’indépendance de la Lettonie et de l’Estonie en mars 1991, suivies peu après par la Géorgie.
En juin 1991, Boris Eltsine est élu président de la Russie, renforçant sa légitimité face à Gorbatchev. En août, une tentative de coup d’État menée par des conservateurs échoue grâce à la résistance d’Eltsine, soutenu par la population. Après cet échec, Gorbatchev démissionne de son poste de secrétaire général du PCURSS.
En décembre 1991, l’Ukraine proclame son indépendance. Peu après, la Russie, la Biélorussie et l’Ukraine créent la CEI (Communauté des États indépendants), ouverte à toutes les anciennes républiques soviétiques. Le 25 décembre 1991, Gorbatchev annonce officiellement à la télévision la fin de l’URSS.
Qu’a permis de faire Gorbatchev ?
Donner l’independance aux pays de lest et abolir le communisme en URSS
Qua voulu faire l’OTAN apres la dissolution de lurss?
L’extension de loran vers lest a été négocié. Eltsine ne voulait pas qu’on touche au pays baltes et a l’Ukraine.
Quel acord tres important a été signe en 1994?
Le mémorandum de Budapest (1994) est un accord signé par l’Ukraine, la Russie, les États-Unis et le Royaume-Uni. l’Ukraine doit abandonner son arsenal nucléaire hérité de l’URSS. Une fois cela fait, les signataires s’engageaient à ne pas utiliser la force contre l’Ulkraine, ni menacer ses frontières.
Cet accord a été violé par la Russie en 2014 lors de l’annexion de la Crimée, puis à nouveau en 2022 avec l’invasion à grande échelle de l’Ukraine.
En quoi le rapprochement de l’Ukraine avec l’Occident dans les années 1990 a-t-il nourri les ambitions de puissance de Vladimir Poutine ?
Entre 1992 et 1994, l’Ukraine cherche à se rapprocher de l’OTAN pour assurer sa sécurité, et de l’Union européenne pour des raisons économiques. Pour Kiev, il s’agit d’un partenariat pacifique. Mais côté russe, ce rapprochement est mal vu, notamment par les nostalgiques de l’URSS comme Vladimir Poutine. Dans sa vision, la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie ne sont pas trois États souverains, mais un seul et même peuple, uni par l’histoire.
Poutine ne regrette pas la fin du communisme, mais la perte de puissance de l’Union soviétique. Lorsqu’il est élu président en 2000, les oligarques russes pensent pouvoir le contrôler. Ils se trompent : dès les années 1995, alors que Boris Eltsine est affaibli, Poutine, ancien membre du KGB, s’impose dans les cercles du pouvoir. Son objectif est clair : redonner à la Russie la puissance qu’elle avait à l’époque soviétique.
Comment la Russie essaie-t-elle d’influencer l’élection présidentielle en Ukraine ? (+ dates)
Dès les années 1990, L’Ukraine a subit un pression de la russie pour renforcer leurs liens et signer des accords. En 2004, lors des élection présidentielles, s’opposent Viktor Iouchtchenko, pro-européen, à Viktor Ianoukovitch, un pro-sovietique. Iouchtchenko est victime d’une tentative d’empoisonnement, perçue comme une tentative d’intervention russe afin d’avoir un président prorusse à la tête de l’Ukraine. Ianoukovitch est officiellement déclaré vainqueur, mais des soupçons de fraudes électorales provoquent des manifestations populaires : c’est la Révolution orange.
Face à ces mouvements, on ordonne un nouveau vote. Viktor Iouchtchenko l’emporte, marquant un tournant vers un rapprochement avec l’Union européenne. Des accords sont signés, facilitant le commerce et les visas. Pour Vladimir Poutine, cette victoire est un échec : il voit l’Ukraine lui échapper politiquement.